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08/03/2024

Étude N° 11 Soupir après Dieu Psaume 84 (16 03 24) 

Étude N° 11 Soupir après Dieu Psaume 84 (16 03 24) 

« Combien tes demeures sont chéries, Éternel Dieu des Armées ! » Ps 84.2 temple Jérusalem.jpg

Observons

Construction du psaume en trois strophes après un verset d’introduction (v1)

V 2-5 : tristesse de l’exil

V 6-9 : marche vers Sion

V 10-12 : Joie de la présence de Dieu

-Comment dans chaque couplet la strophe suivante est-elle annoncée  ?

-Comment le verset 13 de conclusion reprend-il le v 1 d’introduction ?

Strophe1 : Après quoi languit le psalmiste ? (v2-3) Comment est appelé Dieu ?

A qui se compare le psalmiste au v 4 ?

-Qui envie-t-il ?

Strophe 2 : Comment se marque le passage du soupir à l‘assurance de la foi ?v 6

-Quelles bénédictions le psalmiste trouve-t-il en Dieu dans sa marche vers Sion ? v 6-8

-Comment se termine cette deuxième strophe, pour annoncer la suivante ?v9

Strophe 3 : Qu’est Dieu pour le fidèle ? Qui est l’oint ou messie à l’époque du psalmiste ?

-  Que signifie la prière du v 10 ?

- Que préfère le psalmiste ? v 11

- Que fait Dieu pour le fidèle ? v 12

En quoi ce psaume est-il messianique ?  

Comprenonsmon_ame_soupire.jpg

 strophe 1 : C’est de tout son être, corps, âme et esprit, que le fidèle soupire après la présence de Dieu, symbolisée par son sanctuaire (v2-3). Plus voyageur que le passereau et l’hirondelle qui ont leurs nids sur terre, le croyant soupire ardemment, au point d’en perdre ses mots, après la présence glorieuse de Dieu, dont il est privé ici-bas. Elle lui apparaît comme le bonheur suprême (2-5). Par deux fois l’Éternel (Yavhé) est appelé  Dieu des armées. Il faut entendre là les armées angéliques et non humaines. Dieu n’est pas un Dieu de guerre !

La strophe se termine par une béatitude qui est reprise au début de la strophe 2 : la présence de Dieu rend heureux le croyant et le remplit de louanges.

Strophe 2 : Il sait qu’il a de nombreuses vallées arides ou vallées de larmes (Baka v7) à traverser, mais il bénit le Seigneur de trouver en Lui la force croissante d’y marcher vers la cité céleste, et la joie de voir comment Dieu peut transformer un mal en bien  (oasis, pluie ; Rom 8.28). « Heureux les hommes dont la force est en toi !  Ils ont dans leur cœur des chemins tout tracés. »(6). La foi en Dieu permet au croyant de surmonter toutes les difficultés de la vie, car Dieu donne sagesse et discernement pour les aborder et les dépasser.

La prière qui monte vers Dieu (v9) prépare le cri de la troisième strophe (v10). 

Strophe 3 : La prière en effet se poursuit par une demande à Dieu de « voir », de regarder avec bienveillance la face du « messie » ou « l'oint ». Pour le psalmiste c’était le roi David, représentant du peuple devant Dieu qui l’a choisi. Ce messie auquel s’identifie le psalmiste, préfère la relation étroite avec Dieu, sur le « parvis » ou le seuil de Sa maison (tant qu’il est sur terre, il ne peut entrer dans la Maison Eternelle !) plutôt que rester en compagnie éphémère (les tentes) des méchants. La différence est encore accentuée par la notion de temps : un jour avec Dieu vaut mille jours avec le méchant !

Auprès de Dieu se trouve la source de sa joie : la présence d’un Dieu de grâce, qui, plein d’amour, regarde, éclaire, réchauffe (soleil), et protège ceux qui placent en lui leur confiance  (bouclier) (10-13).

 En trois strophes, le psalmiste exprime la joie d’un futur séjour dans la Maison de l’Éternel(v 8). Comme il s’identifie à l’oint de l’Éternel (10), ce psaume peut-être la prière du roi David, éloigné de Jérusalem et de l’arche qui y est restée, lorsqu’il fuyait son fils révolté Absalom (2 S 17.24). Dans un second temps on peut y voir le soupir de Christ incarné sur terre et prêt à retourner vers son Père (Jean 17.4-5). Enfin ce peut être la prière de tout croyant désirant profondément être dans la présence de Dieu dans la Nouvelle Jérusalem (Ap 21.3).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Où puiserai-je ma force pour aujourd’hui ?
  • Avons-nous la même tension que le psalmiste  vers Dieu et le lieu terrestre où nous pouvons le rencontrer, temple ou Parole de Dieu ? Avons-nous la même certitude, la même espérance et la même joie pour soutenir nos vies ?
  • Puissions-nous éprouver ce désir ardent de la présence de Dieu lorsque les jours s’assombrissent (ou s’éclaircissent), et chanter ce psaume de tout notre être !

 

 

 

 

01/03/2024

Étude n°10 Leçons du passé Psaume 78.1-11 (09 03 24)

Étude n°10 Leçons du passé Psaume 78.1-11 (09 03 24)

« Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, ce que nos pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les miracles qu’il a créés »Ps 78.3-4adoration de l'Esprit.jpg

 Observons

Ce passage du psaume est construit sur plusieurs strophes distinguées par les sujets des verbes :  

1ère strophe : Asaph à son peuple, à la 1ère personne (v 1-2)

2ème strophe : Le peuple et Asaph, à la 1ère personne (v 3-4)

3ème strophe : Dieu à la 3ème personne (v 4b-5a)

4ème strophe: le peuple aux 1ère et 3ème personnes (v 5b-6a)

5ème strophe : les fils à la 3ème personne (v 6b-8)

6ème strophe : les pères à la 3ème personne (9-11)

Recherche des actions :

Hommes (Asaph compris)                                                              Dieu 

Ouvrir la bouche, publier  
Ecouter, prêter l’oreille  
Entendre,    opérer des prodiges
Raconter, ne pas cacher, dire                Enseigner, parler, faire connaître  

établir, donner une loi

 ordonner

Mettre la confiance en Dieu   alliance et loi

Ne pas oublier

Observer les commandements

Hauts faits et miracles
  • De qui et de quoi s’agit-il au centre du texte v 4b-5 ?
  • Quel est l’objet de la connaissance et de la transmission de génération en génération ? v 4-5
  • Que doit produire cet enseignement ? v 7-11

Comprenons

Le passage que nous étudions constitue le prologue du long psaume où Asaph passe en revue l’histoire du peuple avant l’accession de David au trône (v 70-72).

Le prologue lui sert à annoncer le but de cette revue historique : avertir le peuple de ne pas imiter la rébellion ou l’indifférence des pères, en oubliant les louanges dues à l’Éternel pour les bienfaits qu’Il a répandus sur son peuple (v 4-5, 11). L’alternance des personnes dans les différents paragraphes du prologue insiste sur l’idée de transmission, et place au centre la personne de Dieu et ses bienfaits.

Toute connaissance de Dieu vient de la proclamation de la Parole de Dieu, par Dieu d’abord par l’intermédiaire de son prophète (ici Asaph, v 1-2), puis par la chaîne des croyants, de père en fils.Ce qui doit être transmis pour éviter l’oubli et la désobéissance, ce sont les louanges adressées à Dieu pour sa puissance et ses miracles. Ils seront développés dans la suite du psaume : passage de la Mer Rouge, marche dans le désert où Dieu les a nourris et abreuvés (v 12-31), pardon de leurs faiblesses, plaies d’Égypte contre leurs oppresseurs, entrée en Canaan (v 38-55). Les plus grands bienfaits de l’Éternel furent sa révélation au Sinaï avec le don de la Loi (v 5) qui scellait son alliance avec le peuple qu’Il s’était constitué (v 10).transmission.jpg

À la proclamation répondent l’écoute et la transmission du savoir acquis. D’elles ensuite dépendent la mémorisation des œuvres divines et la foi en Dieu, qui entraîne l’obéissance (v7).

Toute l’éducation des fils est centrée sur la louange à l’Éternel et cherche par-là à éviter les travers des pères (17-19,  32, 36-37, 41-43, 56-58)  qui les ont disqualifiés, comme Ephraïm (v 9-11, 67) fut rejeté pour accueillir le sanctuaire (v 68-69) et la royauté de David (70-72). La tribu du fils de Joseph était à l’époque des Juges la plus importante et se croyait promise à une haute destinée (Juges 8.1 ; 12.1). Mais son orgueil et son infidélité à Dieu (Juges 1.29 ; 2.2) la conduisirent à se révolter contre Gédéon dont elle favorisa le meurtre des fils (Juges 9), puis contre Jephté (Juges 12.1-4). Ephraïm eut la garde de l’arche à Silo, mais ne la défendit pas contre les Philistins (1 Samuel 4-7), et fut relégué au second plan, au profit de la tribu de Juda, où Dieu établit son sanctuaire et choisit David comme roi de son peuple.

L’objectif de ce prologue est donc d’inviter le peuple à :

  • Écouter Dieu pour mémoriser ses œuvres, pour mettre sa confiance en lui, pour obéir à ses commandements
  • Transmettre la connaissance des bienfaits de Dieu de génération en génération en le louant
  • Devenir le lieu d’adoration du Seigneur (= son sanctuaire) et d’accueil de son Roi, (2 Cor 6.16 ; Eph 2.21-22 ; 1 Pie 2.5)

Ne peut-on pas voir ici des accents prophétiques ? Chaque croyant (et chaque église) n’est-il pas appelé à transmettre les « hauts faits » de l’Éternel, réalisés en sa faveur par Jésus-Christ, à devenir lui-même « le temple » du Saint-Esprit, et accueillir dans sa vie la Royauté du Fils de David, Jésus-Christ.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-  Ma relation avec Dieu comprend-elle l’écoute de la parole de Dieu, par la lecture et l’étude personnelle des Écritures ?

-  Est-ce que je retransmets ce que j’ai reçu, et qu’est-ce que je retransmets?

-  Sur quoi se fonde ma confiance en Dieu ?

-  Comment ma vie peut-elle éduquer mes enfants à louer Dieu et à le reconnaître comme Seigneur (=Roi) bienveillant de leur vie ?