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16/06/2023

Étude n°13 Illuminés de la gloire de Dieu  1 Thes 5.1-11 (24 06 23)

Étude n°13 Illuminés de la gloire de Dieu  1 Thes 5.1-11 (24 06 23)

«Après cela je vis descendre du ciel un autre ange qui avait une grande autorité ; et la terre fut illuminée de sa gloire. » Ap 18.1Zabou retour de Christ.jpg

(Illustration de Zabou dans Dis, Papa, explique-moi l’avenir. FFS) 

Observons 1 Thes 5.1-11

Le contexte : Qui sont les Thessaloniciens ? Quelle est leur préoccupation ? Quelle vision Paul a-t-il eue, avant notre passage ? 4.13-18.

Le texte

Relever les nombreuses répétitions et oppositions : nuit (4x) et jour (4x) ; ténèbres (2x) et lumière ; dormir (4x) et veiller (2x) ; s’enivrer (2x) et être sobres (2x) ; colère et salut.

V 1-3 : venue du Christ, inopinée et soudaine pour tous ; Par quelles images Paul l’exprime-t-il ?

V 4-8 : Que signifie l’image de la lumière et des ténèbres ? Comment répond-elle au cri d’Ap 18.4 : Sortez de Babylone. Quelles recommandations Paul fait-il aux croyants ?

V 9-11 : Quelle est l’assurance du croyant ? Que lui permet-elle ? Quelle conséquence a-t-elle sur sa vie ? 

Comprenons

La jeune Église de Thessalonique était préoccupée par la date du retour de Jésus qu’elle pensait être imminente, comme les autres chrétiens le croyaient à cette époque. Après les avoir consolés au sujet du sort des premiers morts en Christ par la vision de la résurrection, Paul prend soin de rappeler (5.1) que la date de ce retour n’est connue de personne. Il  s’appuie sur les paroles de Jésus (Marc 13.32 ; Ac 1.7), qui n’avait pas voulu révéler « les temps et les moments » de son avènement. Il est donc inutile de spéculer et de se livrer à des calculs vains (2 The 2.1-2) !

En répétant deux fois qu’il «viendra comme un voleur » (Mt 24.43-44), Paul insiste sur le caractère inattendu et désagréable de la venue du Christ pour ceux qui vivent dans l’insouciance ou l’aveuglement spirituel (= les ténèbres). Ils seront d’autant plus surpris qu’ils se croiront en sécurité, comme à l’époque de Noé (Mat 24.37-39) ou de Lot (Luc 17.28-29). La comparaison avec les douleurs de l’enfantement invite ces incrédules à croire à cette venue inéluctable et subite. Comme les douleurs prennent la femme enceinte inopinément, dans son sommeil ou son activité, le jour du Seigneur arrivera inévitablement, au moment où le monde incroyant ne l’attend pas. L’oubli de Dieu et l’incrédulité empêchent la majorité des hommes de s’y préparer et en feront pour eux un jour d’angoisse et de détresse (Sop 1.15).  L'apparition du Christ avec autorité et gloire (Ap 18.1) les surprendra et les effraiera, au contraire des enfants de Dieu.

A partir du verset 4, Paul s’adresse aux croyants qui attendent avec impatience cette venue. Ayant été avertis par Dieu, ils ne seront par surpris, car ils se tiennent sur leurs gardes. Eclairés par l’Esprit, ils distinguent et comprennent les signes de la fin (Mat 24 ; Luc 21 ; les trompettes d’Apocalypse 8-11 ; les fléaux d’Ap 16) ; ils savent où ils en sont et où ils vont ; ils peuvent veiller avec confiance, et se tenir prêts à Le recevoir, car leur vie sobre dans la foi, l’amour et l’espérance, les préserve d’être « enivrés » des mensonges de Babylone et des faux plaisirs du monde soumis aux ténèbres du Malin (Ap 14.8-9). La sobriété consiste à se contenter de ce que l’on a sur tous les plans, matériel, affectif, moral et spirituel (Phil 4.11 ; 1Tim 6.6).

Les trois vertus cardinales du croyant –foi, amour et espérance (1 Cor 13.13)- sont de véritables armes de la Grâce (Eph 6.11-18), protectrices dans le combat spirituel qu’il mène pour rester attaché à son Sauveur. Comme la cuirasse protège le tronc du soldat et, le casque sa tête, la foi et l’amour protègent ses émotions et ses sentiments, localisés dans le cœur, et repoussent incrédulité, violence et aversion de l’autre. De même, l’espérance du salut protège ses pensées et son esprit, localisés dans la tête, elle ne permet pas à la crainte de la mort ou des catastrophes au retour de Jésus de dominer en lui.

V 9 : Le croyant, ainsi équipé et vigilant,  est assuré que l’avènement du Seigneur le mettra en possession du salut, c’est-à-dire de la vie éternelle que la mort de Christ lui a acquise (v 9-10), alors que l’incroyant y trouvera sa condamnation, désignée par l’expression biblique « la colère de Dieu ». (Nous l’avons vu la semaine dernière)

L’apôtre est très clair au sujet de la colère de Dieu. Celle-ci n’atteint que les incrédules, ceux qui ont refusé la lumière de la vie et de l’amour de Dieu ; ils ressentent l’intervention de Dieu comme une expression de colère contre eux, alors qu’ils se sont condamnés et exclus eux-mêmes du royaume de Dieu. (Jean 3.18-20).

Au verset 10 Paul emploie les mots « dormir et veiller » non pas au sens littéral du verset 7, mais dans la perspective du paragraphe précédent (4.13-18) où  "Dormir" (un synonyme dans l’original grec) est un euphémisme pour désigner l’état des morts, et "veiller" c’est l’état du vivant. Soit les morts en Christ ressuscités (4.13), soit les vivants avec Christ au moment de son avènement, tous nous sommes promis à vivre ensemble avec Lui au moment de son avènement. (Résurrection des morts, miniature du 13ès)Résurrection des morts miniature psautierHildesheim 13è.jpg

Paul conclut ce passage comme le précédent par un appel à se souvenir de ces promesses, et de cette espérance pour continuer à se consoler, s’exhorter et s’encourager mutuellement. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Le retour de Jésus est-il une préoccupation ou une espérance pour moi et pour mon église ? Comment l’envisageons-nous et le vivons-nous dans notre vie quotidienne ?
  • Suis-je dans les ténèbres ou la lumière à ce sujet ? Sur quoi est-ce que je ferme les yeux ou sur quoi se porte mon attention ?
  • En quoi consiste la veille du croyant ? (voir Mat 24.45-51)
  • Comment l’assurance du salut influence-t-elle mon comportement vis-à-vis de Dieu et des autres ?

 

 

09/06/2023

Étude n°12 Le sceau de Dieu Ap 7.2-3 ; 14.1 et 12 (17 06 23)

Étude n°12 Le sceau de Dieu Ap 7.2-3 ; 14.1 et 12 (17 06 23)

« Ne touchez pas à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’’à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu ! »Ap 7.3

Observonsange au sceau de Dieu, Zabou.jpg

Ap 7.1-3 et 14.1

  • Où se situe dans le livre ce chapitre 7 ? A quelle question répond-il ? (6.17b)
  • A quels personnages sont opposés ceux qui reçoivent le sceau de Dieu ?
  • Quels parallélismes peut-on établir avec Ap 14.1 : personnages, situation, place du sceau ? Qui sont scellés ?
  • Que peut-être ce sceau ? Par qui est-il posé ? voir Eph 4.30 ; 2 Cor 1.22
  • Quels effets a ce sceau sur ceux qui le portent ? Ap 12.17 ; 14.12.

Comprenons

 Contexte

La vision des 144000 apparaît à Jean pour répondre à la question posée au 6ème sceau : « Qui pourra subsister ? », au milieu de l’angoisse des hommes devant la perspective du jugement divin (6.16-17). On retrouve le même tableau au ch 14, en opposition aux humains marqués du nom de la bête (13.16-18), peu avant que le Seigneur ne revienne révéler au monde et exécuter ses jugements (14.14-20).

Texte

Ap 14.1 : « Voici, l’Agneau se tenait sur la montagne de Sion et avec lui 144 000 personnes »  Bien que présentés sur la montagne de Sion avec l’Agneau, ces personnes sont sur la terre. En effet, leur mention vient juste après la description du trio infernal, les deux bêtes et l’image de la bête, et après le message de se prosterner devant cette image. En opposition sont montrés ceux qui ont la sagesse et l’intelligence (13.18) de rester fidèles à Dieu et de proclamer à la dernière génération les trois messages divins. De plus, le retour de Jésus pour les noces de l'Agneau, n'est décrit qu'au ch19. Le texte parallèle de Ap 7.1-3 nous  montre les 144000 scellés par l’ange qui porte le sceau de Dieu,  debout devant le trône et devant l’Agneau (v 9,15), c’est-à-dire en activité, à leur poste de service, subsistant malgré les signes avertisseurs du jugement de Dieu qui angoissent le monde, au sixième sceau (6.12-17). Leur position devant Dieu est spirituelle, et leur permet de remplir leur mission sur la terre.

Au ch 7 ces élus sont opposés aux impies frappés de terreur (6.15-16), comme au ch 14 ils sont opposés à ceux qui ont la marque de la bête (13.16-18).sceau de l'Esprit.jpg

Le sceau de Dieu, qui porte son nom et celui de l’Agneau, est posé sur le front (= spirituellement, dans l’être intérieur) des 144000 par l’ange de Dieu qui le porte (7.2) et non par les hommes ! Il est posé pour leur permettre de subsister pendant les grandes tribulations et angoisses du monde, provoquées par la tyrannie de la bête et de son image (ch 13), et par les avertissements des 7 trompettes qui appellent au repentir. Ce sceau les protège des fléaux spirituels qui s’abattent sur les impies à partir de la 5ème trompette (9.4), et ce sceau les mettra à part lors de l’exécution des sentences sur les impies (16.2). Le sceau de Dieu permet aussi à ces rachetés d’annoncer avec force et vérité les derniers messages de Dieu au monde (14.6-13). La comparaison avec les textes d’Éphésiens 4.30 et 2Co 1.22 suggère que ce sceau est une effusion spéciale du Saint-Esprit (Joël 3.1-5), qui protège, fortifie et qualifie les derniers messagers de Dieu.

Qui est scellé ? Ceux qui ont lavé leur robe = ceux qui ont cru à la valeur du sacrifice de Jésus, à la justification par la foi, et qui l’ont blanchie dans le sang de l’Agneau (7.14)= qui ont laissé le Saint Esprit faire en eux son œuvre de purification et de sanctification.

Le sceau étant apposé sur le front, partie visible de la personne, la foi en Jésus et la sanctification de ces messagers se remarquent :

a) au fait qu’ils « servent le Seigneur et le suivent partout où il va» (7.15 ; 14.4) : dans le temple = en action dans son Église sur la terre, et devant le trône = en esprit, dans son ministère céleste d’intercession et de tri parmi son peuple (3è sceau Ap 6.5-6), dont ils ont le discernement spirituel (Ep 2.6).

b) à leur consécration à Dieu seul (virginité), sans idolâtrie (autres femmes) selon Ap 14.4,

c) à la parole de vérité qu’ils proclament (14.5)

d) à leur obéissance aux commandements de Dieu (12.17 et 14.12).

Par ce sceau de son Esprit, Dieu marque qu’il n’abandonne pas ses disciples fidèles dans les situations très difficiles qu’ils ont à traverser dans la fin des temps, juste avant le retour du Sauveur.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quel réconfort ces textes m’apportent-ils dans les situations difficiles de ma vie ?
  • Comment est-ce que je manifeste ma foi en Jésus-Christ ?
  • Sur quelles « idoles » est-ce que je m’appuie encore ? Comment y renoncer ?
  • Suis-je conscient que Dieu me scelle de son Esprit pour me fortifier et m’envoyer annoncer sa Parole ?