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07/10/2022

Étude n°3 Comprendre la nature humaine Ecclésiaste 12 .1-8 (15 10 22)       

Étude n°3 Comprendre la nature humaine Ecclésiaste 12 .1-8 (15 10 22)                      

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière du sol ; il insuffla dans ses narines un souffle vital, et l’homme devint un être vivant. » Gen 2.7

 coucher soleil sur lac.jpg

Observons

Contexte : 11.9-8 Quels sont les conseils donnés à la jeunesse ? Comment le sage considère-t-il la jeunesse ?

Texte :

v 1-8 : Que recommande le sage à chacun ? Qu’est la vieillesse pour lui ? Relevez les différentes images et essayez d’en expliquer le sens !

Comparer le v 8 au verset 2 du ch 1 : le constat de la suprême fragilité (Ebel) de toutes choses n’est mentionné qu’une seule fois pour terminer la réflexion de Qohélet, au lieu de deux fois au début du discours.

Comprenons

Contexte : Les derniers versets du ch 11 font partie du discours final du livre. Le sage vieillissant se tourne vers la jeunesse, car il sait que cet âge ne durera pas et qu’il ne faut pas le laisser passer sans profiter des joies qu’il offre. C’est un appel à une sorte d’épicurisme (Jouis de la vie pendant qu’il est temps !) mais aussi un avertissement que l’on est responsable devant Dieu de ses choix de vie.

Texte :

12.1: Pour tempérer ce que ses propos contenaient d’épicurisme, de recherche du plaisir pour le plaisir, Qohélet rappelle que le Créateur est à l’origine de la vie humaine ; s’en souvenir pendant la jeunesse rend la vie encore plus belle et prépare une vieillesse sereine, alors que les capacités physiques diminuent et que les « jours de malheur » n’offrent plus de plaisir.

Par cet appel à la jeunesse, Qohélet conteste l’attitude traditionnelle de ne penser à Dieu qu’au moment du malheur pour attendre de Lui un remède, ou une évasion de sa condition. Dans le bonheur de la jeunesse on croit souvent pouvoir se passer de Dieu, on jouit du plaisir immédiat, mais on perd le sens de la vie, on ne saisit pas le pourquoi de ce bonheur. Si au contraire, on le reconnaît comme un don de Dieu pour notre joie et notre épanouissement, donc pour un témoignage vivant de l’amour de Dieu pour ses enfants, si on cultive un esprit de reconnaissance envers Dieu, ces temps de bonheur ne tournent pas en « folies de jeunesse » passagères et insensées qui détruisent le corps et l’âme. Ils ne risquent pas d’entraîner de la culpabilité qui pèsera sur toute la vie. 

v 2-8 : Ce passage tout en images symboliques décrit les méfaits de l’âge de façon très poétique et pleine d’humour et de tendresse. Il s’oppose à l’aspiration hébraïque à « mourir rassasié de jours » comme Abraham (Gn 25.8). Qohélet est un vieux sage qui endure la dégradation physique qui le mène peu à peu à la disparition en poussière. Les images, tirées des coutumes et des rites du deuil, suggèrent symboliquement la dégradation physique que subit le vieillard. Tous ses sens et ses facultés sont atteints :

v 2 : la vue s’obscurcit, et les nuages des soucis succèdent aux pluies bienfaisantes de la jeunesse, 

v 3 : bras et jambes tremblent et flageolent, les dents (meunières = molaires) s’arrêtent de mâcher, car elles sont trop peu nombreuses, les yeux derrière les paupières (fenêtres et volets) sont affligés de cataracte,

v 4 : les lèvres (les deux battants de la porte) ne s’ouvrent plus pour parler, et communiquer avec l’extérieur (la rue), car l’ouïe diminue et les cordes vocales (les chanteuses) s’affaiblissent, l’insomnie provoque des levers matinaux, au chant de l’oiseau.

v 5 : le souffle devient court dans les montées (il y a ici un verbe hébreu véritable onomatopée de l’halètement, qu’on pourrait transcrire par « ahaner »), la marche devient craintive et hésitante. L’expression « l’amandier fleurit » pose problème pour symboliser le blanchiment des cheveux du vieillard, si l’on s’attache à la couleur rosée des fleurs de cet arbre précoce au Amandier2.jpgprintemps. Qohélet utiliserait cette image en constatant que les fleurs deviennent blanches juste avant de tomber. Il pourrait y avoir un jeu de mots avec opposition entre la jeunesse printanière rose et la vieillesse blanchissante.                                                           

Pour compléter ce tableau, on a une image aussi à double sens : la sauterelle  peut représenter un objet très léger qui devient pesant pour le vieillard affaibli, la câpre sert habituellement à relever un plat, à l’épicer, mais serait inutile pour un vieillard qui a perdu le goût. Certains commentateurs voient dans ces images un euphémisme, tout à fait dans la veine de l’humour juif, de l’impuissance sexuelle du vieillard, qu’aucun excitant ne peut réveiller. Il s’approche de jour en jour de sa mort, de ce qui sera sa demeure pour toujours, moment où les pleureuses mèneront le deuil !

L’expression hébraïque pour la « demeure pour toujours » ne doit pas faire illusion : notre lecture de l’Ecclésiaste doit se faire en tenant compte du contexte historique et culturel hébraïque ; dans la pensée de Qohélet, c’était le « Schéol », le séjour des morts, le néant total où disparaît définitivement tout homme. Il n’y avait pas encore de notion d’espérance de résurrection et de vie éternelle, telles que les chrétiens le comprendront après la résurrection et l’ascension de Jésus.

V 6 : Les images suivantes, évocatrices avec beaucoup de poésie  de la rupture de la vie, sont tirées de l’expérience du puisage de l’eau au puits : la vie est aussi précieuse et aussi fragile qu’un cordon d’argent et un vase d’or, que la jarre ou la poulie de la citerne. Par ces comparaisons Qohélet manifeste son amour pour la vie ; malgré son caractère éphémère elle est un bien précieux, qu’il faut apprécier et soigner dès sa jeunesse.

V 7 : Nous arrivons à la conclusion du tableau de la vieillesse. Ce verset joint à la mention de la demeure éternelle, a été mal compris par les adeptes juifs de l’immortalité de l’âme dès le 1er siècle av JC, et ensuite par les chrétiens.

A cause de ce verset, ils acceptèrent que le livre tout entier fasse partie du canon biblique. A leurs yeux, la prédication de l’anéantissement total de l’homme dans la mort était « païenne » et désespérée. Ils préféraient et préfèrent encore croire à la doctrine de la séparation d’une âme qui monte auprès de Dieu, en quittant sa prison corporelle qui devient poussière.

 Qohélet est totalement étranger à cette pensée. Il sait selon les Écritures qu’il a sondées attentivement (v 9 ; Genèse 2.7 et 3.19) que l’homme est un tout, créé de la matière et recevant le souffle de vie (ruah), la respiration (Es 42.5 ; Ecc 12.7) pour constituer une « âme » ou un « être » vivant (nephech). Le mot « ruah » a été traduit en grec par « pneuma » et en latin par « spiritus ». A partir de ce terme latin, nous avons la traduction en français « esprit », que nous retrouvons dans notre verset et qui très facilement est devenu « âme » = principe spirituel éternel, dans la pensée des platoniciens juifs et chrétiens.

Notre verset signifie au contraire que la fin est une vraie fin, où l’homme disparaît dans la poussière, lorsque le souffle de sa respiration est repris par Dieu qui le lui avait donné à la naissance. Voir à ce sujet les derniers mots de Jésus sur la croix : « Père, je remets mon souffle entre tes mains », et non mon « esprit » ! (Luc 23.46) 

V 8 : D’où la conclusion que la vie est d’une fragilité absolue : après  avoir examiné tous les aspects de la vie, le « Prédicateur » termine son discours comme il l’avait commencé (1.2) sur un constat un peu désabusé. Mais le fait qu’il ne le dise qu’une seule fois doit nous alerter. En effet au début de son discours, le sage a répété deux fois la formule « Vanité des vanités » pour en certifier la réalité, selon le procédé littéraire de la langue hébraïque. Après son passage en revue de toutes les situations possibles, il conclut avec moins de certitude en ne le mentionnant qu’une fois, que finalement, oui, tout est fragile, …mais « tout a été entendu » (v 13) par Dieu, selon une autre traduction possible.

V 9-14 : Car entre temps il a fait comprendre que le sens de cette vie fragile ne se trouve qu’en Dieu, qui l’a donnée pour le bonheur de sa créature. Si elle est fragile et aboutit au néant, elle vaut la peine d’être pleinement vécue dans le respect et l’obéissance à Dieu (13) ; la vie est ainsi stimulée par les paroles des sages (11) que Dieu, l’unique berger, a placés comme des points de repère, des « clous plantés »dans la société, pour être des facilitateurs de la mémoire de l’essentiel au milieu des nombreuses sollicitations d’éparpillement intellectuel et d’activités fatigantes (12).

Qohélet, ou un de ses disciples, signe son écrit en affirmant qu’il y a travaillé avec sérieux, dans un souci pédagogique de clarté et d’authenticité (9-10). 

Enfin, son point final (13a) est que Dieu a tout entendu de son discours et en a évalué la vérité. Une autre version fait de ce point final un rappel que la vraie sagesse qui concerne tout homme, est dans la crainte ou la vénération de Dieu et l’obéissance à sa parole.

Comme ce que la vie a contenu de mal, cette sagesse sera mise en lumière par le jugement de Dieu (14). Qohélet introduit ici seulement à la fin de son écrit la notion de jugement, dans les termes que Paul reprendra presque à l’identique en 2 Co 5.10.

Qohélet, (alias Salomon ?), semble se souvenir du seul récit biblique d’un jugement réel, présenté dans 1 Rois 3.16-28. Dans ce jugement, le fond du cœur des deux femmes a été révélé par l’épreuve de l’épée (symbole de la Parole de Dieu Hé 4.11) ainsi que leur positionnement par rapport au Fils. L’une a choisi la vie de ce fils, en le donnant à sa compagne, l’autre a choisi la mort, d’abord en l’étouffant, puis en le condamnant à être assassiné (Dt 30.19). Le choix de ces deux femmes est le nôtre tous les jours. Nos actes révèlent le fond de notre cœur et notre position face au Christ. Comme le jugement de ces femmes a permis au peuple de reconnaître la sagesse de Salomon, la révélation des enfants de Dieu (Rom 8.19) permet à l’humanité de reconnaître dès à présent, et d’une façon éclatante à son retour, la sagesse et l’amour de Dieu pour ses enfants.  

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment est-ce que je considère et vis ma jeunesse ? Avec joie, frénésie de plaisirs, sagesse, angoisse de l’avenir, tristesse ?
  • Si ma jeunesse s’est enfuie, est-ce que je me sens coupable ou reconnaissant de mon passé ? Comment trouver les forces, le discernement et le chemin pour guérir les plaies ou les cicatrices qu’il m’a laissées ? Comment en tirer tous les enseignements pour ne pas reproduire les mêmes erreurs, et croître sur le chemin de la vie ?
  • Comment la présence de Dieu peut-elle me donner un autre regard sur mon vieillissement physique et mental, et sur ma fin inexorable ?
  • Est-ce que ma vie révèle mon désir de la présence de Dieu et la sagesse qu’Il donne à ceux qui la lui demandent ?
  • La crainte du jugement empoisonne-t-elle mes jours ? Comment la pensée d’un jugement révélateur de mon cœur peut-elle devenir un moteur dans ma vie quotidienne avec Dieu ?

30/09/2022

Étude n°2 Mort dans un monde pécheur Genèse 3.1-7 (08 10 22)

Étude n°2 Mort dans un monde pécheur Genèse 3.1-7 (08 10 22)

« Par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché  la mort, et ainsi la mort a passé sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Rom 5.12

(Illustration de Zabou : la tentation en Eden)

En complément lien d'une vidéo "Affronter et surmonter les épreuves" sur notre chaîne Youtube "Vivre avec Jésus" : https://youtu.be/Bd278TJNgtQ

 

Observons Gen 3.1-7 Zabou Arbres en Eden.jpg

Contexte (2.16-25):

  • Quel était l’ordre de Dieu donné aux humains ? (v 16-17)
  • Quelle constatation fait ensuite Dieu ? Comment répond-il au problème constaté ? (v 18-20) ? Quelle responsabilité donne-t-il à l’humain ?
  • Qui créa-t-il pour répondre au besoin de l’homme ? Comment réagit l’homme ?v 21-24
  • Comment s’achève le second récit de la création ? (v 25) Pourquoi la nudité n’était-elle pas honteuse ?

Texte : 3.1-7

Verset 1 :

  • Quel nouveau personnage apparaît dans le récit ? Quel qualificatif a-t-il ? Quels sont son origine et son habitat ? Comparez avec l’habitat de l’homme à ce moment-là (Gen 2.15).
  • De qui s’approche-t-il de préférence ? Pourquoi ? (voir v 6) Qu’est-ce que cela suggère sur la nature humaine en général ?
  • Comparez ses propos avec la parole de Dieu en 2.16 : quelle est la différence ? Quel est le but de cette différence ?

Versets 2-3 :

  • Comment la femme rectifie-t-elle l’insinuation du serpent ? Qu’oublie-t-elle en parlant de « l’arbre qui est au milieu du jardin » ? Que rajoute-t-elle à la parole de Dieu ?

Verset 4 :

Quelle est l’affirmation péremptoire du serpent ? Que prétend-il savoir ?

Verset 5 :

  • Quelle image de Dieu présente le serpent ? Que promet-il aux humains ? De quels yeux parle-t-il ? Quelles ambitions humaines flatte-t-il ?

Verset 6 :

  • Comment l’arbre apparaît-il à la femme ? Comparez avec Jac 1.14 et Jean 2.16.
  • De quel discernement s’agit-il pour elle ?
  • Quel est le sens du verbe « connaître » dans la Bible ? voir Gen 4.1. Que signifie alors la connaissance du bien et du mal, pour le couple encore en Eden ?
  • Que signifie la présence silencieuse de l’homme auprès de la femme ?

Verset 7 :

  • Quelles conséquences immédiates sur le couple a la prise du fruit interdit ? Sur quoi leurs yeux s’ouvrent-ils en réalité ? Que représente la prise de conscience de leur nudité : la nudité physique est-elle mauvaise ? (comparez avec 2.25). Pourquoi la cacher ? Comment le couple essaie-t-il de se couvrir ? Qu’est-ce que cela symbolise ? voir Gal 2.16

Comprenons  

Contexte (2.16-25): Il est nécessaire de détailler ce qui précède notre texte, pour comprendre ce que les propositions sataniques allaient détruire quand les humains y adhèreraient.

C’est pourquoi nous avons développé assez longuement l’étude de ce contexte.

Construction :

  • 16 -17 : les commandements de Dieu à l’homme : Quelles sont les premières paroles de Dieu à l’Homme v 16 ? Puis les secondes ? Que nous apprennent-elles sur Dieu et sur l’homme ?
  • 18 : Dieu et la solitude de l’homme
  • 19-20 : l’Humain et les animaux
  • 21-22 : création de la femme
  • 23 : Poème d’amour de l’homme pour sa femme
  • 24-25 : Projet divin pour le bonheur du couple.

La vie ou la mort ? (v 16-17).

L’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal sont placés au centre du jardin : ils en sont donc les éléments essentiels, selon le processus de pensée hébraïque, qui met au milieu du développement l’argument important.

Dieu se sert des réalités physiques, matérielles, pour faire comprendre des vérités spirituelles. La première parole de Dieu à l’Humain est une permission de manger de tous les arbres sauf un, couplée à un avertissement : désobéir entrainerait la mort.  

Que représente ce choix entre les deux arbres ?

     On ne doit pas exclure la matérialité de ces deux arbres, mais ils avaient surtout une fonction pédagogique pour l’homme.

Ils peuvent être interprétés comme les  symboles de deux façons de vivre :    

     *   L’arbre de vie représente la vie dans la dépendance de Dieu, et sous-entend le développement harmonieux de toutes les capacités spirituelles, intellectuelles, morales et physiques de l’être humain dans la lumière de la présence de Dieu.

     *  L’arbre de la connaissance du bien et du mal est le symbole inverse d’une vie sans Dieu, dans l’indépendance de sa volonté, et même en opposition à Dieu, puisque l’être humain  désire prendre sa place, en devenant comme Dieu (Voir le ch 3).

Ces deux arbres permettaient à l’être humain de prendre conscience de sa liberté de choisir sa vie : soit une vie avec Dieu, dépendante de Lui et éternelle (= arbre de vie), soit une vie d’expériences personnelles sans Dieu, qui conduit à la mort (= arbre de la connaissance du bien et du mal).

     Il ne s’agit pas ici de la connaissance intellectuelle, du savoir, de la science. La langue hébraïque a l’habitude de désigner une notion abstraite par son nom en y associant son contraire. Le bien ou bon, c’est la présence de Dieu. L’arbre de vie donnait à l’Homme la possibilité de rester en contact avec Dieu, ce qui est le bien pour l’homme.

     L’autre arbre lui faisait connaître le contraire : le mal, c’est-à-dire la privation, l’absence de Dieu. On le voit, la connaissance dont il s’agit, est spirituelle, et ne s’oppose en rien à la science. Dieu ne voulait pas maintenir l’homme dans une ignorance scientifique et intellectuelle, indigne de sa condition d’image de Dieu ! Mais il avertissait l’homme de la conséquence inéluctable d’une désobéissance : s’éloigner de Dieu en passant outre à son désir de vie avec Lui, se solderait par la mort spirituelle, que la mort physique symbolise ou concrétise.

En fixant à l’homme des limites à ses pulsions, Dieu lui montrait un chemin de vie épanouie tout en lui laissant le choix de le suivre ou non.    La liberté de choisir sa vie confère à l’être humain sa dignité d’image de Dieu. Il n’est pas une marionnette entre ses mains, ni un animal. Seule créature animale à pouvoir échapper au déterminisme de ses instincts et de ses besoins, l’être humain est responsable de sa vie présente et future (v 16-17).  

V 18 :  Dieu reconnaît que la solitude physique, ou l’inconscience de la dualité qui l’habite est néfaste à l’être humain. En effet, comme au sein de la divinité, il y a dialogue, différenciation et complémentarité des fonctions et des rôles entre le Père et le Fils, unis par l’Esprit d’Amour, au sein du couple et de la personne humaine individuelle, il est bon qu’existent un dialogue, une différenciation et une complémentarité entre les deux composantes humaines : Homme / Femme, ou Masculin / Féminin, dont l’Esprit d’Amour crée le lien.

Proverbes 27.17 nous donne une piste pour comprendre cette nécessité : chacun par son contact avec l’autre, son vis-à-vis semblable et différent « aiguise la personnalité de l’autre » (comme le fer aiguise le fer), l’affine, l’exhorte et l’aide (Gn 2.18) à grandir et à s’épanouir.

Dans tout ce texte fondateur, il ne s’agit pas dans le projet idéal de Dieu, d’union entre deux êtres de sexes semblables, mais bien de dualité Homme / Femme, qui seule constitue l’être humain à l’image de Dieu. Cela exclut toute récupération contemporaine en faveur du couple homosexuel. 

V 19-20 : Pour que l’humain prenne conscience de sa spécificité de créature à l’image de Dieu, il lui faut d’abord reconnaître sa différence avec les autres espèces animées, et accepter sa responsabilité à leur égard. Il peut alors comprendre son besoin de dialogue et de partage entre personnes de nature semblable, sexuellement différenciées et complémentaires, son besoin « d’aide » pour se développer harmonieusement et pour se multiplier selon l’ordre de Dieu (1.28).

V 21-22 : La création de la femme fait l’objet d’un récit spécifique qu’on peut difficilement lire historiquement et chronologiquement par rapport au ch 1. Il demande une recherche approfondie de l’enseignement qu’il véhicule.

Pourquoi nous dire que la femme est créée pendant le sommeil de l’homme, d’une de ses côtes, et amenée par Dieu vers l’homme ? Que signifie aussi que  la chair de l’homme est refermée après cette « extraction sous anesthésie » ? 

 La création de la femme entre dans le projet de Dieu de faire de l’être humain son représentant sur la terre. Ce passage, souvent mal compris, a servi à maintenir la femme dans un rôle subalterne et inférieur sous prétexte que sa création vient en dernier, et que le mot « aide ou auxiliaire » sous-entend infériorité dans nos esprits. Ces arguments fondés sur des préjugés culturels ne tiennent pas après une étude du texte.  

En effet, le fait que le récit de la création de la femme vienne en second dans le récit de la Création tient au procédé littéraire du récit hébraïque où on revient toujours sur les détails importants, après avoir rapporté les généralités. La création de la femme au chapitre 2 explicite le texte de 1.27: Il les créa homme et femme.

V 23 : De plus le mot aide, loin d’avoir une connotation péjorative, est employé dans la Bible toujours pour parler de Dieu qui vient en aide à sa créature, ou encore dans un contexte d’alliance entre deux chefs égaux qui unissent leurs forces pour lutter contre  un ennemi commun. On ne peut donc tirer de ce mot l’argument de l’infériorité de la femme. Elle est la partenaire égale et de même nature (comme le reconnaît Adam dans un le jeu de mots ich / icha, traduit par compagnon / compagne dans la BFC), Grâce à cette complémentarité, les forces de croissance et d’épanouissement de l’être humain seront multipliées, et les échanges avec son vis-à-vis seront fructueux.

     Dieu a créé la femme d’une côte ou  à côté  de l’homme pour signifier qu’elle n’est ni au-dessus, ni au-dessous de son compagnon, et qu’elle est exactement de la même nature physique que lui, avec les mêmes capacités psychiques et spirituelles, comme le reconnaît immédiatement Adam : "Os de mes os, chair de ma chair".  Ensuite (v 20), Adam, en nommant son épouse Eve, reconnaît sa valeur de Vivante, de porteuse de vie et d’espérance, et l’adopte comme sa bien-aimée dont dépend l’avenir  de l’humanité pécheresse (v 15).

     L’image de Dieu (1.27) ne pouvait être exacte et complète que dans cette dualité masculin /féminin, qu’elle soit extérieure avec le couple, ou intérieure dans la personne individuelle. Cela concerne donc aussi les célibataires, et signifie à chacun, qu’il a à développer harmonieusement en lui les caractéristiques psychologiques et affectives des deux sexes, et non à  étouffer celles qui sont attribuées conventionnellement à l’autre sexe.

     Pour que l’homme puisse reconnaître et écouter la composante féminine de sa personnalité, Dieu l’a plongé dans le sommeil, suggérant ainsi que c’est dans le repos et le silence de sa masculinité, qu’il pourra être attentif à ce qui reste caché en lui, et qui doit s’exprimer pour lui permettre de vivre dans l’harmonie intérieure et extérieure voulue par Dieu.

     Dieu, dont l’être humain est l’image, révèle tout au long de la Bible les aspects masculins et féminins de sa personne. Ainsi Il dirige, organise, agit dans l’univers, mais aussi Il aime et est ému de compassion dans ses entrailles, en hébreu  son utérus ! (Par exemple : Jérémie 31.20).

     Le fait que la chair d’Adam est refermée après cette opération de différenciation de ses composantes Masculin / Féminin, pourrait indiquer que la conscience de sa dualité intérieure, et de la différence de son vis-à-vis n’est pas une amputation douloureuse de sa personnalité, qui le laisserait infirme et blessé,  mais c’est  une complétude : Il reste entier et parfait, enrichi par la présence à ses côtés d’un autre qui est de même nature mais différent.

     Comme c’est Dieu qui amène la femme vers l’homme, on peut déduire que la conscience de l’autre et de soi n’est véritable et fructueuse aujourd’hui encore que par une intervention de l’Esprit en chacun et dans le couple. Nos cérémonies religieuses de mariage tentent de le suggérer et de le formaliser, mais elles ne remplacent pas l’action divine ! 

v 24-25 :    Projet divin d’union entre l’homme et la femme : Dieu éprouvant un amour privilégié pour la créature à son image et désirant s’unir à elle intimement, l’homme s’attachera par un lien d’amour privilégié à son vis-à-vis, dans une communion de pensée, de projet de vie, de sentiments, de sensations et de plaisir. C’est ainsi que Dieu institua l’union conjugale comme signe et image de son caractère et de sa volonté de bonheur pour l’être humain.

     Les versets 24 et 25 sont indissociables, malgré la typographie de certaines Bibles, qui depuis le 4e siècle de notre ère les séparent. On peut considérer ces versets comme l’expression de la volonté de Dieu pour le bonheur du couple humain et l’accomplissement de sa mission.

     Psychologiquement et affectivement chacun des partenaires du couple cherche à :

     -    avoir atteint la maturité psychique qui le rend conscient de sa personnalité et responsable de lui-même (quitter son père et sa mère)

     -    être capable de se détourner de son égoïsme naturel pour s’attacher à l’autre du sexe opposé et l’aimer, comme Dieu aime (il s’attachera à sa femme)

     -    avoir un projet de vie cohérent, un objectif à atteindre en commun avec l’autre (devenir un seul être, ou une seule chair).

Cette expression ne s’entend pas seulement de l’union physique du couple qui permet à un être nouveau de naître, mais aussi de l’unité intérieure entre les composantes de la personnalité de chacun, et entre les valeurs de vie des deux partenaires ; cette unité favorise l’élaboration d’une nouvelle vie harmonieuse en couple, et non la vie de deux individualités juxtaposées.

     -    enfin, être vrai et transparent dans tous les domaines   (tous deux étaient nus sans honte)

     La nudité sans honte est le symbole d’une sexualité acceptée et vécue avec joie parce qu’elle consacre l’union de deux êtres à l’image de Dieu. Comme le suggère la place de ce verset dans le texte, la sexualité voulue par Dieu est le point d’orgue de l’union conjugale : elle en augmente la durée et en resserre les liens déjà noués sur tous les autres plans, mais ce n’est pas elle qui débute et fonde l’union, comme veulent le faire croire les médias et les coutumes actuelles.

     Elle est aussi le symbole de l’acceptation de soi et de l’autre, tels que nous sommes et tels que Dieu nous voit, dont l’expression moderne être bien dans sa peau est une traduction !

Psychologiquement, la nudité sans honte du jardin d’Eden signifiait qu’entre les deux humains, rien ne faisait obstacle à la communication, tout était clair entre eux, ils n’avaient rien à  cacher ni à Dieu ni à eux-mêmes.

     La tradition juive joue aussi sur l’homophonie de la racine des mots nu et lumière en hébreu. Seule une lettre muette les différencie :  

Lumières =   אור'מ  (prononcer : horim);  nus =   ערו מים (oroumim)

Dans le jardin d’Eden, le couple était "nu" ou dans la "lumière" de Dieu où rien n’est caché.

Texte :

3.1 : La séduction faisant appel essentiellement aux sens et à la sensibilité, le séducteur va s’attaquer à celui des deux êtres humains où ils sont les plus développés, la femme,  par rapport aux facultés de raisonnement logique, et de maîtrise de soi que l’on attribue plutôt à l’homme, étant bien entendu que le couple uni symbolise la nature humaine en général, dans sa dualité interne entre le féminin et le masculin qui habitent tout être humain (Gen 1.27). Évitons de stigmatiser un sexe (ou un genre) en les appelant « faible ou fort » ! Chacun a ses spécificités, complémentaires de l’autre.

Le serpent, animal pris comme médium et symbole de Satan (Ap 12.9), se présente à l’homme comme « lumineux », par le jeu de mots hébreu intraduisible entre le « nu/lumière » du ch 2.25 et le « rusé » du ch 3.1. Cela sera rappelé par Paul en 2 Cor 11.14 : « Satan se déguise en ange de lumière » pour mieux séduire. Avant de séduire, il cherche à semer le doute sur la parole de Dieu dans l’esprit d’Eve, en  transformant cette parole sous forme négative, et en ajoutant un adverbe « réellement » qui interroge sur la vérité des propos de Dieu.

V 2-5 : Les ajouts ou transformations de la parole de Dieu apportés par  Eve (le fruit, ne pas toucher), montrent combien l’interprétation de la Parole de Dieu dépend de l’esprit auquel on se soumet pour interpréter : cherche-t-on à être guidé et éclairé par Dieu, ou par sa propre intelligence ou par ses sentiments, ses sensations, ou par un esprit de critique ?

     Si on n’y cherche pas une relation intime avec Dieu, la lecture et l’étude de la Bible seront vaines, ou influencées par d’autres esprits que l’Esprit Saint. Eve en écoutant le serpent s’est déjà mise sous son influence et le montre tout de suite par son ajout à la parole divine, et par son oubli de l’arbre de vie, comme s’il n’y avait qu’un seul arbre au milieu du jardin, celui de la connaissance du bien et du mal.

Mettre en doute la parole de Dieu ouvre la porte à toutes les convoitises. Celles des yeux et de la chair (1 Jean 2.16) se manifestent dans le désir d’Eve de posséder ce que symbolise pour elle le fruit de l’arbre défendu : l’immortalité et le discernement personnel du bien et du mal, qui sont les privilèges de Dieu (1 Tim 6.16), mais que Dieu leur accordait par le fruit de l’Arbre de Vie ! En écoutant le séducteur, Eve en a oublié ce que Dieu proposait d’infiniment meilleur. Satan a su éveiller en elle l’aspiration à sortir de sa condition dépendante de Dieu, et à conquérir le pouvoir divin de décider ce qui est bien ou mal. Elle qui faisait l’expérience du bien en Eden, convoite de connaître, de faire l’expérience du mal, c’est-à-dire de l’absence de Dieu, de l’indépendance vis-à-vis de Lui. 

       Or les promesses de Satan se révèlent totalement fallacieuses : leurs yeux s’ouvrent[1] non pas sur le monde spirituel et invisible des dieux (ou de Dieu = Elohim, nom au pluriel), ou des réalités spirituelles, mais sur leur situation terrestre de dénuement total de créatures sans Dieu !

            Nous retrouvons quotidiennement les facettes de cet « orgueil de la vie », lorsque sans même nous en rendre compte, et souvent avec les meilleures intentions du monde, nous nous mettons à la place de Dieu. Déterminer qui est sauvé ou pas, décider de la vie de ses proches ou de l’Église selon sa propre volonté, chercher à briller aux yeux des hommes, ou à grimper dans les hiérarchies pour exercer un pouvoir sur les autres, toutes ces attitudes reproduisent le péché de nos premiers parents, et sont malheureusement au cœur de l’éducation terrestre.

       Ce péché les écarta de l’arbre de vie qui seul pouvait leur donner l’immortalité, et les conduisit à cacher leur faiblesse, ou nudité spirituelle, devant Dieu et les autres par des moyens de fortune précaires. Ainsi en est-il de nos efforts pour donner le change et faire croire à une capacité personnelle de nous sortir des impasses dans lesquelles nous nous enfonçons par notre insoumission à Dieu ou notre doute sur sa Parole.

Sens des paroles séductrices du serpent (d’après un commentaire du regretté pasteur Marcel Fernandez)

v 4-5 : Les paroles du serpent présentent les 7 dogmes de l’humanisme spirituel qu’a repris  la philosophie du Nouvel-Age, et qui s’infiltrent dans la pensée contemporaine. Ils ont comme objectif subtil et masqué de séparer l’homme de Dieu, et de faire de l’homme un rival de Dieu en lui faisant croire à son indépendance, son pouvoir et son intelligence.  

1- Vous serez comme des dieux : c’est le refus du statut de créature dépendante de Dieu, et l’aspiration à l’auto-adoration.

2- Vous ne mourrez pas : c’est la croyance en l’immortalité naturelle, que l’on retrouve dans toutes les religions, et qui conduit à la foi en la réincarnation ou à la survie d’une « âme »  après la mort. 

3- Vos yeux s’ouvriront : dans la Bible cette expression s’emploie pour la prise de connaissance du monde occulte, donc inaccessible au profane, au non-initié. Eve va croire que Dieu la condamne à la naïveté, à avoir les yeux fermés sur ces pouvoirs de l’esprit, sur cette intelligence de l’infini et de l’au-delà.

4- Vous connaîtrez le bien et le mal : chacun sera capable de déterminer ce qui est son bien ou son mal : c’est le relativisme moral, où l’homme n’a de compte à rendre à personne que lui-même.

5- Dieu a-t-il réellement dit ...: le doute est  semé sur la révélation divine, qui prend moins d’importance que la communication de l’esprit humain avec les forces surnaturelles.

6- Dieu sait que ...: Dieu est présenté comme un Dieu d’obscurantisme, un Dieu qui veut garder jalousement son savoir, qui interdit à l’homme la connaissance, l’ouverture d’esprit.  

7- Un fruit précieux pour ouvrir l’intelligence : la recherche du développement du cerveau par l’énergie cosmique (symbolisée par cet arbre) avec laquelle on entre en contact grâce à la méditation, est l’idée-clé de la philosophie humaniste spirituelle. Elle s’introduit aussi dans l’Église, lorsqu’on ne perçoit pas toute la subtilité des propositions sataniques, dont le but est de séparer de Dieu.

V 6 : La tentation d’Eve reprend les trois convoitises dont parle l’apôtre Jean (1 Jean 2.16) : convoitise des yeux, convoitise de la chair et orgueil de la vie. La tentation d’Adam est un peu différente : présent à côté de sa femme, il n’ouvre pas la bouche pour avertir, contredire ou empêcher sa femme de suivre ses désirs. Il devait choisir entre écouter Dieu et perdre sa femme, ou écouter sa femme, perdre Dieu et se perdre tous les deux. Il préféra la seconde solution, ce qui fait dire que le péché d’Adam avait une connotation sexuelle : il ne voulait pas perdre le plaisir de la communion avec sa femme. Mais en aucun cas, nous ne pouvons prétendre que le péché de nos parents fut l’acte sexuel ! Celui-ci était voulu et béni par Dieu, pour le bonheur de l’être humain et le peuplement de la terre, et même pour symboliser l’union que Dieu voulait vivre avec la créature à son image ! (Gen 2.24) 

v 7 : On peut trouver une piste d’interprétation de ce verset, dans le jeu de mots qui existe dans la langue hébraïque entre le mot nu et le mot lumière, comme nous l’avons déjà dit plus haut, (et comme l’a illustré notre regrettée sœur Zabou : la chute en Eden). Chute Zabou.jpg

Quand on entendait le verset 25 du ch 2, l’hébreu pouvait aussi comprendre ils étaient lumière. Cette lumière leur venait de la présence de Dieu. Et voilà que, après leur désobéissance, ils comprennent qu’ils se sont séparés de la présence de Dieu, ils ont perdu sa lumière et se retrouvent seuls face à eux-mêmes, sans sa protection. Le froid extérieur et la peur intérieure qu’ils en éprouvent se traduisent par la honte de se voir tels qu’ils sont, selon une réaction psychosomatique bien connue.

     La nudité dans la Bible devient alors le symbole de l’état de péché du cœur de l’homme, qu’il ne peut cacher devant Dieu. Mais physiquement elle n’a pas de valeur négative, de même que le sexe et la sexualité. Ils ont été voulus par Dieu pour le bonheur, la complémentarité et la procréation des êtres humains. C’est le péché introduit par l’homme, la séparation d’avec Dieu, qui en a fait des tabou, des sujets de honte et de souffrance.

     La conscience de la nudité qu’a l’être humain à ce moment est l’expression physique, somatique (sentiment de froid) de sa détresse intérieure, psychique, en s’apercevant qu’il s’est coupé de Dieu, qu’il se retrouve seul, démuni de sa protection, et voué à la mort. Ici, leur honte intérieure de s’être séparés de Dieu, se transfère sur leur nudité : ils ne peuvent plus se regarder eux-mêmes en face, tels qu’ils sont, ils ne s’aiment plus eux-mêmes, et ne peuvent plus aimer l’autre, car chacun  renvoie à l’autre l’image d’un être faible et privé de la présence et de l’amour de Dieu.

Les feuilles de figuier qu’ils utilisent pour se couvrir sont le symbole des efforts humains pour cacher l’état de pécheur, et pour mériter son salut. Dieu va en montrer toute la vanité, en offrant lui-même un vêtement de peau. Pour cela, Il est contraint de sacrifier le premier animal innocent. Il enseigne ainsi concrètement le plan du salut de l’homme : Il sacrifiera son propre Fils (Agneau de Dieu) pour que l’homme puisse vivre avec Lui éternellement.  C’est le sens symbolique et prophétique des sacrifices bibliques.  

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment se manifeste notre désir humain d’être comme Dieu ?
  • Satan dans ses tentations de Jésus a utilisé la Parole de Dieu. Cela peut-il être d’actualité ? Comment discerner ses pièges ?
  • Qu’est-ce que je recherche dans la lecture ou la citation de la Parole de Dieu ?
  • De quelles « feuilles de figuier » ai-je essayé de cacher mes faiblesses, mon éloignement de Dieu, pour ne pas perdre la face devant les autres, ou me persuader de ma « pureté » ?
  • Résumer les principes d’éducation sataniques et comparez-les avec ceux de Dieu : Quels sont ceux que je dois (et que l’Église doit) bannir de l’éducation de mes enfants ?

 

[1] *Cette expression dans la Bible s’applique toujours aux « voyants », prophètes de Dieu ou devins, qui ont accès au monde invisible (voir 2 Rois 6.16-17).