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31/07/2020

Étude n°6 Possibilités illimitées, 1 Cor 1.4-9 (08 08 20)

Vous trouverez encore le texte étudié par l'AET en fin d'étude : 1 Cor 12.7-11

Étude n°6 Possibilités illimitées, 1 Cor 1.4-9 (08 08 20)

« Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut » 1Cor 1.4-9

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Le contexte v 1-3

  • Comment Paul se présente-t-il ? Comment considère-t-il les chrétiens de Corinthe ? Y a-t-il une contradiction avec ce à quoi les appelle Dieu ? Qui Paul joint-il aux Corinthiens ? Que leur souhaite-t-il ?

Le texte :

  • Relever les répétitions et les parallélismes :
  1. V 4 : Qu’est-ce qui a été donné aux Corinthiens ? //a’ v 8 : Qu’est-ce que le Seigneur accordera encore ?
  2. V 5 : Dans quels domaines ont-ils été enrichis ? //b’ v 7 : Dans quelles attente sont-ils avec ces dons ?
  3. Au centre des parallèles : v 6 : Qu’ont reçu les Corinthiens et comment ?
  • Quel est le but de tous ces dons de l’Esprit ? v 8, (Eph 3.18 ; 4.12-13)
  • Qu’est-ce qui peut rendre les Corinthiens irréprochables ? v 9
  • Comment cette introduction de la lettre prépare-t-elle l’énoncé des reproches qui vont suivre (divisions, orgueil spirituel, désordres de conduite, ch 1 à 5)

Comprenons

Le contexte :

Paul avait fondé à Corinthe lors de son premier voyage missionnaire, une église composée de quelques Juifs et en majorité de Grecs païens. Il lui écrit quelques années après, depuis Ephèse où il séjourne trois ans, au cours de son deuxième voyage. En son absence de Corinthe, Apollos, Juif d’Alexandrie, converti et enseigné par Aquilas et Priscille, les compagnons de Paul, avait attiré plusieurs Juifs par sa connaissance des Écritures, et par sa rhétorique et son éloquence de nombreux Grecs lettrés. D’autre part des docteurs judaïsants (= Juifs convertis à Christ mais attachés aux coutumes juives)  amis de Pierre et de Jacques, étaient venus critiquer Paul et diminuer son autorité. D’où étaient apparues des divisions, des rivalités entre clans et des déviations de l’Evangile. Les Corinthiens écrivirent à Paul pour avoir ses conseils sur des sujets très pratiques de vie chrétienne (idolâtrie de la sagesse humaine, mariage, participation aux sacrifices païens, dons spirituels, résurrection). Dans cette lettre Paul donne des réponses à ces questions, en les faisant précéder d’une action de grâces pour la foi des Corinthiens, à fidèle aux fondements en Jésus-Christ.

Paul se présente comme apôtre  non par la volonté d’hommes ou d’institutions, ni par sa propre initiative, mais par un appel divin. Il associe à son ministère avec humilité et amour le frère Sosthène, qui serait peut-être le chef de la synagogue de Corinthe, battu devant Gallion par les Juifs dépités de n’avoir pu faire condamner Paul (Actes 18.11-17).

Depuis, Sosthène se serait converti et accompagnerait l’apôtre dans sa mission comme secrétaire.

Les destinataires de la lettre sont considérés comme des « sanctifiés » en Jésus-Christ : par leur baptême et leur profession de foi en Jésus-Christ, ils ont été mis à part pour le service de Dieu (c’est le sens du mot « sanctifiés »). L’appel de Dieu les a « rendus saints » (selon une traduction), ou (selon une autre traduction) Dieu leur a fixé l’objectif d’être saints, mis à part pour lui, de se montrer serviteurs de Dieu dans un monde païen. La sanctification démarre au baptême mais est active toute la vie ! A ces chrétiens confirmés de Corinthe, Paul associe tous ceux qui partout reconnaissent Jésus Christ comme leur Seigneur commun à tous : la lettre de Paul ne se limite pas à l’église de Corinthe, il sait qu’elle circulera dans les autres églises de Grèce et même d’Asie. A tous, Paul souhaite grâce et paix selon la salutation chère à son cœur qui allie le salut grec (charis) au salut juif (schalom).La grâce de Dieu, son amour et son pardon, sont les seules sources de la paix du cœur et des relations entre les hommes !

Le texte

Dans sa prière de reconnaissance (= action de grâces), Paul reprend le don que les Corinthiens ont déjà reçu, sa grâce, son pardon qui les libère de la condamnation de leur péché (Rom 8.1) et qui par le sacrifice de Jésus les réconcilie avec Dieu. De ce don découlent tous les autres dons divins qui rendent les Corinthiens si riches spirituellement : la vérité de la Parole de Dieu les fait grandir dans la connaissance de Dieu, dans la compréhension des  réalités spirituelles. Pour autant, ce don ne peut être efficace que si la prédication de l’Évangile (= le témoignage de Jésus) a pénétré en eux au point de les transformer et de révéler ainsi sa puissance. La vie chrétienne du croyant doit confirmer sa foi en Jésus-Christ, en paroles et en sagesse de conduite (=connaissance, v 5). Les Corinthiens ont reçu une plénitude d’autres dons que Paul détaillera au chapitre 12. Cette richesse de dons remplit leur cœur d’espérance dans l’attente du retour de Jésus, que Paul et ses frères pensaient très proche. Ce retour est le désir qui étreint  le chrétien de toutes les époques devant la souffrance, le péché et la mort qui accablent le monde.

Grâce à ces dons spirituels, la foi des Corinthiens (et la nôtre) sera fortifiée, leur conduite purifiée et affermie pour résister  jusqu’à la fin du monde, car Dieu depuis toujours et avec  constance (= fidélité) désire accueillir ses enfants dans son Royaume éternel, dans une communion étroite avec Lui, en son Fils Jésus (v 8-9).

Cette prière de Paul introduit habilement certains des sujets importants qu’il va aborder dans la suite de sa lettre. Par exemple l’appel de Dieu à la communion en son Fils est en contraste violent avec la situation de divisions que constate Paul dans les versets suivants (v l0-16), le message de l’Evangile qui affermit la foi sera  repris dans l’opposition entre sagesse de Dieu et sagesse du monde (1.17 à 2.16), la reconnaissance pour les dons reçus de Dieu annonce les ch 12-14. C’est toute la richesse de ce texte d’introduction !

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Le message de l’Évangile a-t-il pénétré mon cœur et changé ma vie ? A quoi le voit-on ?
  • Comment augmenter ma compréhension des réalités spirituelles ?
  • Quels dons spirituels ai-je reçus ? Comment puis-je les mettre en œuvre dans mon Église ? Sont-ils reconnus dans et par mon Église ?
  • Comment puis-je être « irréprochable » pour le retour de Jésus mon Seigneur et Sauveur ?

 

Etude de l'AET : 1 Cor 12.7-11

Observons

Contexte : Après des considérations de pratique religieuse dans l’église de Corinthe, Paul introduit un enseignement sur les dons spirituels, principes de vie de l’Église,

Texte

2-3 : Introduction : action de l’Esprit-Saint pour conduire à la foi.

4-6 : Parallélisme entre les trois visages ou aspects de la personne divine qui accorde des dons différenciés.

7 : But de l’Esprit

8-10 Trois catégories de dons de l’Esprit : la parole, la foi ou puissance miraculeuse, les langues.

11 : liberté d’action de l’Esprit.

 Comprenons

Qu’apprenons-nous sur le Saint-Esprit ?

2 -3 : Opposé aux idoles, il permet de reconnaître la Seigneurie de Christ (Jn 14.26 ; 16.14 ; 1 Co 8.6). Dans le texte parallèle de la confession de Pierre (Mt 16.16-17) Jésus dit à Pierre que c’est Dieu qui l’a révélé. Il assimile ainsi l’Esprit à Dieu.

4-6 : Nous trouvons ici un parallélisme entre l’Esprit, le Seigneur et Dieu, chacune de ces manifestations de la divinité ayant un rôle différent : l’Esprit accorde des « charismes » « grâces » ou « dons » qui touchent l’être intérieur et qualifient le croyant pour exercer les ministères ou « services » que Christ distribue à l’intérieur de l’Église. Ils sont explicités au v 28 (voir aussi Eph 4.11). Enfin Dieu manifeste sa puissance, son « énergie », en étant à l’origine de tous les actes miraculeux dont il est question aux v 8-10, où ils sont attribués à l’action de l’Esprit.

La personne divine apparaît comme triple dans son action mais une dans sa nature et son plan d’action exprimé au v 7 : Toutes ces manifestations diversifiées n’ont qu’un but l’utilité commune dans l’Église. Quelle est cette utilité ? voir Actes 1.8 : le témoignage à toute la terre de la bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ.

Des comparaisons avec des éléments de la nature peuvent aider à comprendre ce mystère de la trinité, scandale pour les Juifs et les Musulmans :

L’eau, élément physique H2O,  peut se présenter sous trois formes différentes avec des effets différents : en glace, elle permet de conserver les aliments, de guérir la douleur ou assécher un épanchement de sang, elle rafraîchit l’atmosphère ou le corps. En liquide, elle désaltère, lave et fournit de l’énergie ; en vapeur, elle cuit les aliments, elle donne de l’énergie, elle purifie.

Le soleil est d’abord un astre physique au centre des orbites des planètes de notre galaxie. Il pourrait représenter Dieu. Il est perceptible même aux aveugles par sa chaleur (= L’amour de Christ), et sa lumière (= St Esprit) donne vie à tout être sur la terre.

Ni pour l’eau, ni pour le soleil, on ne peut dissocier les trois aspects ou manifestations qui nous permettent de les appréhender. Il en est de même pour la divinité qui se présente comme Dieu YHVH (JE SUIS, L’ÉTERNEL) Père, Fils et Saint-Esprit (Mt 28.19).

8-10 : Paul classe les dons de l’Esprit en trois catégories clairement indiquées en grec par une différenciation des mots signifiant « un autre » que le français ne fait pas. Aux versets 8a, 9a, 10b (à un autre diverses langues), le mot grec « hétérô » (que l’on retrouve dans les mots français hétérogène, hétéroclite) marque la différence de nature entre les dons. A l’intérieur de ces trois catégories, le mot grec « allô » répété indique que l’on passe à une autre chose, de même nature que la précédente, comme dans notre expression « l’un ou l’autre ».

La première catégorie de dons de l’Esprit (v 8) concerne le don de la parole qui se différencie en parole de sagesse (la sagesse est la capacité de vivre concrètement la révélation divine) et en parole de science (connaissance profonde de la vérité divine et capacité pédagogique de l’enseigner). Ces charismes sont accordés aux docteurs, pasteurs, apôtres, prophètes dans leur fonction d’enseignants, pour leur permettre de remplir leurs ministères, et ainsi d’édifier l’Église (Ep 4.11).

La seconde catégorie de dons est présentée sous le sigle de la « foi », non pas la foi accordée à tout croyant, mais la foi agissant ponctuellement pour manifester la puissance de Dieu : guérisons, miracles, prophéties dans le sens de prédictions, discernement des esprits. Ce don de foi a pour but de « soigner » le corps et l’âme des individus et de l’Église. On pourrait penser qu’il s’adresse plus particulièrement aux ministères de services, diaconat, anciennat (v 28b).

La troisième catégorie de dons de l’Esprit concerne les dons des langues et d’interprétation, sur le modèle de ce qui s’est passé à la Pentecôte à Jérusalem. Ces deux dons visent plus à évangéliser à l’extérieur de l’Église. Ils seront développés par Paul au ch 14.

Au v 11, Ce que Paul avait attribué à Dieu au v 6 est maintenant le fait de l’Esprit-Saint. Pour l’apôtre, la personne divine est bien Une, et agit selon les temps, et les besoins différemment.

Le Père Créateur Tout-Puissant œuvre dans le monde en manifestant sa puissance et son amour ; le Fils, Jésus-Christ, a accompli l’œuvre de salut par son incarnation, sa mort, sa résurrection et poursuit cette œuvre de salut par son intercession maintenant qu’il est  revenu dans la gloire divine ; il agit auprès des fidèles par son Esprit en eux, qui les qualifie pour leurs ministères dans l’Église et leur témoignage à l’extérieur.  

Questions pour une application dans la vie chrétienne

D’après ce texte, comment voyez-vous l’action de Dieu, en tant que Père, Fils et Saint-Esprit,  pour vous personnellement et dans l’Église ? (voir dernier § du Comprenons). Soyez concrets dans vos réponses.

 

24/07/2020

Étude n°5 Témoins puissants par l'Esprit, Actes 18,1-11(01 08 20)

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« Ils furent tous emplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole avec assurance » Actes 4.31

Observons

Contexte

Paul au cours de son second voyage missionnaire, porte l’Évangile en Grèce. Après Philippes, Thessalonique, Bérée, et Athènes, il atteint Corinthe. priscille Aquilas icône.jpg

Texte

Plan

v 1 : Introduction : arrivée à Corinthe

v 2-3 : Liens amicaux et professionnels entre Paul, Aquilas et Priscille.

v 4-5 : travail alimentaire, puis consécration totale de Paul au témoignage parmi les Juifs, de la messianité de Jésus.

v 6-8 : Opposition des Juifs qui provoquent le départ de Paul, fondation d’une école indépendante de la synagogue, et conversions de Juifs et Grecs.

v 9-10 : Vision d’encouragement du Seigneur

v 11 : Conclusion : Paul reste un an et demi à Corinthe. 

A remarquer :

- une opposition (mais) entre les v 4 et 5 : le témoignage se limite au sabbat, à cause du travail alimentaire de Paul ; puis le témoignage se fait à temps plein, à l’arrivée des compagnons de Paul.

- une opposition (mais) entre la fin du v 5 et le début du v 6 dans une construction en parallèles concentriques qui mettent en valeur le message destiné aux Juifs :

            a : il attestait aux Juifs

            b : Jésus était le Messie

            a’ : les Juifs s’opposaient

- une opposition (pourtant) entre les v 6 et 8, entre l’attitude des Juifs et celle de Crispus le chef de la synagogue, et entre le rejet des Juifs par Paul et l’acceptation du message par les Corinthiens. Au centre (v 7) de ce parallélisme, on trouve la création de l’école chrétienne indépendante des Juifs, mais toute proche.

- les paroles du Seigneur qui ordonne, rassure et encourage à persévérer dans le témoignage.

- l’apparition autour de Paul de plusieurs personnages Juifs ou Grecs, qui vont l’aider à bâtir l’Église de Corinthe : Aquillas et Priscille, Silas et Timothée, Justus, Crispus et sa famille. 

Comprenons

Contexte

Corinthe était une ville commerçante florissante à l’époque de Paul, à cause de ses deux ports : à 2km Léchée recevait le trafic maritime de l’Occident, à 13km Cenchrées, de l’autre côté de l’isthme sur la mer Egée, recevait les bateaux de l’Orient. Les bateaux étaient tirés sur des rondins de bois entre les deux ports. Cette ville cosmopolite et ouverte à tous les cultes vivait dans la licence des mœurs et le matérialisme. La déesse Vénus y avait mille prêtresses, prostituées sacrées. Paul n’hésite pas à y annoncer l’Évangile, se fiant à la promesse de Christ qui y prévoit, malgré les apparences, de nombreux disciples.

Texte

On ne sait pas si Aquilas et Priscille étaient déjà chrétiens à l’arrivée de Paul. Ils avaient été chassés de Rome par un édit de l’empereur Claude contre les Juifs à la suite de troubles provoqués par un certain « Chrestus », selon Suétone, un historien romain. Y avait-il déjà aussi à Rome des disputes entre chrétiens et Juifs auxquels ils étaient assimilés ? On ne sait. Aquilas et Priscille se sont peut-être convertis après avoir rencontré Paul. Ils   l’accompagnèrent à Ephèse où ils enseignèrent Apollos, et retournèrent à Rome, lorsque l’édit impérial tomba en désuétude (Rom 16.3). Paul à son arrivée à Rome trouvera des Juifs et une église chrétienne dont on ignore le fondateur (Ac 28).

Paul pratiqua assidument son métier de faiseur de tentes, pour ne pas être à charge de quiconque. Il prêchait le sabbat parmi les Juifs. L’arrivée depuis la Macédoine, de ses compagnons Silas et Timothée, lui permit de se consacrer à plein temps à la propagation de la Parole. Ses compagnons devaient lui avoir apporté des dons des Églises grecques, ou bien avoir une activité professionnelle pour subvenir à ses besoins.

On voit s’organiser la vie matérielle du missionnaire :

- il commence par assurer sa vie par un travail et l’aide d’amis hospitaliers, pour ne pas être accusé ensuite de vues intéressées (voir à ce sujet Actes 20.34 ; 1 Co 9.11-18 ; 2 Co 11.8-9).

- Puis, il se consacre entièrement à l’enseignement de la Parole, dès qu’une communauté peut en assumer la charge financière, selon le principe de 1 Co 9.13-14.

- Il s’entoure de collaborateurs fermes dans la foi, qui peuvent poursuivre son œuvre dans les Églises, tandis qu’il va plus loin.

L’apôtre dans une ville nouvelle se tourne d’abord vers son peuple, à qui il annonce toujours la messianité de Christ, puisque l’espérance des Juifs était la venue du Messie. Une fois encore (Ac 13.45-48) le refus des Juifs provoque le départ de Paul vers les païens.

Secouer ses vêtements symbolisait la rupture absolue de toutes relations. Les paroles de Paul (v 6) le dégageaient de toute responsabilité dans leur perte spirituelle : il leur avait annoncé le salut, c’étaient eux qui le refusaient.

Si Paul se tourne vers les païens, il ne s’éloigne pas beaucoup de ses frères Juifs : il va enseigner chez un voisin de la synagogue, un Grec « craignant Dieu », prosélyte du judaïsme. Il reste  si près de la synagogue que les Juifs bien disposés ont l’occasion d’entendre encore l’Évangile !

Cette proximité fut source de conversions de Juifs et de Grecs, qui pouvaient librement se retrouver chez Justus. Cette école chrétienne unissait les deux peuples autour du Christ (Ep 2.11-16). L’Église adventiste ne  pourrait-elle pas être aussi la charnière entre le judaïsme  et le pagano-christianisme de notre siècle ?

Le Seigneur intervient personnellement dans une vision, afin de donner à Paul deux raisons de ne pas craindre les oppositions, et de reprendre courage : sa présence fidèle, et l’espérance d’une grande moisson à Corinthe.

Le témoignage de Paul s’appuie sur la révélation personnelle de Christ, sur la foi en sa présence et sa protection constantes, sur la promesse de l’efficacité de sa Parole, et sur la puissance du St Esprit pour témoigner (Actes 1.8).

Pendant ce séjour de 18 mois à Corinthe, Paul écrivit les deux plus anciens livres du Nouveau Testament, les deux lettres aux Thessaloniciens.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Ai-je conscience que le Seigneur attend ma participation active à la propagation de la Parole ? Sur le plan matériel par la dîme et les offrandes pour subvenir aux besoins de ceux qui consacrent leur vie à ce ministère de la Parole, et sur le plan affectif, par ma collaboration personnelle et amicale avec les pasteurs, à la mesure de mes capacités. 

- Comment puis-je aider cette semaine mon pasteur dans cette œuvre de témoignage, aussi bien parmi mes frères de l’Église qu’à l’extérieur ?

- Quel est le sujet de mon témoignage : ma personne, mon Église, ou Jésus-Christ, le Sauveur, mort et ressuscité pour le pardon de nos fautes ? 

- De quelles promesses de ce texte puis-je m’emparer pour témoigner autour de moi ?  

- Vers qui ce texte m’invite-t-il à me tourner pour lui annoncer le salut en Jésus-Christ ?