27/11/2020
Étude n°10 Éducation par l’art et les sciences Rom 1.18-25 (05 12 20)
Étude n°10 Éducation par l’art et les sciences Rom 1.18-25 (05 12 20)
« Ces proverbes font connaître à l’homme comment se conduire de façon juste et raisonnable. Ils lui donnent à comprendre des paroles pleines de sens. Ils enseignent à vivre de façon intelligente, à être juste, honnête et loyal. » Prov 1.2-3 (BFC)
Observons Romains 1.18-25
Contexte
Quel est le vif désir de Paul en s’adressant aux Romains, v 15 ?
Que représente l’Évangile pour lui ? v 16
Que révèle-t-il à celui qui a la foi ?
Texte
V 18-19 : Que reproche Dieu aux hommes ? De quels hommes s’agit-il ? Quelle vérité cachent-ils ? Que signifie « la colère de Dieu » ?
V 20 : Qu’est-ce que Dieu révèle de lui dans sa création ? (Ps 19.1-2)
V 21et 24 : Quelle est la faute des hommes (21a) ? Qu’entraine-t-elle pour eux (21b, 24) ? De quelle intelligence est-il question ici ? (Prov 1.2-3)
V 22-23 et 25 : En quoi consiste la folie des « sages » de ce monde ? Dieu condamne-t-il l’image, la reproduction artistique des beautés de la création, ou la science qui étudie les lois de la nature ?
Comprenons
Dans le prologue de sa lettre, Paul a exprimé son vif désir d’annoncer l’Évangile aux Romains. Le sujet de sa prédication (v 16-17), est placé par Paul juste avant le début du traité doctrinal de sa lettre, comme un titre du développement qui suit. Il en est donc la source et le résumé en deux versets : l’Evangile est la révélation de la justice de Dieu qui sauve tous les hommes, Juifs et non-Juifs, pourvu qu’ils aient foi en Jésus-Christ. Le mot « justice » en hébreu est indissociable de la notion de grâce, d’amour, de justification (= considérer comme juste). C’est pourquoi Paul qui écrit en grec mais pense en hébreu, juge que l’Evangile révèle avec puissance et entière vérité ce que la création ou les arts et la science ne peuvent qu’approcher imparfaitement.
1.18-25 : Entrant dans le vif de son sujet, Paul n’hésite pas à présenter l’Évangile comme la révélation d’abord de la « colère de Dieu » contre le péché de l’homme. Précisons quelques éléments du vocabulaire.
Les hommes (v 18) dont il parle, englobent tout le genre humain : le mot grec « anthropoï » désigne l’humain en général dans sa condition naturelle séparée de Dieu. On a voulu voir ici les Gentils, (c’est ainsi qu’on nommait les non-Juifs) en opposition aux Juifs à qui Paul s’adresse à partir du ch 2. Mais le mot grec est plus imprécis, et le raisonnement qui suit peut s’appliquer à tous ceux qui, Juifs ou non-Juifs, ne tiennent pas compte de Dieu dans leur vie.
La « colère de Dieu » est l’expression consacrée dans la Bible pour exprimer le jugement que Dieu porte sur l’état moral et spirituel de ces impies qui rejettent Sa vérité. Il est nécessaire de comprendre cette expression anthropomorphique non comme un sentiment humain violent et maléfique, mais comme une affliction et une indignation de Dieu devant le spectacle de la déchéance de sa créature.
L’Évangile révèle à quoi cette indignation a poussé Dieu : il s’est donné lui-même en Jésus pour délivrer l’homme de sa déchéance, de son enfermement dans le mal ! En disant que cette colère est révélée du ciel, Paul indique que seul Dieu peut faire connaître spirituellement l’état de l’humanité et l’action divine pour y remédier. Derrière le tableau du péché humain, qui fait prendre conscience de la culpabilité, l’Esprit pousse à entendre un appel à chercher en Dieu le pardon et le redressement.
L’impiété (v 18) ou manque de foi et le refus de reconnaître Dieu à travers ses œuvres visibles dans la nature (v 19-20 ; Ps 19.1-2) sont la source de l’injustice, c’est-à-dire de la vie sans Dieu, hors des lois divines. C’est aussi la cause du maintien de la vérité dans l’obscurité et la prison de l’injustice et du mensonge. Les impies, les hommes sans Dieu, fuient la vérité non seulement de l’Evangile mais aussi de la Nature, qui les révèlent tels qu’ils sont ; ils empêchent aussi les autres d’y accéder, comme Jésus le disait en Jean 3.19-20 : « les hommes ont aimé les ténèbres plus que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal a de la haine pour la lumière et ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient réprouvées ». Les impies préfèrent étouffer la vérité de Dieu, son existence et son œuvre, pour ne pas dévoiler leur mensonge, leur orgueil et leurs injustices. Ne voit-on pas les hommes refuser la vérité du désastre écologique qu’ils ont créé par leur exploitation à outrance des ressources de la terre au mépris des lois de Dieu ?
Pourtant Dieu leur a parlé par leur conscience (v 19 : «manifeste en eux » et/ou « pour eux ») et par le spectacle de la Nature (v 20 ; Ps 19.1). Il leur a révélé dans l’ordre parfait de ses ouvrages, son caractère de puissance éternelle et divine, bien supérieure à tout ce qu’est la création perceptible (Ps 8.4 ; 19.2). Cette connaissance reste incomplète, car la sainteté, la justice et l’amour de Dieu ne sont pas perceptibles dans le monde visible par les yeux de la chair, et sont altérées ou cachées par les effets du péché qui domine le monde. Pourtant, cette connaissance pourrait suffire à l’homme naturel pour lui éviter l’idolâtrie. L’opposition que fait Paul entre l’invisible de Dieu et le visible de ses œuvres dans le monde (v 20), est une invitation à tout homme à « considérer » , rechercher, avec les yeux de l’intelligence spirituelle, le message caché derrière le visible, comme Salomon y invite dans son introduction aux Proverbes (1.1-9). Tout homme a reçu la capacité de distinguer la main de Dieu dans la création, et devient «inexcusable» s’il étouffe ou néglige cette capacité au point de refuser la vérité de l’existence et de l’action de Dieu. Le refus de croire au Dieu de la création le conduit à l’égarement dans les échafaudages vains de la raison et de l’intellect, et à l’idolâtrie de la créature corruptible, c'est-à-dire mortelle. Son aveugle et orgueilleuse folie lui fait croire que c’est sagesse d’adorer le visible, l’éphémère, homme ou animal, ainsi que le produit de ses créations artistiques ou scientifiques. Au lieu de dominer la nature, selon la volonté de Dieu (Gen 1.28), l’homme s’y est soumis, est devenu l’esclave des désirs de son être (cœur et corps, v 24), au point de porter atteinte à sa dignité, à son honneur de créature « à l’image de Dieu ». Prisonnier de sa nature séparée de Dieu, il ne reconnaît plus les appels de la grâce de Dieu qui reste inefficace pour lui, comme le traduit Paul dans l’expression « Dieu les a livrés…». Le Seigneur ne condamne pas les œuvres artistiques ou scientifiques que l’homme a su créer par l’activité de son intelligence intellectuelle ou manuelle, ce qu’il réprouve c’est la place que l’homme leur a attribuée, les divinisant pour s’en glorifier lui-même, prenant ainsi la place du Créateur, « adorant et servant la créature au lieu du Créateur » (v 25).
L’expression répétée trois fois (v 24,26,28) : « Dieu les a livrés », peut choquer mais il faut se souvenir que Dieu ne désire ni la mort ni la « punition ». Il ne retire jamais sa grâce, sa proposition de libération, mais il laisse chacun libre et responsable de son choix. Lorsque dans le désert, on s’éloigne inconsciemment ou volontairement de la source d’eau, on s’expose, on « est livré » à la soif, à la sécheresse et à la mort. La faute n’en est pas à la source qui est toujours là, prête à désaltérer, mais elle incombe au choix de l’homme. Ce n’est pas la source qui punit l’homme de ses écarts, mais l’homme subit les conséquences funestes de son mauvais choix et se détruit lui-même. Ainsi en est-il, prévient le Seigneur à travers l’écrit de Paul, des hommes qui se détournent de la révélation divine et de « l’intelligence spirituelle » du projet d’amour et de justice de Dieu, révélé dans sa Parole.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Que me révèle sur Dieu le spectacle de la Nature dans l’infiniment petit et l’infiniment grand ?
- Que me révèlent sur Dieu les arts et la science de l’homme ? Faut-il les ignorer, les mépriser, les interdire ? Quelle place leur accorder dans ma vie de chrétien ?
- Que me révèle aussi la voix de ma conscience ?
- Qu’apporte en plus la révélation de l’Évangile ?
- Sous quels prétextes occultons-nous certaines vérités de l’Évangile concernant l’homme, sa destinée, sa relation à Dieu et aux autres, son espérance ?
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20/11/2020
Étude n°9 L’Église et l’éducation : Luc 10.25-37 (28 11 20)
Étude n°9 L’Église et l’éducation : Luc 10.25-37 (28 11 20)
« Comme une mère prend soin de ses enfants, nous aurions voulu, dans notre tendresse pour vous, vous donner non seulement l’Évangile de Dieu mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. » 1 Thess 2.7b-8
Observons
Le contexte :
Après avoir envoyé en mission soixante dix de ses disciples, Jésus s’est réjoui de la révélation de Dieu qu’ils ont reçue par Lui, alors qu’ils ne sont pas des sages imbus de leur intelligence et de leurs connaissances (v21-24).
Le texte
V 25-29 : dialogue entre un docteur de la loi et Jésus :
- Quelle est l’intention du docteur de la loi ?
- Comment sa question révèle-t-elle la préoccupation des Pharisiens ?
- A quoi le renvoie Jésus ? Pourquoi ?
V 29 : De quoi et Comment le docteur de la loi cherche-t-il à « se justifier » ?
V 30-35 : réponse de Jésus par une parabole :
- Relever les verbes qui permettent de camper la situation (v30), Que représentent les différents personnages des versets 31-32 ? Comment leur fonction explique-t-elle leurs actes ?
- Qui est le quatrième personnage mis en scène en opposition aux trois autres ? Quels sont ses actes ? En quoi sont-ils extraordinaires de sa part ? (v 33-35)
V 36-37 : reprise du dialogue et envoi
- Comment Jésus reprend-il le dialogue ? Comment retourne-t-il la question initiale du docteur de la loi? Que cherche-t-il à obtenir de lui ?
- Comment sa conclusion répond-elle au docteur ? (v 37b)
Comprenons
Le dialogue entre Jésus et le docteur de la loi.
En contraste avec la simplicité de cœur des enfants que Jésus avait louée, une rencontre avec un docteur de la loi va démontrer la duplicité de l’âme humaine face à Jésus : le docteur de la loi ne vient pas à Jésus pour apprendre de lui réellement comment être sauvé, car il connaît la loi par cœur (v 27) et croit que cela suffit. Il cherche plutôt à éprouver Jésus, à le prendre en défaut, pour discutailler avec lui de tel ou tel point de doctrine et de comportement.
La question du maître de la loi est inspirée par un sentiment de propre-justice et se place sur le registre du « Faire ». Au v 23, Jésus avait dit à ses disciples que pour voir Dieu, il ne s’agissait pas de « faire » mais « d’ouvrir les yeux ». Cette expression dans la Bible est toujours synonyme d’accès au monde spirituel. Pourtant Jésus renvoie le docteur de la loi à ce qu’il connaît, les Écritures. La première question posée par Jésus fait appel à la mémoire du docteur de la loi, mais sa seconde question : « Qu’y lis-tu ? » c’est-à-dire « Qu’y vois-tu, ou comprends-tu ?» fait appel à sa réflexion, à son intériorisation des termes de la loi. Le docteur a bien compris l’essence même des Écritures (v 27), la loi d’amour de Dieu et du prochain, empruntée à Deutéronome 6.5 et Lévitique 19.18.
Jésus renvoie aussi le légiste à sa conscience sur le même registre de langage que lui :« Fais cela et tu vivras », car il sait que la loi révèle l’incapacité à « faire » et conduit à la repentance devant Dieu.
Le v 29 montre que le maître de la loi a saisi l’intention de Jésus ; sa conscience sans doute le travaille et l’accuse d’infidélité à la loi, de manque d’amour pour Dieu et son prochain. Se sentant accusé, il cherche à se justifier, à trouver une excuse. Au lieu de se tourner vers Jésus en lui demandant « Comment aimer ainsi ? », ce qui serait un aveu d’impuissance humiliant à ses yeux, il se jette sur une question théologique « Qui est mon prochain ? », question qui était un piège pour Jésus car les scribes et les pharisiens considéraient les Juifs comme seuls prochains possibles. Les étrangers étaient exclus. Si Jésus répondait « tout homme », le maître de la loi l’aurait accusé d’être en contradiction avec leur doctrine.
Jésus répond par la parabole du Bon Samaritain, qui retourne la question non pas sur l’autre mais sur soi : « Lequel te semble avoir été le prochain du blessé ? », de sorte que le maître de la loi devait se demander : « Le suis-je, moi ? L’aurais-je été à la place du Samaritain ? » Ressembler au Samaritain lui paraît tellement impensable à cause des préjugés raciaux et religieux à l’égard des Samaritains, qu’il n’ose même pas en prononcer le nom. Il use de la formule générale : « Celui qui a exercé la miséricorde ! »
Jésus rompt la conversation en l’invitant à ne pas se contenter du savoir, mais à le mettre en pratique « Va et fais de même ! »
Il n’ajoute pas comme au v 28 « Et tu vivras », car ce ne sont pas les actes de charité qui sauvent. Les païens peuvent en faire autant par humanité ou désir de paraître. Le croyant les accomplit parce qu’il est rempli d’humilité devant Dieu, et qu’il est poussé par l’amour de Dieu son Sauveur, qui le conduit à aimer l’autre et à éprouver de la compassion pour lui ; il ne cherche pas à gagner son salut par de bonnes actions.
Interprétation littérale de la parabole
Le chemin descendant de Jérusalem à Jéricho traverse une région montagneuse et désertique où les attaques de brigands étaient fréquentes. Le voyageur de la parabole subit un sort de plus en plus tragique dont la progression va de mal en pis : attaqué, volé, dénudé, battu et abandonné à demi-mort.
Le prêtre et le lévite, par leur connaissance des Écritures et de la loi de charité, auraient dû être les premiers à l’appliquer. Mais ils sont retenus par la conscience de leurs fonctions dans le temple qui exigeaient d’eux la pureté rituelle et leur interdisaient de se souiller en touchant un mort : la haute idée de leur personnage et de leur fonction religieuse, la recherche de la perfection rituelle passent avant la loi d’amour, et les font changer de côté de la route. À cela s’ajoutait peut-être la peur de subir le même sort que cet homme, s’ils s’attardaient dans les parages.
Le samaritain était un homme méprisé et haï de tout bon Juif. Il aurait pu voir dans le malheureux blessé non seulement un étranger, mais un ennemi enfin abattu ! Au lieu de cela, il écoute la voix de son cœur et s’occupe de lui avec le plus grand soin, jusqu’au bout de ses capacités, sans regarder à la dépense, appliquant à cet homme l’amour qui est demandé pour Dieu : de tout son cœur, son âme, sa force, sa pensée. C’est une belle leçon d’humanité, de dévouement désintéressé, d’ouverture à l’autre sans préjugé ni racisme.
Mais si on en reste à cette lecture, on demeure dans le domaine du « faire », de la morale, de la conduite extérieure, nécessaire mais pas suffisante pour vivre une relation vraie avec Dieu.
Interprétation symbolique et spirituelle
A travers cette parabole, Jésus enseigne toute l’histoire du salut.
Le chemin de Jérusalem à Jéricho symbolise le chemin de la vie de tout homme, ou de l’humanité entière. De la communion avec Dieu que représentent Jérusalem et son temple, l’homme est descendu de plus en plus bas en s’éloignant de Dieu. Il a été attaqué par Satan l’Adversaire, s’est fait voler la domination du monde que Dieu lui avait confiée (Genèse 1.28). Il a été dépouillé du vêtement protecteur de la lumière et de la présence de Dieu, et s’est retrouvé nu = livré à lui-même, déchiré par la honte, la violence de ses passions et de ses révoltes, promis à la mort physique et spirituelle (Genèse 3.1-13).
Le prêtre et le lévite qui passent sans secourir, peuvent symboliser l’état d’esprit des religions humaines face au problème du mal : elles sont plus motivées par le désir de pureté personnelle et par la peur de mourir, que par un véritable amour des autres qui pousse à s’oublier soi-même pour sauver. Les religions « humaines » = qui s’appuient sur des rites, sont totalement inefficaces pour sortir le pécheur de sa « mort » causée par sa séparation d’avec Dieu.
Il n’y a qu’une seule voie de salut, Jésus, symbolisé par le Samaritain. Il est méprisé par son peuple qui le considère comme étranger venu d’ailleurs, de Galilée (Jn 1.46). Pourtant, c’est lui qui est touché par l’état de l’homme blessé et à demi-mort dans son péché (= sa séparation de Dieu). C’est lui qui s’approche du pécheur au risque de sa propre vie, verse l’huile de sa grâce pour apaiser la souffrance de sa culpabilité, et le vin de son Esprit pour purifier (= désinfecter les plaies) l’être tout entier blessé par le mal. C’est lui qui recouvre le pécheur du pansement de sa justice et de son amour.
Il est aidé dans cette tâche par son âne, serviteur fidèle qui représente tous les disciples qui suivent leur Maître « partout où il va » (Apocalypse 14.4), pour Le porter vers les autres (= le faire connaître), ou collaborer concrètement à son œuvre de salut des autres.
Jésus, ayant pris soin personnellement du pécheur, secondé par un disciple dévoué, le confie à l’hôtellerie qu’est l’Église qui prendra le relais, jusqu’à ce qu’il revienne. A son Église, Jésus donne les deniers de son Esprit pour remplir sa tâche avec efficacité et persévérance auprès des pécheurs. L’Église est composée d’un ensemble d’hôteliers qui ont tous la même tâche d’accueillir, prendre soin, nourrir les pécheurs repentants qui ont bénéficié du salut de Christ.
Jésus leur promet de combler tout ce qui pourrait leur manquer dans cette tâche, dès à présent par les arrhes de son Esprit, et dans l’éternité par la plénitude de sa présence dans son royaume.
Quand Jésus renvoie le docteur de la loi en l’invitant à être et agir comme le Samaritain, il renvoie chacun de nous à sa position face à Dieu et face à lui, le Christ. Il invite chacun à réfléchir sur qui il veut être dans le plan du salut, chacun des acteurs de cette histoire représentant une attitude spirituelle possible dans la relation avec Dieu et avec l’autre.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Pourquoi Jésus enseigne-t-il par paraboles ? Qu’est-ce que cela ajoute à son enseignement ? Est-ce un moyen encore valable aujourd’hui pour faire comprendre les enseignements bibliques à nos contemporains ?
- Comment actualiser la parabole du Samaritain en en gardant toutes les nuances ?
- A quel personnage puis-je m’identifier dans ce récit ?
- D’après cet exemple, qu’est-ce qui pouvait faire autorité dans l’enseignement de Jésus, par rapport aux enseignements des scribes et docteurs de la loi ?
- Qu’est-ce que ce récit m’apprend sur la volonté de Dieu pour son Église et pour moi ?
08:00 Publié dans Education | Lien permanent | Commentaires (1)