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10/08/2012

Etude n°7 : Vivre une vie sainte, 1 The 4.1-12 (18 08 12)

« Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification »1 The 4.7

 

Observons

a) v1 : Encouragement à progresser dans la vie chrétienne

    v 2-5 : Marche dans la sanctification qui plait à Dieu

          v 6-7 : Justice dans les relations humaines

b) v 8 : rejeter ces préceptes, c’est rejeter Dieu

     a’)  v 9-10 : Encouragements à progresser dans l’amour fraternelamour fraternl 4.jpg

            v 11-12 : recommandations à vivre dans la paix, l’honnêteté, le travail pour se suffire à soi-même.

Au centre v8 : la pensée importante du passage : les préceptes de la vie chrétienne viennent de Dieu qui donne l’Esprit Saint pour les suivre.

 

Comprenons

Alors qu’au dernier verset du chapitre précédent Paul a prié pour l’affermissement dans la sainteté de ses lecteurs, il enchaîne avec solennité (nous vous demandons et vous exhortons dans le Seigneur Jésus) avec des exhortations à prendre en considération ses enseignements sur la vie chrétienne, telle que Dieu la désire. L’apôtre mentionne 9 fois le nom de Dieu ou de Jésus dans ces 9 premiers versets du chapitre. Cette insistance veut prouver à ses lecteurs que ses exhortations lui sont inspirées par l’Esprit, et ne viennent pas de sa propre initiative. C’est pourquoi on ne peut les repousser sous prétexte qu’elles sont prononcées par un homme, sans repousser Dieu lui-même (v 8).

La vie chrétienne n’est pas statique, ce n’est pas un état dans lequel on s’installe ; c’est une marche constante et persévérante vers une sainteté toujours à améliorer. Paul reconnaît plusieurs fois dans ce passage (v 1,2,9) que les Thessaloniciens ont entamé cette marche et connaissent les principes de vie qu’il leur a enseignés. Mais il les encourage à ne pas s’arrêter et à toujours progresser (v 1,10) dans la sanctification. Ce mot dans ce passage est synonyme de marche dans la sainteté, c’est-à-dire dans la consécration de tout l’être (5.23) au service de Dieu, ce qui entraîne l’obéissance aux principes de vie morale, droite et pure de la Parole divine. C’est Christ qui purifie l’être qui se donne à Lui (Eph 5.26) et qui par son Esprit Saint (1The 4.8b) lui donne la force de s’abstenir de « l’impureté » et de la « convoitise passionnée des païens ». L’impureté, (ou l’adultère et le dérèglement sexuel) est chez Paul une notion à la fois morale et spirituelle : vivre sans Dieu, c’est être « souillé » ; c’est se conduire en esclave de ses passions « charnelles », naturelles, idolâtres de soi, qui s’expriment par l’injustice dans les relations humaines (fraude, mensonge, cupidité, inconduite morale dans tous les domaines). Paul rappelle que le « Seigneur est le vengeur » de ces injustices, c’est-à-dire qu’il en redemandera compte à ceux qui les commettent et en sont responsables devant Lui (2 Thes 1.8 ; Rom 12.19 ; He 10.30).

La sainteté n’est pas la perfection, l’impeccabilité morale. Elle est une marche dans la communion intime avec le Seigneur, un développement, une croissance vers la maturité spirituelle, à l’image de la stature parfaite de Christ (Eph 4.13).

La vie chrétienne dans la sainteté demande de la part du croyant une maîtrise de soi (v 4) qui n’est possible que par la communion et la connaissance de Dieu (v 5). Celles-ci donnent au croyant  la victoire sur ses passions (v 5) et lui permettent de développer un amour fraternel toujours plus profond, comme en témoigne la générosité des Thessaloniciens envers leurs frères de Macédoine.

Là aussi les progrès sont nécessaires car l’amour réciproque des croyants est fragile. Il demande vigilance et croissance pour ne pas s’étioler ou s’endormir. C’est lui qui permet aux « gens du dehors » de reconnaître les vrais disciples de Christ : « A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13.35) (Main dans la main)main dans la main.jpg

Enfin Paul adresse des conseils particuliers à la situation de l’église de Thessalonique, agitée par des prédicateurs indélicats et profiteurs des autres (2 Thes 3.11-12). Subvenir le plus possible à ses propres besoins est chez un prédicateur de cette époque un signe de respect et d’attention à l’autre pour ne pas être à charge d’une communauté naissante et pauvre. Cela contribue à la paix des relations en son sein.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne d’aujourd’hui

 

-          Suis-je encore en marche dans ma vie chrétienne ? Où me suis-je arrêté et pourquoi ? Comment progresser à nouveau dans la « sainteté » sans tomber dans l’hypocrisie de Tartuffe (personnage dévot de Molière)?

 

-          Comment répondre à ma vocation à la sainteté (v 8) ?

 

-          Sur quoi l’Esprit Saint doit–il encore travailler en moi pour me purifier ?

 

-          Comment s’expriment mon amour et celui de ma communauté pour les frères et sœurs dans la foi et pour « les gens du dehors » ?

 

-          Comment aimer l’autre en m’occupant de mes propres affaires, sans me mêler des siennes ?

03/08/2012

Etude n°6 : Accueil de la Parole 1 The 2.13-16 (11 08 12)

Cette sixième étude porte le nom  « Amis pour toujours » dans le Guide de lecture biblique hebdomadaire. Nous en avons changé le titre  pour l'adapter au texte étudié.

« Nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la Parole de Dieu que nous vous avons fait entendre, vous l’avez accueillie non comme la parole des hommes, mais comme ce qu’elle est vraiment, la Parole de Dieu qui agit en vous qui croyez. » 1 The 2.13

 

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Ces quatre versets marquent de fortes oppositions  au sujet de la Parole de Dieu

-entre la réceptivité des Thessaloniciens et le rejet violent des Juifs

-entre parole d’homme et parole de Dieu.

Ils mentionnent sept fois le nom de Dieu ou de Jésus-Christ.

V 13 : la parole de Paul considérée comme Parole d’origine divine par les croyants de Thessalonique.

V 14 : Les persécutions par les Juifs en Judée se répètent à Thessalonique

V 15 : La haine des Juifs contre Christ et ses disciples déplait à Dieu et nuit aux hommes. (4 propositions relatives complétant « ce sont eux »)

V 16 : Elle s’oppose à la propagation de la Parole de Dieu et au salut des impies, et elle s’attire la « colère de Dieu ».

 

Comprenons

Dans le paragraphe précédent Paul avait rappelé comment il avait proclamé la Parole de Dieu avec humilité, amour et dévouement. Il est d’autant plus heureux de voir son ministère récompensé par l’acceptation de l’Evangile comme parole divine par les Thessaloniciens. Il rend grâces à Dieu de ce que les Thessaloniciens ont répondu à l’appel de Dieu à entrer dans son royaume (v 12), et ont discerné dans ses paroles l’inspiration divine. Ce n’est pas parce que Paul leur parlait avec éloquence ou flatterie qu’ils l’ont écouté et ont reçu son Evangile, mais parce qu’ils ont reconnu son message comme venant de Dieu, comme vérité agissant dans leur cœur. Seule la Parole de Dieu a la puissance par l’Esprit d’agir sur l’être intérieur et de le transformer. Paul se réjouit de ce que les Thessaloniciens en ont éprouvé l’efficacité pour eux-mêmes. Ils l’ont en outre prouvée par les souffrances qu’ils ont subies pour leur foi, à l’exemple des Eglises de Judée de la part des Juifs endurcis dans leur rejet de Christ.

En effet les Juifs de Thessalonique ont poussé les autorités païennes à pourchasser et persécuter les convertis chrétiens (voir Actes 17.5-9). Les sévices contre la communauté chrétienne se poursuivaient même après le départ forcé et précipité de Paul (1 The 3.3). La sévérité des accusations de Paul contre les Juifs incrédules est sans doute à l’origine de l’antisémitisme qui a régné dans l’Église depuis la fin du premier siècle. Paul cherche à faire comprendre aux Thessaloniciens l’origine de la haine des Juifs : comme ils ont rejeté le Messie et ont provoqué sa crucifixion  par les Romains quelques dizaines d’années plus tôt, ils continuent à persécuter ses disciples et apôtres. En dénonçant violemment ces agissements, Paul veut aussi prévenir toute tentative des judaïsants de convaincre les païens convertis d’adopter les coutumes juives, au mépris de la grâce de Dieu.

Empêcher de prêcher l’Evangile aux païens est contraire à la volonté de Dieu qui « veut que tous les hommes parviennent à la connaissance de la vérité et soient sauvés » (1 Tim 2.4). C’est manifester un manque total d’amour pour le prochain, et une appropriation égoïste du salut. En effet la conversion des païens renverse  aux yeux des Juifs leur nationalisme religieux orgueilleux qui les aveugle sur le dessein d’amour de Dieu.

Paul conclut cette diatribe virulente contre l’attitude des Juifs par l’avertissement prophétique de la « colère de Dieu » qu’ils encourent et qui déjà les atteint : la colère de Dieu est l’expression consacrée pour exprimer le jugement de condamnation que leur choix prononce sur eux (Jean 3.18-19).bible bleue.jpg

Pour nous qui avons la possibilité de lire toutes les lettres de Paul, il faut nous souvenir que l’apôtre était profondément attaché à son peuple (Ro 9.1-5). Il a toujours espéré que ses frères Juifs ne resteraient pas dans leur incrédulité (Ro 11.23 et 25b). Sa tristesse devant leur obstination devait être immense, mais il ne voulait pas pour autant laisser ses sentiments personnels l’emporter sur la vérité de leur situation.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Comment accueillons-nous les paroles de nos prédicateurs ? Comment distinguer ce qui est parole humaine de ce qui est parole inspirée par L’Esprit de Dieu ?

-          Quels effets produit en nous la Parole de Dieu ? Que transforme-t-elle en nous, quand elle est prise au sérieux ?

-          Avec quels sentiments considérons-nous ceux qui refusent d’entendre nos paroles de partage de l'Evangile ? Avant de « secouer la poussière de nos pieds » contre eux, demandons-nous quelle est notre part de responsabilité dans leur rejet.

-          Qu’avons-nous à modifier dans notre « évangélisation » pour qu’elle soit plus efficace et touche les cœurs ?

-          En quoi pouvons-nous nous-mêmes crucifier le Christ et maltraiter ses prophètes et ses disciples ?