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06/07/2018

Étude n°2 : La Pentecôte Actes 2.1-21 (14 07 18)

 

Étude n°2 : La Pentecôte Actes 2.1-21 (14 07 18)pentecote2.jpg

« Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit-Saint qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez. » Ac 2.32-33

 

Observons

Contexte

Jésus a quitté ses disciples en leur promettant la puissance du Saint-Esprit (1.8) pour être ses témoins jusqu'aux extrémités du monde. Dans cette attente, les Onze ont élu un remplaçant de Judas, afin que leur nombre corresponde au choix de Jésus, pour accomplir leur tâche d'apôtres à laquelle il les avait appelés.

Texte

Les circonstances : A la fête de la Pentecôte, tous les disciples sont rassemblés, assis dans la chambre haute. La structure comprend trois parties :

1-Le don du Saint-Esprit (v 1-4)

Relever tous les détails qui font de cet événement quelque chose d'insolite et de puissant :

-Tout à coup (= soudaineté),

- Un bruit vient du ciel comme un vent impétueux dans toute la maison (sensation auditive)

- Apparition de langues de feu se séparant sur chacun (sensation visuelle)

- Plénitude de l'Esprit (= exaltation ?)

- Don des autres langues.

Il y a contraste entre l'attitude passive des assistants et le bouleversement subit qu'apporte l'Esprit.

2-Le don des langues et les réactions de la foule (v 5-13)

Relever les répétitions : sa propre langue (3x), parler (3x), l'idée de foule : de toutes nations, multitude, tous, les uns aux autres, énumération des contrées méditerranéennes.

Relever les sentiments exprimés : hommes pieux, confusion ou émotion intense (v 6), hors d'eux-mêmes (v 7,12), admiration (v 7), perplexité et interrogation (v 12), moquerie (v 13). Quel est le sujet des paroles des disciples dans les langues étrangères ? v 11

3- L 'interprétation de cet événement par Pierre (v 14-21)

- Première raison humaine : pas d'ivresse possible à la 3ème  heure (= 9h).

- Seconde raison prophétique : réalisation de la prophétie de Joël.

- Quelle est l'action de l'Esprit selon cette prophétie ? Relever les sujets et les verbes.

L'Esprit est répandu sur toute chair : fils, filles, jeunes vieux, serviteurs, servantes, pour prophétiser (2x aux v 17-18) et donner des visions et des songes.

  • Quels signes accompagneront l'effusion de l'Esprit : prodiges célestes et terrestres
  • A quel moment ? v 17 et v 20).
  • Quels résultats aura-t-elle ? v 21

 

Comprenons

Contexte

Les disciples dans l'attente de l'Esprit promis ne sont pas restés inactifs et ont entrepris l'organisation matérielle et spirituelle de leur groupe. ils persévéraient dans la prière d'un commun accord (1.14). Aux Douze se sont joints la mère et les frères de Jésus, puis une centaine d'autres dont Pierre reste le porte-parole. Ils sont réunis dans le souci de préparer le ministère et l'apostolat que leur a confiés le Seigneur. colombe de l'Esprit.jpg

Texte

La Pentecôte juive célébrait la fin des moissons, commencées à la Pâque où une gerbe de prémices était agitée au temple. Dieu choisit ce jour symbolique pour accorder son Esprit et débuter la moisson de son peuple qui ne s'achèvera qu'au retour de Christ. La tradition juive fixait aussi en ce jour l'anniversaire du don de la loi à Moïse sur le Sinaï. Dieu choisit ce jour pour inscrire sa loi dans les cœurs par son Esprit (Jé 31.33). Malgré leur attente sans doute plus vive ce jour-là, les disciples furent surpris. Ils étaient assis, dans l'attitude de la conversation ou de la méditation, les Juifs priant debout : le Saint-Esprit surprend toujours car il ne se laisse pas maîtriser par l'homme.

La puissance de Dieu se révèle dans les signes physiques qui accompagnent l'effusion et qui la matérialisent aux yeux des disciples et de la foule juive, habitués à la concrétisation des abstractions.

Le vent impétueux est cette « ruah » de la Création, qui planait au-dessus des eaux, et que l'on entendait dans le tonnerre des apparitions divines. Il symbolise le souffle, l'élan, l'enthousiasme puissant qui s'emparent des disciples, brisent leurs résistances, leurs incompréhensions ou hésitations, et les poussent à l'action pour transmettre le message du salut en Jésus-Christ.

Être empli de l'Esprit donne une impulsion, une motivation pour témoigner. C'est être pénétré dans toutes les facultés de l'être (corps, affectivité, volonté, esprit) d'énergie, de lumière, de vie et d'amour, symbolisés par le feu, de façon à être purifié et sanctifié, rendu propre au témoignage véridique. L'Esprit sanctifie la parole humaine pour en faire un instrument de propagation de l'Évangile : c'est ce que symbolise l'apparition de langues, simultanée au don de langues étrangères. Ce don aux disciples s'accompagne du don de comprendre fait à la foule. Sans entrer dans le débat sur la nature de ces langues (étrangères ou extatiques), on constate que tous pouvaient comprendre dans leurs langues maternelles les merveilles de Dieu louées par les disciples. Dans un cas comme dans l'autre, le miracle était aussi là : comment entendre des paroles compréhensibles dans le vacarme des louanges de 120 disciples qui parlent en même temps ?!

Le don des langues n'est pas donné pour la commodité ou le plaisir des disciples mais pour une propagation immédiate et efficace de l'Évangile, dans des circonstances données. Pierre le confirme en citant la prophétie de Joël : le but de ce don spirituel est de prophétiser, c'est-à-dire parler des merveilles de Dieu. Ce don est à distinguer de la plénitude de l'Esprit, qui intervient aussi à des moments précis de témoignage ou de décision et s'apparente à la sagesse, le discernement, l'enthousiasme et la joie nécessaires aux disciples pour remplir leur mission.

La puissance de Dieu enfin est sensible dans la transformation de Pierre. Il était un pauvre pécheur de poissons, présomptueux et craintif, allant jusqu'à renier son Maître ; l'Esprit en fait un pécheur d'hommes, assuré dans la foi, humble mais plein d'autorité devant la foule, sachant discerner les temps et expliquer les événements (v 14, 22-23). Son témoignage rendu puissant et efficace sous l'inspiration de l'Esprit, toucha le cœur de trois mille personnes qui furent baptisées ce jour-là (v 41).

La joie qui emplit les disciples à cette effusion, se marque dans l'enthousiasme qu'ils manifestent au point de paraître ivres aux yeux de certains. Cet enthousiasme revêtait-il la forme des transports prophétiques qui saisissaient les prophètes de l'ancienne alliance ? Ou bien la force de leur témoignage les faisait-elle gesticuler et hausser la voix pour les auditeurs les plus éloignés ? De toutes façons le témoignage enthousiaste de la Bonne Nouvelle provoque toujours les mêmes réactions : éveil de l'intérêt ou curiosité chez ceux qui recherchent le Seigneur, ou moquerie de ceux qui résistent et se ferment aux appels de Dieu.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Les signes puissants et concrets qui ont accompagné l'effusion de Pentecôte étaient adaptés aux mentalités et besoins de l'époque. La prophétie de Joël suggère qu'une même effusion aura lieu avant le retour du Seigneur. Faut-il attendre le même genre de manifestations concrètes ? Seraient-elles adaptées au témoignage à notre époque ?

- Ne peut-on pas voir dans  la proclamation du retour de Christ depuis un siècle et demi, dans le réveil d'Églises, dans la proclamation de l'Évangile autour du monde entier, des signes de la « pluie de l'arrière-saison » qu'a prophétisée Joël ? Mon Église et moi-même en bénéficions-nous ? Sinon, comment recevoir du Saint-Esprit la puissance et la joie du témoignage?

- Distinguez les effets de l'Esprit sur les disciples à la Pentecôte : unité d'esprit, désir de servir, témoignage enthousiaste et approprié, reconnaissance pour les dons de Dieu, pas de discrimination d'âge, de sexe, de rang social entre les disciples (v 17-18), attention à la Parole, désir de la connaître, témoignage clair et joyeux. Ces effets sont-ils vécus dans mon église ? Quelle peut être ma participation active pour qu'ils se réalisent au sein de ma communauté ?

- La joie d'être enfant de Dieu rayonne-t-elle dans mon cœur, dans ma vie et autour de moi ? Comment se manifeste-t-elle concrètement ?

 

 

 

 

 

 

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29/06/2018

Étude n°1 : Vous serez mes témoins, Actes 1 (07 07 18)

Étude n°1 : Vous serez mes témoins, Actes 1 (07 07 18)

« Vous recevrez une puissance, celle du Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » Actes 1.8pentecôte.jpg

Observons

  • V 1 : A qui s’adresse le livre ? Que peut signifier ce nom en grec ?
  • Quel était le sujet du premier livre de l’auteur Luc.
  • V 2 : Quel événement rappelé ici, a mis fin au ministère terrestre de Jésus ? (Luc 24.50-51)
  • V 3 : Que rappelle l’auteur sur les derniers jours de Jésus sur terre ?
  • V 4-5 : Qu’avait promis Jésus à ses disciples ?
  • V 6-7 : Quelle était la préoccupation principale des disciples ? Pourquoi ? Comment Jésus rejette-t-il leur question ? (Mat 24.36)
  • V 8 : Que signifie la répétition de la promesse du v 5 ? Quels seront le rôle et le champ d’action des disciples ?
  • V 9 et 11 : Comment Luc décrit-il l’ascension de Jésus dans les Actes et dans son évangile (Luc 24.50-51). Où se passa-t-elle ? Quelle fut l’attitude des disciples ? Que leur reprochent les anges ? Que signifie ce reproche ?
  • V 13-14 : Que font les disciples retournés à Jérusalem ? Qui les ont rejoints ?
  • V 15-17 : Qui prend l’initiative de remplacer Judas ? Comparez le parcours de l’un et de l’autre ?
  • Quelle prophétie est citée à propos de Judas (Ps 41.10 ; 55.14-15)? Judas était-il « programmé » comme traitre ?
  • V 18-19 : Quelle version de la mort de Judas rapporte Pierre ? Comparez avec Mat 27.5-10.
  • V 20 : Quels textes Pierre utilise-t-il librement pour étayer sa demande de remplacement de Judas (Ps 69.26 ; 108.8) ?
  • V 21-22 : Quelles conditions doit remplir le remplaçant de Judas ? Pourquoi ?
  • V 23-25 : Quelle prière les disciples adressent-ils à Dieu ?
  • V 26 : Par quel procédé humain pensent-ils obtenir la réponse de Dieu ? D’où leur vient ce procédé ?
  • Pourquoi cette hâte à remplacer Judas ? Que visait Pierre ?

 

Comprenons

A- Le livre des Actes des apôtres est écrit par l’évangéliste Luc en complément de son histoire de Jésus. Il est dédié à un certain Théophile, et traite de deux grands sujets :

1- la fondation et les premiers développements de l’Église, par le ministère de Pierre (ch 1 à 12),

2- la propagation de l’Évangile parmi les nations non-juives par le ministère de Paul (ch 13 à 18).

Ainsi Luc raconte dans les Actes, l’œuvre que Jésus glorifié poursuit par son Esprit dans l’Église, après l’avoir commencée en chair sur terre (sujet du récit de l’Évangile). Il cherche à édifier, à enseigner, à présenter des exemples à suivre et choisit parmi les faits ceux qu’il estime les plus appropriés à produire une action salutaire chez le lecteur.

B- Théophile(= ami de Dieu ou aimé de Dieu) selon l’Évangile (Luc 1.1,3) appelé « Excellence », occupait sans doute une position sociale élevée, à  Antioche vraisemblablement. Luc reprend le bref récit de l’ascension qui concluait son évangile avec des détails supplémentaires, pour introduire le livre des Actes. Il insiste sur les dernières instructions de Jésus (Actes 1.2) données par la puissance du Saint-Esprit dont il était rempli lui-même après sa résurrection.

C- Le Saint-Esprit est placé d’emblée comme le réalisateur de la promesse de Jésus d’envoyer un Consolateur qui serait avec les disciples et en eux (Jean 14.16-17), pour les enseigner (Jean 14.26) et les conduire dans toute la vérité (Jean 16.13). Par deux fois cette promesse est rappelée aux apôtres (Actes 1.5 et 8) pour soutenir leur attente et leur montrer leur mission : remplis de l’Esprit, ils seront témoins de Christ à partir de Jérusalem jusqu’au bout du monde, dans l’attente du retour de Jésus (Actes 1.11). Luc indique ainsi le plan de son livre qui devrait s’intituler Actes du Saint-Esprit par le ministère des apôtres. Le Saint-Esprit apparaît dans le livre des Actes comme le guide et le consolateur toujours présent, agissant dans les cœurs pour le salut de tous ceux qui recherchent le Royaume de Dieu.

D- Comparaison entre Pierre et Judas

La question de Judas préoccupe toujours. Pourquoi Jésus qui connaissait les cœurs l’a-t-il choisi ? Judas était-il « prédestiné » « programmé » à la trahison ?

La comparaison des chemins de Pierre et des dix autres apôtres avec celui de Judas montre que tous sans exception ont bénéficié de l’appel et de l’amour de Jésus jusqu’au bout. Judas a participé au dernier repas, au lavement des pieds et à la Cène avec les onze autres. Comme eux il a entendu ses enseignements et vu ses actes de pardon et de résurrection. S’il a trahi, laissant Satan pénétrer son cœur (Luc 22.3 ; Jean 13.2, 27), les dix autres ont abandonné Jésus, et Pierre l’a renié trois fois !

Le sort des deux disciples s’est joué dans leur façon de recevoir le dernier regard d’amour de Jésus sur eux.

A Judas qui lui donnait un baiser hypocrite, Jésus s’adresse avec amour en disant : Mon ami ! (Matthieu 26.50). Judas ne comprit pas que s’offrait à lui tout le pardon divin. Voyant que Jésus était condamné (Matthieu 27.3), que ses projets de gloire terrestre pour son Maître s’écroulaient et que les religieux rejetaient son repentir (Matthieu 27.4), il désespéra de l’avenir ; au lieu de se tourner vers le Seigneur qui pouvait lui pardonner, il ne vit en lui que l’homme trahi qui pouvait lui reprocher sa trahison et le condamner. Il choisit de s’enfuir dans la solitude et le suicide.

Pierre après son triple reniement et le chant du coq, se souvint des avertissements de Jésus (Matthieu 26.75), et capta le regard d’amour de Jésus sur lui (Luc 22.61). Son repentir le poussa à rechercher humblement la présence des autres disciples, à se précipiter au tombeau vide et à se rappeler avec espoir et confiance tout ce que Jésus avait dit sur la grâce et le pardon offerts au pécheur repentant (Luc 5.24). Il put ainsi recevoir de Jésus ressuscité l’assurance de son pardon et la confirmation de son ministère d’apôtre (Jean 21.15-17).

Ni Judas ni Pierre n’étaient programmés. Ils ont reçu de Jésus les mêmes bénédictions. Ils restaient libres de leur choix  face à ses enseignements. Tous deux ont eu la même faiblesse par ambition ou par peur. Aucun des deux n’a perdu l’amour de Jésus pour lui. Seule la décision de leur cœur de saisir ou non le pardon offert, a fait diverger leurs chemins. Ils sont l’illustration concrète de Romains 6.23 : le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu c’est la vie éternelle. A chacun de choisir ou de rejeter ce don gratuit !

Cet appel à la vie est le même depuis Deutéronome 30.15-20, et Dieu n’a cessé de le lancer à chacun des hommes dans tous les siècles.

E- La succession de Judas

1- La décision de remplacer Judas semble motivée par le souci des apôtres dont Pierre est le porte-parole,  

- d’effacer le souvenir du traitre,

- de compléter à 12 le nombre des apôtres conformément au choix initial de Jésus, pour accomplir parfaitement la mission confiée. 12 représente symboliquement la plénitude du peuple de Dieu.

- de réaliser la prophétie des Psaumes 109.8, et 69.26, qu’il cite. Dans ces psaumes l’auteur parlait de ses ennemis, ou ennemis de Dieu et de son peuple. Pierre applique ces paroles à Judas qui par sa trahison et son suicide, a refusé les appels divins et s’est montré l’ennemi du Sauveur, dont il avait pourtant reçu la mission d’apôtre !

Le souci de Pierre semble plus collectif qu’individuel : la mission de témoin de la résurrection des douze apôtres doit se poursuivre !

2- Le tirage au sort comme moyen de connaître la volonté de Dieu se rattache à la consultation de Dieu par les sacrificateurs d’autrefois au moyen des Ourim et Thummim (Exode 28.30). Lorsque Jésus était avec ses disciples, il les conseillait directement, lorsque le Saint-Esprit sera descendu sur eux, il les dirigera lui-même. Mais à ce moment intermédiaire entre l’Ascension et Pentecôte, les disciples n’avaient pas d’autres moyens de connaître la volonté de Dieu.  Ayant confié à Dieu dans la prière le résultat de ce tirage au sort, ils s’en remettaient à lui pour diriger toute chose pour sa gloire.

Le Seigneur nous guide dans nos choix pour autant que nous soyons disposés à l’écouter et à lui obéir. Mais il ne nous dispense pas de la réflexion et de l’action pour faire un choix éclairé et judicieux.

Avant le tirage au sort, les apôtres ont réfléchi :

- à l’abandon de l’apostolat par Judas, l’un des leurs,

- à l’enseignement des Écritures au sujet de Judas,

- à la nécessité de compléter leur groupe,

- aux conditions à remplir pour être apôtre : avoir été témoin du ministère terrestre de Jésus dès le début,

- au déroulement démocratique de ce choix : les apôtres ne voulaient imposer à personne leur propre choix, l’assemblée devait se mettre d’accord sur deux noms, entre lesquels Dieu trancherait par le sort.

De même dans nos choix de vie, nous ne pouvons pas attendre de Dieu une intervention sans aucune participation de notre part. Réflexion sur les choix possibles, méditation des Écritures, prière, disponibilité et confiance en Dieu, engagement à lui obéir, dépendent de nous.  Nous pouvons alors nous engager dans le choix retenu, avec assurance ; Dieu nous y conduira, même si comme pour Matthias dont on ne parle plus, l’avenir se montre obscur, et il nous fera comprendre si le choix correspondait à sa volonté.

Le choix de Matthias est issu d’une initiative humaine, que Dieu n’a pas rejetée. Mais en choisissant quelques années plus tard Paul comme treizième apôtre, contre toute attente, Dieu a manifesté sa liberté d’action et sa connaissance des cœurs pour atteindre le but de se révéler à tous les hommes pour leur salut, grâce au témoignage de ses disciples.

Suivre ses impulsions ou attendre que les circonstances imposent un choix, sont des solutions qui ôtent la liberté et la dignité de l’homme ainsi rabaissé au rang des animaux mus par leurs instincts et leurs émotions, et soumis à leurs conditions de vie. Dieu laisse l’homme libre de ses choix pour remplir sa mission de témoin.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment choisir ? Tous se posent cette question à un moment ou l’autre, car les choix sont importants et multiples à tout âge : scolarité, profession, amitiés, amour, avenir, loisirs, famille, vacances, musiques etc...
  • De quoi et Comment ai-je à témoigner autour de moi ?
  • Quel rôle le Saint-Esprit remplit-il dans ma vie de témoin ?

 

 

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