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26/12/2025

Etude n°1 Phil 1.12-14 et 2 Cor 4.7-18 Persécuté mais pas abandonné (03 01 26)

Étude n°1 Persécuté mais pas abandonné Phil 1.12-14 et 2 Cor 4.7-18 (03 01 26) (Paul en prison selon Rembrand)Paul en prison Rembrandt.jpg

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète réjouissez-vous ! »Phil 4.4

Observons Phil 1.12-14 en parallèle avec 2 Cor 4.7-18

-Dans quelle situation personnelle Paul écrit-il aux Philippiens ?

-Que met-il en contraste dans les deux passages de ses lettres ? Que veut-il souligner ?

-Quelle est la cause de ses souffrances (Phi 1.13) ?

-Quel en est le but ? 2 Cor 4.7, 10-11, 15

-Quelles en sont les conséquences ? Phil 1.12,14, 16

-Qu’est-ce qui soutient Paul dans ses souffrances ? 2 Cor 4.14

-A quoi nous prépare la souffrance ? 2Cor 4.17

-Pour qui est-ce possible ? 2 Cor 4.18. Que représentent les « choses invisibles » ? 

Comprenons

Vers la fin de son ministère, en 63 ap JC, Paul et à Rome, en résidence surveillée. Il peut recevoir des visiteurs et communiquer par lettres avec les églises d’Asie et d’Europe (Actes 28.30-31).Il a pu constater les progrès de l’Evangile dans le monde méditerranéen (Phil 1.12-13) et cela l’a réconforté dans ses souffrances (Phil 1.20). Déjà six ans auparavant Paul avait développé les mêmes idées dans sa 2ème lettre aux Corinthiens qui nous révèle son état d’esprit d’apôtre.

Dans cette 2ème lettre, il met en contraste sa situation extérieure de persécuté et son état d’esprit de croyant confiant en Jésus-Christ, sa fragilité humaine et sa force spirituelle. Il oppose, avec une grande humilité, son corps (= sa personne toute entière) comparé à un vase de terre, fragile, mortel  et d’usage commun (2 Cor 4.7), à la vie glorieuse de Jésus ressuscité qui le soutient et le fortifie (v 10-11). Dans ses souffrances, il suit les traces de Jésus qui est allé jusqu’à la mort pour nous, mettant à mort sa volonté propre pour faire la volonté de son Père, c. à d. le salut de l’homme. Ce faisant, Paul s’appuie sur l’assurance que Dieu qui a ressuscité son fils pourra le ressusciter aussi v 14. Cette assurance lui donne la capacité de supporter sans angoisse ses souffrances et même la perspective d’une mort proche, et ainsi de témoigner de la puissance de Jésus pour soutenir la vie intérieure de ses disciples en toutes circonstances (v 7,10-11, 16). Il en vient même à être fier de sa faiblesse parce qu’en elle la grâce de Dieu peut s’accomplir avec puissance (2 Cor 12.9), et permet à d’autres de rendre grâces à Dieu (2 Cor 4.15).

Son expérience de foi en Jésus le pousse à en parler sans cesse (2 Cor 4.13) pour que d’autres fassent la même expérience de vie en Jésus-Christ (v 12). Malgré son emprisonnement à Rome, il a pu constater les progrès de l’évangélisation grâce à la hardiesse de ses compagnons pour répandre la bonne nouvelle, fortifiés par son exemple de foi persévérante dans la souffrance (Phil 1.13-14 ; 2 Cor 4.16).           Pour autant Paul ne fait pas de la souffrance un moyen de salut quand il dit au v 17 qu’elle « produit au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire » ! C’est dans l’affliction que se reconnaissent la foi et l’espérance du croyant. C’est elle qui nous fait aspirer à la gloire éternelle promise, en considérant combien elle est passagère. Cela n’est possible qu’à celui qui considère les réalités invisibles et spirituelles du salut, de la présence éternelle de Dieu, de son amour indéfectible, au lieu de s’appesantir sur les réalités matérielles et passagères (v 18 ; Rom 8.35-39). C’est pourquoi Paul peut recommander avec insistance à ses lecteurs de l’église de Philippe « réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! »(Phil 4.4) ; dans les bons et les mauvais jours, que leur constance dans la foi et l’espérance en Christ rendent témoignage de la joie d’être son disciple.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle est mon état d’esprit quand je vis des moments difficiles dans ma santé ou dans mes relations avec les autres, ou dans les tensions du monde ? Est-ce que j’en accuse Dieu de ne pas me guérir ou d’être silencieux, ou de ne pas rétablir une situation paisible ?
  • Qu’est-ce qui me réconforte dans l’épreuve ? Vers quoi ou qui est-ce que je me tourne pour la traverser ?
  • De quoi ma vie témoigne-t-elle à mon entourage, dans les bons et les mauvais jours ?

 

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