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16/05/2025

Étude n°8 Psaumes 15 et 24 Symbolisme dans les Psaumes (1) (24 05 25)

Étude n°8 Psaumes 15 et 24 Symbolisme dans les Psaumes (1) (24 05 25)

« Je regardai et voici l’Agneau debout sur la montagne de Sion, et avec lui 144000 personnes qui avaient son Nom et le Nom de son Père, écrits sur leur front. » Apocalypse 14.1

Les Psaumes 15 et 24 sont à mettre en parallèle avec la description des144000 d’Ap 14.1-5.

Observons Apoc 7 élus devant l'Agneau 12è.jpg

  • Lecture littérale

Psaume 15 : 

Contexte : Que décrit le psaume 14.1-4, en contraste avec le Ps 15 ?

Texte :

  • V 1 : Quelle est la question posée ? Quels lieux sont mentionnés ? Qu’était le tabernacle (ou la tente) ? Quel événement important en Israël et pour David cela suggère-t-il ?
  • V 2 : quelles qualités sont demandées au serviteur, hôte de ces lieux ?
  • V 3 : Quelle est son attitude vis-à-vis d’autrui ?
  • V 4a : selon les versions Segond, NBS, Jérusalem, TOB, BAN (Bible Annotée de Neuchâtel) que dit ce verset ? (comparer avec 2 Sam 6.22 et Esaïe 57.15). Que choisissez-vous ? Pourquoi ?
  • V 4b et c : Quelles autres qualités a ce serviteur ?
  • V 5 a et b : Quelle est sa position vis-à-vis de l’argent ? De quelles qualités fait-il preuve ?
  • V 5 c : Qu’en conclut le Psalmiste ?

Psaume 24 : Composé en même temps que le Ps 15 (voir 2 Samuel 6.12, 15). Il comprend deux parties, marquant l’approche de l’arche vers Sion (v 1-6), et l’entrée de l’arche dans Sion (v 7-10).

  1. V 1-6 : première partie : Approche de l’arche (ou du Seigneur)
  • V 1-2 : Que loue le psalmiste en l’Éternel ? Qu’a donné l’Éternel à la terre ?
  • V 3 : Quelle question pose le psalmiste ? (voir Ps 15.1)
  • V 4 : Quelles qualités sont demandées au serviteur de l’Éternel ?
  • V 5 Que retirera-t-il de la présence de l’Éternel ?
  • V 6 : Quelle est la caractéristique de ce serviteur ?
  1. V 7-10 : seconde partie : entrée de l’arche (ou du Seigneur) en Sion
  • V 7 et 9 : De quelles portes s’agit-il ? Pourquoi doivent-elles s’élever ?
  • V 8 et 10 : Quelle est l’identité de ce roi ? Quelles sont ses armées ? (Ps 103.21 et Esaïe 40.26).
  • Lecture symbolique et prophétique
  • Quels autres événements survenus au temps du Nouveau Testament peuvent être annoncés ou suggérés par ces deux psaumes ? (Luc 2.13-14 ; 19.37-38 ; Actes 2.1-4 , 18-21 ; 3.19-21 ; 1 Thessaloniciens 4.13-17 )
  • Comparer ces deux textes avec Apocalypse 14.1-6(situation du texte par rapport à Ap 13 ; situation des personnages ; qualités des serviteurs) et Ap 19.1-9. Quelles similitudes y trouvons-nous ?

Comprenons

1 Lecture Littérale

Dans l’histoire religieuse d’Israël, après la sortie d’Égypte et l’entrée en Canaan, le sort de l’arche de l’Alliance a été la préoccupation primordiale du peuple jusqu’à sa venue solennelle à Jérusalem sous la royauté de David. Depuis le Sinaï l’arche représentait la présence de Dieu parmi le peuple. Elle reposait sous la tente du Tabernacle et accompagnait la marche du peuple dans le désert. A l’entrée en Canaan, elle avait été considérée par le peuple comme un talisman contre les ennemis. A cause des péchés du peuple (1 Sam 4.11)  et de l’idolâtrie dont elle faisait l’objet, elle avait été livrée aux Philistins à leurs risques et périls. Rendue par eux, elle devint un objet de crainte pour les Israélites qui en confièrent la garde à  Abinadab et son fils Eléazar (1 Sam 7.1). Elle resta éloignée du peuple, étrangère à sa vie, jusqu’à ce que David comprenne sa valeur symbolique de présence de Dieu et décide de la ramener à Jérusalem, au cours d’une cérémonie pleine de joie (2 Sam 6.12). C’est à cette occasion, pense-t-on que furent composés par David et chantés par lui et les chœurs du peuple ces deux psaumes 15 et 24.

Au Psaume 15, David s’interroge sur les qualités de celui qui peut se trouver dans la présence de Dieu, matérialisée par le « Tabernacle, et la montagne sainte » de Sion, où il voudrait faire construire le Temple. En contraste avec la description dans le Psaume 14.1-4, des insensés qui nient l’existence de Dieu et sont corrompus, le psaume 15 décrit l’homme intègre, juste, véridique jusque dans son cœur (v 2), qui se conduit avec bienveillance envers son prochain (v3, 4b), reste fidèle à ses engagements même à son détriment (v4c), et dont la loyauté et l’incorruptibilité sont sans faille (5a et b).

Le verset 4a pose un problème de traduction car le texte hébreu est peu clair (« méprisé à ses yeux le méprisable ») : s’il s’agit de l’autre,  cela signifiera : « il rejette (ou méprise) celui qui est méprisable à ses yeux » (Segond, NBS), « réprouvé (ou méprisé) est à ses yeux celui qui est digne de mépris » (BAN). Mais s’il s’agit de lui-même, comme peuvent  le suggérer les textes de  2 Samuel 6.22 où David déclare qu’il veut « paraître encore plus méprisable et s’abaisser à ses propres yeux », et d’Esaïe 57.15 où l’Éternel demeure avec  « l’opprimé et celui qui est humilié, ou humble dans son esprit », ce verset 4a du Psaume 15 pourrait signifier l’humilité et l’abaissement volontaire en présence de son Dieu de l’homme intègre. Les deux interprétations sont compatibles, tant la langue hébraïque est multidimensionnelle !

En conclusion de ce psaume, le psalmiste reconnaît la stabilité, la fermeté de celui qui habite la montagne de l’Éternel, c.à d. celui qui reste en présence de Dieu. 

Psaume 24

V 1-6 : Tandis que l’arche s’approche de Jérusalem, le psalmiste loue la grandeur du Créateur : la terre v1a désigne plutôt l’Univers tout entier, alors que en 1b en parallèle, désignerait le monde habité. Comme en Genèse 1.9-10, où des eaux mouvantes (mers et fleuves) émerge la terre solide qui portera végétation et êtres vivants, le psalmiste reconnaît que c’est l’Éternel qui assure la stabilité de la terre. Il dresse ensuite le portrait moral de celui qui comme Jacob (celui qui a cherché, à tout prix, à bénéficier de la promesse faite à Abraham) cherche la présence (la face) de l’Éternel (sa montagne et son lieu saint = Jérusalem vers où s’approche l’arche) : v 4 si son action (mains) et son cœur (être intérieur) sont intègres et loyaux (voir le décalogue), il recevra de Dieu bénédiction, justice (= justification) et salut, (v 5).

V 7-10 : L’allégresse emplit le cœur du psalmiste à l’arrivée de l’arche à Jérusalem. L’arche de l’Alliance représentant la présence de l’Éternel est assimilée au Roi de gloire qu’est Dieu (v7-8). Il est si glorieux et grand que les portes de la ville paraissent trop petites pour le laisser passer ! L’Éternel entre triomphalement, en vainqueur. Ici (v 8 et 10) apparaît l’expression «l’Éternel des armées » qui sera mal comprise par des fidèles sans vision spirituelle, s’accaparant la puissance de Dieu pour leurs armées militaires terrestres ! Il s’agit plutôt des armées célestes (astres, Esaïe 40.26) et anges (Ps 103.21). L’accent est mis ainsi sur la puissance universelle d’un Dieu Créateur qui consent à venir habiter parmi les hommes, sur la terre qu’il a créée et rendue habitable et solide !

  • Lecture symbolique et prophétique

Dans le personnage intègre qui peut rester en présence du Seigneur on peut voir une préfiguration de Jésus lui-même, le Fils de l’Homme, qui seul put voir « la face de Dieu », et qui eut toutes les qualités mentionnées dans ces deux psaumes. A la fois Créateur (Ps 25.1-2 ; Jean1.1 ; 1Cor 8.6) et vainqueur de la mort (Ps 25.8 ; Jean 16.33 ; Ap 6.2), Déjà sur terre l’entrée de Jésus à Jérusalem réalisa en partie les paroles prophétiques de ces deux psaumes, comme la venue du Saint-Esprit à la Pentecôte. Enfin, Jésus viendra en Roi de gloire à la fin des temps, dans l’allégresse de son peuple (Ap 14 et 19). Un parallèle plus précis peut se faire entre ces deux psaumes et Ap 14.1-5 : Face aux puissances maléfiques du ch 13, le peuple de Dieu (=les 144 000) se tient debout sur la montagne de Sion avec l’Agneau : la fermeté de leur foi vient de leur attachement au Christ (Ps 24.1-3) et leur intégrité (Ap 14.5) vient comme l’homme intègre des psaumes, de la justice qu’ils ont reçue de Dieu (= rachetés parmi les hommes, Ap 14.3-4), leur permettant d’être des témoins puissants de l’Évangile éternel (Ap 14.6), puis d’acclamer le Christ à son retour (Ap 19.6).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Suis-je de ceux qui recherchent la présence de L’Éternel ? A quoi cela se distingue-t-il, extérieurement et intérieurement ?
  • Qu’a changé dans ma vie professionnelle, familiale, ecclésiale, la venue du Saint-Esprit en moi ?

09/05/2025

Étude n°7 Fondements de la prophétie Genèse 3.21-24 (17 05 25)

Étude n°7 Fondements de la prophétie Genèse 3.21-24 (17 05 25)

« Heureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui s’y trouve écrit ! Car le temps est proche ! » Ap 1.3

Observons

Le contexte

-Que s’est-il passé dans le jardin ? Qui l’homme et la femme ont-ils choisi d’écouter ? Qu’en est-il découlé pour eux ? Comment Dieu a-t-il réagi ? Quelles conséquences du choix humain Dieu a-t-il annoncées ? Quelle promesse a-t-il faite v15 ? Comment Adam l’a-t-il comprise, v 20 ?

Le texte Zabou Dieu apporte vêtement.jpg

  • V 21 : Quel geste de bonté manifeste Dieu envers le couple pécheur ? Que signifie symboliquement ce geste ?
  • V 22 : Que cherche Dieu pour l’humain ? Que représente l’arbre de vie ? Pourquoi en empêcher l’utilisation directe ?
  • V 23 : Quelle mission Dieu confie-t-il à l’humain hors du jardin ? Quel en est le sens symbolique ?
  • V 24 : Quelle précaution Dieu prend-il ? Que représentent les chérubins ? Quelle fonction ont-ils ? Est-ce une punition ou une promesse de Dieu ?

Comprenons

Le contexte :

Après le tableau de la création de l’humain, homme et femme, le chapitre 2 mentionne le choix que Dieu présente à ces humains sous la forme de deux arbres, l’arbre de la Vie, qui permettra d’être avec Lui éternellement (voir 3.22), et l’arbre de la connaissance du mal, c’est-à-dire une vie sans Dieu qui conduit à la mort. Ne mesurant pas l’importance de ce choix, et ne comprenant pas le symbolisme de ces arbres, les humains se laissent séduire par les fausses promesses du serpent, medium de Satan, qui leur fait croire qu’ils pourront être comme des dieux en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance. Ils se retrouvent dépouillés de leurs illusions et dans leur peur subite de Dieu vont se cacher. Dieu alors intervient et vient les chercher ; il leur fait avouer leur faute et malgré leurs accusations en chaine, leur promet la venue d’un Sauveur, né de la descendance de la femme, v 15. Première promesse prophétique de la venue de Jésus, qui va les soutenir toute leur vie au milieu des conséquences catastrophiques de leur choix de se séparer de Dieu. Adam comprend que la vie est encore possible (v 20), si comme la femme l’a fait (v 13), on reconnaît sa faiblesse devant la tentation et on s’humilie devant Dieu. Les vivants descendants de la femme, seront en effet ceux qui intégreront à leur vie physique  la présence et la vie de l’Esprit Saint qui leur a promis et permettra la victoire sur le mal et la mort (v 15).

Le texte

v 21 : Par un geste concret Dieu leur montre sa sollicitude et leur annonce symboliquement et prophétiquement son plan de salut. Il leur fait comprendre en les revêtant d’un habit de peau qu’il est avec eux et qu’il pourvoit à leurs besoins non seulement physiques :un vêtement chaud contre le froid, mais aussi leurs besoins moraux et psychiques : le vêtement de peau donné par Dieu symbolise la nouvelle peau = la nouvelle personnalité et la nouvelle façon de vivre et de percevoir les choses grâce à Dieu. Celui-ci pourvoit aussi à leurs besoins spirituels : le sacrifice d’un animal innocent pour que l’homme coupable vive, prophétise le salut offert à l’homme par le sacrifice de Christ sur la croix ; le vêtement devient le symbole de la justice que Dieu octroie à celui qui reconnaît le sacrifice de Christ en sa faveur (Esaïe 61.10).  Ce geste d’amour de Dieu remplira le couple de reconnaissance, il enseignera à ses enfants à le reproduire quotidiennement dans un sacrifice de foi et de soumission à Dieu, comme Abel le comprendra (Gn 4 et Hb 11.4).

v 22-23 : Dieu leur donne un avenir avec la perspective de la fin du mal : ils ne vivront pas éternellement pécheurs, mais la mort physique leur sera une image concrète qu’un jour le mal aussi mourra (Ap 21.4). Être chassé du jardin où l’arbre de vie subsiste n’est pas une punition, mais une étape nouvelle de leur existence, pour leur permettre de croître dans des conditions de vie différentes, incompatibles avec celle de l’Éden à cause de l’introduction du péché (= état de séparation d’avec Dieu). Le péché ne peut devenir éternel. L’homme devra cultiver non seulement la terre d’où il est sorti, mais encore le terrain naturel de sa personnalité, pour la revêtir de la grâce de Dieu et grandir jusqu’à la “stature parfaite de Christ » (Ep 4.13).

v 24 : Pour cela, le chemin de l’arbre de vie subsiste, il est “gardé” (et non interdit, car pour 13 Christ et chérubins.jpgcela il aurait suffi de l’effacer, ou de le cacher), il subsiste et est même montré de façon claire par l’épée de la Parole de Dieu (Hb 4.12), flamboyante de la lumière de l’Esprit (Act 2.3-4 ; Jn 14.26), agitée sous les yeux des hommes par les quatre chérubins, symboles de la justice, la miséricorde, la fidélité et la vérité (Ps 89.15 ; Ez 1 ; Ap 4.6), que Dieu révèle dans sa Parole et met en œuvre dans le jugement libérateur qu’il exerce en faveur de sa créature devenue esclave de Satan (Rm 3.9-18 ; 6.16 ; 7.24-25). Pour retrouver l’accès à l’Arbre de Vie, il faut passer par la porte, lieu où l’on rendait la justice en Israël et symbole de Christ qui accorde sa justice à l’homme repentant. A cette porte se tiennent les 4 chérubins : il est nécessaire à l’homme de reconnaître dans et par sa repentance, les qualités de Dieu que les chérubins représentent, pour entrer, grâce à Christ, dans la présence de Dieu.

Quelle plus belle espérance Dieu pouvait-il donner que celle de la vie éternelle offerte en Christ à celui qui, pécheur repentant, veut marcher sur son chemin (Christ) selon les directives de sa Parole, avec au cœur les promesses prophétiques qu’elle contient ?  

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment est-ce que je réagis aux difficultés et aux souffrances ? en accusant Dieu et les autres, en m’accrochant à ses promesses, en faisant de ces obstacles et de ces promesses des moyens de “cultiver mon sol”, et en remerciant Dieu de me les laisser et de m’ouvrir le chemin vers la  Vie ?
  • Comment ce texte avec ses symboles prophétiques me permet-il de comprendre l’œuvre de réparation accomplie par Christ sur la croix ? Comment manifester concrètement cette nouvelle perception, dans ma vie quotidienne, et dans ma relation avec Dieu ?
  • Quels actes et quelles attitudes témoignent de l’espérance qui m’habite, malgré les manifestations du mal en moi et autour de moi ?