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14/12/2018

Étude n°12: Unité et organisation de l’Église Marc 10.35-45 (22 12 18)

Étude n°12: Unité et organisation de l’Église Marc 10.35-45 (22 12 18)

« Il n’en sera pas de même parmi vous, mais quiconque veut être grand parmi vous, sera votre serviteur, et quiconque veut être le premier parmi vous, sera l’esclave de tous »Marc 10.43-44

 

Observons Marc 10.35-45 absolument parallèle à Matthieu 20.28-28

Le contextefils de Zébédée et leur mère.jpg

Pour la troisième fois (8.31 ; 9.31 ; 10.33-34), Jésus vient de prévenir ses disciples de la Passion et de la résurrection qui l’attendent à Jérusalem où ils se rendent pour la dernière fois (32)

(Polyptyque de Montbéliard 16è, Demande de la mère des fils de Zébédée)

Le texte

  • 35-37 : Quelle est la demande des deux fils de Zébédée ? Que trahit-elle sur leur attente du Royaume et sur leur ambition?
  • 38-40 : A quoi fait allusion la réponse de Jésus ? de quelle coupe et de quel baptême parle-t-il ?
  • 41-45 : devant l’indignation des Dix, qu’enseigne Jésus sur l’organisation de l’Église et l’esprit qui doit y régner ?

Comprenons

Le contexte : Les disciples et la foule qui suivaient Jésus dans sa marche vers Jérusalem, pressentaient le danger vers lequel ils s’avançaient, sans en connaître les détails. C’est pourquoi Jésus précise clairement aux Douze ce qui l’attend. Jésus savait l’issue de cette dernière marche vers Jérusalem, et pourtant il n’hésite pas à aller jusqu’au bout, car « il donne volontairement sa vie pour ceux qu’il aime » (Jn 15.13). On ne la lui prend pas contre son gré (Jn 10.18). Ce n’est pourtant pas un suicide pour en finir avec une vie dans le monde pécheur, insupportable pour lui le Juste. C’est un don pour libérer les hommes (Mc 10.45) de l’esclavage du péché et de la mort.

Pourquoi donne-t-il autant de détails horribles sur sa passion à des disciples déjà effrayés (32) ? Peut-être pour que « lorsque les choses arriveront, ils se rappellent ses paroles » (Jn 14.29), et ne se désespèrent pas puisqu’elles se terminent sur la prédiction de sa résurrection, porte ouverte sur l’espérance de la vie éternelle.

Malheureusement, comme précédemment (9.32 ; Luc 18.34), les Douze ne comprennent rien, préférant évacuer la perspective funèbre de la mort, mais en même temps la promesse, pour ne penser qu’à leur sort personnel dans le futur royaume qu’ils croient encore être bientôt installé par Jésus sur terre.

Le texte

  • La demande des deux fils de Zébédée, présentée chez Matthieu (20.20-28) par leur mère Salomé (Mt 28.56 ; Mc 15.40), fut sans doute provoquée par la promesse de Jésus aux Douze (Mt 19.28) d’être assis sur douze trônes lorsque le Fils de l’Homme sera assis sur le trône de sa gloire ». Leur ambition reste terrestre mais manifeste aussi leur amour profond pour leur Maître dont ils espèrent partager l’intimité, l’affection et la gloire dans son royaume.
  • Pour abandonner cette confusion au sujet du royaume de Dieu annoncé par Jésus, il faudra aux disciples non seulement passer par la coupe de douleur et le baptême de sang de Jésus, mais surtout recevoir les lumières de l’Esprit Saint à la Pentecôte. Les disciples n’auront pas un sort différent de leur Maître (39), mais la gloire qu’ils espèrent ne sera pas terrestre (40). C’est Dieu, Père et Fils, qui prépare les places de ses élus (Mt 20.24 ; Jn 14.2-3), en travaillant par son Esprit dans leurs cœurs accueillants, pour les amener à la repentance et à la sanctification (Jn 14.26 ; 16.7-11 ; 17.17 ; Hb 12.24).

Inconscients de la portée de leur propos et aveuglés par l’ambition, comme la rencontre avec Bartimée qui suit ce récit pourrait le leur faire comprendre, Jacques et Jean affirment pouvoir passer par le même chemin que Jésus.  Jésus leur confirme qu’ils seront en effet persécutés et mis à mort pour leur foi en lui : Jacques sera le premier apôtre martyrisé par Hérode (Ac 12.2) et Jean le dernier apôtre emprisonné et mis à mort par les Romains à la fin du premier siècle de notre ère.

  • Pour les autres disciples scandalisés par l’audace et l’ambition des fils de Zébédée, Jésus oppose l’esprit qui règne dans le monde des puissants, avides de pouvoir sur les hommes et de gloire terrestre, et l’esprit de son Royaume où dominent l’humilité et le dévouement au service de l’autre. Par cette opposition, Jésus fait comprendre aux disciples de tous les temps une des grandes lois de sa propre vie et de son Royaume : la grandeur n’est pas dans l’illusion de l’autorité, du pouvoir et de la gloire, mais dans l’esprit de service et le don de soi, à son exemple (v 45). Combien souvent cette vérité a-t-elle été oubliée par l’Église, et doit-elle être rappelée à chacun de ses membres, tant il est vrai que le cœur humain au naturel recherche gloire et honneur sur terre ! Cet esprit d’humilité et de service exclut totalement la notion de hiérarchie des pouvoirs dans l’Église. Tous les membres sont au service les uns des autres, mettant en commun les dons particuliers qu’ils ont reçus, pour l’édification de tous (Eph 4.11-13)

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelles ambitions, quels désirs de pouvoir et d’honneur habitent encore nos cœurs ? Comment les maîtriser et les transformer, pour qu’ils ne soient pas un obstacle à l’action de l’Esprit en nous ?
  • Quelle place est-il légitime d’ambitionner et d’espérer dans le Royaume de Dieu pour chacun de ses enfants ? Comment laisser Dieu nous la préparer ?
  • L’apôtre Jean, le fils du tonnerre, a mis ses qualités d’enthousiasme pour le Royaume et d’affection pour Jésus au service de la Bonne Nouvelle, et il est devenu ainsi l’apôtre de l’Amour pour les Églises de la fin du premier siècle (voir ses lettres). Quelles qualités de ma personnalité puis-je confier à l’Esprit Saint pour qu’il les sanctifie et me permette de les mettre au service de mes frères dans la foi, et/ou au service de mon entourage ?
  • Quelle coupe devons-nous boire et dans quel baptême devons-nous être plongés pour suivre Jésus ? (voir Mat 10.38-39 ; 16.24). Que signifie le renoncement à soi, à la lumière de ce texte de Marc ? Y suis-je prêt ? Comment cela se manifeste-t-il dans ma vie, sans être un « sacrifice » ou un étouffement de ma personnalité ?

 

07/12/2018

Étude n°11 Unité dans l’adoration Apocalypse 4.8-11 et 5.8-14 (15 12 18)

Étude n°11 Unité dans l’adoration Apocalypse 4.8-11 et 5.8-14 (15 12 18)

« Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance, car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles furent créées » Ap 4.11 (Illustration : Adoration de l’Agneau, Beatus 10ès)

Observons

1- Où se situent ces extraits dans l’Apocalypse ?24 anciens adorant l'Agneau Beatus 10è.jpg

2- Qui sont les différents adorateurs ?

  • Qui adorent-ils ? Pour quelles raisons ?
  • Comment s’exprime l’adoration de chaque catégorie d’adorateurs ?
  • Qu’est-ce que ces textes révèlent sur ce que peut et doit être  l’adoration de l’Eglise ?

 

Comprenons[1]

Les deux extraits que nous étudions ici sont situés au début de la seconde séquence de 7 plans du livre de l’Apocalypse (qui comprend 7 séquences : les 7 Églises, les 7 sceaux, les 7 trompettes, la vision centrale, les 7 plaies, les jugements, la Jérusalem céleste). La séquence des Eglises s’est terminée sur l’Église de Laodicée (dont le nom signifie Jugement du peuple) et a été suivie immédiatement par la vision d’une scène céleste d’intronisation de jugement suggéré par la répétition 14 fois dans le chapitre 4 du mot « trône », siège symbolique de la royauté et de la qualité de juge de celui qui l’occupe (v 3). Il est entouré lumières de sons qui le désignent sans le nommer comme le Seigneur Dieu (v 3 et 5). A l’image d’un tribunal humain, il est assisté par divers personnages, eux aussi symboliques, qui ont chacun leurs particularités et l’accompagnent selon leur rôle sur ou autour de son trône (v4 et 6b).

Au chapitre 4.8-11 sont en scène quatre être vivants et vingt-quatre anciens adorateurs du Seigneur Dieu.

v 8 : Les êtres vivants ont chacun 6 ailes comme dans Esaïe 6. 2 : « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui : ils avaient chacun 6 ailes : deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler ». Même les figures les plus « proches » de Dieu (elles sont au milieu du trône !) ont conscience de la majesté, de l’autorité et de la sainteté  de Celui dont elles symbolisent les qualités qu’Il met en œuvre pour juger son peuple[2]. Elles le marquent par cette attitude de profond respect et d’adoration, ailes repliées sur la face et le corps.

Les êtres vivants louent le Seigneur trois fois saint. Pourquoi trois fois ?

1- chacune des personnes de la Trinité est sainte.

2- Ps 99. 3 : « Qu’on célèbre ton nom grand et véritable, il est saint » = la grandeur, l’autorité de Dieu est exaltée.

 Ps 99. 4 : « Qu’on célèbre la force du roi qui aime la justice...Il est saint » = ici, c’est la justice qui est célébrée.

Ps 99. 8-9 : « Tu fus pour eux un Dieu qui pardonne...Il est saint » = le psalmiste loue le pardon de Dieu.

L’Éternel est saint, juste et bon, telle est la louange des quatre êtres vivants, exprimée par le « trois fois saint ». Ils adorent le Tout-Puissant, l’Éternel, le Juge (v 8-9), à qui ils rendent « gloire, honneur et actions de grâces », trois louanges dont chacune s’applique à l’une des trois fonctions de Dieu. Elles invitent ainsi les 24 anciens à se prosterner et à adorer. Les êtres vivants et les anciens sont associés plusieurs fois  dans la louange et l’adoration : Ap 4.10 ; 5.8 ; 7.11 ; 14.3.

Qui sont ces 24 adorateurs de la cour céleste ? Sont-ils des anges, des créatures humaines ou des figures symboliques ?

« Ils sont revêtus de vêtements blancs et sur leurs têtes des couronnes d’or. »

Que représentent leurs vêtements blancs ? C’est une image biblique répétitive pour évoquer la pureté accordée à ceux qui ont foi dans le sacrifice de Christ [3]:

Autrement dit, les vêtements blancs représentent l’œuvre de justification, de purification et de sanctification,  accomplie par Christ dans le cœur et la vie de ceux qui ont eu foi en son sacrifice.

À l’idée de justification s’ajoute celle de la victoire que l’on retrouve avec l’image des couronnes d’or. Il existe deux mots en grec pour exprimer la couronne, le diadème royal ou la couronne du vainqueur sportif (stephanos). C’est ce dernier mot qui est employé ici. Les vingt-quatre anciens sont donc des hommes  qui ont été reconnus comme justes et vainqueurs de Satan, à cause de leur foi dans le sacrifice de Christ. (Illustration : Les 24 anciens déposent leur couronne devant l’Agneau , 9ès)

Dans la Bible, les anciens en Israël rendaient la justice en tant que représentants du peuple et étaient responsables de l’enseignement[4] :

Les vingt-quatre anciens de la vision de Jean, comme assistants ou jurés du Juge suprême constituent une sorte de jury, témoin des sentences divines.

Deux hypothèses se présentent pour expliquer leur présence autour du trône de Dieu:

  • Jésus n’a-t-il pas dit aux Douze disciples dans Luc 22.30: « Je dispose du royaume en votre faveur...afin que ...vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël ». On aurait ainsi douze trônes pour les représentants du peuple de l’Ancien Testament, et douze autres trônes pour les représentants de l’Église du Nouveau Testament, comme le furent les douze patriarches et les douze apôtres sur la terre.
  • On ne retrouve le nombre vingt-quatre que dans les classes de prêtres et de chantres de David[5]. Or ici, comme représentants du peuple devant Dieu, les vingt-quatre anciens sont prêtres, et ils chantent la gloire de Dieu[6].

Ces anciens sont bien différenciés des anges et des êtres vivants[7].

v 10 : Ils adorent « Celui qui est assis sur le trône... » : Le Seigneur est peu nommé avant d’avoir été reconnu comme Dieu Juge (assis sur le trône), Créateur de toutes choses (v 11), et Dieu Rédempteur (immolé pour racheter les hommes, 5. 9) par les êtres célestes et les hommes terrestres sauvés.

« Tu es digne, car tu as créé toutes choses » : si les anciens et les 4 êtres vivants reconnaissent la dignité du Dieu Créateur, c’est que celle-ci a été contestée. Dans le combat céleste, qui dure depuis Gn 3, l’autorité de Dieu Créateur a été mise en cause et bafouée. Au moment de l’installation du tribunal céleste, au temps de Laodicée où le rôle de créateur est dénié à Dieu par les philosophes et les scientifiques à la suite de Darwin dès la fin du 19ème siècle, les témoins du jugement reconnaissent d’abord la qualité de Créateur de toutes choses, qui confère à Celui qui préside le tribunal la dignité et l’autorité suprêmes.

 

  1. 8-14 : La louange à l’Agneau24 anciens adorant l'Agneau 9è.jpg

Après le don du livre scellé de sept sceaux à l’Agneau immolé, qui a toutes les caractéristiques de Dieu (assis sur le trône, ayant 7 cornes et 7 yeux qui sont les 7 esprits de Dieu), nous retrouvons au v 8, les 24 vieillards qui se prosternent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums qui sont les prières des saints. » 

Que symbolise la harpe ?

Nous retrouverons la harpe dans les mains des 144000 d’Apocalypse 14[8]. Elle symbolise la joie de la communion avec Dieu et le don de prophétie[9]. Les vingt-quatre anciens sont remplis de joie parce qu’ils adorent l’Agneau immolé et proclament son œuvre de salut.

Que représentent les coupes d’or ?

Dans Nombres 7.11, pour la dédicace de l’autel du Tabernacle, sur l’ordre de Dieu, chacun des princes ou chefs des 12 tribus d’Israël apporta, outre les animaux pour les sacrifices et les offrandes de farine et d’huile, une coupe en or remplie de parfum[10]. Dans Apocalypse 5, nous sommes dans une cérémonie d’inauguration, inauguration du jugement, comme nous étions dans Nombres 7 dans une cérémonie inauguratrice  du service du Tabernacle. Les 24 anciens sont, comme les chefs des tribus d’Israël, représentants de tous les espoirs de justice et de réhabilitation des hommes, qu’ils portent devant Dieu dans leurs coupes d’or, symboles de leur foi[11].

V 6 : Ils louent la seconde représentation du Seigneur Dieu : « l’Agneau debout, qui semblait immolé » : L’Agneau est employé 23 fois dans l’Apocalypse, dont 3 dans le chapitre 5, pour désigner Jésus (selon Jean-Baptiste Jean 1.29), par référence à l’agneau pascal, immolé pour éviter la mort des premiers nés hébreux, à la sortie d’Égypte. Sous cette image, c’est au Dieu Sauveur et Ressuscité (il est debout) que les anciens rendent gloire.

v 9 : « Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux, car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu par ton sang, des hommes de toute tribu... » La victoire de l’Agneau, qui lui confère la dignité d’ouvrir le livre, vient de son sacrifice qui rachète, donc libère de l’esclavage du mal et de la mort, ceux qui parmi les hommes de toutes origines veulent bien y croire et s’en prévaloir. Tout le long du jugement c’est cette fonction qui sera rappelée, car d’elle dépend le salut des hommes et leur relation avec Dieu jusque dans l’éternité (Ap 21.22-23 ; 22.1, 3).

v 10 : « Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils règneront sur la terre.» La dernière louange des Anciens concerne le statut promis aux élus : leur règne comme serviteurs de Dieu, est encore dans le futur lorsque les 24 Anciens assistent à l’inauguration du jugement.

v 11-13 : La vision de cette scène d’inauguration du jugement du peuple se termine avec la louange de l’ensemble des créatures vivantes : anges, êtres vivants ou chérubins, Anciens et créatures terrestres, expriment leur confiance de principe dans la dignité de l’Agneau. Seuls les quatre êtres vivants, les plus proches de Dieu-juge assis sur le trône, peuvent approuver cette louange par un Amen (v 14), parce qu’ils en connaissent la vérité ; les autres créatures célestes ne confirmeront cette confiance qu’en 7.12, en affirmant par deux Amen, qu’il est bien vrai et sûr que la dignité d’ouvrir le Livre scellé appartient à l’Agneau et à Dieu : ce que l’ouverture des sceaux leur a appris sur la justice de Dieu leur a donné l’assurance qu’il était bien justifié de donner à Dieu « la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange » qu’elles reconnaissent, en 5.12, à l’Agneau, à cause de son sacrifice rédempteur.

Au verset 13, toute la création animale rend hommage à Dieu, comme en Romains 8.19-22 «elle soupire, souffre, et attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu». On remarque que ces créatures terrestres ne donnent à Dieu que quatre attributs : 4 est le chiffre de l’économie terrestre, et les 4 attributs, louange, honneur, gloire, et force, ne concernent que le pouvoir créateur de Dieu et non son pouvoir de Rédempteur. Les créatures terrestres du monde animal sont concernées indirectement par le plan du salut dont elles n’ont pas connaissance, comme les hommes ou les créatures célestes. Par contre elles peuvent louer Dieu comme leur Créateur.

La place de cette louange de la Création, au début du jugement préliminaire qui va révéler le peuple de Dieu, est intéressante du point de vue historique. En effet, si ce début du jugement se situe bien dans le temps à la fin du 19ème siècle, après les 2300 soirs et matins de Daniel 8, on se trouve à une époque où le darwinisme met en cause la création divine et invente l’évolutionnisme. Apocalypse 5 nous rappellerait alors que la création toute entière chante les louanges de son Créateur, quoi qu’en disent les hommes athées (Rm 2.18-20) !

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle place accordons-nous dans nos services de culte à la louange et à l’adoration ?
  • Qui adorons-nous des trois personnes de la divinité ? Pourquoi privilégions-nous l’une ou l’autre ?
  • Distinguons-nous dans notre adoration de Dieu son œuvre de Créateur et de Rédempteur, des bienfaits qu’Il nous accorde ? Autrement dit, adorons-nous Dieu pour ce qu’il est ou pour ce qu’Il nous donne, par amour et respect ou par reconnaissance ?
  • Comment à notre époque « jouer de la harpe » et « présenter des coupes d’or » pour adorer le Seigneur ?

 

[1] Pour plus de détails sur cette scène des ch 4 et 5 de l’Apocalypse, voir les pages 59 à 82 du « Message d’espérance de l’Apocalypse » d’E. Zuber (Ed. BOD, www.bod.fr)

[2] Id. p 65-66 : Autorité, bienveillance, discernement et justice, fidélité dans l’exécution des sentences.

[3] Ap 3.4 ; 7.14 ; 19.7-8 ; Zacharie 3.4-5.

[4] Nb 11. 16-17 Dt 31. 9-13; Ruth 4. 2,9

[5] 1 Chr 24 et 25

[6] Ap 4.11

[7] 5.11

[8]  Voir p 123-124 du « Message d’espérance de l’Apocalypse » cité plus haut

[9] Ps 33.1-2 ; 2 Rois3.15 ; Joel 2.28

[10] Nb7. 14, 20, 26, 32, 38, 44, 50, 56, 62, 68, 74, 80, 86.

[11] 1 Pierre 1.7 : la foi plus précieuse que l’or périssable