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26/11/2021

Étude n°10 : Se souvenir Deut 8.11-18 (04 12 21)

Étude n°10 : Se souvenir Deut 8.11-18 (04 12 21)

« Garde-toi d’oublier l’Éternel ton Dieu, au point de ne pas observer les commandements…que je te donne aujourd’hui ! » Deut 8.11

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Le contexte :

8.1-6 : Que doit se rappeler le peuple quand il sera entré dans le pays promis ?

8.7-10 : Qu’est-ce qui fait de Canaan un bon pays ? A quoi cela doit-il pousser le peuple ?  

Le texte v 11-18

-Relever les répétitions dans ce passage (v11, 14, 18) et distinguer la structure en parallèles concentriques. Qu’est-ce qui est le pivot du passage ?

a) v11 : Avertissement : A quoi faut-il veiller ?

b) v 12-13 : Bienfaits du pays : Quels sont-ils ?

c) v14 : Cœur de l’avertissement : Que faut-il craindre ?

b’) v 15-16 : bienfaits de l’Éternel dans le désert : Quels sont-ils ?

a’) v 17-18 : Nouvel avertissement : contre quoi ?

Conclusion : v 19-20 : Quelles conséquences aura l’oubli de l’Éternel ? 

Comprenons

Le contexte :

L’Éternel a donné au peuple des commandements destinés à le faire vivre dans le pays promis d’une vie heureuse et abondante. Moïse rappelle comment l’Éternel a accompagné son peuple comme un père éduque son fils (v 5), marchant avec lui dans le désert, en lui apprenant l’humilité et sa dépendance des dons de Dieu pour sa nourriture physique et spirituelle (v 3). Dans l’épreuve le peuple a pu tester ses dispositions à obéir aux commandements (v 2). Dieu n’a pas besoin de l’épreuve pour connaître le fond du cœur de l’homme, mais celui-ci apprend dans les difficultés à connaître ses capacités et son besoin de l’aide divine. D’ailleurs dans cette marche de 40 ans dans le désert, l’Éternel a pourvu à tous leurs besoins essentiels : nourriture, vêtements, santé, il a tout donné. Par son respect et son obéissance reconnaissante (v 10), le peuple est appelé à s’en souvenir, car un danger le guette dans le bon pays où il va entrer, tout à l’opposé de ce qu’il a connu dans le désert !

Le texte :

Les mises en garde contre l’oubli de Dieu et l’orgueil de la vie (v 17) rythment ce passage qui rappelle les bienfaits que l’Éternel donnera dans le pays promis en parallèle et contraste avec ceux qu’il a déjà donnés dans le désert. Au centre de ces bienfaits (v 14), le danger à éviter est double : l’orgueil de la vie qui consiste à se croire à l’origine de sa richesse et de sa prospérité en oubliant que tout nous vient de Dieu, et l’oubli de l’amour du Dieu sauveur qui a délivré de l’esclavage de l’Égypte (= du péché, dans le Nouveau Testament).  Dans l’abondance et le confort, on ne se sent plus dépendant des dons de Dieu, on s’attribue le mérite de les avoir obtenus par ses capacités personnelles, physiques ou intellectuelles (v 17). On ne se sent plus redevable à qui que ce soit et surtout à Dieu, on se croit libre de tout devoir d’obéissance  envers Lui, car on oublie le passé difficile (désert, serpents, soif) où l’Éternel n’a cessé d’être le pourvoyeur bienveillant (v 15-16) par fidélité à ses promesses.

Cet oubli des bontés de Dieu conduit à l’infidélité et à l’idolâtrie (de soi ou de tout autre dieu que l’on se donne) qui mènent à la mort définitive, comme l’exemple des nations chassées de Canaan par l’Éternel, l’enseignera au peuple de Dieu (v 19-20).

L’obéissance qui est demandée par l’Éternel n’est pas l’ordre d’un potentat imbu de son autorité comme les tyrans de ce monde. C’est au contraire une réponse de reconnaissance et d’amour filial pour les bontés d’un Père bienveillant qui cherche à rendre heureux son enfant, qu’Il a fait naître en le délivrant de l’oppression, et qu’il éduque sur la meilleure voie pour sa croissance, sa prospérité,  sa vie éternelle dans le pays promis , Canaan pour les Hébreux, Royaume de Dieu pour les fidèles de Jésus.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Dans l’épreuve, de quels bienfaits de Dieu puis-je me souvenir ?
  • Dans l‘abondance à qui va ma reconnaissance ?
  • Qu’est-ce qui est au centre de ma relation avec Dieu : la crainte de perdre sa faveur à cause de ma désobéissance, le désir de lui  « faire plaisir », la reconnaissance pour ses bienfaits et sa présence fidèle, l’amour de sa Parole et la confiance en ses promesses, l’assurance d’être délivré par Christ de l’emprise et de la condamnation du péché, l’espérance du Pays Promis, la soumission à l’Esprit Saint qui me guide ?
  • De quoi puis-je témoigner aujourd’hui dans ce monde qui oublie Dieu ?

 

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