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18/05/2018

Étude n°8 Adorez le Créateur Ap 14.6-7 (26 05 18)

Étude n°8 Adorez le Créateur Ap 14.6-7 (26 05 18)

« Cette bonne nouvelle du Royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir 3 anges apoc 14 , Zabou.jpgde témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin »Mat 24.14

Observons

Contexte

- Où se situe ce passage dans le livre et dans le chapitre ? Quel lien peut-on faire entre le v 5 et le v 6 ? Relever les indications de sons et de paroles dans le tableau des 144000.

Texte

- Quels sont les personnages, les actions, le message de ces deux versets ? Où et quand se situent-ils ?

- Déterminer la construction de chacun des versets en relevant :

*Les répétitions (ciel, terre, les impératifs, l’idée de proclamation: annoncer, dire, voix forte, Évangile, bonne nouvelle),

*Les oppositions (v 6 : ciel // terre),

*Les parallélismes de juxtapositions (v 6 : terre, nation, tribu, langue et peuple // v 7 : le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux), forment un double parallélisme concentrique (ou chiasme) qui sert à mettre en valeur les deux phrases centrales:

Premier chiasme : v 6 : a- Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel

                                      b- il avait un Évangile éternel

                                      a’- pour l’annoncer aux habitants de la terre.

Second chiasme : v 7 : c- Craignez Dieu, donnez-lui gloire

                                     d- l’heure de son jugement est venue

                                     c’- prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre,...

Entre les deux chiasmes, la phrase  « il disait d’une voix forte » complète (elle répète pour la 3ème fois) l’idée de proclamation exprimée par les mots précédents : Évangile (=Bonne Nouvelle) et annoncer.

- Quel sens donner aux verbes « craindre Dieu » et « donner gloire » ?

- Quels aspects de Dieu sont mis en valeur ?

Comprenons

En complément, se reporter au livre "La Femme et le Dragon, une lutte séculaire" d'E. Zuber, publié chez Édition BoD, p 79-82

Contexte :

Le texte se situe dans le 3ème chapitre de la vision centrale (ch 12-14), qui donne les clés de l’histoire spirituelle du monde.

Le ch 14 développe les expressions :(12.17) "ceux qui gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus" ; (13.15b) "ceux qui ne se prosterneraient pas devant l’image de la bête".

 Le tableau des 144000 est caractérisé par le bruit des grandes eaux, et des joueurs de harpe, le chant du cantique nouveau, et l’absence de mensonge dans leur bouche. L’explication de ces sons et de la vérité proférée par les 144000 vient dans le texte 14.6-7 : Face aux séductions, menaces et persécutions de la trilogie satanique, existe le peuple des rachetés de la terre (14.4) qui disent la vérité. Quelle vérité? C’est ce que ce passage révèle.

Les personnages de ces deux versets sont : Je = le prophète visionnaire ; un autre ange = différent des anges des trompettes ; les habitants de la terre, nations, tribus, langues, peuples ; vous = les mêmes habitants ; Dieu = juge et créateur.

Les actions : l’ange vole au milieu du ciel, il annonce, il dit d’une voix forte,
le jugement est venu ; Dieu a fait le ciel, la terre...

Le message : La construction en parallèles concentriques de chaque verset met au centre le contenu du message : L’Évangile éternel, et Craignez, donnez gloire, adorez Dieu juge et créateur.

Le peuple des 144000 rachetés présenté des v 1 à 5 devient au v 6 un « ange » = un messager, qui vole au milieu du ciel = qui évolue dans le monde spirituel : son message est du domaine de la spiritualité et concerne la relation avec Dieu et se fait entendre au milieu des spiritualités de la terre.

L’action de ce messager est de délivrer son message de façon universelle, et puissante (voix forte) pour que tous entendent. Ce message est la Bonne Nouvelle du salut éternel ; cet adjectif peut concerner à la fois la durée : la bonne nouvelle est annoncée de toute éternité et le plan du salut a été conçu dès avant la Création ; mais il peut porter aussi sur le contenu de cette bonne nouvelle : c’est le salut éternel de chacun qui est annoncé.

La proclamation spécifique du peuple messager contemporain de la trilogie satanique (ch 13.14-15), est d’éveiller l’attention de toute la terre sur le Dieu qui est en train de juger et qui est le Créateur.

Il faut comprendre, d’après les références bibliques, le sens des mots :

Craindre : Ex 9.20.21 ; Ps2.11 ; Ac 13.43 10.22 ; I Pi 1.17; Ap 11.18; 19.5 = reconnaître la toute-puissance, l’unicité et la sainteté de Dieu, se soumettre volontairement à Sa révélation, obéir à Sa  parole, respecter Sa personne. Ce respect est une manifestation de la foi.

Donner gloire : Ps 29.1-2 : louer, rendre honneur, célébrer les perfections ; Dt 32.2: faire connaître l’Éternel ; Jos 7.19 : se repentir de son orgueil ; Luc 17.18 : remercier pour ses bienfaits ; Rm 14.11 : reconnaître qui est Dieu, souverain et source de tout bien.

Qu’est-ce que donner gloire à Dieu pour la venue de son jugement? C’est d’abord se repentir de n’avoir pas respecté la souveraineté et l’autorité de Dieu ni la vérité de son amour que ce jugement rétablit, alors qu’elles ont été contestées par les impies et par Satan dès l’origine (Lév 10.3 ; 1Rois 3.16-28 : le jugement de Salomon est la parabole vécue et prophétique du jugement dernier). C’est ensuite manifester sa reconnaissance pour le salut offert par Jésus-Christ et célébrer les bontés de Dieu.

L’heure du jugement : Le jugement dans la Bible est considéré sous deux aspects selon les personnes concernées : pour le peuple de Dieu, accusé et persécuté à cause de Sa foi, c’est la libération, la réhabilitation, la révélation de son amour pour Christ (voir dans le jugement de Salomon la révélation de la vraie mère). Pour les impies, c’est la révélation de leurs sentiments de révolte, de jalousie, et de leur choix de mort (voir la fausse mère) et c’est leur condamnation qui signifie l’élimination définitive, la mort éternelle.

Mais à travers ce jugement des hommes, c’est Dieu lui-même qui est jugé, révélé dans Sa vérité et son amour, devant tous les êtres terrestres, les êtres célestes ayant déjà pu le reconnaître au moment du sacrifice et de la résurrection de Christ (Ap 12.10). Le message de l’ange d’Ap 14.7 annonce que l’heure de ce jugement est venue et non pas vient ou viendra : à l’époque où il est proclamé, la réhabilitation du peuple de Dieu a commencé.

Prosternez-vous ou adorez : Ex 34.14 ; 20.5 ;  Mt 4.10 ; Ap 19.10 : c’est manifester un respect religieux pour quelqu’un considéré comme divin. C’est pourquoi seul Dieu et Jésus acceptent cet hommage de la part des hommes. Les apôtres l’ont toujours refusé, comme l’ange l’a fait auprès du prophète Jean (Ap 22.9).

Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, les sources d’eaux : Dieu est le créateur des lieux et des moyens de vie, et de l’univers dans toutes ses dimensions. L’adoration du Créateur est simultanée à la glorification du Juge. C’est le message dont le monde a besoin dans la fin des temps où Dieu est rejeté comme Créateur et Juge.

Après ces mises au point sur le texte du premier message, voici un essai d’interprétation :

v 6 : Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel. Il avait un Évangile éternel :

Le ciel symbolise le domaine spirituel dans lequel le messager agit. De plus comme le ciel est vu par tous, le message que cet ange proclame est perçu par tous ceux qui se préoccupent de spiritualité. Grâce au développement des moyens de communications modernes, radios, télévision, internet, c’est possible aujourd’hui pour l’Église de répandre partout la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ. Jésus dans l’Évangile de Matthieu (24.14, voir le verset cité  en italique au début du texte), donne ce signe comme le dernier avant la fin !

La Bonne Nouvelle est toujours la même, mais ce mot contraste avec le message de « craindre Dieu car l’heure du jugement est venue » ! Le jugement peut-il être une bonne nouvelle ? Oui, si on y voit d’abord l’aspect de réhabilitation et de délivrance des croyants ! Le texte parle d’un autre ange, pour le différencier de ceux des trompettes, et des deux suivants (v 8 et 9). Ces trois anges s’adressent à tous les hommes car leurs messages concernent la totalité du monde. Ces trois messagers sont assimilés à leurs messages qui s’opposent à l’action du trio satanique du ch 13. Apparaissant à la suite de la mention de la vérité que professent les 144000 (dans leur bouche il n’y a pas de mensonge, v 5), on peut voir dans ces trois anges la personnification des messages de vérité qu’ils proclament.

v 7 : Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu ... L’heure du jugement de Dieu est venue : ce message a été prêché depuis 1844, et continue à être valable pendant toute la durée du temps dit « de grâce », où les hommes peuvent encore se repentir (Ap 9.21). Les Adventistes, d’après les dates prophétiques de Daniel (8.14), pensent que ce jugement « purificateur du sanctuaire » (= Église et cœurs des croyants) a commencé spirituellement en 1844, et se poursuit de nos jours[1].

Prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau : cette expression se trouve en parallèles avec les avertissements des quatre premières trompettes au ch 8, et les quatre premiers fléaux du ch 16. Dans les trompettes, un tiers des éléments de la création est touché par les destructions tandis que dans les fléaux, c’est la totalité. Le chapitre 14, situé entre ces deux séquences, laisse à penser par ce message que le respect du Créateur se manifeste à la dernière génération par l’attention portée sur la Nature et l’écosystème atteints par les pollutions et les fléaux (8.7-12 ; 16.2-9), dont notre époque prend cruellement conscience. Le respect du Créateur passe par ce souci de bien gérer sa création extérieure (= écologie), et intérieure (mon être, créature à l’image de Dieu).

Mais aussi ce message invite à respecter Dieu comme le Créateur, ce qui est contesté par beaucoup préférant adhérer à la théorie de l’évolutionnisme qui élimine Dieu. Ce respect se manifeste par un retour à l’observation du Sabbat mentionné dès le récit de la création (Gen 2.1-2) et repris dans les dix commandements (Ex 20.9-11), ainsi que par Jésus (Mat 12.8 ; Marc 2.27-28)

Dieu dans toute la bible est décrit comme le Créateur du ciel, de la terre et de la mer. Jamais on n’y associe les sources d’eau. Celles-ci représentent la vie, le dynamisme de la terre, au sens physique comme au sens spirituel (voir l’histoire d’Acsa dans Juges 1.14-15, ou celle de la Samaritaine dans Jean 4.10-14, ou encore le fleuve d’eau vive d’Ap 22.1). Or trouver de l’eau potable est devenu un vrai problème aujourd’hui, et spirituellement les hommes meurent de la soif d’entendre les paroles de l’Éternel (Amos 8.11) !

 Les trompettes d’Ap 8-9,  lancent, par des événements importants, des appels et des avertissements que le peuple des 144 000, grâce à l’Esprit, décrypte et explique : la terre est en train de se détruire, ou d’être détruite, la solution est en Christ, en Dieu Créateur. Les 144 000 donnent une interprétation écologique et spirituelle à ce qui se passe concrètement sur terre, et annoncent la Bonne Nouvelle, pendant qu’il est encore temps de se repentir et de revenir à Dieu.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Comment personnellement puis-je craindre et donner gloire à Dieu à l’heure de son jugement ?

- Comment  manifester qu’on adore le Créateur?

- Le texte nous invite à proclamer d’abord l’Évangile du salut éternel, puis les messages particuliers de l’adoration due au Créateur et Juge. Comment notre témoignage d’église et individuel obéit-il à cette exhortation ?

 

[1] Pour plus de détails sur ces images difficiles à interpréter, se reporter, entre autres, aux livres « Le message d’espérance de l’Apocalypse » « J’habiterai au milieu de vous » et "la Femme et le dragon, une lutte séculaire, Ap 12 à14" d’Evelyne Zuber (Ed www.bod)

11/05/2018

Étude n°7 les dix vierges Matthieu 25.1-13 (19 05 18)

Étude n°7 les dix vierges Matthieu 25.1-13 (19 05 18)

« Veillez donc puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure » Mat 25.13 (Polyptyque de Montbéliard 16è s)

 Dix vierges polyptique Montbéliard.jpg

Observons

Le contexte

Le dernier discours de Jésus, situé dans l’évangile de Matthieu juste avant le récit de la passion, se termine avec plusieurs paraboles (les deux serviteurs, les dix vierges, les talents, le jugement des nations), en appui d’exhortations à la vigilance jusqu’au retour de Christ (24.36-44).

Le texte

1-5 : Caractéristiques des dix vierges attendant l’époux : Qu’est-ce qui les distingue ? A quelle occasion sont-elles réunies ? En quoi se ressemblent-elles ?

 6-9 : Quand l’arrivée de l’époux est-elle annoncée ? Quelle demande les folles adressent-elles aux sages ? Quelle est la réponse des sages ? Est-ce de l’égoïsme, un manque de générosité ? Comment l’interpréter spirituellement ?

 10 : Que se passe-t-il à l’arrivée de l’époux ?

 11-12 : Pourquoi les vierges folles sont-elles rejetées ?

 13 : Quelle exhortation conclut la parabole ?

                

Comprenons

Les jeunes filles de cette parabole puisée dans la coutume des noces orientales, sont dans l’attente prolongée de l’arrivée de l’époux. Symboliquement, elles représentent tous ceux qui se réclament de l’alliance avec Christ, et attendent son retour qui conclura ses noces avec eux. Les jeunes filles représentent donc individuellement chaque chrétien, et collectivement l’Église, épouse du Christ (Ep 5.25-27).

Le temps de l’attente constitue en lui-même une épreuve de la foi et de la patience des chrétiens qui finissent par être plongés dans l’obscurité (= l’aveuglement spirituel) comme le monde. Mais les chrétiens sont munis de la lampe de la Parole de Dieu (Ps 119.105) qui les éclaire sur le but de cette attente, sur les signes de la venue du Seigneur et les attitudes à avoir pendant ce temps dont la durée est imprécise et se prolonge.

La sagesse des cinq jeunes « sages » consiste à s’être munies de réserves d’huile supplémentaire pour leurs lampes déjà remplies : elles ont prévu une longue durée d’attente, pendant laquelle l’huile, symbole biblique du Saint-Esprit, sera nécessaire pour rendre leur lampe utile pour les éclairer et les guider !

Toutes les jeunes filles ont une lampe, tous les chrétiens ont une bible, mais tous ne la considère ni ne la fréquente pas de la même façon. Les « sages » entretiennent une relation fidèle avec elle, ils cherchent avec assiduité l’aide du Saint-Esprit pour la comprendre et la vivre pratiquement. Ils ne se contentent pas d’une approche superficielle ou intellectuelle, extérieure à leur vie.

Comment peut-on faire des réserves de Saint-Esprit ? Le verset 12 de la parabole peut nous fournir une piste de compréhension. Christ dit aux jeunes folles qu’il « ne les connaît pas» !  Le verbe « connaître » désigne dans la Bible l’expérience personnelle de l’amour entre époux, c’est-à-dire spirituellement la communion intime du croyant avec Christ. Les vierges folles n’avaient que l’apparence de la foi, elles possédaient le savoir biblique, mais ne cultivaient pas une relation personnelle et profonde avec Christ.

L’épreuve de l’attente semble user la patience de toutes ces jeunes filles qui s’endorment (v 5). Leur zèle se relâche, leur certitude de la proximité du retour s’affaiblit, et peut-être même disparaît. La durée est donc la véritable épreuve pour la foi : elle va révéler la profondeur de la relation que l’on a avec Dieu.

Seconde épreuve pour ces jeunes filles : l’annonce de l’arrivée imminente de l’époux, au moment où on ne s’y attend plus. Historiquement, c’est ce qu’ont vécu les chrétiens du 19ème siècle, avec tous les mouvements de Réveil, le Millerisme et l’Adventisme, qui redécouvrirent dans les Écritures cette promesse du Retour de Christ oubliée depuis des siècles.

Dans la parabole, le cri de minuit réveille en effet les jeunes filles qui se saisissent de leurs lampes et découvrent leur état de préparation. Les sages dont la relation avec Dieu est restée vivante, même si l’espoir du retour proche de Jésus disparaissait, ravivent leur lecture et leur pratique de la Parole ; leur sagesse vient de « l’intelligence» spirituelle, = de la compréhension par l’Esprit de la Parole, de l’enseignement et de la pratique de la justice qu’elles en tirent (voir Daniel 12.3) : par leurs paroles et leurs actes, par leur caractère transformé, épuré, elles reflètent autour d’elles les qualités de Dieu que l’on nomme les fruits de l’Esprit (Galates 5.22).

Dans notre réalité, la prise de conscience de la proximité du retour de Christ éprouve notre foi, et nous révèle  notre responsabilité personnelle dans la préparation spirituelle à ce retour, et dans la mission que nous avons auprès des autres de témoigner de l’amour de Christ. Au verset 9 de la parabole, les jeunes « sages » peuvent apparaître comme de parfaites égoïstes qui refusent de partager et d’aider leurs compagnes à être prêtes. En fait, il ne faut pas pousser l’interprétation de tous les détails d’une parabole. Ce genre littéraire est utilisé pour faire comprendre  de façon générale un enseignement important et simple. Le refus des jeunes filles cherche à signifier que d’une part on est responsable personnellement de sa vie spirituelle et d’autre part on ne peut avoir de relation avec Christ par personne interposée aussi « sainte » soit-elle (jeunes filles sages ou marchands d’huile). Une relation superficielle, épisodique ou négligente avec Christ, durant la vie terrestre, ne permet pas une vraie rencontre avec Lui et ne donne pas l’assurance du salut (Mat 7.21). D’autre part aucune autre recherche philosophique, religieuse ou spirituelle ne peut garantir l’entrée dans le Royaume de Dieu (Actes 4.12).

La fermeture de la porte rappelle ce qui se passa au déluge (Ge 7.16), où la porte de l’arche fut fermée par Dieu après l’entrée des animaux et de la famille de Noé, sept jours avant la destruction du monde pécheur. Ici la porte est fermée après la venue de l’époux et l’entrée des vierges sages dans le Royaume, pour insister sur l’impossibilité totale de seconde chance de conversion après le retour du Christ. Le choix de la vie éternelle est au présent (Ps 95.7 ; Hé 3.7, 15 ; 4.7).

L’épreuve de l’attente, puis celles de l’obscurité ambiante et de l’annonce de l’arrivée de l’époux ont opéré un tri parmi le peuple de Dieu, une épuration (Daniel 12.10), un « jugement » ou une  "révélation des caractères" :  d’un côté ceux qui  sont remplis de l’Esprit et qui rayonnent de l’amour de Christ, et de l’autre ceux dont la foi n’est que façade fragile, sans fondements solides (voir la parabole des deux maisons en Luc 6.47-49).

L’appel à la vigilance de la conclusion invite à deux choses : ne pas chercher à calculer le jour ni l’heure du retour de Jésus, et rester debout, c. à d. cultiver une relation étroite avec Christ dans la pratique fidèle des enseignements de sa Parole éclairée par l’Esprit.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle place tient dans ma vie et celle de mon église l’attente du retour de Christ ? Comment cette attente influence-t-elle mes choix et mes engagements ?
  • Comment la Parole de Dieu modifie-t-elle mes pensées et mes actions ? Comment lui accorder plus d’intérêt et d’influence sur la transformation de mon caractère ?
  • Où en est ma relation personnelle avec Dieu ? Par quoi en manifester la réalité et la qualité autour de moi ?
  • Comment mon église et moi-même pouvons-nous être des lumières dans notre entourage immédiat ?
  • De quoi ma foi et mon caractère ont-ils besoin d’être épurés pour refléter l’image de mon Sauveur et Seigneur ?