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03/12/2021

Étude n°11 Le Deutéronome dans les derniers écrits de l’AT Jérémie 7.1-11 (11 12 21)

Étude n°11 Le Deutéronome dans les derniers écrits de l’AT Jérémie 7.1-11 (11 12 21)

« Écoutez ma voix pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple ; marchez dans toutes les voies que je vous commande afin que vous soyez heureux ! » Deut 7.23

Observons

Le contexte :

  • Qu’a annoncé le prophète à Jérusalem ? 6.22-30
  • Que représente le prophète pour le peuple ? 6.27
  • Comment le peuple est-il décrit ? 6.28-30

Le texte :

  • V1-2 : Où se place le prophète ? Pourquoi à cet endroit ?
  • V 3 Quel appel lance-t-il ? Avec quelle promesse ?
  • V 4 : Quelle croyance du peuple est dénoncée ici ? voir Marc 13.1
  • V 5-7 : Quelles sont les conditions de l’Éternel pour que le peuple continue à demeurer dans le pays ?
  • V 8-10 quelle est la conduite réelle du peuple ?
  • V11 : Qu’est devenu le temple aux yeux mêmes du peuple et de Dieu ? (Marc 11.17).
  • Comment dans ce passage est évoquée la loi des dix Paroles de Dieu ?

Comprenons

Le contexteforteresse.jpg

Jérémie a reçu sa vocation de prophète à la fin de la royauté à Jérusalem. Il doit annoncer au peuple la destruction du temple et de la ville qu’ont entrainée l’infidélité à la loi et la surdité aux appels de Dieu des rois et du peuple (6.19). L’invasion des ennemis babyloniens est imminente (6.22-26) et constituera le creuset d’épuration des habitants de Jérusalem (6.28-30). Le prophète placé par Dieu comme une forteresse, un refuge solide et une référence sure, au milieu du peuple pourra reconnaître dans l’épreuve, la valeur des voies suivies par chacun. En cela Jérémie préfigure le Christ, venu parmi les hommes pour les sauver et leur servir de refuge et de forteresse, mais qui constatera aussi l’endurcissement et l’hypocrisie de ceux qui se prétendent les plus pieux et obéissants à la loi (Mat 21.12-13 ; 23.1-36) 

Le texte

Placé à la porte du temple pour mieux faire entendre les paroles de Dieu à toux ceux qui y entrent, Jérémie les appelle à réformer leur conduite (7.3) s’ils veulent éviter l’exil et la destruction. La première chose qu’il dénonce c’est la superstition dont ils entourent le temple. En paroles admiratives ils font croire à une grande piété, mais en fait ce n’est que de l’idolâtrie du lieu, et non l’adoration du Dieu qui l’habite. Ils se fient à l’apparence de vénération qu’ils affichent pour se croire ainsi à l’abri des menaces  (v 10). Ils croient à leurs mensonges sur eux-mêmes (v 4a, 8) qui cachent leur idolâtrie et leur conduite criminelle envers leurs prochains (v 5-6 ; 8-10 ; 18). Les deux tables de la loi que l’on perçoit en filigrane sont transgressées sans vergogne par des hypocrites sacrilèges puisqu’ils profanent la maison de Dieu en s’y rendant avec des cœurs fourbes. Jésus comme Jérémie fera le même constat  (Marc 11.17) !  Dieu qui voit et sait tout des cœurs humains constate la profondeur du fossé qui les sépare de Lui, mais leur tend encore une perche : ils ne seront ni exilés ni détruits s’ils se repentent et changent de conduite (v 7) ! La loi reste le thermomètre pour évaluer notre foi, comme le rappellera l’apôtre Jacques (2.14-18).trompettes de l'Apocalypse.jpg

Ces appels pressants à revenir à Dieu se sont fait entendre, en vain, à l’époque de Jérémie, comme des sonneries de trompettes (6.17) Les trompettes appelaient au combat, ou au rassemblement autour du temple à la rencontre de Dieu au Yom Kippour. De même, l’apôtre Jean entend le son de sept trompettes à la fin des temps (Ap 8 et 9) et constate comme Jérémie que ce sera aussi en vain car les hommes ne se repentiront pas (Ap 9.20-21). Mais ceux qui suivent l’Agneau partout où il va et sont scellés de l’Esprit Saint (Ap 7.3) qui leur permet de garder les commandements de Dieu et la foi de Jésus (Ap 14.1, 12), subsisteront pour accueillir leur Sauveur. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • A l’exemple des habitants de Jérusalem, quel danger nous guette dans notre observation de la loi divine ?
  • Que représente pour nous l’observation du Décalogue et du sabbat en particulier: une habitude familiale, une garantie ou un moyen de salut, le cache-misère de notre faible foi en la grâce, un signe de soumission et de reconnaissance à notre Créateur et notre Sauveur ?
  • Les appels de Dieu au changement de conduite et de cœur sonnent-ils comme des trompettes à nos oreilles ? Comment les entendre, les comprendre et appliquer ce qu’ils nous disent ? Que devons-nous changer dans notre pensée et notre conduite ?
  • Dans les incertitudes de l’avenir du monde où nous vivons, Faisons-nôtres ces paroles du cantique : «  Mon refuge, ma forteresse, mon asile protecteur, mon recours dans la détresse, C’est Jésus mon rédempteur ! »

26/11/2021

Étude n°10 : Se souvenir Deut 8.11-18 (04 12 21)

Étude n°10 : Se souvenir Deut 8.11-18 (04 12 21)

« Garde-toi d’oublier l’Éternel ton Dieu, au point de ne pas observer les commandements…que je te donne aujourd’hui ! » Deut 8.11

Observonstables décalogue 1.jpg

Le contexte :

8.1-6 : Que doit se rappeler le peuple quand il sera entré dans le pays promis ?

8.7-10 : Qu’est-ce qui fait de Canaan un bon pays ? A quoi cela doit-il pousser le peuple ?  

Le texte v 11-18

-Relever les répétitions dans ce passage (v11, 14, 18) et distinguer la structure en parallèles concentriques. Qu’est-ce qui est le pivot du passage ?

a) v11 : Avertissement : A quoi faut-il veiller ?

b) v 12-13 : Bienfaits du pays : Quels sont-ils ?

c) v14 : Cœur de l’avertissement : Que faut-il craindre ?

b’) v 15-16 : bienfaits de l’Éternel dans le désert : Quels sont-ils ?

a’) v 17-18 : Nouvel avertissement : contre quoi ?

Conclusion : v 19-20 : Quelles conséquences aura l’oubli de l’Éternel ? 

Comprenons

Le contexte :

L’Éternel a donné au peuple des commandements destinés à le faire vivre dans le pays promis d’une vie heureuse et abondante. Moïse rappelle comment l’Éternel a accompagné son peuple comme un père éduque son fils (v 5), marchant avec lui dans le désert, en lui apprenant l’humilité et sa dépendance des dons de Dieu pour sa nourriture physique et spirituelle (v 3). Dans l’épreuve le peuple a pu tester ses dispositions à obéir aux commandements (v 2). Dieu n’a pas besoin de l’épreuve pour connaître le fond du cœur de l’homme, mais celui-ci apprend dans les difficultés à connaître ses capacités et son besoin de l’aide divine. D’ailleurs dans cette marche de 40 ans dans le désert, l’Éternel a pourvu à tous leurs besoins essentiels : nourriture, vêtements, santé, il a tout donné. Par son respect et son obéissance reconnaissante (v 10), le peuple est appelé à s’en souvenir, car un danger le guette dans le bon pays où il va entrer, tout à l’opposé de ce qu’il a connu dans le désert !

Le texte :

Les mises en garde contre l’oubli de Dieu et l’orgueil de la vie (v 17) rythment ce passage qui rappelle les bienfaits que l’Éternel donnera dans le pays promis en parallèle et contraste avec ceux qu’il a déjà donnés dans le désert. Au centre de ces bienfaits (v 14), le danger à éviter est double : l’orgueil de la vie qui consiste à se croire à l’origine de sa richesse et de sa prospérité en oubliant que tout nous vient de Dieu, et l’oubli de l’amour du Dieu sauveur qui a délivré de l’esclavage de l’Égypte (= du péché, dans le Nouveau Testament).  Dans l’abondance et le confort, on ne se sent plus dépendant des dons de Dieu, on s’attribue le mérite de les avoir obtenus par ses capacités personnelles, physiques ou intellectuelles (v 17). On ne se sent plus redevable à qui que ce soit et surtout à Dieu, on se croit libre de tout devoir d’obéissance  envers Lui, car on oublie le passé difficile (désert, serpents, soif) où l’Éternel n’a cessé d’être le pourvoyeur bienveillant (v 15-16) par fidélité à ses promesses.

Cet oubli des bontés de Dieu conduit à l’infidélité et à l’idolâtrie (de soi ou de tout autre dieu que l’on se donne) qui mènent à la mort définitive, comme l’exemple des nations chassées de Canaan par l’Éternel, l’enseignera au peuple de Dieu (v 19-20).

L’obéissance qui est demandée par l’Éternel n’est pas l’ordre d’un potentat imbu de son autorité comme les tyrans de ce monde. C’est au contraire une réponse de reconnaissance et d’amour filial pour les bontés d’un Père bienveillant qui cherche à rendre heureux son enfant, qu’Il a fait naître en le délivrant de l’oppression, et qu’il éduque sur la meilleure voie pour sa croissance, sa prospérité,  sa vie éternelle dans le pays promis , Canaan pour les Hébreux, Royaume de Dieu pour les fidèles de Jésus.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Dans l’épreuve, de quels bienfaits de Dieu puis-je me souvenir ?
  • Dans l‘abondance à qui va ma reconnaissance ?
  • Qu’est-ce qui est au centre de ma relation avec Dieu : la crainte de perdre sa faveur à cause de ma désobéissance, le désir de lui  « faire plaisir », la reconnaissance pour ses bienfaits et sa présence fidèle, l’amour de sa Parole et la confiance en ses promesses, l’assurance d’être délivré par Christ de l’emprise et de la condamnation du péché, l’espérance du Pays Promis, la soumission à l’Esprit Saint qui me guide ?
  • De quoi puis-je témoigner aujourd’hui dans ce monde qui oublie Dieu ?