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28/03/2025

Étude n°1 : Quelques principes de la « Prophétie » 2 Timothée 3.15 -17 

Étude n°1 : Quelques principes de la « Prophétie » 2 Timothée 3.15 -17  

« La parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du cœur » (Hébreux 4.12) 

Observons                                                                

Le contexte : Quel avertissement Paul donne-t-il à son disciple sur l’état du monde ? v 12-13

Le texte : A quoi Timothée est-il exhorté ?Timothée.jpg

Que sont les écrits sacrés ? Quel effet ont-ils sur le lecteur ? v 15

Quelle est leur utilité ?v 16-17 

On distingue deux paragraphes :

  • 14-15a : Attachement aux Écritures apprises depuis l’enfance
  • 15b-17 : Utilité des Écritures pour l’homme de Dieu

 

Comprendre

Contexte : Une dernière fois, Paul exhorte personnellement son fils spirituel, Timothée, en l’avertissant que5 des persécutions attendent tout croyant, car les hommes avancent toujours plus dans le mal (3.12-13) et ne supportent plus la saine doctrine (4.3-4).

Texte : 3.15-17

La seconde lettre à Timothée constitue un vrai testament spirituel que Paul envoie à son disciple et successeur bien-aimé, Timothée, et à travers lui à toute l’Église. Il l’exhorte à

  • garder ce qui lui a été confié par l’Esprit (1.14)
  • transmettre avec droiture la Parole de vérité (2.15)
  • faire face aux contradicteurs et imposteurs des derniers temps (2.14-4.5), grâce à la Parole des Écrits sacrés (3.15).

Conformément au mode de pensée hébraïque pour mettre en valeur une idée importante, notre passage se situe au centre des avertissements sur l’état spirituel et moral des hommes de la dernière génération (3.1-9, 13 et 4.3-4). Cet état se caractérise par l’apparence de la piété, les faux-semblants religieux (5) qui cachent la corruption du cœur (= l’être intérieur), et par les déviations de l’esprit (= l’intelligence, l’intellect) séduit par les fables humaines conformes aux désirs et aux convoitises insensées d’un cœur non régénéré (4.3-4).

A-3.14-15a : Pour faire face à de telles tentations, Paul ne voit qu’un remède : demeurer ferme dans ce qu’il a enseigné et appris à son disciple, et à quoi ce dernier a prêté foi (14). La suite montre que l’objet de cet enseignement se trouve dans les « écrits sacrés » (15a). On peut rapprocher ce rôle des Écritures du texte de Romains 10.17 « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ ». Ces écrits sont appelés « sacrés » parce qu’ils contiennent et transmettent la Parole de Dieu. Ils doivent être considérés avec respect, non dans leur forme littérale ou matérielle, mais dans leur sens et l’enseignement spirituel qu’ils véhiculent.  Les Écrits sacrés étaient à l’époque de Paul, ceux de l’Ancien Testament, qui préparaient les cœurs (Amos 4.12) à recevoir la Bonne Nouvelle en Jésus-Christ, que Paul prêchait. Paul appelle ces écrits « sacrés » non pour les sacraliser et en faire un objet de vénération ou d’adoration particulière, mais pour en montrer l’origine divine, qui doit inspirer un respect  total pour le message qu’ils contiennent.         

Paul oppose donc avec force aux croyances qui viennent de l’imagination et des sentiments de l’homme, la foi qui naît de l’enseignement et de l’écoute de la Parole de Dieu. Timothée connaît cette Parole depuis son enfance (1.4), grâce à sa mère et sa grand-mère qui la lui ont transmise. Paul a été ensuite son maître et son modèle (3.10) jusque dans les persécutions que sa foi lui a attirées, et dont le Seigneur l’a délivré (3.1).  

B-15b-17 : Quelle est l’utilité des Écritures Saintes ?

- Elles donnent la sagesse, ou discernement du plan de Dieu conçu pour le salut de tout homme qui croit au Fils de Dieu. L’apôtre Jean, après Paul, explicitera en un seul verset ce plan divin : Jean 3.16 ! Ainsi se trouve résumé tout ce que les prophètes avaient pressenti et tenté de faire saisir au peuple d’Israël (Es 53, entre autres). Ajouter foi au sacrifice de Jésus-Christ sur la croix, pour délivrer du péché, permet d’être sauvé de la mort, c’est-à-dire de commencer la vie éternelle dès maintenant et d’entrer dans le Royaume de Dieu au retour de Christ.

-Toute Écriture (ici, c’était l’Ancien Testament, plus tard on y ajoutera le Nouveau Testament), l’ensemble de la Bible, est pénétrée de l’Esprit Saint qui a poussé des hommes à parler de la part de Dieu (2 Pi 1.21). Paul ne discute pas sur le mode et l’étendue de l’inspiration divine (par exemple sur la question de savoir si elle concerne la lettre, comme les musulmans le croient du Coran, ou l’esprit, l’intention et le sens des paroles, comme beaucoup de croyants le croient de la Bible). Mais il établit l’autorité et la vérité de ces Écrits, parce qu’ils sont émanation et révélation de l’Esprit divin.

- Parce qu’ils sont inspirés, ils ont une puissance extraordinaire de formation et de transformation des cœurs. Ils enseignent le lecteur, comme Jésus le fit durant son ministère terrestre, sur la personne de Dieu, sur son plan de salut pour l’homme et sa mise en œuvre en Jésus-Christ.

Pour Paul, l’Ancien Testament (= la Loi et les Prophètes) était la base de cet enseignement ; les apôtres avec le Nouveau Testament n’ont fait qu’expliquer les promesses divines, en révéler leur accomplissement, et en tirer les conclusions doctrinales pour la vie de chaque croyant. Par les Écritures, le pécheur est convaincu de son état devant Dieu (Jn 16.8). Il trouve en elles le moyen et les directives pour changer d’état d’esprit et de comportement, « être redressé, corrigé ». La Parole de Dieu devient son maître, qui guide dans la justice, c’est-à-dire qu’elle forme et sanctifie (Jn 17.17) celui qui se met à son écoute, elle l’instruit et l’éduque pour une croissance dans la foi et la sainteté (= la capacité à servir et honorer Dieu), en toutes circonstances. 

V 17 :L’homme de Dieu est un serviteur, un disciple pour qui Dieu est tout, et à qui Dieu accorde la puissance de son Esprit (2 Rois 1.9-10 ; 2 Pi 1.21) pour accomplir sa volonté de jugement révélateur des cœurs, et/ou de miséricorde auprès de son entourage.

Pour Paul, l’Écriture suffit à rendre sage à salut (15), à conduire le croyant et l’Église jusqu’à la maturité spirituelle, la stature parfaite de Christ (Ep 4.12-13). Jean à la fin de l’Apocalypse le confirmera quelques décennies plus tard (Ap 22.18-19). On ne peut impunément ni ajouter, ni retrancher quoi que ce soit à l’enseignement des Écritures, qui confère à l’enseignant une grande responsabilité spirituelle, et au disciple le devoir d’examiner chaque jour les Écritures pour vérifier si ce qu’on lui enseigne est exact (Ac 17.11).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle place ont les Écritures dans ma vie quotidienne et dans la vie de mon Église ? Combien de temps consacré-je à l’étude et la méditation de la Bible? Comment lui donner concrètement la première place dans mes pensées et mes choix de vie, individuellement, et dans le culte collectivement ?
  • Suis-je à l’écoute des enseignements bibliques pour les mettre en pratique (Ja 1.22-25) ? Comment tenir compte de leurs avertissements pour la fin des temps ?
  • Quelle est ma participation active au partage biblique hebdomadaire de mon Église ? Comment éviter de rester « consommateur » passif dans ce moment d’échanges ?
  • En quoi la lecture de la Bible m’a-t-elle permis de modifier mon comportement en cas de conflit ou d’échec ? Ai-je conscience d’avoir grandi dans la foi et la sanctification ? De quelles expériences récentes puis-je témoigner sur ce point ?
  • En quoi ma vie et mes paroles peuvent-elles prêcher la Bonne Nouvelle à mon entourage ? Sur quels points ai-je besoin d’être plus particulièrement inspiré par l’Esprit ?

 

    

 

21/03/2025

Étude n°13  Romains 13.8-14 et Jérémie 31.31-34 L’amour est l’accomplissement de la loi (29 03 25)

Pour terminer ce trimestre , nous vous offrons le choix entre deux textes : dans le Nouveau Testament : Romains 13.8-14 et dans l'Ancien Testament Jérémie 31.31-34

1- Premier texte

Étude n°13  Romains 13.8-14 L’amour est l’accomplissement de la loi (29 03 25)

« Ne devez rien à personne si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; celui qui aime les autres a accompli la loi. » Romains 13.8amour fraternel.jpg

Observons

Le contexte :

Après la partie doctrinale de sa lettre, Paul exhorte les chrétiens à vivre selon Dieu (ch 12), en insistant sur les relations fraternelles remplies d’amour (12. 9-10, 16-17, 20-21). Le ch 13 débute avec le sujet des relations avec les autorités : (v 2, 4) Que représentent les autorités pour Paul ? Comment le chrétien doit-il se comporter vis-à-vis des autorités ?

Le texte : se compose de trois parties :

V 8-10 : Amour et Loi : Quels commandements cite Paul ? Pourquoi ? Quel rapport fait-il entre amour et loi (v 8, 10)?

V 11-12 : Sur quoi se fonde l’exigence de l’amour ? Quelle opposition contient le  v12 ?

V 13-14 : Que signifie  « honnêtement » ? Par quelle image Paul conclut-il le passage ? A quoi l’oppose-t-il ? 

Comprenons

Le contexte

Le paragraphe sur la soumission aux autorités se situe au centre des deux développements sur l’amour fraternel. Autant dire que cet amour doit aussi concerner les relations avec les autorités ! Comme Paul avait conclu le ch 12 sur la recommandation de « vaincre le mal par le bien », il ne pouvait pas laisser de côté la relation avec les autorités, qui est comme à notre époque aussi, une question essentielle de la vie du citoyen. La raison d’être des autorités est de veiller au bien de la vie en commun dans la cité, ou l’église. Pour Paul c’est Dieu qui les a instituées pour établir l’ordre et exercer la justice. (Voir l’exemple de Moïse et Jethro Exode 18). S’opposer aux autorités, serait donc s’opposer à la volonté de Dieu. Ce précepte doit être appliqué toutefois avec discernement de la volonté de Dieu. Pierre a su en Actes 4.19 et 5.29 donner les limites de l’obéissance aux autorités : lorsqu‘elles donnent des ordres contraires à la volonté divine, « il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes » ! Paul ne pose pas ici la question de savoir à quel moment le chrétien doit se soumettre à une autorité prise par la force et  qui change le régime de l’Etat. Comment se soumettre à un pouvoir fondé sur le crime, c’est pourtant ce que vivaient les Romains sous Néron à l’époque de Paul ! Pour autant le chrétien doit-il rester passif et muet devant les injustices flagrantes ou s’engager pour rétablir le droit ? Paul n’est pas un révolutionnaire ni un politique. Il se place plutôt sur le plan du principe spirituel que Jésus avait émis en Marc 12.13-17 « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu ». Peut-on comprendre le v 7 dans le contexte des Romains (et le nôtre !) : « Gardez respect, honneur et obéissance aux autorités, tant qu’elles n’empiètent pas sur votre vie avec Dieu et vos relations fraternelles avec les autres » ? 

Le texte v 8-14

8-10 : L’apôtre enchaîne avec les relations fraternelles où l’on ne doit rien aux autres si ce n’est de l’amour. La Loi divine avec ses deux tables(les 4 premiers commandements concernant la relation à Dieu, et les 6 autres les relations aux autres) a été résumée par Jésus en deux commandements d’amour « Tu aimeras le Seigneur Dieu… et tu aimeras ton prochain comme toi-même ! ». L’obéissance à ces commandements est donc aimer ! Ici Paul ne s’occupe que de la seconde table de la loi qui concerne les relations humaines, et la résume en affirmant qu’aimer c’est ne pas faire de mal à autrui. On retrouve la même idée émise en 12.21 : « Sois vainqueur du mal par le bien ».

Aimer l’autre comme soi-même implique d’abord de reconnaître à l’autre la même valeur que l’on s’attribue à soi-même, ou plutôt que Dieu attribue à chacun : « Luc 12.7, 24 : Vous valez plus que les oiseaux ! » et Psaume 8. 6 : « Tu as fait l’homme de peu inférieur à Dieu ! ». Lui faire du bien c’est chercher ce qui contribue à son bien physique, moral, affectif et spirituel, en oubliant son propre égoïsme, son propre intérêt et son orgueil, à l’exemple de Christ (Phil 2.5). Aimer ne consiste pas simplement à le dire, mais à agir en faveur de l’autre. 

11-14 : A l’époque de Paul (environ 60 ap JC) on croyait que le retour de Jésus était imminent. C’est pourquoi l’apôtre rappelle aux chrétiens l’urgence de se démarquer du monde ambiant, plongé dans les ténèbres spirituelles de l’ignorance de la venue de Christ en gloire, et dans les ténèbres morales de comportements néfastes à la relation entre les hommes, et à l’épanouissement de la personne (v 13). Le chrétien ne peut s’endormir comme les cinq vierges folles de la parabole (Matthieu 25) car il sait que Le Seigneur reviendra à l’heure où on ne l’attend pas. Le chrétien est appelé à sortir du sommeil, de la léthargie de ses habitudes ou traditions, de l’aveuglement sur le moment présent, de l’ignorance ou l’inattention aux signes des temps dont Jésus a dit « Quand vous verrez ces choses arriver, levez vos têtes car votre délivrance (= salut,v 11) est proche » Luc 21.28,31)

12-14 : Revêtir les armes de la lumière, ou armes du soldat de Dieu (Ephésiens 6.11-18) permet de « marcher honnêtement », c’est à dire de façon à ne rien cacher, sans hypocrisie ni mensonge, sans chercher à paraître au lieu d’être, sans rechercher la satisfaction de ses intérêts avant ceux des autres. Paul assimile ces armes de lumière au vêtement de Christ dont Dieu nous revêt : la justice et la sainteté de Christ couvrent notre être naturel pécheur (= la chair et ses convoitises, v 14) et nous permettent de progresser dans la « sainteté » (dans la sanctification) jusqu’à la stature parfaite de Christ (Ephésiens 4.13). Un programme de vie chrétienne qui nous distinguera dans le monde, et fera connaître à travers notre témoignage de vie tout l’amour de Dieu pour chacun. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • De quelle(s) infraction(s) à la Loi de Dieu, l’Esprit m’invite-t-il à prendre conscience, et à demander pardon ? Qu’est-ce que dans ma vie, je redoute d’être mis en lumière ?
  • Qu’est-ce qui m’empêche d’aimer l’autre comme moi-même ?
  • De quelle arme de lumière ai-je besoin pour grandir dans la sainteté ?

Second texte

Jér 31.31-34 L’Amour est l’accomplissement de la Loi (29 03 25)

« L’amour ne fait pas de mal au prochain, l’amour est l’accomplissement de la Loi » Rom 13.10

Observons

31-32 : Comment est qualifiée l’alliance que Dieu propose à son peuple ? De qui est composé ce peuple ? A quoi s’oppose cette alliance (v32) ?

33 : Que signifie la place de ce verset dans le passage ? Quelles sont les caractéristiques de l’alliance proposée par Dieu ? En quoi s’opposent-elles à l’ancienne ?

34 : Quels seront les fruits de cette alliance ? Qu’est-ce qui en est le plus important ? (voir la place au centre du verset). De quoi se compose la connaissance de l’Eternel ?

Comprenons

Le contexte

Dans sa lettre aux captifs exilés à Babylone, Jérémie s’emploie à leur redonner l’espoir d’un retour à Jérusalem. L’Eternel reste au milieu du peuple même loin du temple, il guérira (30.17), il délivrera (31.7), il donnera un avenir (31.17), rafraîchira l’âme altérée, rassasiera l’âme languissante (31.25). Ils n’auront plus à subir les conséquences du péché de leurs pères, dont l’idolâtrie les a menés à l’exil (31.30) ; chacun sera devenu responsable de son sort.

Le texte :

Alors que Jérémie s’adresse à Juda seul, la proposition d’alliance nouvelle avec Dieu concerne tout le peuple, Israël exilé et dispersé depuis une centaine d’années (721, chute de Samarie) et Juda en passe de suivre le même sort. Dieu ne veut laisser personne hors de son alliance, Il n’oublie ni ne favorise personne.

L’alliance sera nouvelle car l’ancienne, scellée au Sinaï après la sortie d’Égypte, a été rompue par le peuple. L’auteur de la lettre aux Hébreux, reprend ce passage plusieurs siècles après Jérémie (Hé 8.7-13), pour montrer que la désobéissance à la loi de Moïse qui avait été écrite sur des tables de pierre de façon à être indélébile, a rendu caduque une alliance restée extérieure à chacun. La loi et ses rites cérémoniels pratiqués littéralement sans en comprendre le sens profond, n’étaient « qu’une ombre et une figure des réalités spirituelles », que Christ est venu révéler pleinement (Hé 9.5,9-10 ; 10.1).

Cette nouvelle alliance sera rendue possible par le pardon total de Dieu (v34c) acquis par l’unique sacrifice de Jésus (Héb 9.14, 26 ; 10.14). Pardonné et purifié dans son être intérieur (= cœur), le pécheur repentant et régénéré, reçoit la loi divine comme boussole de sa vie pour ne pas s’écarter de l’alliance avec Dieu. Le peuple de Dieu devient alors l’ensemble de ceux qui « connaissent » Dieu, c’est-à-dire ceux qui ont une relation intime personnelle avec Lui, rendue possible par le pardon divin. Nul ne peut s’y prévaloir d’une connaissance supérieure à l’autre (v 34a), car chacun cultive cette intimité dans son cœur.

Jérémie et ses contemporains, tout préoccupés par la perspective d’un retour à Jérusalem, n’ont sans doute pas perçu la dimension messianique et spirituelle de cette prophétie que Jésus a pleinement accomplie. Il faudra l’inspiration de l’Esprit Saint aux apôtres pour commencer à entrevoir la nature spirituelle de l’alliance nouvelle.

Il est évident aussi qu’au-delà de la nouvelle alliance scellée par Jésus-Christ, le tableau prophétique de ce verset 34, n’est pas encore réalisé. Il trouvera sa plénitude dans le Royaume éternel, lorsque le péché aura disparu, et que les hommes suivront la loi de Dieu tout naturellement dans leur être ressuscité et glorifié. En attendant, Dieu invite chacun à entrer de tout son cœur dans son alliance d’amour qu’a inaugurée Jésus-Christ ; par sa mort sur la croix, il nous assure « de son pardon et de l’effacement de nos péchés » (Jér 31.34c).

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Par mon baptême j’ai fait alliance avec Dieu ; mais quelle alliance ? L’engagement à l’obéissance scrupuleuse de la loi, ou la demande d’une « conscience purifiée par Dieu » (1 Pie 3.21) ?
  • Comment la loi peut-elle être écrite dans le cœur ?
  • Le pardon de Dieu m’est-il acquis gratuitement, ou me faut-il obéir pour être « en règle avec Dieu » ?
  • Comment approfondir ma « connaissance » de Dieu, ma relation intime avec Lui ?
  • Est-il utile ou possible de partager cette connaissance avec d’autres ? Comment et pourquoi ?