UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/11/2021

Étude n°7 Loi et grâce Deut 10.12-16 (13 11 21)

Étude n°7 Loi et grâce Deut 10.12-16 (13 11 21)

« Je ne rejette pas la grâce de Dieu car si la justice s’obtient par la loi, Christ est donc mort pour rien » Gal 2.21coeur de bougies.jpg

Observons Dt 10.12-16

  • Quel est le sujet du discours de Moïse depuis le ch 5 ?
  • V 12-13 : Que demande l’Eternel à son peuple, en retour de quoi ?
  • Relever les verbes et leur ordre d’apparition : quel lien ont-ils entre eux ?
  • V 14-15 : Quelles qualités de Dieu justifient ses exigences ?
  • V 16 : De quelle circoncision s’agit-il ? Quel est son sens ?

Comprenons

Depuis le ch 5, Moïse exhorte le peuple hébreu à écouter Dieu et à obéir à ses prescriptions car Dieu n’a cessé de l’aimer (7.6-8) malgré ses rébellions et son idolâtrie (ch 9). Dieu l’a éduqué comme un père (8.5) apprend à ses enfants les lois de la vie personnelle et sociale ; il lui a donné sa loi pour canaliser ses pulsions et le conduire dans une vie consacrée à porter son Nom parmi les peuples de la terre (7.6 ; 14.2 ; Ez 39.7).

V 12-13 : « Maintenant », au point où ils sont arrivés après 40 ans de nomadisme Moïse demande au peuple de tirer les conclusions de ce rappel de l’œuvre de Dieu en leur sein.

La première exigence de Dieu c’est qu’on le « craigne » : ce verbe dans notre langue française évoque plus la peur et la méfiance que le respect, ou la vénération due à « l’Eternel, ton Dieu » (répété 3 fois dans le même verset !). Les polythéistes éprouvaient plus de peur devant leurs divinités qui représentaient et conjuraient à leurs yeux les forces de la Nature dont la puissance restait incontrôlable, et qui étaient dotées de l’autorité et du pouvoir aveugle des grands de ce monde. Israël  se distingue des nations païennes en ce qu’il n’adore qu’un seul Dieu, vivant éternellement, Créateur aimant fidèlement et qui dans sa bonté cherche à rendre son peuple heureux (v 13-15).

La vraie crainte de Dieu se révèle dans les verbes suivants qui impliquent le cœur, l’âme et la force, soit la volonté, l’affectif et l’énergie de chacun. Le moindre respect qui  est  dû à Dieu, c’est de marcher selon sa volonté, dans ses voies, c’est-à-dire de vivre d’une façon digne du nom que Dieu a donné à Jacob : Israël, celui qui a lutté et a été vainqueur avec Dieu (avec et non contre Dieu !), un nom qui contient celui du Dieu que le peuple doit révéler aux autres. Comment le révéler mieux qu’en vivant selon ses directives, non pas dans une obéissance servile, mais avec amour, en progressant dans la connaissance et la mise en pratique de sa Parole? Aimer Dieu est quelque chose de nouveau pour ce peuple sorti d’Egypte, qui n’a connu que des divinités arbitraires et vindicatives. Dieu se présente comme un Dieu d’amour, qui veut « tout faire concourir au bien de ceux qui l’aiment » en retour. Le peuple pourra manifester son amour pour son Dieu en le servant par un culte volontaire, réfléchi, exclusif, plein d’amour et d’humilité, responsable et actif (Ex 20.1-11 ; Rom 12.1).. Tout cela ne peut se faire qu’en obéissant à sa volonté exprimée dans les Dix Paroles de la Loi, qui révèlent ce que le Dieu Créateur de l’Univers (v 15) a prévu pour le bien du peuple qu’il s’est choisi entre toutes les nations pour le représenter, et refléter son amour (v15 ; Dt 7.6). coeur de pierre circoncis.jpg

Comment devant une telle déclaration d’amour et de grâce ne pas changer de sentiment et de conduite envers Lui ? Circoncire le cœur, c’est abandonner ce qui peut restreindre une communion intime avec un tel Dieu bienveillant, c’est exclure toute rébellion, tout murmure, tout doute et toute récrimination ! (v16)

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Qu’est à mes yeux l’obéissance aux commandements de Dieu : un devoir imposé par autorité, une exigence impossible à satisfaire, une condition de mon salut, une marque de reconnaissance et d’amour pour Dieu, un moyen de révéler l’amour de Dieu, une œuvre de l’Esprit Saint en moi ?
  • Comment faire progresser de manière visible pour tous, ma communion avec mon Dieu ?
  • Quelle revendication, quel sentiment de colère, quel doute envers Dieu, quelle peur de Dieu, doivent être éliminés de mon cœur ? Comment puis-je le faire ?
  • Quelle image de Dieu ai-je dans mon cœur ? Comment cette image influence-t-elle mon comportement et mon adoration ?

 

29/10/2021

Étude n° 6 Pour quelle nation y a-t-il un si grand Dieu ? Deut 4.1-9 (06 11 21)

Étude n° 6 Pour quelle nation y a-t-il un si grand Dieu ? Deut 4.1-9 (06 11 21)

«  Quelle est la grande nation qui ait des prescriptions et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? » Deut 4.8

Observonstables décalogue 2.jpg

Contexte

  • Quels récits Moïse a-t-il fait devant le peuple, à l’entrée de Canaan (1.5-3.29) ? Qu’a-t-il voulu montrer par ces récits ? (1.29-31 ; 2.25 ; 3.22,24 ; ≠ 1.32,37)

Texte

V 1//5 : Exhortations : Quel est le premier but visé par l’obéissance aux lois de Dieu ?

V 2 : Quelle recommandation fait Moïse ? voir : Mat 5.18-20 ≠ Mat 15.1-5

V 3-4 : Quel grave événement rappelle-t-il ? Nb 25.3-9. Avec quelle issue ?

V 6 : Quel autre but a l’obéissance à Dieu ? voir le Ps 119

V 7-8 : Quels privilèges confère l’obéissance à Dieu, par rapport aux autres peuples ?

V 9 : Quels devoirs en découlent pour le peuple de Dieu ?

 

Comprenons

Le contexte :

Dans les trois premiers chapitres du Deutéronome, Moïse a rappelé l’histoire du peuple hébreu depuis sa sortie d’Egypte, avec le contournement de Moab, Edom et Ammon (2.2-25) puis la conquête des territoires à l’est du Jourdain où se sont installées les tribus de Ruben, Gad et la moitié de Manassé (3.12-29). Moïse a pris soin d’insister sur l’action bienveillante et fidèle de l’Eternel en faveur de son peuple qu’il a accompagné dans sa marche (1.30), qu’Il a porté comme un père porte son fils (1.31), et pour qui il a combattu sans relâche. Mais alors que Dieu leur ouvrait les portes de Canaan, le peuple s’est rebellé, et a succombé à l’idolâtrie, a douté de l‘amour de Dieu (1.26-28), au point de faire perdre patience à Moïse au rocher d’Horeb. En frappant deux fois le rocher au lieu de lui parler comme il en avait reçu l’ordre, en laissant entendre au peuple que c’était par sa puissance personnelle que l’eau jaillirait, Moïse n’a pas rendu gloire à l’Eternel, et s’est privé de la joie de pénétrer dans le pays promis. Cette privation est si amère pour Moïse qu’il la rappelle par trois fois en montrant ainsi au peuple la gravité d’une désobéissance, même involontaire, aux paroles de Dieu.

Le texte

C’est pourquoi il poursuit son discours par une forte exhortation à observer les commandements divins, car de cette obéissance découlent la vie et la possession du pays promis (v 1 et 5). La formulation de cette recommandation dans l’Ancien Testament peut faire croire que la vie et le pays promis s’achètent par une obéissance stricte et littérale (v 2) aux prescriptions divines auxquelles s’ajouteront au fil des siècles les traditions des Pharisiens. Jésus est venu modifier ce regard sur l’obéissance aux commandements (Mat 5.17 ; 15.3) : ils restent primordiaux mais sans valeur s’ils sont observés à la lettre, superficiellement, sans adhésion du cœur (Mat 5.21-48 ; 23.23). Les apôtres ensuite comprendront que l’obéissance à Dieu est une marque de reconnaissance envers un Dieu d’amour, et non une monnaie d’échange contre la Vie éternelle (Act 13.38-39 ; Rom 3.28 ; 5.1-2,10).

Pour le peuple hébreu encore enfant dans la connaissance et la compréhension de la volonté et du projet de Dieu, l’obéissance était présentée comme un témoignage nécessaire de la faveur de Dieu pour son peuple. Comme le psalmiste le développera longuement dans le Psaume 119, la Parole de Dieu (ses commandements, sa Loi, ses prescriptions) procure à ceux qui l’écoutent et lui obéissent, sagesse et intelligence (= perception des réalités divines) supérieures à celles des autres nations idolâtres. En les observant, le peuple hébreu témoignera aux yeux des nations, de deux privilèges : il montrera que son Dieu est proche du fidèle, qu’Il répond à ses prières, donc qu’Il est un Dieu Vivant et compatissant, qui cherche le bonheur de ses enfants. Le peuple prouvera aussi par sa vie droite que ces lois sont justes  (Ps 19.8 ; Rom 7.12 ; 1 Tim 1.8). Tous ainsi pourront reconnaître la supériorité du Dieu Eternel qui a choisi son peuple et le comble de ses bénédictions, par amour et  non parce qu’il obéit bien (Deut 7.6-9 ; 28.1-14).Tant que le peuple de Dieu (Israël et l’Eglise) veut bien rester dans son alliance (v 9), et le faire connaître à ses descendants (Deut 6.7, 20-24), il connaîtra le bonheur de vivre avec Lui et d’entrer dans Son Pays (6.18). Cela demande au peuple vigilance et maîtrise de soi pour ne pas succomber aux tentations de l’idolâtrie, de l’orgueil et de la vanité (v 9).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Qu’est-ce que j’ai tendance à ajouter ou à retrancher aux commandements de Dieu ?
  • Pourquoi (cause) et pour quoi (but) suis-je obéissant à la loi divine ?
  • De quoi mon obéissance à Dieu témoigne-t-elle à mon entourage ?
  • Comment prouver, dans et par ma vie, que les lois de Dieu sont meilleures que les traditions humaines ? Soyons précis dans notre réponse !