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17/11/2023

Étude n°8 Mission pour les nécessiteux Mat 25.31-46  (25 11 23)

Étude n°8 Mission pour les nécessiteux Mat 25,31-46  (25 11 23)

« Le roi leur répondra : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Mat 25.40

Matthieu 25.31-46JUGEMENT DES NATIONS Mosaïque.jpg

Observons

Contexte : Quelles autres paraboles précèdent cette dernière ? Quel en est le thème commun ? Quels en sont les personnages spécifiques et qui représentent-ils ?

Texte :

25.31-33 : Introduction de la scène de jugement : Quand a lieu ce jugement ? Qui est le juge ? Qui est concerné par ce jugement ? Quelles sont les deux catégories d’êtres qui s’opposent ?

34-40 : jugement des brebis :     

a) accueil des élus (34-36) : Pourquoi sont-ils élus ?

b) Comment réagissent-ils ? (37-39). Que signifie cette réaction ?

c) Que leur répond le roi ? A qui s’identifie-t-il ? Quelle est la cause de l’élection des brebis ?

Fin de la parabole :

41-45 : jugement des chèvres ou boucs :

a) renvoi des « maudits » (41) : Où doivent-ils aller ?

b) Pourquoi sont-ils maudits ? (42-43)

c) Comment réagissent-ils ? Que leur est-il répondu ? (44-45).

46 : Conclusion : Quel est le sort éternel des boucs et des brebis ?

- Relever les noms donnés au juge. Quelle image donnent-ils de Jésus ? 

- La mise en parallèles entre les deux groupes met en évidence :

  • le mouvement centripète « venez, les bénis » opposé au mouvement centrifuge « Allez-vous-en, maudits ».
  • la personnalisation des bénis du Père, appelés les justes, les petits, les frères, opposée à l’impersonnalité des « maudits » appelés « eux »(44), « ceux-ci »(46).
  • La mention explicite des actes de charité des bénis, et la brièveté de la mention des actes non-accomplis par les maudits (35-36 # 43 ; 37-39 # 44),
  • L’opposition tranchée entre la vie éternelle et le châtiment éternel (46),
  • La progression des noms de Jésus : Fils de l’homme dans la gloire (31), roi, seigneur (34, 37), fils du Père (34), Je (35 et suivants), frère des plus petits (40).

Comprenons

Le contexte : Jésus répond dans un long discours aux questions pressantes de ses disciples sur les signes et la date de son avènement (24.3). Il les met en garde contre les faux messies (24.24) et contre l’attiédissement de la foi (24.37-39). Il les invite à veiller et prier, à se tenir prêts (v 42-44). Pour illustrer la nécessité de la vigilance, il raconte trois paraboles sur l’attente, puis sur le jugement de serviteurs, fidèles ou non aux instructions de leur Maître (24.45-25.30). Il termine enfin ce discours par une parabole décrivant le jugement des nations à l’avènement du Fils de l’Homme. 

Le texte

Cette parabole très connue est de moins en moins acceptée dans le monde chrétien, car elle donne une image de Jésus, Fils de l’Homme, comme juge implacable. Cette image heurte celle que nous nous faisons d’un Jésus rempli d’amour. On s’est aussi servi de cette parabole dans les Églises pour faire la morale aux fidèles, les poussant à accomplir de « bonnes œuvres » pour être sauvés, au mépris de la Bonne Nouvelle du salut par grâce. Il faut dire que sortie de son contexte, cette parabole ne parle pas de la grâce divine de façon évidente.

Essayons de décrypter le message de cette fin du discours de Jésus.

Tout d’abord les trois paraboles précédentes concernent des serviteurs d’un Maître qui leur a laissé instructions et biens à gérer. Ils connaissent celui dont ils attendent la venue, et la responsabilité qu’ils ont envers lui. Les trois paraboles répondent aux questions implicites des disciples : comment veiller en attendant le retour inopiné du Maître ou de l’Époux, ou comment vivre cette attente pour entrer dans le Royaume ?

Ces paraboles s’adressent donc aux chrétiens qui connaissent la volonté de leur Seigneur, et savent qu’il reviendra établir son Royaume éternel, où ils espèrent entrer.

Rien de tel dans la parabole du jugement des nations !

 Il ne s’agit plus de serviteurs ou de jeunes filles du cortège nuptial, mais de « nations » de toute la terre. On sait que Matthieu, juif devenu chrétien, écrit pour une communauté à majorité juive. Lorsqu’il emploie ce mot de « nations », tous comprennent qu’il s’agit de ceux qui ne font pas partie du peuple croyant, autrement dit les « goïms », les païens. En effet, dans la parabole, brebis et boucs ignorent le sens de leurs actes, l’identification aux plus « petits » du Seigneur qui les juge, et ils se retrouvent fort surpris par ses sentences.

    Sans le savoir (v 37-39) leur compassion les aura fait accueillir le Christ, qui de la gloire et la royauté qu’il avait, est descendu vers les hommes (Ph 2.5-8), dont il a vécu toute la faiblessebrebis au pré.jpg (35-36), et à la souffrance desquels il s’est pleinement identifié. Ayant vécu dans la présence du Christ, malgré leur ignorance, en suivant les élans de leur cœur et de leur conscience vers les plus démunis, les incroyants seront reconnus par Christ comme les siens, faisant partie des brebis de son troupeau fidèle (Rm 2.13-16).

Ceux au contraire qui comme des chèvres indépendantes et vagabondes, se sont éloignés du Christ par leur absence d’humanité, disparaîtront pour toujours. Leur passivité devant l’injustice les met au même rang que des actifs dans le mal.bouc émissaire.jpg

    La parabole, comme les précédentes, fait du jugement, un simple constat des choix de vie de chacun. C’est de notre vivant que nous sommes délivrés de la condamnation (« libération » est le véritable sens du mot « jugement » dans la Bible, voir Jean 3.18), ou qu’au contraire nous choisissons de rester sous le poids de la condamnation du péché, en n’accomplissant pas les actes de vie nécessaires à la survie des autres.

Figures de Jésus

Jésus se présente sous trois aspects :

a) le Fils de l’Homme dans sa gloire, assis sur son trône de gloire : cette image est repriseChrist et chérubins.jpg de Daniel 7.13. L’humanité de Jésus, son humilité et sa fragilité d’homme (il va subir la mort), sont alliées, dans ce titre de Fils d’Homme, à la gloire divine manifestée dans sa résurrection, puis son ascension auprès du Père, et enfin sa seconde venue glorieuse à la fin des temps comme juge : "il s’assiéra sur son trône de gloire". Le trône n’est pas seulement le siège du gouverneur ou du roi, c’est aussi celui du juge (Dn 7.9-10). L’apôtre Jean aura une vision semblable du Christ reconnu digne d’ouvrir le livre de vie pour juger son peuple (Ap 4-5).

Ici, ce sont les nations, les incroyants de toute la terre, qui sont rassemblées devant Lui. S’il y a « jugement de la maison du Père » (1 Pi 4.17a), tri parmi les serviteurs pour déterminer qui a veillé avec fidélité, il y a aussi tri parmi les incroyants ( 1 Pi 4.17b-18), car parmi eux se trouvent des gens qui sans le savoir ont pratiqué la loi d’amour du Royaume, inscrite dans leur cœur et leur conscience (Rm 2.14-16).

b) le berger (v 32) : Jésus reprend ici aussi une métaphore de l’AT (Ps 23 ; Es 40.11 ; Amos berger.jpg3.12) pour signifier sa sollicitude, ses soins attentifs, sa protection  sur le troupeau. Le tri qu’il effectue entre brebis, animaux fidèles et dociles, et chèvres ou boucs, animaux indépendants et rétifs, s’opère, comme dans la nature, pour protéger les unes de la violence des autres. Autant le berger se montre accueillant envers ses brebis, autant il doit être ferme vis-à-vis de ceux qui peuvent leur nuire. Cette image donne un sens un peu différent à cette scène de jugement, car elle rappelle que dans la Bible, le jugement est d’abord une libération, une réhabilitation, un salut offert, et ensuite une purification, ou élimination des obstacles au salut. Ainsi, le livre des Juges (mot de la même racine que « sauveur), raconte l’œuvre des envoyés de Dieu pour libérer le peuple hébreu de ses ennemis voisins. 

c) le plus petit des frères humains (v 40) : c’est là le sujet d’étonnement des justiciables, et la raison du choix du juge, la pierre de touche du tri. Ceux qui ont naturellement obéi à la loi bon samaritain fond bleu.jpgd’amour du prochain, inscrite dans leur cœur, et se sont montrés bienveillants et attentifs à leur environnement humain, par des actes de bonté et de générosité envers les plus méprisés parmi les hommes, prennent conscience alors des répercussions profondes et spirituelles de leurs actes. En manifestant leur attention aux hommes en détresse, ils travaillaient à la bonne gestion de leur environnement, comme le Seigneur l’avait prescrit à l’humanité en lui demandant de « cultiver et garder le jardin » (Gn 2.15). Ils contribuaient au rétablissement de l’harmonie de la vie terrestre, à la guérison des souffrances qui règnent dans le monde depuis sa séparation d’avec Dieu (Gn 3.17-19). En même temps, puisque Christ s’identifie au plus humble des humains, ils participaient à la réconciliation des hommes avec Dieu, en témoignant, même à leur insu, de l’amour inconditionnel de Dieu envers sa créature humaine.

Par le chemin de l’incarnation puis de la glorification, suivi par le Fils de l’Homme, Jésus veut faire comprendre à ses disciples le chemin qu’il est en train de parcourir, en les invitant à l’imiter dans l’attention au « plus petit de ses frères » 

Cette parabole de jugement des œuvres de chacun pour déterminer qui peut entrer dans le Royaume, semble contredire toutes les paroles de Paul sur le salut par grâce : « le juste vivra par la foi » (Gal 3.11 ; Rm 5.1, 18 ; 9.30 ; Eph 2.8-9), à la suite de la parole de Jésus, « Celui qui croit en moi a la vie éternelle et ne vient point en jugement » (Jn 5.24 ; 11.25). Pour résoudre ce paradoxe, il faut se rappeler le texte de Jacques (2.18) qui affirme que les œuvres révèlent la foi du cœur. Le croyant qui se réclame de Christ témoigne de sa foi par une vie conséquente, fidèle à la volonté de Dieu qu’il connaît. L’incroyant, de son côté, prouve, par ses actes d’amour du prochain, la fidélité à la voix de sa conscience, canal par lequel s’exprime la volonté de Dieu chez ceux qui ne le connaissent pas (Rm 2.14). Ainsi, le croyant peut s’approprier le jugement des nations, pour interpréter les trois paraboles précédentes qui le concernent plus particulièrement : veiller dans l’attente du retour du Maître ou de l’Époux, c’est agir, selon sa volonté, en faveur de l’autre, dans lequel il est invité comme l’incroyant, à voir une image de son Sauveur. C’est cela « donner la nourriture en son temps », « tenir sa lampe allumée », ou « faire fructifier les dons reçus de Dieu ». C’est pratiquer les œuvres bonnes, préparées d’avance par Dieu (Eph 2.10). Les uns, les croyants, les accomplissent en signe de reconnaissance pour le pardon reçu de Dieu, les autres, les incroyants, bénéficient de la grâce divine qui ne tient pas compte de leur impiété et décèle l’amour du prochain qui les habite. La grâce de Dieu surabonde dans les deux cas ! 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Avons-nous conscience que la sollicitude et la bienveillance envers notre prochain contribuent à l’harmonie de notre environnement, aussi bien physiquement et matériellement, que moralement, socialement et spirituellement ?
  • Comment vaincre en moi l’indifférence, le mépris ou la méfiance envers l’autre ? A qui aujourd’hui puis-je manifester la compassion qu’a Jésus pour tous ?
  • Prions pour apprendre à voir Christ dans celui ou celle qui me côtoie ! Quels changements de comportement envers lui ou elle cela implique-t-il de ma part ? 

 

 

 

10/11/2023

Étude n°7 Mission envers mon prochain Gal 5.13-26 (18 11 23)

Étude n°7 Mission envers mon prochain Gal 5.13-26 (18 11 23)

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, toute ton âme, toute ta force et toute ta pensée, et ton  prochain comme toi-même. » Luc 10.27chemin éclairé.jpg

Observons

Le contexte : 5.1-12 : De quoi Christ a-t-il libéré le croyant ? Qu’est-ce qui a de la valeur à ses yeux ? v 6

Le texte : contient 7 fois le mot Esprit, 4 fois le mot chair, et 2 fois le mot loi.

13-15 : La libération de la loi l’élimine-t-elle ? Comment la loi s’accomplit-elle ? Quelle est la mise en garde de Paul aux Galates ?

16-18 : Quelle est la grande opposition dans ces versets ? Que signifie « la chair » ? et « être sous la loi » ?

19-23 : Quelles sont les œuvres de la chair et quel est le fruit de l’Esprit ?

24-26 : Comment le chrétien est-il appelé à marcher ? 

Comprenons :

Le contexte :

Le croyant en Christ, libéré de la condamnation de la loi à laquelle il ne peut pas obéir à cause de sa nature pécheresse, c-à-d séparée de Dieu, ne peut pas pour autant chercher à être considéré comme juste en se faisant circoncire (v 4, 6). Seule sa foi en Christ mort et ressuscité pour son pardon lui donne l’espérance d’être justifié ; mais cette foi doit se manifester dans l’amour du prochain (v6). Paul met en garde les Galates contre toute autre doctrine qui les écarterait de la grâce.

Le texte :

13-15 : La liberté chrétienne consiste à vivre soumis, non à sa nature charnelle, séparée de Dieu, mais à la loi d’amour du prochain. Les querelles, les jugements les uns des autres ne conduisent qu’à la destruction.

16-23 : Dans une opposition absolue et coutumière du Nouveau Testament entre chair et Esprit (Mt 15.9, Rom 1.19 ; 2 Co 12.20 ; Eph 5.3 ; 2 Ti 3.1 ; Tite 3.3), Paul révèle l’antinomie totale entre la vie de l’impie soumise à ses instinct et ses pulsions,  et celle du croyant, soumise à l’Esprit et mue par l’amour du prochain. Les fondements de ces deux modes de vie sont exprimés par les mots chair et esprit. Que signifie la chair pour Paul ? La liste des œuvres qu’il dresse aux v 19 à 21, montre que ce mot ne désigne pas seulement le « corps », l’enveloppe matérielle de l’être intérieur. Il englobe tout ce qui a trait à la nature pécheresse, tout l’être intérieur, désirs, pensées, pulsions, sentiments qui conduisent l’homme à vivre sans Dieu, soumis à ses réactions aux circonstances extérieures, ou esclave de son orgueil, de son égoïsme, et de sa violence. Une telle vie « animale », « naturelle », « charnelle » est contraire à l’Esprit.

On a souvent interprété ce mot comme désignant l’esprit de l’homme, tant on reste influencé par le dualisme platonicien qui oppose le corps physique à l’esprit (= intellect et affectivité). Mais c’est ignorer l’unicité profonde de l’homme selon la Bible. Tel qu’il y est présenté, esprit, âme, corps, sont entièrement touchés par le péché, et constituent l’être charnel. L’Esprit qui est opposé  à cette nature charnelle (v 17), c’est celui de Dieu qui libère des désirs charnels, pécheurs (v 16), mis en lumière et condamnés par la loi (v 18) ; L’Esprit conduit à faire la volonté de Dieu, et produit des fruits saints dans la vie du croyant (v 22) ; de plus il donne la faculté et la force de marcher dans l’humilité et l’amour fraternel (25-26).

L’homme esclave de ses sens et de ses passions, de la mentalité ambiante, et de sa nature, ne peut être libéré que par l’Esprit de Dieu qu’il accueille en lui et auquel il se soumet.

19-21 : Les péchés sont rassemblés par Paul en quatre catégories : la sensualité, l’idolâtrie, la haine et ses dérivés, les excès de la table. Tous ces péchés, si l’Esprit de grâce ne les chasse pas, conduisent à l’exclusion du Royaume (voir Ap 21.8) et de la communion avec Christ, donc de son corps qui est l’Église. Cette affirmation péremptoire de Paul répond à ceux qui pourraient croire que la liberté chrétienne conduit à la licence ou l’anarchie morale.

22-23 : A ces œuvres de la chair, Paul oppose le fruit de l’Esprit, au singulier. Ce fruit est un mais a de multiples facettes ; il marque la transformation totale de la nature humaine lorsqu’elle est dirigée par l’Esprit. A sa base, il y a l’amour de Dieu et des autres, qui permet de développer dans le cœur les vertus qui étaient en Jésus-Christ, et qui accomplissent parfaitement la Loi (v 23). C’est dire que l’obéissance à la loi ne découle pas des efforts vains de sainteté, mais de l’œuvre de l’Esprit dans le cœur régénéré. Au lieu d’être tourné vers lui-même et vers sa propre satisfaction, le chrétien est tourné vers Dieu et vers les autres. Par là, il est en harmonie avec la volonté divine et la communauté  fraternelle (v 26).

En conclusion, Paul revient au centre de son message : le Christ crucifié a fait mourir les œuvres de la chair, le vieil homme, en ceux qui sont à lui. Crucifier la chair ne signifie pas perdre sa personnalité, mais abandonner ce qui sépare de Dieu. La puissance du péché ne domine plus dans le cœur, ni dans la vie du croyant attaché à Christ (Rom 6.11-14). Si l’Esprit a créé réellement une vie nouvelle (v 25a), ce n’est pas pour que l’homme  en jouisse égoïstement, ou reste à attendre passivement le retour de Christ, c’est pour « marcher », être en mouvement, en croissance dans la foi et la connaissance de Dieu, en action d’amour pour les autres. La grâce sauve et libère, mais aussi pousse en avant dans une recherche non de la vaine gloire de soi qui provoque jalousie et querelles, mais dans un développement continu de l’image de Christ en soi (2 Cor 3.18).

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Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Qu’est-ce qui en moi manifeste que le vieil homme est toujours vivant ? Comment influence-t-il ma vie de couple, de famille, d’église, de travail ? Comment le « crucifier » ?
  • Pourquoi Paul dit-il que le vieil homme est « sous la loi » ?
  • Comment laisser l’Esprit produire son fruit en moi et en mon église ?
  • Comment puis-je aujourd’hui marcher par l’Esprit et faire croître l’image de Christ en moi ?
  • Comment mon église peut-elle contribuer à cette croissance spirituelle et morale ?