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03/02/2017

Etude n°6 Saint Esprit et sainteté de vie 1 Pierre 1.13-17 (11 02 17)

Étude n°6 Saint Esprit et sainteté de vie 1 Pierre 1.13-17 (11 02 17)

« Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers ; que tout votre être, esprit, âme et corps, soit conservé sans reproche à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » 1 Thes 5.23

(Logo de la Gestion chrétienne de la vie dans le souffle de l’Esprit)GCV dans le feu de l'Esprit.jpg

Observons

Les contextes

Contexte précédent : (3-12)

C’est une action de grâces adressée à Dieu,

  1. v 3-5 : Régénérés pour l’espérance vivante de la vie éternelle
  2. v 6-9 : Éprouvés mais joyeux dans la foi et l’amour de Christ
  3. v 10-12 : le salut attendu par les prophètes est annoncé par les apôtres inspirés de l’Esprit Saint.

-       Dans quelle situation se trouvent les chrétiens à qui Pierre écrit ? v 6-7

  • De quoi peuvent-ils se réjouir ? v 3-5 ?
  • Quelle est leur espérance ? v 4,9
  • Avec qui partagent-ils cette espérance v10,12 ? Comment ont-ils eu cette espérance v 11-12 ?

Contexte suivant (1.18-2.3)

  • Quelle conduite est demandée au fidèle  (v 18-19) ? Qu’est-ce qui la justifie ?
  • De quoi Christ a-t-il racheté le fidèle ? Que signifie ici « racheté » ? Par quoi a-t-il racheté (v 18-21,23) ?
  • En quoi consiste la manière de vivre ancienne ? Pourquoi est-elle « vaine »

(v 18) ?

  • Comment se manifeste la régénération (v 22) ? Quel en est l’agent ?
  • Comment est qualifiée la Parole ? A quoi est-elle opposée ? Quels effets a-t-elle sur le chrétien (v 1.23-2.3) ?

Le texte v 13-16 : l’espérance en la grâce se traduit dans une vie sainte

  • Où est situé notre passage dans la structure du texte ? Pourquoi ?
  • A quoi fait allusion l’expression « ceignez les reins de votre pensée » (ou entendement) v 13 ? Que représentent les reins ou entrailles dans l’AT ? (Job 40.15 ; Ps 73.21 ; Pro 23.15-17 ; Gen 43.30 ; Job 30.27 ; Jér 31.20, etc. Voir aussi le v 14 de notre texte qui contient un synonyme.)
  • Qu’est-ce que cela signifie pour l’attitude du chrétien, même dans la souffrance évoquée aux v 6-7 ?
  • De quelle sobriété s’agit-il v 13-14 ?
  • Quelle est la grâce espérée, v 13 ?
  • Que devient le croyant en Christ v 14-15 ? Pour quel motif, v 15-16 ? Sur quoi Pierre fonde-t-il son exhortation à se conduire avec crainte ? (v 17-19) Expliquer le paradoxe entre invoquer le Père et craindre son jugement ? Quel sens donner au mot « crainte »

Comprenons

La première lettre de Pierre fut écrite vers 63-64, depuis Rome, peu avant la mort de l’apôtre. Elle est adressée aux croyants dispersés en Asie Mineure et confrontés à un monde hostile, que Pierre avait pu visiter durant son ministère. Le but principal de l’épitre est de consoler les frères éprouvés par la souffrance de la persécution physique ou morale (4.1,12-19), en leur rappelant la grandeur du salut en Jésus-Christ et la puissance de l’espérance en la vie éternelle.

Après une action de grâces à Dieu pour le salut et l’espérance de la vie éternelle au retour de Christ, l’apôtre cherche à encourager les croyants à la sainteté et à l’amour fraternel.

Contexte 1 :

v 3-5 : La miséricorde de Dieu (v 3) qui révèle le salut (v 5), et sa puissance (v 5) qui ressuscite et régénère (v 3) sont les fondements de l’espérance de l’héritage incorruptible de la vie éternelle (v 4). La source du salut est en un Dieu Père qui aime sa créature et désire pour elle la vie éternelle (= incorruptible par la mort), une sainteté parfaite (= sans la souillure du péché), et une jeunesse perpétuelle. Dieu prouve cette volonté en ressuscitant Christ, et en « régénérant » (v 23), renouvelant l’être entier du croyant (= celui qui se met « par la foi » sous la garde de sa puissance v 5, 1 Thes 5.23), jusqu’à l’avènement de Christ (v 5b, 7b).

La régénération du croyant a pour fruit principal une espérance vivante : il possède par anticipation la vie éternelle car Christ est sa vie dès à présent (Ga 2.20 ; Ph 1.21). Pierre se réfère sans doute à son expérience personnelle de régénération. La résurrection de Christ a non seulement ranimé son espérance cruellement abattue par la crucifixion de son Maître et son propre reniement, mais elle a aussi recréé son être spirituel, l’a transformé au point de le remplir d’une espérance impérissable et vivifiante.

6-9 : L’allégresse que donnent l’espérance du salut (v 6,8-9), l’amour et la foi en Christ (v 8), permet de supporter l’épreuve de la foi (6b-7). Cette espérance transforme la vision du croyant sur les épreuves de sa vie : au lieu d’en faire des sujets de plaintes, ou de dépression, il les envisage avec joie comme des occasions d’affermir et purifier sa foi et son amour pour Dieu (8) et de rendre gloire à Dieu en le révélant comme celui qui donne la vie et qui vient le délivrer de tout mal (7).

  • : Le salut par Jésus crucifié, ressuscité et glorifié est le sujet de toutes les Ecritures : les prophètes inspirés par l’Esprit l’ont pressenti (Es 53 ; Ps 22). Leurs patientes recherches les ont amenés à comprendre et accepter que son accomplissement ne se ferait pas de leur vivant (Mt 13.17 ; Dn 12.8-10), mais qu’ils devaient en porter la nouvelle pour les générations futures (v 12). Les anges eux-mêmes considèrent avec attention les effets de cette espérance dans la vie des croyants pour y reconnaître la sagesse infinie de Dieu (Ep 3.10).

 lavement des pieds miniature 1200.jpg(Miniature 13ème siècle : lavement des pieds de Pierre)

Texte

Notre passage est exactement situé au milieu du chapitre, pour mettre en valeur les conséquences pratiques de la foi en Jésus-Christ.

L’apôtre Pierre invite les fidèles à tirer les conclusions de leur foi en Christ : comme des serviteurs attentifs aux ordres de leur maître et zélés pour le servir, relèvent les pans de leurs robes en les attachant à leurs reins pour être libres de leurs mouvements, le chrétien, serviteur de Dieu, est appelé à se ceindre de la vérité (Eph 6.14) pour affermir sa foi, maîtriser ses pensées, ses émotions et ses désirs, dont le siège est dans les reins selon la Bible, car son cœur ou son être intérieur est encore trop souvent « charnel », tourné vers les choses matérielles et périssables de la terre (v 18). Ainsi fortifié dans sa foi et son espérance de la grâce et du salut en Jésus-Christ, le chrétien sera « sobre et saint » dans sa conduite. La sobriété n’est pas cantonnée à l’alimentation ou la boisson, elle s’étend à tout son être qui sous l’influence de l’Esprit, évite les excès en tout genre, physiquement, moralement et spirituellement ; c’est ce que nous appelons « la maîtrise de soi », fruit de l’Esprit (Gal 5.22). La sainteté consiste dans la relation spirituelle sans rupture avec le Dieu saint, qui entraîne une attitude morale de rejet de tout ce qui peut rompre cette relation (2.1), et une conduite de vie qui met le chrétien à part des conduites du monde sans Dieu, obéissant (v 14, 22) non à ses désirs, mais à la vérité et à la volonté de Dieu, même dans la souffrance de la persécution !

Christ par sa mort (v 19) a payé un prix précieux pour racheter, libérer l’homme de la condamnation à mort que sa désobéissance à Dieu, sa séparation de Dieu (= péché) entraîne pour lui. Sa résurrection et son ascension dans la gloire divine permettent au fidèle d’être régénérés, transformé profondément dans sa nature.

Si Christ est réellement vivant dans le cœur et la vie du croyant, cela se manifeste concrètement dans une discipline de vie, une gestion de son être tout entier, corps, âme, esprit (1 Thes 5.23). La soumission de l’esprit (= spiritualité) et de l’âme (= psychisme) est la condition de l’obéissance active (=corps), non dans la crainte, mais dans l’espérance confiante et persévérante jusqu’au but (= parfaite) de la délivrance (= la grâce) du mal et de la culpabilité, au retour de Jésus. La crainte dont il s’agit n’est pas la peur d’une condamnation dans le jugement de Dieu sur ses œuvres, mais le respect de la volonté d’un Père que l’on sait juste, bon et désireux du salut de son enfant. Lui obéir, c’est être purifié par l’Esprit de tout désir contraire à sa volonté, et c’est développer entre chrétiens un profond amour fraternel (v 22). Christ n’a-t-il pas averti ses amour fraternel.jpgdisciples, que c’est à leur amour les uns pour les autres qu’on les reconnaîtrait comme ses disciples (Jean 13.35)? La parole impérissable et éternelle de Dieu, semée dans le cœur humain, permet et nourrit la croissance spirituelle de celui qui l’a acceptée avec confiance et joie, comme un enfant nouveau-né se nourrit du lait qu’on lui donne (2.2-3).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • En quoi la foi en Jésus-Christ crucifié et ressuscité a-t-elle « régénéré » mon être ?

 

  • En quoi l’espérance de la vie éternelle change-t-elle quelque chose à ma façon d’être dans la souffrance et les épreuves de la vie ?

 

  • Est-ce que je sonde les prophéties bibliques pour connaître les temps et les circonstances du retour de Christ (v 1) ou pour fortifier mon espérance et ma foi dans le salut réalisé et offert par Jésus (Ep 1.18), et pour mieux comprendre l’amour infini de Dieu (Ep 3.18-19) ?

 

  • Dans quels domaines de ma vie et de mon être l’Esprit doit-il encore travailler pour me donner la sainteté désirée par Dieu ?

 

  • Par quelles façons d’être et d’agir puis-je cette semaine manifester que Christ est mon Seigneur et mon espérance ?

27/01/2017

Étude n° 5 La plénitude du Saint-Esprit, Luc 11.5-13 (04 02 17)

Étude n° 5 La plénitude du Saint-Esprit, Luc 11.5-13 (04 02 17)

« Je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.»

Jean 10.10

Observons

Le contexte

V 1-4 : Par quoi est introduit notre passage ? Quelle est la préoccupation des disciples ? Comment Jésus leur répond-il ?

Le texte : v 5-13

- En fonction de l’introduction quel est le thème de notre passage ?

a) v 5-8 : Parabole de l’ami, (John Artus Millais 1854)Ami importun (John Artur Millais 1864).jpg

- v 8 : Comment peut être qualifié l’ami sollicité dans la nuit ? Pourquoi se lèvera-t-il ?

– Qu’est-ce qui est mis en opposition ?

 b) v 9-10 : - Quel lien y a-t-il dans le vocabulaire et les répétitions  de ces versets avec la parabole précédente ?

- Que veut enseigner Jésus dans ce passage central ?

a’) v 11-13 : parabole du père

- Quelles oppositions contiennent les v 11 et 12 ? Quel effet veulent-elles produire ?

- Quelle conclusion en tire Jésus ? Qui oppose-t-il ? Quel lien y a-t-il avec les paraboles de l’ami et du père ?

- Quelle progression existe entre l’ami égoïste, le père humain, et le Père céleste,

- A quelle demande Le Père répondra-t-il en priorité ? Pourquoi ?

 

Comprenons

Le contexte

Matthieu avait placé dans le sermon sur la montagne la prière du « Notre Père », enseignée par Jésus comme modèle. Ici elle répond à une demande peut-être d’un ancien disciple de Jean, qui n’a sans doute pas encore l’intimité des apôtres avec Jésus, car il s’étonne de voir Jésus prier, et manifeste le désir d’apprendre, essentiel au progrès spirituel.

Le texte

A la suite de ce modèle de prière, Jésus développe par deux courtes paraboles quelques aspects de la prière : la nécessité d’être persévérant, et de demander le Saint-Esprit, à un Dieu considéré comme meilleur qu’un ami ou un père terrestre.

 a) la parabole de l’ami renferme une promesse et une exhortation selon que l’on considère l’un ou l’autre des deux hommes :

- la promesse joue sur le contraste entre l’égoïsme de l’ami dérangé à minuit, qui finit par donner le pain par lassitude, pour se débarrasser d’un importun, et l’amour de Dieu qui connaît tous nos besoins et désire les satisfaire sans jamais se lasser.

- l’exhortation est dans l’exemple du solliciteur : s’il ne craint pas d’importuner son ami si peu généreux dans des circonstances les plus défavorables, pourquoi ne pas faire de même envers Dieu qui est toujours prêt à accorder bien plus que ce qu’on lui demande ? L’insistance dans la prière n’est pas condamnable, elle manifeste la fermeté du désir et la persévérance du solliciteur. Elle l’oblige aussi à bien préciser et évaluer l’importance de l’objet de son désir. Répond-il à un besoin réel, est-il destiné à satisfaire un caprice égoïste ou frivole ? Que veut en faire le solliciteur ? etc.

a’) la parabole du père : Comme il est impensable pour un père, pourtant imparfait et mauvais, de répondre à une demande de vie (pain, poisson, œuf) par un don de mort (pierre, serpent, scorpion), Jésus démontre en contraste l’amour du Père céleste, saint et parfait, qui donne, à ses enfants qui le lui demandent, l’essentiel pour la vraie vie, le Saint-Esprit. Celui-ci en effet, sera accordé en abondance, et enseignera toutes choses nécessaires à la croissance spirituelle et à la connaissance du Père (Jean 14.26).

 pain et poisson.jpgb) Dans les v 9-10, le vocabulaire suggéré par la parabole : demander, chercher, frapper, auquel répondent donner, trouver, ouvrir, et dans le v 10, la reprise du v 9 en répétition insistante, cherchent à révéler l’efficacité de la prière faite dans un état d’esprit précis : la confiance dans l’amour inconditionnel du Père, le désir insistant de recevoir la vie, la persévérance de ce désir, non pour forcer Dieu à exaucer, mais pour affiner et affermir le désir de celui qui prie, le sentiment de l’importance du don de l’Esprit pour vivre dans la communion avec Dieu, l’assurance que Dieu écoute et exauce la prière de la foi, avec une grande générosité.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Ai-je l’assurance que Dieu entend mes prières et veut y répondre mieux qu’un ami ou un père terrestre ?

- Pourquoi prier, si Dieu connaît tout de moi ?

- Ai-je demandé le don du Saint-Esprit ? M’a-t-il été accordé ? Comment cela se manifeste-t-il ? Qu’en fais-je ?

- Comment est-ce que je reflète sur les autres cet amour du Père pour moi ? Quel est mon comportement d’ami pour les autres ?