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07/06/2013

Etude n°11 : Visions d’espérance, Zac 2 (15 O6 13)


« Beaucoup de nations s’attacheront à l’Éternel en ce jour là, et deviendront mon peuple ; Je demeurerai au milieu de toi, et tu reconnaîtras que l’Éternel des armées m’a envoyé vers toi. » Zac 2.15Zacharie1.jpg

 

Introduction : Zacharie, dont le nom signifie « l’Éternel se souvient » est cité par Esdras (5.1 et 6.14) aux côtés d’Aggée, comme ayant suscité la reconstruction du temple au retour de l’exil à Babylone. Son père ou grand-père Iddo (Néh 12.14) était chef d’une des familles de prêtres revenus à Jérusalem et exerçait son ministère avec le grand souverain sacrificateur Josué. Né en exil, dix ou vingt ans avant l’édit de Cyrus qui autorisait le retour en Israël, Zacharie commença son ministère prophétique en jeune adulte, de 520 à 516 av JC. Plus tard il assuma la charge sacerdotale transmise par son grand-père (Néh 12.16). On ne sait rien de plus sur lui dans la Bible. Il ne faut pas le confondre avec les autres porteurs du nom ni avec celui qui fut assassiné sur le parvis du temple, qui était fils de Jehojada et non de Barachie, fils d’Iddo (Mat 23.34-35 ; 2 Chr 2.21 et suivants).

Le prophète Zacharie prononça sa première prophétie quelques semaines après le début de la reconstruction du temple, deux mois après la première prophétie d’Aggée et un mois avant les dernières prédictions de ce dernier. Zacharie prononça sa deuxième prophétie (1.7) deux mois après les derniers discours d’Aggée, et sa troisième prophétie (7.1) fut donnée deux ans après Aggée.

Dans son livre il encourage, console, exhorte, en montrant l’avenir brillant d’Israël à la suite de la reconstruction  du temple. Du ch 9 au ch 14, deux prophéties sont rapportées sans date. Leur attribution à Zacharie a été contestée par certains Juifs et chrétiens, mais sans arguments probants.

Zacharie est considéré comme l’Esaïe du peuple revenu d’exil. Il présente sa destinée jusqu’à et au-delà de la venue du Messie.

 

Le chapitre 2 dans le texte hébreu commence avec la vision des quatre cornes (1.18-21). C’est ce chapitre que nous étudierons.

 

Observons

Le contexte

Après un appel à revenir à l’Eternel (1.3-6), Zacharie transmet sa première vision des chevaux et du cavalier parmi les myrtes (1.7-17), qui promet la compassion de l’Éternel pour Jérusalem. Les visions du chapitre 2 lui sont intimement liées, et présentent le tableau de la renaissance d’Israël. Elles sont suivies de six visions (ch 3-6) qui décrivent de façon symbolique comment Dieu va préparer dans le peuple l’avenir brillant promis.

Le texte

2.1-4 : les quatre cornes et les quatre forgerons, en réponse au v 15 du ch 1

2.5-9 : l’homme au cordeau

2.10-17 : Oracles de l’Éternel :

a) 10-11 : appel à sortir de Babylone

b) 12-13 : jugement des nations impies

c) 14 : présence de Dieu au milieu de son peuple

b’) 15 : conversion à l’Eternel de certaines nations 

a’) 16-17 : Jérusalem choisie à nouveau par l’Éternel

 

Relever dans le chiasme des versets 10 à 17, les oppositions en parallèles (Babylone-Jérusalem ; nations jugées – nations converties ; dispersion – rassemblement du peuple ; abattement dans l’exil – allégresse dans Sion) et au centre le point le plus important, la présence de Dieu parmi son peuple.

 

Comprenons

Quoi de plus encourageant et de plus stimulant pour les bâtisseurs du temple que d’entendre les prophéties de Zacharie annonçant la restauration d’Israël ! Pour nous chrétiens qui construisons à travers les siècles le sanctuaire spirituel de Dieu, nous pouvons lire ces prophéties dans la perspective de la Jérusalem éternelle qu’instaurera Christ à son retour.

La seconde vision du livre, celle des quatre cornes et des quatre forgerons annonce la ruine des puissances (= cornes) qui ont dispersé ou tenté de détruire le peuple de Dieu, (Israël au nord, Juda au sud avec sa capitale Jérusalem). Comme elles ont mis le comble à leur péché en plongeant le peuple de Dieu dans le malheur (1.15), Dieu a décidé de les arrêter en utilisant « quatre forgerons » qui les abattront. Le chiffre 4  reste symbolique de l’ensemble de la terre ; on ne peut chercher à préciser l’identité de ces puissances que recouvrent les mots « cornes » et « forgerons ». Si les cornes ont eu le pouvoir de détruire Israël, les forgerons, anges de Dieu ou autres puissances terrestres (?), ont à leur tour le pouvoir de détruire les cornes pour libérer Israël.  En entendant ces paroles, le peuple comprend que Dieu ne l’abandonne pas et travaille à sa restauration et à l’élimination de « ceux qui ont aidé au mal »(1.15). L’image du forgeron suggère la fermeté, la force des moyens utilisés par Dieu pour rendre justice à son peuple dispersé.

Cette prophétie a vu des réalisations partielles dans l’histoire, avec la chute de Babylone avant la première venue du Messie, la seconde dispersion des Juifs dans le monde entier après la chute de Jérusalem en 70 ap JC, le retour en Palestine et la constitution d’un nouvel état d’Israël après la Shoah. Ces réalisations historiques ne sont que les prémices de l’accomplissement parfait de la prophétie, lors du jugement des nations par le Christ glorieux et de la libération définitive du mal pour la terre entière et le peuple des croyants (Ap 17 à 22).

La troisième vision de « l’homme au cordeau » complète la précédente et prévoit son accomplissement final.

Pour les contemporains de Zacharie cette vision est une illustration des paroles adressées à Zorobabel au ch 4.6 : « Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, (que le temple sera reconstruit), mais par mon Esprit ». L’homme au cordeau pour mesurer les murailles à rebâtir représenterait le projet humain de reconstruction qui réclame « force et puissance ». Cet homme qui s’apprête à prendre les mesures, est qualifié de « jeune » pour mettre en évidence la précipitation un peu irréfléchie du personnage et, sous cette image, du peuple. L’ange interprète de Zacharie ne pouvant s’éloigner du prophète, confie à un autre ange la mission d’arrêter l’homme au cordeau. Jérusalem ne sera pas une forteresse fermée dans ses murailles, mais  une ville ouverte que protègera la puissance du feu de la présence de Dieu, de l’ardeur de son amour. Ainsi Jérusalem accueillera « hommes et bêtes », symboles des Juifs et des non juifs, qui constitueront alors le peuple de Dieu. Dieu a un projet plus grandiose que celui que mit en œuvre concrètement Néhémie (Néh 3). La ville spirituelle commencera à être édifiée par l’Esprit, avec la venue du Messie, Emmanuel « Dieu avec nous » ; elle attirera et accueillera tous les peuples qui voudront reconnaître l’Envoyé de Dieu (Zac 2.15), et sera la gloire du Seigneur (v 9 ; Ap 21.23-26).

Si on rapproche cette vision de Zacharie  « l’homme au cordeau » des visions d’Ezéchiel (40.3,5), ou de l’Apocalypse (11.1-2a) où apparaît aussi un homme au roseau, à la baguette, ou à la canne pour mesurer Jérusalem et son temple, une idée de jugement serait suggérée : l’Éternel empêcherait son peuple d’exercer un jugement sur les autres nations et sur lui-même. Sa tentation à s’enfermer dans les murailles protectrices de ses croyances, à se croire le seul peuple élu, comme les Juifs l’ont cru, serait brisée par l’Esprit qui étend son action de salut à tous les peuples, comme les temps messianiques l’ont prouvé. Jésus mettra aussi en garde ses disciples contre tout tri prématuré et aveugle parmi les hommes dont Dieu seul connaît le cœur (Mat 13.28-29), contre toute appropriation de la vérité au détriment des autres hommes (Mat 23.13), contre toute glorification de soi qui exclut les autres du salut. Les apôtres et l’Eglise apostolique auront du mal à accepter le ministère de Paul parmi les païens, il faudra que l’Esprit intervienne en force  avec visions et prophéties pour leur faire comprendre que « Dieu ne veut pas qu’aucun périsse mais que tous parviennent à la repentance » (2 Pi 3.9).

 Après la vision de l’homme au cordeau, Zacharie rapporte les paroles de l’Éternel, soit à la première personne (v 10, 14) soit à la troisième personne dans la bouche de son « envoyé » (v 12-13 ; 15-17), qu’on appelle dans l’AT l’Ange de l’Éternel, préfiguration de Christ.

L’Éternel s’adresse à ceux qui sont  encore restés à Babylone, qui ont hésité entre le confort relatif de la captivité et l’aventure de la liberté que représentait le retour à Jérusalem. Ils sont invités à sortir de Babylone (v 10-11 ; Ap 18.4) pour ne pas souffrir de sa destruction, prévue comme la conséquence de ses persécutions du peuple que Dieu aime comme « la prunelle de ses yeux »(v 12). Au-delà d’une réalisation très partielle de cette prophétie au temps de Darius, on aperçoit toute la dimension eschatologique de cet appel. Le peuple des croyants de la fin des temps est invité à se démarquer de la confusion spirituelle qui domine le monde, à rejoindre la protection de l’amour de Dieu et de ses lois de vie, à reconnaître que c’est l’Éternel qui a envoyé Jésus-Christ pour le salut du monde, et à se joindre à tous ceux qui le reconnaissent comme tel ; ils  pourront alors accueillir avec joie et respect l’Éternel qui « s’est éveillé et sort de sa sainte demeure, pour habiter parmi eux » (v 15-17). Cette promesse  placée au centre des oracles divins, reprise par le Ressuscité à son ascension (Mat 28.28) soutient l’espérance du peuple qui attend « en silence », c’est-à-dire avec patience et assurance, l’avènement de son Sauveur qui lui fera justice (Ap 6.9-11 ; 8.1 ; 10.5-7 ; 15.2-4 ; 19.7-8 ; 21 .3 ; 22.20).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne  

 

-          Comment ne pas ressembler à ce « jeune homme au cordeau » dans l’élaboration de nos projets d’ Eglise ou de famille ?

 

-          En qui ou en quoi mettons-nous notre confiance pour la sécurité spirituelle de nos communautés ?

 

-          L’Eglise est-elle pour nous une forteresse solide et sécurisante ou une ville ouverte à tous ceux qui désirent s’attacher à l’Éternel ?

 

-          Comment se manifeste concrètement la présence de Dieu dans nos communautés ?

 

-          Par quoi pouvons-nous faire reconnaître que Jésus est l’Envoyé de Dieu pour le salut du monde ?

 

-          De quelle confusion spirituelle (= Babylone) ai-je encore à sortir pour accueillir avec joie la venue de mon Sauveur ?

 

-          Comment être une « terre sainte » choisie comme demeure par Dieu ?

31/05/2013

Etude n°10 : D’abord l’essentiel, Aggée 1 et 2 (08 06 13)

«  Montez sur la montagne, apportez du bois et bâtissez la Maison : J’y prendrai plaisir et je la glorifierai, dit l’Éternel. » Ag 1.8

 

ObservonsAggée enluminure.jpg

Le contexte : En 520 av JC, le peuple de Juda est revenu de l’exil à Babylone depuis une vingtaine d’années. La reconstruction du temple s’est arrêtée aux fondations et à l’autel des holocaustes, le découragement ayant envahi le peuple à la suite des oppositions rencontrées de la part des Samaritains et du roi de Perse. Chacun alors s’est installé dans sa propre demeure et a cultivé ses champs. Aggée et Zacharie sont suscités par Dieu pour rappeler à leur devoir le gouverneur Zorobabel et le grand prêtre Josué, et pour encourager le peuple à reprendre les travaux de reconstruction du temple.

Le livre d’Aggée réunit quatre discours plus ou moins prophétiques prononcés entre Août et Décembre -520.

 

Le texte

Ch 1.1-11 : Appel à reprendre les travaux du temple :

a-     v 1-2 : Vocation d’Aggée

b-     v 3-4 : Interpellation de Dieu : pas de temple mais maisons luxueuses

c-      v 5-7 : Appel à la réflexion sur le peu de profit des efforts du peuple

d-     v 8 : Ordre divin de reconstruire le temple

c’-  v 9a : appel à comprendre les causes de la situation

b’- v 9b : Cause : temple en ruine, maisons particulières riches

a’- v 10-11 : Résultat : sécheresses et absence de récoltes.


Ch   1.12-15 : Décision du peuple d’obéir

                        a- v 12 : Soumission à la parole de Dieu

                        b- v 13 : Promesse de Dieu : Je suis avec vous

                        a’-v 14-15 : Courage réveillé par Dieu.

 

Ch 2 .1-9 : Second discours : Promesses divines

            V 1-5 : Encouragements de Dieu

            V 6-9 : Promesses : beauté du 2è temple plus grande que celle du 1er et

 paix donnée par Dieu.


 Ch  2.10-19 : Troisième discours : causes des souffrances = manque de zèle et

indifférence pour Dieu.

      V 10-14 : Deux questions pour faire comprendre l’impureté du peuple.

     V 15-19 : Appel à réfléchir sur le passé de disette avant la

reconstruction et promesse de bienfaits après la reconstruction.

 

Ch  2.20-23 : Quatrième discours : Promesse prophétique de consécration de

 Zorobabel comme « sceau personnel de Dieu ».

 

Notre étude portera sur la première partie du chapitre 1, les versets 1 à 11.

 

 

Comprenons

Le contexte : Au retour d’exil, sous l’impulsion d’Esdras puis de Néhémie, les Juifs avaient commencé une timide reconstruction du temple, vite interrompue après avoir encouru la haine des Samaritains, qui avaient obtenu un décret du roi de Perse (Esd 4) interdisant la reconstruction des murailles de la ville de Jérusalem. Aggée n’hésite pas 16 ans après, à engager ses compatriotes à reprendre les travaux du temple, selon l’édit de Cyrus en 536, que confirmera bientôt un édit de Darius en 519 (2 Chr 36.23 et Esd 6.6-7).

Le prophète Aggée est peu connu. On pense d’après le ch 2.3, qu’il avait vu l’ancien temple de Jérusalem dans sa prime jeunesse. Il serait donc très vieux au moment de son ministère à Jérusalem après l’exil et les seize ans d’interruption des travaux.

Son style fait de lui un orateur énergique et convaincant, un homme d’action, animé d’un zèle impatient de voir les travaux reprendre. Sa conviction personnelle appuyée par les prophéties de Zacharie son contemporain, obtint le résultat souhaité  car le temple fut reconstruit. (Plan du temple à l’époque de Jésus)temple plan.jpg

 

Le texte

            Le prophète s’adresse aux deux principaux chefs de la colonie juive réinstallée à Jérusalem. Zorobabel, dont le nom signifie « né en exil à Babylone), était appelé Chesbatsar à la cour perse où il vécut comme descendant de la race royale de David (Esd 1.8, 11 ; 5.14-16 ; Mat 1.12 ; Luc 3.27). Il fut nommé par le roi perse gouverneur de Jérusalem, lorsque les exilés eurent le droit de rentrer en Judée. Josué était le grand prêtre, petit-fils de Séraia, qui avait été mis à mort en 598 av JC par Nébucadnetsar (Jér 52.24-27). Ces deux chefs, politique et religieux, à leur arrivée à Jérusalem 20 ans auparavant, avaient entrepris la reconstruction du temple, en rétablissant l’autel des holocaustes. Mais devant les oppositions rencontrées, le peuple s’était découragé, et avait prétexté que « ce n’était pas le moment de rebâtir le temple »(Ag 1.2) pour arrêter les travaux. Dieu lui reproche son indifférence à son égard en l’appelant « ce » peuple au lieu de « mon » peuple, , alors que chacun a mis tout son zèle à bâtir et enrichir sa propre demeure particulière, ou à cultiver ses terres (v 4-6). Le Seigneur réveille la conscience du peuple en lui montrant que son égoïsme et son indifférence à l’égard du service de Dieu ont rendu vains tous leurs efforts d’enrichissement personnel (v 9-11). Ici résonne à contrario la fin du Sermon sur la montagne où Jésus invite à « chercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste sera donné par-dessus » (Mat 6.33). Tout est une question de priorité, de choix entre Dieu et le confort matériel !

            Au centre de ces réflexions sur leur situation se trouve l’ordre express de reprendre les travaux du temple (v 8). L’Éternel prendra plaisir à voir son peuple se soucier de l’honorer, et ainsi de le faire connaître aux autres nations, pour leur salut, comme le seul vrai Dieu (= le glorifier).

La suite du texte montre le succès de ces admonestations divines, puisque Zorobabel, Josué et le peuple s’attèlent à la tâche, avec la promesse de la présence divine (v 12-13).

            Notre texte pose la question des priorités de la vie en période de difficultés. Comme ailleurs dans l’Ancien Testament, il présente les difficultés comme des « punitions » de Dieu à cause de l’abandon du temple : « J’ai soufflé dessus… J’ai appelé la sécheresse ». Ces expressions ont pour but de rappeler que Dieu est le maître des éléments naturels. S’il les retient, ce n’est pas par vengeance ou dépit, mais c’est pour amener son peuple à « réfléchir à sa conduite » (1.7 ; 2.15, 18). La sécheresse du climat est un écho de la ruine du sanctuaire, et donne au peuple une image concrète de la sécheresse de ses relations avec Dieu. Nous avons besoin comme les Juifs de l’époque d’Aggée, de signes visibles de notre état spirituel intérieur, pour en prendre conscience, et revenir au Seigneur (2.17).

Rétablir le sanctuaire, c’était aussi un signe visible de la présence de Dieu parmi son peuple (2.4-5). La reconstruction annoncée comme plus belle et grandiose que le temple de Salomon (2.9) ne s’étant pas réalisée matériellement malgré les efforts de Zorobabel, puis d’Hérode le Grand, on peut voir dans cette prophétie une promesse messianique que le Seigneur Jésus accomplira pleinement spirituellement : lorsqu’il entrera dans ce temple pour le purifier (Mat 11.15-17), il s’en montrera le Maître et en même temps fera entendre qu’Il est le véritable sanctuaire divin (Jn 2.119-21), qui avait servi de « modèle » au Tabernacle de Moïse (Ex 25.9). C’est en Jésus Emmanuel que l’Éternel sera avec son peuple (Ag 2.4-5) et lui donnera la paix (Ag 2.9), en éliminant toutes les puissances terrestres ou spirituelles hostiles au Royaume de Dieu (2.22). On a dans ces prophéties d’Aggée un télescopage du temps : l’œuvre de Jésus à sa première venue dans l’humilité, n’est pas distinguée de son œuvre à sa seconde venue en gloire.sceau_01.jpg

La bénédiction donnée à Zorobabel (Ag 2.23) est comme un symbole de la venue du Messie, son descendant, l’élu de cœur, le sceau de Dieu (v 23b). Le sceau était porté au cou ou au doigt, il était la signature de son propriétaire, l’empreinte de son nom (Héb 1.3), et certifiait la vérité d’un document ou d’une parole. Jésus viendra représenter son Père et révéler à tous les hommes sa volonté d’amour et de salut.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

-          Comment considérons-nous les épreuves que les conditions climatiques ou les catastrophes naturelles font subir à l’humanité ?

 

-          Comment pouvons-nous en faire des occasions de réflexion sur notre situation personnelle ou collective face aux lois de vie établies par Dieu, et des occasions d’exercer la miséricorde envers les victimes ?

 

-          Quelles sont nos priorités dans nos choix de vie ? Mes projets d’amélioration de ma condition sociale et financière ? L’établissement ou le confort de ma famille ? La construction de ma personnalité ? la consolidation ou l’entretien du sanctuaire de ma vie spirituelle ? Quel temps consacré-je à chacun de ces objectifs légitimes ? Avec quels résultats sur ma santé physique, morale et spirituelle ?

 

-          Comment entretenir en moi la présence et la paix du Seigneur ? Comment être un sceau de Dieu pour les autres ?