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11/09/2020

Étude n°12 Un message qui vaut d’être partagé Ap 19.11-16 (19 09 20)

Enfin, le dernier texte choisi par l'AET : 2 Pierre 1.12, 16-21 se trouve à la suite de notre étude.

Étude n°12 Un message qui vaut d’être partagé Ap 19.11-16 (19 09 20)

« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Évangile Éternel pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. » Ap 14.6 

Observons

Le contexteMaranatha.jpg

Chronologiquement les chapitres 17, 18, 19 s’enchaînent : l’ange de la  7ème coupe (17.1) montre au prophète le jugement de la grande prostituée (ch 17). La chute de Babylone provoque les cris de lamentations des uns (18.10, 16,19) et les Alléluia des autres (19.1,3,6).

A partir de 19.11 nous contemplons la Parousie, ou retour du Seigneur Jésus et ses conséquences sur les impies.

Le texte

La construction de ce chapitre ressemble à un triptyque :

v 1-10 : le festin des noces de l’agneau accompagné de 4 Alléluia

v 11-16 : la Parousie, avec les 3 noms du Christ

v 17-21 : le festin des oiseaux de proie avec la fin des impies

Encadré par ces deux festins totalement opposés se détache le retour glorieux de Christ. Les trois événements sont peut-être simultanés, ou bien se succèdent étroitement, la Parousie étant l’essentiel.

Comprenons

La Parousie (v 11-16)retour-jesus-cheval-manteau.jpg

v 11: Le ciel ouvert : Après la porte (4.1) et le temple (11.19), le ciel tout entier s’ouvre. La communication entre le ciel et la terre est totale : tous peuvent voir arriver le cheval blanc et son cavalier (1.7)

Le cheval, blanc comme celui du premier sceau (6.2), porte un cavalier qui combat et qui juge. Le premier partait pour vaincre les accusations portées par Satan contre le peuple de Dieu. Maintenant le cavalier a une fonction différente : il vient juger, c’est-à-dire délivrer son peuple et combattre avec justice les forces du mal pour les éliminer.

Les deux qualificatifs « Fidèle et Véritable » sont ceux du Christ s’adressant à l’église de Philadelphie et de Laodicée (3.7 et 14), les deux églises concernées par les temps de la fin. Ils s’opposent directement aux qualificatifs de Babylone la prostituée « infidèle et mensongère ». Christ est fidèle dans l’accomplissement de ses promesses. Sa parole se révèle en tout véritable et digne de confiance.

Les diadèmes indiquent sa royauté sur le monde des êtres célestes et sur son peuple terrestre. Il peut les porter maintenant que tout a été manifesté au grand jour et que sa royauté est effective.

Son nom est mentionné trois fois : v 12, 13,16 :

V 12 : le nom écrit que personne ne connaît sinon lui-même renvoie à la notion hébraïque du nom. Révéler son nom à quelqu’un c’est se mettre sous sa dépendance (voir Gn 32.29). Christ n’est sous la dépendance de personne, il tire son autorité de lui-même, en tant que Dieu.

v 13 :  On connaît enfin l’identité de ce cavalier: Parole de Dieu ( Jean 1.1, et Gn 1.3). La divinité et la faculté de communication créatrice de Christ sont ainsi rappelées.

v 16 : La formule hébraïque du superlatif  « Rois des rois, Seigneur des seigneurs » insiste sur la seigneurie universelle de Christ, qui lui était déjà attribuée, comme Agneau, par les anges et les élus (17.14), et  maintenant lui est reconnue par toute la terre. Le vêtement du cavalier est le seul à être teinté de rouge (sang), alors que les armées célestes sont en blanc. Seul Christ a donné sa vie pour le salut des hommes et la délivrance de la création (voir Es 63.1). C’est ce qui le rend digne de recevoir la royauté et la seigneurie éternelles (5.12-13 ; 19.6).

La Parousie règle les problèmes : preuve a été faite de l’inanité de tous les pouvoirs humains, et de l’attachement à Dieu des élus reconnus par tous. Preuve est faite aussi de la justice de Dieu qui les sauve et élimine les fauteurs du mal par la puissance de sa Parole de vérité, épée tranchante et sceptre de fer (v 15), instrument de la révélation  des mobiles du cœur (Hé 4.12).

Pour l’ardente colère du Dieu Tout-puissant, se rappeler le mauvais serviteur de la parabole des talents : il rencontre le Dieu qu’il a conçu ; il projette sur Dieu la dureté ou la colère de son propre cœur, et c’est seulement ce qu’il lui attribue qu’il peut voir ! Les impies ayant rejeté la seigneurie de Christ, ne peuvent rencontrer que la projection de leur propre colère à cause de leur rejet, que dans leur impiété ils lui attribuent, alors qu’il n’est que la conséquence de leur choix de vie sans Dieu ! Le tableau du festin des oiseaux parallèle au festin des Noces de l’Agneau montre de façon très concrète et imagée l’autre face de la justice de Dieu, celle de l’élimination du mal et de ses responsables. Sans cette élimination définitive la contestation de Dieu serait encore possible dans l’éternité ! C’est ce que Dieu avait signifié au couple à sa sortie de l’Eden : le mal ne pouvait être éternel ! (Genèse 3.22)

Questions pour une application dans la vie chrétienne 

- Quelle place tient la Parole de Dieu dans mon attente du retour de Christ ?

- Ce retour de Jésus est-il pour moi une espérance ardente ? Si oui, en quoi transforme-t-elle ma vie présente ?

- Comment partager ce message du retour de Jésus sans provoquer de l’angoisse ou de la crainte ?

  • Que signifie pour moi personnellement la promesse de « Christ Seigneur des seigneurs » ? Est-il déjà le Seigneur de toute ma vie ? Comment cela se manifeste-t-il ? Est-ce pénible ou joyeux de le servir ?
  • Si je crains la colère de Dieu sur moi, j’ai besoin de m’approprier la promesse de Jean 3.18  et l’exhortation de Jean 3.36 !

 

2 Pierre 1. 12, 16-21 (ce texte a déjà été étudié au mois d'avril de cette année 2020)

Observons

Le contexte : A la veille de son martyre (1.14), Pierre écrit aux chrétiens des années 67-68, pour les appeler à résister aux fausses doctrines du gnosticisme, qui s’introduisaient dans l’Eglise. Il leur rappelle instamment (v 12-13, 15 qui fait sans doute allusion à l’Évangile de Marc, écrit sous la conduite de Pierre), les promesses de Dieu données pour que chacun devienne participant de la nature divine (v 4) et croisse dans la grâce et la connaissance de Christ (3.18), de façon à entrer dans le royaume éternel (1.11), au moment du retour de Christ (ch 3).

Le texte :

Les personnages : Nous (v 16,18-19), Dieu et Jésus-Christ (17),

Vous (20), Prophétie et prophètes de Dieu (20-21).

 Les oppositions :

  • les « fables humaines » (16a) opposées à « nous avons vu et entendu (16b, 18) et à « paroles prophétiques » (19).
  • « prophétie de l’Écriture » opposée à « interprétation particulière »(20),
  • « volonté humaine » opposée à « poussés par le Saint-Esprit » (21).

Les parallèles :

  • Nous avons vu la majesté // Nous avons entendu la voix.
  • Objet d’interprétation particulière // volonté humaine.
  • Prophétie de l’Écriture // Poussés par le Saint-Esprit des hommes ont parlé de la part de Dieu.

La construction du texte :

  • v 16-19 : D’où vient la connaissance de Christ ?

a-(16a) : La connaissance de Christ ne vient pas des fables humaines.

b-(16b) : la connaissance de Christ vient de l’expérience vécue avec lui.

c-(17)   : la connaissance de Christ vient du témoignage de la Parole de Dieu.

 b‘-(18) : la connaissance de Christ vient de l’expérience vécue avec lui.

 a‘-(19) : la connaissance de Christ vient de la parole prophétique certaine.

  • v 20-21 : Quelles sont les raisons de la certitude de la vérité biblique ?

a-(20a)    : La prophétie de l’Écriture certifiée par l’expérience vécue

b-(20b-21a) : l’interprétation et la volonté humaines n’en sont pas l’origine,

a’-(21b)   : le Saint-Esprit inspire la parole prophétique.

Comprenons

Le texte est construit sur un jeu d’oppositions et de parallèles pour mettre en valeur, au centre, la révélation de la parole de Dieu : Jésus-Christ est son fils bien-aimé.

Pierre expose les arguments de sa foi en la vérité révélée dans les Écritures :

Il croit à la puissance de Jésus-Christ et à son retour en gloire,

  • parce qu’il a été témoin oculaire et auditif de la majesté et de la gloire de Jésus à la Transfiguration.
  • parce que Dieu lui-même a confirmé en paroles la filiation divine de Christ. (Pierre ici condense en une seule expérience le baptême, la transfiguration et la résurrection, où Christ a reçu de Dieu honneur et gloire).
  • Parce que la Parole prophétique n’est pas une fable habilement conçue par les hommes, mais elle émane du Saint-Esprit de Dieu, pour éclairer les hommes jusqu’à la venue du Jour, dans les cœurs (= la conversion) et dans l’histoire des hommes (= le retour de Christ, Étoile du matin). C’est le Saint-Esprit qui donne la cohésion du message des 66 livres de la Bible, écrits en près de mille cinq cents ans, par différents auteurs.

L’expérience vécue avec Christ à la Transfiguration est pour Pierre :                           

la confirmation des prophéties de l’Ancien Testament sur la gloire du Messie,

la démonstration de l’inspiration des Écritures par le Saint-Esprit, et elle est un présage et un gage de l’apparition en gloire du Seigneur.

Cette expérience vécue de la vérité des Écritures fait de la Parole de Dieu une lumière sûre pour éclairer le quotidien et l’avenir de l’homme et du monde.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • La Parole de Dieu est-elle une lumière sur mon sentier quotidien (Ps 119.105) ? Change-t-elle quelque chose dans ma façon de vivre le présent et d’envisager l’avenir ? (= Gestion Chrétienne de la Vie).
  • De quelle expérience personnelle de la vérité des promesses de Dieu dans ma vie et dans celle de mon Église puis-je témoigner ?

 

 

04/09/2020

Étude n°11 Partager l’histoire de Jésus, Eph 2.1-10, (12 09 20)

Étude n°11 Partager l’histoire de Jésus, Eph 2.1-10, (12 09 20) 

« Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils…Cela je vous l’ai écrit, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » 1 Jean 5.11,13.

Observons Eph 2.1-10

 Le contexte. Dans le premier chapitre de sa lettre aux Ephésiens Paul a exprimé sa reconnaissance pour les bénédictions et le projet divin de salut pour tous ceux qui espèrent en Christ. Il a prié pour que les Ephésiens reçoivent sagesse et révélation des richesses de la Grâce. 

Le texte :Trois paragraphes :

a) 1-3 : Etat de mort spirituelle de ceux qui suivent leur nature charnelle

b) 4 -7 : Résurrection possible avec Christ à cause du grand amour de Dieu (Zabou : résurrection, « Dis, Maman, explique-moi la mort », Ed Vie&Santé) Zabou elan de l'humain vers Dieu.jpg

c) 8-10 : Don de la grâce au croyant pour accomplir les œuvres préparées par Dieu

 Questions :

  • a) : Par quoi se caractérise la vie sans Dieu
  • b) : Quel est le personnage central (Répété 3 fois) ? Quelles sont ses actions et son intention ? Quels en sont la cause et le moyen ? Quelle affirmation sur le salut est au centre du message de Paul (v 5b)
  • c) : Dans quel but répète-t-il cette affirmation ? Quel sentiment humain cherche-t-il à éradiquer ?

Comprenons

Le contexte : La prière de Paul pour les Ephésiens s’est terminée sur un rappel dogmatique de l’action de Dieu en Christ ressuscité et élevé au-dessus de tout ce qui est créé, comme « chef de l’Église qui est son corps ». Par sa présence en elle, Christ manifeste pleinement aux yeux de tous, sa gloire, c’est-à-dire son amour et sa miséricorde.

Le texte :

A - Pour faire mieux mesurer à ses lecteurs la nécessité et la puissance de la grâce transformatrice, Paul commence par décrire la situation spirituelle de tous ceux qui vivent sans Dieu (vous = les païens, v 1-2, et nous = les Juifs v 3). Tous sont par nature« fils de la rébellion », « enfants de la colère » : ces hébraïsmes expriment les sentiments de leur cœur qui sont à la source de leur situation. Etant soumis à l’esprit de révolte contre Dieu, ils sont séparés du Dieu de la vie, maintenus dans une mort spirituelle qui les rend esclaves de leurs pensées et de leurs penchants naturels. On ne peut mieux définir ce que Paul appelle « le vieil homme » (Rom 6.6), « l’homme naturel » (1 Cor 2.14), condamné à mourir s’il refuse la grâce de Dieu.

B- A cette condamnation inéluctable, Paul oppose un « Mais » catégorique (v 4). A cause de sa miséricorde et de son amour pour sa créature perdue, Dieu ne la laisse pas dans la mort spirituelle, dans l’abîme de la séparation. Il l’identifie à son Fils ressuscité, comme lui-même s’était identifié à la créature pécheresse jusqu’à la faire mourir en son corps sur la croix. Dans sa grâce, il la fait bénéficier de ce retour à la vie (v 5) dès ici-bas, et d’une communion spirituelle intime avec lui (= « assis ensemble avec lui dans les lieux célestes », les lieux célestes désignant le domaine spirituel dans lesuel Dieu se rend perceptible à l’homme).

Le salut gratuit que le pécheur ne mérite pas, est cette vie nouvelle, spirituellement unie au Seigneur, offerte dès à présent et jusque dans l’éternité. C’est une vie libérée des « volontés de notre chair », de nos peurs et nos révoltes, du poids de nos fautes contre Dieu et contre les autres, une vie enfin qui prend du sens : montrer à tous par la transformation radicale Papilio-machaon_-éclosion-3.jpgde notre être intérieur et de notre façon de vivre, combien sont puissantes et abondantes la grâce et la bonté du Sauveur.

C- Seulement cette grâce offerte à tous n’est rendue efficace que pour celui qui la saisit par la foi. Elle n’agit pas automatiquement, car elle réclame l’adhésion totale de celui qui accepte de la recevoir comme un don de Christ, et non comme un dû à des mérites illusoires. Nous sommes là au cœur même de la pensée doctrinale de Paul. Dans la vie du croyant tout est don : la grâce, le pardon, la sanctification, les œuvres à accomplir. Le gracié ne peut se prévaloir de rien qu’il n’ait déjà reçu de Dieu (1 Cor 4.7). Même les œuvres bonnes dont il aurait tendance à se prévaloir, lui ont été préparées d’avance par Dieu, pour qu’en les accomplissant, il révèle aux autres l’amour de Dieu pour tous. Paul fustige ici toute velléité d’orgueil du croyant, qui est appelé à manifester dans l’humilité, la compassion et la faiblesse, le caractère miséricordieux et aimant de son Sauveur.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment faire comprendre à nos connaissances ce qu’est le salut ? De quoi sommes-nous sauvés concrètement et spirituellement ? Quel rôle joue Christ dans ce salut ?
  • Le salut est-il vraiment gratuit pour moi ? Quelles attitudes peuvent faire penser que je cherche à mériter l’amour de Dieu ? Comment justifier par exemple mon obéissance à la loi, et au sabbat ?
  • Comment ma vie montre-t-elle la puissance de résurrection et de transformation de la grâce et de l’amour de Dieu ?