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19/08/2022

Étude n°9 : Une vie de louange  2 Chroniques 20.1-30 : Josaphat (27 08 22)

Étude n°9 : Une vie de louange  2 Chroniques 20.1-30 : Josaphat (27 08 22); Texte de l'AET : Psaume 145, Louange de David

 "Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous" Phil 4.4

Observons (Le retour triomphal de Josaphat par Jean Fouquet 15è s)Josaphat retour triomphal J. Fouquet 15è.jpg

Structure du texte

1-2 : coalition contre Juda

3-13 : Prière de supplication de Josaphat

14-18 : prophétie de Yaziel : Contentez vous de vous arrêter et de regarder comment je vous délivrerai (v 17)

20-21 : Louanges de tous pour l’amour de Dieu (21)

22-25 : Confusion et défaite des ennemis

26-30 : actions de grâce pour la délivrance et la paix obtenues.

On trouve 21 fois le nom de l’Éternel dans ce texte (= 3X7 : le chiffre symbole de la divinité trinitaire multiplié par le chiffre symbole de la plénitude !)

A souligner dans la prière de Josaphat : la promesse du v 9 et l’expression de l’humilité et de la confiance du v 12 ; dans la prophétie de Yaziel : la fin du v 15 et les promesses du v 17 ; la recommandation de Josaphat (v 20b), et dans les louanges : le cantique (v 21b) ; dans l’action de grâce : le v 27b.  Relever les « armes » utilisées par Juda pour aller au combat : prières, jeûne, cantiques, musique. (voir Phi 4.6) 

Comprenons

Le contexte : Josaphat, roi de Juda,  apparaît comme un homme résolu à servir le Seigneur et à enseigner sa volonté au peuple. Le texte de 2 Chroniques 17.1-7, qui résume son histoire, insiste sur ces deux aspects de son règne, et sur les conséquences politiques et militaires de sa fidélité envers le Seigneur (v 10-19).

Il est attentif à la voix de Dieu par ses prophètes et donne à Achab une leçon de respect envers eux (18.4-7).

Il s’engage dans le chemin de la vie, lorsque pressé de toutes parts dans la bataille contre les Syriens, où Achab trouva la mort, il « implora l’aide du Seigneur Dieu qui le secourut en repoussant ses ennemis » (2 Chr 18.31).

A la différence d’Achab avec Michée, Josaphat accepta les reproches du prophète Yehou sur son alliance avec la famille et la cause d’Achab (19.1-3). Loin de le détourner de Dieu, ces remontrances renforcent son zèle à instruire et diriger son peuple avec justice. Sachant maîtriser ses impulsions, il peut organiser la vie, la sécurité et la justice dans son pays (ch 19).

Le texte

Lorsqu’il se trouve attaqué, Josaphat se tourne aussitôt vers le Seigneur, invitant son peuple à jeûner et prier avec lui (20.3-5). Sa prière est d’abord un rappel à Dieu de ce qu’Il est pour son peuple : l’Éternel, le Dieu des cieux, le Dieu des pères, le Tout-Puissant (6), le Dieu du peuple (7) le Dieu dont le sanctuaire porte le nom (8), le Sauveur dans la détresse (9). En fonction de ces qualités reconnues, que Dieu ne peut pas démentir s’Il veut être fidèle à sa personnalité,  Josaphat ose présenter sa situation actuelle : leurs « cousins » voisins (descendants d’Esaü = Edomites, et de Lot = Ammonites) qui avaient été épargnés par Israël lors de la conquête de Canaan, les attaquent en force ! Josaphat se tourne vers Dieu au nom de la prière de Salomon qui demandait que soient exaucées les prières faites devant le sanctuaire d’un coeur humble et sincère (20.9, voir 1 Rois 8.37-39); puis le roi reconnaît son ignorance totale de ce qu’il faut faire devant l’attaque ennemie (v 12).Pour un roi, c’est faire preuve d’une humilité étonnante : il ne s’appuie pas sur ses forces stratégiques, mais sur les promesses de Dieu !

Josaphat sait discerner l’Esprit qui inspire au lévite Yaziel la réponse de Dieu, et y obéit scrupuleusement. Il manifeste, dans ses encouragements à son armée, une telle confiance en Dieu qu’il l’envoie au front précédée des chœurs qui louent le Seigneur pour son amour (20.21) avant même le moindre signe de victoire ! L’armée sera simple spectatrice de l’autodestruction des ennemis !(v 22-24).

Le texte conclut sur la richesse matérielle, la joie du cœur et la paix nationale que cet abandon total à Dieu a apportées au peuple, au roi et à son royaume (20.30).

L’attachement à Dieu permit à Josaphat de tirer les leçons de ses erreurs (mariage de son fils avec la fille d’Achab, alliance militaire avec Achab contre les Syriens (2 Chr 18), et alliance commerciale et maritime avec Ahazia, fils d’Achab, 2 Chr 20.35-37). Il donna l’exemple d’une confiance personnelle totale en Dieu, même s’il ne réussit pas à supprimer tous les hauts lieux idolâtres du pays (20.33), et à entraîner son peuple dans une foi profonde.

Josaphat par sa confiance en Dieu fit l’expérience de la grâce divine : Dieu lui donna la victoire sans que ses forces militaires aient été utilisées, en réponse à ses actions de grâces anticipées (Phi 4.6 ; 2 Chr 20.21).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne 

- A l’âge des choix importants ou au moment des difficultés de la vie, ce texte prend toute son importance. Sur  qui vaut-il mieux compter pour réussir ? Sur ses capacités, sur l’aide de ses amis ou parents, sur le « piston » de gens haut placés, sur l’amour de Dieu qui guide nos pas, et agit sur les circonstances ? 

- En quoi ce texte contredit-il la maxime « Aide-toi le ciel t’aidera »? Qu’est-ce qui pourtant l’illustre ? (L’aide humaine n’a pas été dans la force des armes, mais dans la confiance totale en Dieu après avoir reconnu son incapacité à vaincre.) 

- Quelles prières adressons-nous au Seigneur dans la détresse ?

- Comment ce récit peut-il nous enseigner et nous encourager à louer le Seigneur en toutes circonstances, même les plus pénibles ? De quoi pouvons nous le louer : des épreuves elles-mêmes ou de leurs conséquences dans notre vie, des forces qu’Il nous accorde pour les supporter, de l’affermissement de notre foi, du témoignage porté à son amour et à sa grâce autour de nous ?

 

Annexe : Texte de l’AET : Psaume 145

Ce psaume alphabétique (chaque verset commence par la lettre de l’alphabet hébraïque correspondant à son rang) exprime la louange du fidèle contemplant la gloire de son Dieu, comme s’il était déjà dans la vie éternelle. Les trois strophes du psaume célèbrent la grandeur et la splendeur du Seigneur (1-7), sa miséricorde pour tous les hommes (8-13), sa générosité et sa sollicitude pour tous et en particulier pour ceux qui le craignent, après la disparition des méchants (14-20). Une brève conclusion (21) reconnaît la sainteté de Dieu.

Ce psaume attribué à David parce qu’il reprend plusieurs versets (2, 8, 15, 16) des anciens cantiques de David, élève le croyant au-dessus de ce monde dominé par le péché et la mort, qui ne sont évoqués que brièvement au v 20. Il tourne les regards vers un Dieu transcendant et pourtant très proche de ceux qui l’aiment.

Puissions-nous retrouver dans nos vies les mêmes raisons que le psalmiste de louer notre Dieu !

 

 

12/08/2022

Étude n°8 : Voir l’invisible Jean 14.1-14 (20 08 22)

Étude n°8 : Voir l’invisible Jean 14.1-14 (20 08 22)

 "Moïse estimait que l'opprobre de Christ était une plus grande richesse que les trésors de l’Égypte ; car  il regardait plus loin, vers la récompense. C'est par la foi qu'il a quitté l’Égypte sans craindre la fureur du roi ; car il tint ferme comme voyant Celui qui est  invisible" (Héb.11.26-27)

Observonsciel bleu nuageux.jpg

Le contexte

 Qu'a révélé Jésus à ses disciples ? ( Jean 13.21, 33, 38)

Quel antidote leur donne-t-il à leur désespoir et à leurs souffrances ? (13.34-35) 

Le texte

Ces quelques versets sont construits en parallélismes concentriques (le chiasme sert à mettre en valeur l’idée ou l’événement situé au centre des parallèles) :

a) 1-4 : Croire en Jésus qui prépare une place dans la maison du Père

b) 5-7 : Jésus est le chemin pour voir et connaître le Père

c) 8-11 :Jésus révèle pleinement le Père auquel il est uni intimement

Chacune des parties est elle-même construite sur un chiasme (les mots en italique et les couleurs se correspondent)  :

A- v 1-4 :

a) que votre cœur ne se trouble pas

b) Croyez en moi

c) des demeures dans la Maison du Père

d) je vais vous préparer une place (2x)

d’) je reviendrai et vous prendrai avec moi.

c ’) là où je suis

b’)    le chemin

a’) vous le savez 

B- v 5-7 :

a) 5 : Thomas ignore le lieu où va Jésus et le chemin pour y aller

b) 6 : Jésus est le chemin, la vérité et la vie

a’) 7 : Connaître et voir Jésus, c’est connaître et voir le Père

C- v 8-11 :

a) 8 :Philippe désire voir le Père

b) 9 : Voir Jésus, c’est voir le Père

a’) 10-11a :Communion intime du Père et de Jésus

On s’aperçoit qu’il y a aussi parallélismes entre les deux dernières parties (B,C), les préoccupations des deux disciples étant à peu près les mêmes, et les réponses de Jésus les invitant de la même façon à voir l’invisible à travers le visible !

Comprenons

Le contexte

Dans son dernier entretien avec ses disciples, Jésus leur donne le commandement d’amour fraternel qu’il nomme « nouveau », parce que c’est Jésus seul qui en est la source et le but . Cet amour sera l’antidote des souffrances qu’ils vont éprouver. En effet, Jésus vient d’annoncer à la fois son départ, la trahison de Judas et le reniement de Pierre. Il y a de quoi les plonger dans le trouble et l’angoisse !

Le texte

A- Pour les consoler et les réconforter, Jésus leur fait trois révélations importantes :

v 1 La confiance en lui, à l’égal de celle qu’ils mettent en Dieu, leur permettra de surmonter leur trouble. Ils savent que le Dieu de leurs pères a accompli ses promesses en donnant au monde le Sauveur (Jn 3.16), sur qui repose l’avenir du Royaume, et l’accès au Père pour tous. Jésus se place ici à l’égal de Dieu, ce qui dut surprendre, sinon choquer, les disciples!

v 2 La promesse d’une place préparée par lui dans la maison du Père les remplira de paix et d’espoir. Ce ne sont pas des « tentes » provisoires et fragiles, mais des «demeures » permanentes, ce qui signifie paix et sécurité dans l’intimité de la communion avec Dieu. Le fait qu’il y ait « beaucoup » ou « plusieurs » demeures ne signifie pas la diversité de positions ou de degrés dans le bonheur, mais l’immensité de l’amour miséricordieux qui accueille chacun sans compter ni limiter les places. Ne tombons pas dans la tentation de vouloir « localiser » ces places, ou la Maison du Père: le texte ne mentionne pas le ciel ! Dieu promet sa présence  ici-bas et jusque dans l’éternité. Par 1Th 4.17 et Ap 20, il nous a révélé que dans un premier temps, nous serons avec lui hors de notre terre, pour juger les morts impies pendant mille ans, mais par Ap 21, il nous annonce que son peuple régénéré vivra en sa présence sur une nouvelle terre. Dieu nous a créés terriens, avec des facultés spirituelles, psychiques et physiques que nous avons atrophiées ou perdues par le péché, et il nous recréera terriens, avec toutes nos facultés rendues parfaites par sa grâce.

Christ n’a rien caché à ses disciples sur cet amour immense, ouvert à tous (Luc 15 parabole du père et des deux fils). De plus son départ n’est pas un abandon, mais une poursuite de son œuvre : il préparera la place de chacun, en lui offrant son pardon, son Esprit pour le sanctifier, et sa protection pour résister aux attaques et accusations de Satan (14.15-16,18,26 ; 16.7-11,13-15 ; Hé 7.25). Son œuvre terrestre de salut accomplie, il pourra accomplir son œuvre « céleste » ou « spirituelle »(1 Co 15.44-49) de grand-prêtre intercesseur, comme le symbolisait le sacerdoce du souverain sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et l’homme pour représenter chacun devant l’autre.

v 3 La promesse de son retour et du rassemblement des disciples autour de lui a une triple perspective:

a) ce retour sera d’abord celui de la résurrection après la mort horrible dont les disciples vont être les témoins consternés et terrifiés. Elle les rassemblera autour du Vivant et sera le fondement de leur foi et de leur témoignage (1 Co 15).

b) ce retour se fera aussi en l’Esprit accordé aux disciples à Pentecôte, pour les unir en l’Église (Jn 16.7 ; Ac 2.1-4).

c) Ce sera enfin le retour glorieux du Christ à la fin des temps pour prendre possession de son Royaume constitué par son peuple réuni (1Th 4.16-17; Ap 11.17 :19.6-7).

Au v 4 Jésus conclut ses révélations par le rappel de ce qu’il avait déjà dit : sa destination (14.2; 6.62; 7.33) et le chemin à prendre ; constamment il s’est présenté lui-même comme celui qui donne accès au Père, qui est un avec lui (Jn 5.19, 21-24 ; 10.30 ; 11.25).

Par cette dernière parole, Jésus voulait simplement inviter les disciples à réfléchir à ses paroles en faisant appel à leurs souvenirs des trois ans passés avec lui. L’interruption de Pierre (13.36) et la question de Thomas (14.5) prouvent qu’ils ne comprenaient pas la portée spirituelle des propos de Jésus.

B- Jésus est le chemin pour voir et connaître le Père

Thomas, l’homme positif qui n’admet rien sans preuves, est enclin au doute et au découragement. Après Pierre (1 3.36), il manifeste que les paroles de Jésus lui sont encore obscures. Il ne connaît ni le lieu où va Jésus, ni le chemin qui y mène, alors que Jésus a dit clairement où il allait (v 2 : la maison du Père ; 6.62 : il montera où il était auparavant ; 7.33 : il s’en va vers celui qui l’a envoyé). Thomas a besoin de « voir » avec ses yeux de chair. Le verbe « monter » lui suggère une ascension physique, comme  on montait à Jérusalem, la maison du Père était le nom donné au temple de Jérusalem, retourner vers celui qui l’a envoyé pouvait signifier pour lui retourner vers un maître terrestre. Il ne voit en Jésus qu’un être humain, plus sage mais terrestre ; et il ne comprend dans les paroles de Jésus que l’aspect concret et matériel.

Il se doute toutefois que les paroles de Jésus doivent avoir un autre sens, car il vient de parler au repas de la Cène, de sa mort prochaine, de son départ qui ne permettra plus aux disciples de le voir (13.33). Par sa question Thomas veut forcer Jésus à s’expliquer plus clairement.

Au lieu d’indiquer une voie concrète, Jésus se désigne lui-même comme le chemin qui mène au Père (nommé 13 fois dans les v 1 à 14, et une fois désigné comme Dieu !). Jésus se place sur un plan spirituel et non pas concret comme Thomas devait l’espérer. Il n‘indique ni une recette, ni des rites, ni des pratiques qui conduiraient à la communion avec Dieu. En tant que Vérité, seule révélation parfaite de Dieu (6b), il doit pénétrer le cœur de l’homme, être « assimilé » pour lui permettre une relation intime avec le Père, source de la Vie éternelle.

Aujourd’hui comme autrefois (depuis Babel !), les hommes cherchent à atteindre Dieu par bien des chemins orgueilleux (pratiques méritoires sous toutes les formes) ou faussement humbles (mortifications, souffrances). Jésus vient contredire ces voies humaines et mortelles. Lui seul est la vie et peut la donner ; lui seul est la Vérité qui éclaire la perception qu’on peut avoir du Dieu Invisible, comme il le répète à Philippe peu après (9). Jésus reconnaît que ses disciples ne l’ont pas encore compris, connu dans le sens biblique de communion intime. Ils sont arrêtés par son apparence humaine et n’ont pas encore discerné pleinement son identité divine. Il faudra le Saint Esprit pour leur donner cette connaissance profonde et entière de la nature divine de Christ.

Pourtant Jésus les encourage à persévérer dans cette recherche de l’invisible, en affirmant que « dès maintenant, vous le connaissez et vous l’avez vu » (7b), parce qu’il parle de lui, présent en chair devant eux ! Les disciples ne comprennent toujours pas, et Philippe en leur nom demande à « voir le Père »concrètement, comme Moïse jadis désirant contempler la gloire de Dieu (Ex 33.18). Jésus répond qu’il suffit de voir « spirituellement » Dieu en lui, c’est-à-dire de croire à leur communion intime (10-11), à leur unité d’essence et d’actions (10b). Comme toujours durant ses trois années de ministère terrestre, Jésus cherche à tirer ses disciples des ornières du visible pour diriger le regard spirituel de leur foi vers le haut, l’Invisible, le Saint, le Dieu d’amour, leur Père.

Il veut leur révéler que dans ses paroles et ses actes, ils peuvent discerner tout l’amour du Père pour eux, parce qu’il en est la représentation visible la plus parfaite. Si les disciples sont encore incapables de discerner spirituellement le Père en lui, Jésus leur demande de croire en lui à cause de ses œuvres (11b), qui attestent de la puissance divine en lui.

Par tout ce développement, Jésus essaie de consoler les disciples attristés par l’annonce de son départ qui les laissera orphelins et désemparés, voire désespérés. Après avoir essayé de leur faire approcher la vérité de la présence de Dieu en lui et les avoir exhortés à voir par la foi l’Invisible  dans le visible, Jésus promet de leur envoyer une autre manifestation de la divinité, le Saint-Esprit (15-20), qui leur enseignera toutes choses (26), et leur donnera la paix (27) et la joie de percevoir Dieu et de croire.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

A-

  • En quoi la confiance en Dieu et l’espérance du retour de Jésus transforment-elles ma vision dans les épreuves de la  vie ?
  • La certitude que Jésus agit en ce moment en ma faveur soutient-elle ma confiance et mon espérance ? Ai-je fait l’expérience concrète de cette œuvre de pardon et de préparation de mon être à son royaume ?
  • Suis-je en marche sur le chemin du Royaume, ou assis au bord du chemin dans l’attente de sa venue ?

B-

  • Par quels chemins humains ai-je cherché jusqu’à présent à rencontrer Dieu ? M’ont-ils donné paix et joie, ou bien suis-je toujours insatisfait et inquiet de mon salut ? Comment remédier à ce malaise ?
  • Qu’est-ce que la Parole de Dieu m’a révélé sur la personne de Dieu ? Comment me console-t-elle dans mes tristesses, mes difficultés et mes souffrances ?

C-

  • Suis-je toujours un Thomas ou un Philippe, attaché à l’apparence des événements et des personnes, ou à la lettre des Écritures ? Comment acquérir une perception spirituelle de la Parole pour voir l’invisible derrière ou à travers le visible ?
  • Comment pourrais-je contribuer à faire voir l’Invisible autour de moi ?
  • De même que Jésus a invité ses disciples à voir en lui le Père, il nous invite dans Matthieu 25.40, à le voir dans « le plus petit de ses frères » ! Comment discerner Jésus dans mon conjoint, mes enfants, mes amis, mes voisins, mes collègues et même l’inconnu que je croise dans la rue ? Et si je le discerne, en quoi cela change-t-il mon comportement à leur égard ?

 

En parallèle à cette étude, nous suggérons à ceux que l’art (à co-notation religieuse chrétienne) intéresse de consulter une réflexion d’Eric Fuchs, professeur honoraire à l’Université de Genève, sur la représentation picturale de l’Invisible, intitulée : « Faire voir l’invisible » et publiée chez Labor et Fides.

Pour Eric Fuchs, «  la théologie chrétienne, par sa symbolique de mort et de résurrection, permet une compréhension renouvelée de la fonction religieuse de la peinture ». Ce petit ouvrage, accessible à tous, donne les clés d’une lecture « religieuse » de l’œuvre d’art véritable qui doit « être un mémorial, un « faire-mémoire » de Celui qui s’y donne à reconnaître ; assurer la présence de l’absent, rappeler que le visible et le matériel, portés par l’amour, peuvent signifier l’invisible et le spirituel » (p102).

N’est-ce pas le but des images et des paraboles bibliques, et même de l’incarnation de Christ ?

 

Petit exercice pour « voir l’invisible » :

Que distinguez-vous  dans cette image ? De simples taches d’encre, une carte géographique, le visage du Christ ?

Visage du Christ.jpg