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14/11/2025

Étude n°8 Josué et Caleb, géants de la foi, Jos 14.6-14 ; 19.49-51 (22 11 25)

Étude n°8 Josué et Caleb, géants de la foi, Jos 14.6-14 ; 19.49-51 (22 11 25)

« Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la Parole de Dieu. Considérez l’issue de leur vie et imitez leur foi. » Héb 13.7

Observons

Caleb : Jos 14-15 : Partage de Juda

a) 14. 1-5   :   Modalités du partage selon les ordres de l'Éternel à Moïse (v 5)

b) 14. 6-15 :   Demande de CalebCaleb reçoit Hebron 2.jpg

c) 15.13-20 : Héritage de Caleb et sa famille

Questions :

- Où se fit le partage pour les tribus cisjordaniennes ? (v 14.6) : A Guilgal, où se trouvaient le Tabernacle avec l'arche, et le camp de base de tout Israël.

- Quelles en furent les modalités ? (14.1-5) : Sous la responsabilité d'Eléazar, le sacrificateur, de Josué, le général, et des chefs de tribus et d'après l'ordre de l’Éternel, pour 9 tribus et demie : Les deux fils de Joseph, Ephraïm et Manassé, furent pourvus pour remplacer Lévi, consacré au service du Tabernacle.

- Quelle tribu montra la première de l'empressement à occuper son territoire ? 14.6 : Les fils de Juda s'approchèrent de Josué.

- Quelle attitude montra Caleb ? 14 : v 7 : droiture de cœur (voir Nombres 13.30-32),                 v 8 : fidélité à l'Éternel , v 9,12c : foi dans la promesse ; v 10-11 : reconnaissance à l'Éternel  pour sa vie et sa force, esprit d'entreprise ; v 12 : assurance dans sa requête, humilité “ Que l’Éternel soit avec moi ”                                                                                                                  Ch 15.14 : courage contre les géants ; 15.15 : zèle pour étendre le territoire ; 15.16-19 : générosité envers sa fille.

- Quel est le résultat du courage de Caleb (14.15b)? Le pays fut en repos et sans guerre.

Josué : Nombres 14.6-10 ; Jos 19 : 49-51 : Part de Josué dans le partage de Canaan :

- Quelle fut la part de Josué ? (19.50) : Une seule ville, Thimnath-Sérach, au centre du territoire d'Ephraïm, sa tribu !

- Par qui fut-elle donnée ? Par les enfants d'Israël, avec l'approbation de l’Éternel.

-Quand cette part lui fut-elle accordée, Jos 19.49 ? A la fin de la conquête, après toutes les autres tribus. 

Comprenons

Lecture historique

Comme la conquête s'est faite en deux moments importants, l'entrée au centre du pays, puis les conquêtes du Sud et du Nord, le partage va s'opérer en deux périodes, et à partir de deux lieux, où a été transportée l'arche de l'alliance. Les deux tribus les plus importantes, Juda et les fils de Joseph, sont pourvues en premier à Guilgal, puis les autres tribus reçoivent leurs lots à Silo (18.1) où l'arche avait été déplacée.

Le partage a lieu à Guilgal, devant l'arche. C'est Dieu qui ordonne ce partage et qui y procède, pour plusieurs raisons :*Josué a rempli sa mission d'anéantissement des forces armées cananéennes,                                                                                                                  *Il est vieux et fatigué pour continuer à se battre                                                                            *Le territoire conquis est suffisant pour les dix tribus non pourvues                                              *Les tribus pourront chasser elles-mêmes de leur territoire les Cananéens qui y restent,          *Les discussions et les réclamations à propos des lots hérités n'auront pas lieu d'être, si c'est le sort, dont la maîtrise est attribuée à Dieu, qui les a désignés. 

- Juda fut le premier servi parce qu'il se révéla le plus ardent à recevoir sa part en s'avançant avec Caleb, dès la fin des combats (14.6). Pourquoi un tel luxe de détails sur cette tribu ? C'est elle qui a reçu lors de la bénédiction prophétique de Jacob, les promesses messianiques (Gn 49.8-12) : en elle devait naître le Shilo, personnage mystérieux, à qui les peuples obéiraient, et dans lequel on a vu une image du Messie. Cette tribu avait un destin royal et éternel - “ le sceptre ne s'en éloignerait jamais ”- que David et Jésus réalisèrent.Cette tribu a donc une place à part dans le plan de Dieu, et répond à ce choix par son ardeur à recevoir son héritage.

- Son héros, Caleb, était d'origine kénizienne, donc cananéenne (Gn 15.19). Les Kéniziens se mélangèrent aux descendants d'Esaü qui les avaient assujettis (Dt 2.12) et prirent pour chef un descendant d'Esaü, Kenaz. 1Chroniques 4.13,15 intègre Kénaz, Othniel et Caleb à la tribu de Juda, et 1Chr 2.5,9,18,48,49 parle d'un Caleb descendant d'Hetsron fils de Pérets, mentionné comme le père d'Acsa. Les filiations n'étant pas très précises, on peut supposer que les deux Caleb cités n'en font qu'un.

Le nom “ Caleb ” signifie “ chien ”, et montre le mépris dans lequel le reste du peuple d'Israël tenait les Cananéens d'origine, le chien étant symbole d'impureté en Orient. Pourtant Caleb s'est montré homme de foi, quand, avec Josué, il s'est opposé au découragement et à la peur du peuple, au retour de l'expédition des espions en Canaan, deux ans après la sortie d’Égypte (Nomb 13.30 ; 14.6-9). Depuis, il a passé trente-huit ans environ dans le désert, dans l'ombre de Josué, et se manifeste pour la première fois, à la fin de la conquête. D'après ces dates (14.7,10 ) on calcule que la conquête a duré environ 7 ans : Caleb avait 40 ans au moment du retour des 12 espions, la marche dans le désert a duré 38 ans. Au début de la conquête Caleb avait donc 78 ans, et il dit en avoir maintenant 85 (v 10).

Sa démarche et ses paroles prouvent son humilité, sa solidarité avec Juda, sa reconnaissance envers Dieu pour sa vie et sa force, sa confiance dans la promesse de Dieu de posséder le pays qu'il a visité autrefois. Dès que la perspective de l'accomplissement de cette promesse se présente, il s'élance malgré tous les obstacles encore en place : les Anakim géants sont revenus dans les villes fortifiées des monts de Juda.                                                                  Par la foi, Caleb va les en chasser, sûr que Dieu tiendra sa promesse (14.12). Le “ peut-être ” du verset n'indique pas un doute sur l’Éternel, mais sur lui-même. Il a 85 ans et il n'aura peut-être pas le temps de réaliser lui-même cette conquête des géants. Il est certain toutefois de la présence de Dieu et de la victoire de sa famille.                                                                          Caleb montre aussi son esprit d'entreprise et son courage en se portant en avant contre les Anakim, et en ne se contentant pas d'une place-forte, mais en conquérant la région entière d'Hébron.Sa générosité se révèle dans le don d'une terre et de toutes ses sources, qu'il a fait à sa fille Acsa et son gendre Othniel (neveu ou frère ?). Celui-ci deviendra le premier juge d'Israël après la mort de Josué et Caleb.

Josué et la fin du partage des terres (ch 19)

Un certain temps s'est écoulé depuis le premier partage. Le camp a été déplacé de Guilgal à Silo (18.1), au centre du pays occupé par les trois tribus déjà loties, dans la montagne d'Ephraïm, au sud de Sichem. Le pays y était calme, car peu habité par les Cananéens. Le Tabernacle va y rester environ 300 ans, jusqu'à sa prise par les Philistins et la mort des fils du sacrificateur Eli (1S 4.11). Le peuple a du mal à abandonner ses habitudes semi-nomades, c'est pourquoi Josué lui reproche sa négligence, son peu d'empressement à s'installer (18.3).

Josué, une fois toutes les tribus pourvues, n'avait rien réclamé pour lui. Les tribus, reconnaissantes, lui donnent à choisir ce qu'il désire. Avec modestie, il ne prend qu'une ville, au centre du territoire de sa tribu, Ephraïm. Le nom de cette ville Thimnat-Sérach, ou Thimnat-Hérès (Jg 2.9) signifie “ portion supplémentaire ”. Josué y fut enterré (Jos 24.30).

La mention “ selon l'ordre de l’Éternel ”(19.50) peut signifier soit que Dieu avait en effet donné aux tribus, par Eléazar, l'ordre de pourvoir Josué, soit que Dieu approuva le choix de Josué, par l'Ourim et le Thoumim. On peut remarquer que les deux seuls hommes qui ont vécu la sortie d’Égypte, donc les deux plus âgés, encadrent les autres tribus dans le partage du territoire : Caleb est servi le premier, sur sa demande, pour répondre à son enthousiasme et son zèle pour Dieu et le peuple, Josué est servi en dernier, selon son désintéressement et sa modestie. Ces deux serviteurs de Dieu n'agissent pas pour gagner quelque chose, mais selon leur cœur et leur amour du Seigneur. Ils ne cherchent pas d'abord leur intérêt, mais celui de Dieu et de son peuple.(Ph 2.4) 

Lecture spirituelle

- L'héritage de la foi dont le croyant peut jouir dès ici-bas, consiste dans la paix intérieure, la joie et la prospérité spirituelle. Il n'est donné pleinement qu'à celui qui le désire ardemment et s'engage de tout son être pour le posséder, le garder et le faire fructifier. L'exemple de Caleb en est une précieuse illustration.

Josué montre l'exemple du serviteur, du responsable désintéressé, qui accomplit sa mission sans chercher à faire carrière, ou à satisfaire en premier ses aspirations et ses intérêts, ou encore à recevoir la reconnaissance des hommes.

Lecture messianique

Josué et Caleb annoncent tous deux Jésus :

Josué manifeste les sentiments qui seront en Jésus-Christ (Ph 2.3-8) : humilité, dévouement, désintéressement.                                                                                                                    Josué a vaincu la puissance des Cananéens, comme Jésus a vaincu celle de Satan à la croix. Les Cananéens sont restés en vie, comme une menace pour Israël, les forces du mal sont toujours actives contre le croyant, jusqu'à leur anéantissement total.                                          Comme Josué, Jésus, après avoir combattu victorieusement contre Satan, partage entre ses disciples les dons de son Saint-Esprit, selon les besoins de l’Église dans sa lutte contre les puissances spirituelles adverses.

Comme Caleb, Jésus accomplit sa mission jusqu'au bout avec persévérance et foi, et fut victorieux des obstacles “ gigantesques ” que Satan lui opposait. Comme lui il se montre généreux envers ceux qui lui adressent des requêtes justifiées, et leur accorde toutes les “sources” de son Esprit pour les rendre fructueux, sans discrimination.                                    Comme Josué et Caleb, Jésus ne considère pas les femmes comme indignes de recevoir les mêmes dons spirituels ou les mêmes responsabilités que les hommes, si c'est nécessaire au bien de l’Église.

Lecture eschatologique

Jésus a promis à ses disciples qu'il leur préparait une place dans son royaume éternel dont nous hériterons à son retour. Le texte de Josué peut nous enseigner à ce sujet que :                 - C'est Dieu qui donne à chacun sa part d'héritage.                                                                       - Chacun de ceux qui le désirent a accès à cet héritage.                                                               - La foi agissante dans l'amour permet de conserver et de partager cet héritage, dans l'espérance du repos éternel qui permettra de jouir pleinement de la présence de Dieu. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- A l’exemple de la tribu de Juda et de Caleb,  ai-je toujours le désir ardent de recevoir les dons que Dieu a promis ? Si oui, à quoi ce désir me pousse-t-il dans ma vie personnelle et dans mon Église ?

- En considérant Caleb : Quelle est  mon attitude face aux difficultés de ma vie :                      *Je demande à Dieu sa présence et j'affronte les difficultés avec courage et foi dans la victoire?*Je me plains des difficultés et épreuves et je porte envie à ceux qui me semblent mieux lotis ?*J'agis selon la volonté de Dieu, avec ardeur et générosité ?                                                        *J'attends que le temps arrange tout et modifie favorablement les circonstances? 

- Quel(s) don(s) m'a déjà accordé(s) le Seigneur pour œuvrer à la croissance de son territoire, en moi, et autour de moi ?

- Comment puis-je les mettre au service de ma communauté ? Dois-je attendre que les autres viennent me solliciter pour m'engager, ou bien puis-je me proposer, comme Caleb, pour servir là où mes dons sont nécessaires ?

- Dans quelles dispositions d'esprit est-ce que j'assume mes responsabilités dans l’Église ? Par esprit de service, par intérêt, pour être bien vu de Dieu et des hommes, pour le bien commun ?

 

 

 

07/11/2025

Étude n°7 Ultime loyauté : adorer Dieu dans une zone de guerre, Josué 8.30-35 (15 11 25)

Étude n°7 Ultime loyauté : adorer Dieu dans une zone de guerre, Josué 8.30-35 (15 11 25)

« Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et tout cela vous sera donné en plus » Mat 6.33Josué autel du Mt Ebal.jpg

(Illustration : Autel de pierres brutes sur le mont Ebal datant peut-être de l’époque de Josué)

Introduction : La prise d'Aï (Jos 8.1-29) après les défaillances de la foi et le retour à Dieu par l'élimination du péché et la sanctification, a demandé la participation de tous les soldats, leur engagement total, leur coordination et leur soumission aux ordres. Pour prendre cette ville, des embuscades ont été nécessaires, des combats ont été inévitables, en conséquences lointaines de la rupture de confiance en Dieu de l'ensemble du peuple. Ce qu'il n'avait pas laissé faire par Dieu, il fut obligé de le faire au prix de fatigues, et de souffrances. Dieu leur permit alors de se servir du butin pour prix de leur engagement (8.27). Le nom d'Aï signifie “ monceau de pierres ” et a été donné à cette ville d'après le sort qui lui a été fait par Israël. On a trouvé un peu au sud de Béthel, environ 3km, un village du nom de Tell-el-Hadjar, qui en arabe signifie “ colline du monceau de pierres”. Des tombes, des réservoirs, des citernes, font penser qu'il y eut là une concentration de population. Béthel fut associée au combat et au sort d'Aï (8.17), comme le suggèrent les deux détachements de trente mille (v 3) et de cinq mille hommes (v 12) nécessaires aux embuscades.

Ces deux villes anéanties, plus aucune place-forte ne s'opposait à la pénétration d'Israël au centre de Canaan. Jusqu'à Sichem, il faut compter environ 35 km de terres montagneuses et pratiquement inhabitées. La ville de Sichem n'est pas mentionnée dans le texte, et ne paraît pas non plus dans la liste des rois abattus par Israël (ch 12). Elle n'avait donc pas d'importance stratégique ni politique, ou bien elle fut construite après.

Observons la fin du ch 8.

- Comment Israël manifeste-t-il sa reconnaissance pour la victoire?

a) Holocaustes et sacrifices sur un autel bâti sur le mont Ebal

b) Copie de la Loi sur la pierre

c) Assemblée de tout le peuple devant l'arche de l'alliance (v 33)

b') Lecture de la Loi

a') Obéissance à Moïse (v 33-35 ; Dt 11.29 ; 27.1-8)

L'organisation en chiasme de ce passage révèle que l'essentiel se trouve dans la présence devant l’Éternel (= c)

Comprenons

Israël se rend dans cette région, pour obéir aux ordres de l’Éternel consignés dans le livre du Deutéronome (27.1-10). Le mont Ebal se situe en face du mont Garizim et forme un site naturel dont l'acoustique permet le rassemblement de tout le peuple pour écouter la lecture de la loi (v 33) et répondre par des “ amen ” antiphonés (Dt 27.11-26).

Il est curieux de constater que sur le mont Ebal, ne sont prononcées que des malédictions. De son côté se trouvent  les tribus issues des servantes de Jacob (Gad, Aser, Dan et Nephtali), du premier et du dernier fils de Léa, Ruben et Zabulon, qui occuperont la Samarie. Sur le mont Garizim en face, des bénédictions sont prononcées. Y sont réunies les tribus consacrées à L’Éternel comme Lévi, ou porteuses de la promesse comme Juda, ou issues de Rachel, la bien-aimée de Jacob, comme Joseph et Benjamin, plus les deux tribus de Siméon et Issacar (relire les bénédictions prophétiques de Jacob sur ses fils pour essayer de trouver un sens à cette répartition des tribus au pied des deux monts, Gen 49).

Ce grand rassemblement a lieu à Sichem, car c'est là qu'Abraham avait reçu la première alliance dans le pays où Dieu l'avait conduit (Gen 12.6-7). C'est là que Jacob s'arrêta en revenant de chez Laban (Gen 33.18), y acquit sa première terre et y dressa son premier autel à l’Éternel (Gen 33.19-20). Jacob donna ensuite ce terrain à Joseph (Jn 4.5). Là furent enterrés, sans doute au cours de ce pèlerinage, les restes de Joseph, rapportés d’Égypte par Israël (Gen 50.25 ; Jos 24.32). En rappelant la loi donnée par Moïse, à l'endroit de la promesse d'Abraham, les Israélites devaient se souvenir que Dieu accomplit ses promesses de bénédictions pour ceux qui se souviennent de ses instructions et cherchent, dans l'écoute de sa volonté et l'obéissance, à rester en relation avec lui.

L’autel devait être construit en pierres brutes pour ne pas être souillé par le fer, arme de guerre et outil humain (Exode 20.25).Il sert à l’adoration du Dieu créateur et non à glorifier l’œuvre artistique de l’homme ! Nos lieux de culte manifestent mieux notre adoration de Dieu par la simplicité de l’esthétique du décor, que par les ornements ou sculptures qu’on y ajoute !

Il est caractéristique que la mention de l'arche (v 33) soit faite au centre de ce texte, et que l'arche soit placée au centre de toute l'assemblée du peuple et des étrangers. C'est la présence de Dieu qui unit cette assemblée et lui donne tout son sens.

Remarquez aussi l'insistance, par les répétitions (5 fois), sur l'obéissance aux paroles de Moïse. Rendre grâces à Dieu et écouter sa parole implique la consécration et l'engagement de tous à obéir. Alors, dans le cœur où le Seigneur tiendra la place centrale, le désengagement dans l'action sera transformé en responsabilité et solidarité dans l'action, la désobéissance laissera la place à la soumission totale à la volonté de Dieu.

Sens spirituel 

La cérémonie de Sichem peut être considérée comme un symbole du baptême, ou de la Sainte Cène, dans la mesure où  ces cérémonies marquent la reconnaissance de ce que Dieu a fait pour sauver chacun, et l'engagement pris par chacun de l'écouter et de le servir. Toute alliance avec Dieu comprend ces aspects de reconnaissance, d'adoration, d'écoute de Dieu, d'engagement à obéir, et de “ demande d'une bonne conscience ” (1 Pi 3.21).

Ce texte annonce le Messie par la situation de l'autel dans la vallée entre le mont des malédictions et celui des bénédictions. Jésus, dans son sacrifice sur la croix, devint malédiction en prenant sur lui notre péché, afin que tous puissent jouir des bénédictions du salut (Gal 3.13-14).

A la fin des temps, une fois terminé le combat de la vie contre les forces du mal, le peuple purifié (= cérémonie de Sichem) pourra clamer son adoration (Ap 21.3 ; 22.3).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-Comment puis-je (moi et mon Église) rendre gloire à Dieu de façon à renouer mes liens avec lui, et à jouir de ses bénédictions ?

-Quelle est ma place dans le combat spirituel contre les forces du mal ? Pour quelle victoire de la foi puis-je témoigner de ma reconnaissance ?

-Quelle place donnerai-je à l’obéissance à la Parole de Dieu dans ma vie ?