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05/08/2022

Étude n°7 : Espérance indestructible  Jérémie 29.4-14  (13 08 22)

Étude n°7 : Espérance indestructible  Jérémie 29.4-14  (13 08 22) ; Texte de l'AET : Hébreux 12.1-13espérance au ciel.jpg

"L'espérance ne trompe pas car l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné". Rom 5.5

Observons

Le contexte

Dans quelle situation se trouve les destinataires de la lettre de Jérémie ? v 1-3)

 Le texte

v 5-6 : Quel genre de vie doivent mener les exilés ? Que signifie-t-il pour eux ?

v 7 : Que doivent-ils désirer et pour qui doivent-ils prier ? Pourquoi ?

v 8-9 : Quelle mise en garde Dieu leur donne-t-il ?

V 10 : Quelle Promesse Dieu leur fait-il ? Que représentent pour eux 70 ans d'exil ?

V 11 : Quels sont les projets de Dieu pour son peuple ? Que veut stimuler Dieu en son peuple par cette affirmation ?

V 12-14 : A quoi Dieu l'invite-t-il ? Comment répondra-t-il ?

 

Comprenons

Le contexte

Jérémie resté à Jérusalem après la seconde attaque de Nebucadnetsar en 597 av JC, écrit officiellement aux exilés à Babylone. Sa lettre est transmise par les messagers du roi Sédécias resté à Jérusalem, envoyés vers le roi de Babylone.

Le texte

Contrairement à ce que devaient penser les exilés remplis de haine contre leur vainqueur, Jérémie leur conseille de prier pour eux (Voir Mt 5.44), de travailler à la paix de la ville où ils vivent  (29.7) et de contribuer au bonheur des habitants de Babylone. Ils doivent s’y multiplier et y prospérer, pour faire connaître à tous les bienfaits du Dieu qu’ils adorent. C‘est une attitude à l’encontre de tous les replis identitaires et des anathèmes lancés contre ceux qui ont le pouvoir. L’intercession dans la prière des croyants pour les incroyants qui les oppriment est une bénédiction pour eux tous et favorise un climat de paix dans lequel tous peuvent vivre et se développer harmonieusement. Au lieu d'être tendu par le regret du passé qu'on embellit toujours, ou par un espoir fallacieux d'un meilleur avenir très proche, les exilés sont invités à s'installer, à vivre pleinement leur présent, en ne craignant pas de procréer, pour transmettre les paroles bienveillantes de Dieu autour d'eux. N'est-ce pas une invitation à chacun de nous qui considérons notre vie sur terre comme un exil de la Terre Promise et du Royaume de Dieu ? Notre vie terrestre a pour but de contribuer au bonheur de tous en vivant et proclamant la parole d'espérance et de paix de notre Dieu.

Jérémie pouvait désespérer : resté prisonnier du roi Sédécias à Jérusalem et l’élite de son peuple étant exilée à Babylone avec le roi Jojachin, l’avenir entrevu était très sombre : Jérusalem serait bientôt prise et son temple détruit (en 586). Pourtant il écrit une lettre d’encouragement à ses frères exilés pour soutenir leur courage par des promesses divines de rétablissement. La parole de Dieu est appelée « bonne parole » ou bonne nouvelle (v 10) ! Dieu a un plan, un projet de paix, d’avenir rempli d’espérance pour son peuple accablé. Dieu veut effacer de leur esprit l’idée qu’Il veut leur malheur, ce que pense l’homme quand il est frappé par les conséquences de ses propres erreurs. Depuis Adam et Caïn, l’homme accuse Dieu du malheur qu’il a lui-même provoqué (Gn 3.12 ; 4.13).

Jérémie avertit les déportés  que leur exil durerait 70 ans (v 10). Par cette promesse concrète de retour à Jérusalem, Dieu rappelle que son désir le plus cher est de voir son peuple revenir à lui et être heureux en sa présence, puisque Israël associait alors la terre de Palestine et son temple à la présence de Dieu.

Les v 12 et 13 révèlent les conditions qui permettront aux exilés de voir les promesses s’accomplir : la connaissance de ces promesses, l’annonce du salut promis, pousseront les cœurs vers Dieu, leur inspireront la confiance et la foi nécessaires pour voir l’accomplissement des promesses et pour s’emparer du salut offert. Lorsqu’on reçoit un cadeau bien enveloppé, on peut le laisser sur la table sans l’ouvrir et alors ce cadeau ne sert à rien, on ne connaît même pas son contenu, c’est comme s’il n’existait pas. Mais on peut aussi être curieux et désireux de le découvrir, et ainsi tout mettre en œuvre pour l’ouvrir et en jouir pleinement. Il en est de même du salut : Dieu l’offre à chacun, mais seuls peuvent en tirer les bénéfices ceux qui cherchent de tout leur cœur (v 13) à le saisir et à l’expérimenter dans leur vie, c’est-à-dire à vivre dans la présence libératrice de Dieu chaque jour. Dieu peut ainsi révéler son plan merveilleux de vie à celui qui est attentif et curieux de le connaître.

En fixant la longueur de l’exil à Babylone à 70 ans, Dieu attire l’attention de son peuple sur les faux espoirs de retour rapide au pays, que lui donnaient certains « prophètes » autoproclamés ! Il faudra attendre la troisième génération parmi les exilés pour voir l’intervention libératrice de Dieu. Daniel, jeune exilé à la première déportation en 606 av JC, s’appuiera fermement sur cette prophétie pleine d’espérance et suppliera l’Éternel de la réaliser quand le temps sera écoulé (Da 9.2). Il en verra l’accomplissement sans pouvoir participer au retour à cause de son âge avancé. Au sein de l’épreuve, la parole divine de paix et d’espérance  est un puissant soutien. Savoir que Dieu ne forme pour ses enfants que des projets de bonheur (v 11) affermit l’espoir de les voir se réaliser et la confiance en un Dieu d’amour qui intervient en faveur de ceux qui le recherchent de tout leur cœur (v 13). 

V 14 : Au-delà de la réalisation historique de la prophétie de Jérémie par le retour des Juifs à Jérusalem en 538 sous la conduite de Zorobabel, nous pouvons penser à une seconde réalisation de la promesse par le retour des rescapés de la Shoah en 1948 dans leur « terre promise » de Palestine pour y fonder l’état d’Israël.

Mais cette promesse de rassemblement du peuple dispersé dans toutes les nations et de retour au pays d’origine prend une dimension eschatologique, et soutient l’espoir de tous les croyants de la voir s’accomplir au retour du Christ, dans l’établissement du Royaume. Ainsi Dieu révèle-t-il son plan de salut à travers des événements historiques qui sont les « types », les modèles prophétiques d’événements spirituels et cosmiques. S’il prend soin d’indiquer des durées ou des points de repère dans le temps, c’est parce qu’il sait que nous avons besoin de précision pour soutenir notre espérance et notre vigilance. De même les paroles de Jésus en Luc 12.54-56 : « …Vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel  (pour déterminer la météo) ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci (de la venue du royaume) ? » nous invitent à entrevoir dans les faits historiques ou les événements de notre vie la réalisation matérielle et spirituelle de ses prophéties.

Dieu invite ainsi à le rechercher de tout notre cœur, à le mettre en premier dans nos préoccupations et dans nos choix. Ce qui est peut-être obscur peut alors s’éclairer. Il donne le discernement pour saisir dans les détails de notre vie, et à la lumière de sa Parole, les indices révélateurs de son plan de vie pour nous. Au milieu des souffrances et des épreuves de notre vie, chaque réalisation de ses promesses est le gage des réalisations futures et stimule notre espérance en son retour.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  •   Comme Jérémie et les exilés nous pouvons peut-être ressentir de l’appréhension devant un avenir obscur, mais Dieu nous appelle à le chercher de tout notre cœur, parce que ses plans pour nous sont bons et pleins d’espérance. Il nous propose le bonheur dans une vie avec lui dès à présent, dans et malgré nos épreuves. Saurons-nous saisir ce cadeau, en le laissant entrer dans nos cœurs pour les transformer et leur permettre de refléter son amour auprès des autres ?
  • Quels signes du plan d’amour de Dieu pour moi, puis-je discerner dans ma vie  ? Sont-ils un stimulant pour chercher toujours mieux à vivre avec Dieu ?
  • Sur quelles promesses de Dieu puis-je m’appuyer pour faire confiance à mon Seigneur ?
  • La recherche du royaume de Dieu et de sa justice est-elle ma priorité ? (Mt 6.33). Par quoi suis-je troublé et inquiété lorsque j’envisage l’avenir ? Comment être libéré de ces soucis matériels ou affectifs ?
  • Comment éviter que l’espérance indestructible du retour du Christ et du «rétablissement de toutes choses » me rende insensible aux souffrances du monde présent, et stérilise tout effort personnel ou collectif pour améliorer sa situation et mon environnement selon les conseils de Jérémie (29.7).

 

Annexe : Hébreux 12.1-13 (Texte choisi par l’AET)

Lorsque l’on a les yeux fixés vers un but à atteindre, on ne peut pas se laisser distraire par autre chose, sinon on échoue. L’image de la course dans un stade est très forte car pour arriver au but, il ne faut pas s’encombrer de vêtements gênants ou de chaussures trop lourdes ni surtout ralentir quand on voit la ligne d’arrivée ; mais au contraire, il s’agit d’accélérer et de tendre toutes les fibres de notre être vers ce but. Nous avons à choisir : soit vivre sans but défini, satisfaire tous nos désirs humains qui nous paraissent parfois si légitimes, mais risquent de nous faire rater le but que nous avions un jour choisi de donner à notre vie, soit garder les yeux sur Jésus qui est là tout le long de la route, connaissant les obstacles et nous aidant à les franchir. Quand la lutte est âpre et le combat acharné, nous sommes assurés de son regard plein d’amour qui nous soutient et ranime notre foi et notre courage.

Par contre, si nous détachons nos regards de Christ, nous ne voyons que les pierres qui sont sur notre route, nos imperfections, ce que nous avons raté,  et nous nous décourageons. Pourtant, si parfois nos regards se sont détournés du but, restons sur la piste et reprenons la course en avant,  Dieu connaît nos cœurs et nous dit « ne perds pas courage » (12.5). Lui, Il veut que nous arrivions jusqu’au bout, car Il nous aime.

C’est pourquoi, comme un bon pédagogue, Dieu cherche à conduire ses enfants sur le chemin de la croissance dans la sanctification, en utilisant le châtiment (Segond), la correction (NBS), la discipline de Yaweh, la correction (= rectification de la direction), la pédagogie de nos pères (Chouraqui). Dans les deux premières versions on pourrait croire que Dieu se tient avec un bâton prêt à nous châtier, nous punir, si nous nous égarons. Mais Dieu éduque ses enfants, les reprenant parfois car Il ne veut pas qu’aucun s’égare ; lorsque des épreuves nous atteignent, celles-ci étant souvent les conséquences de nos choix irréfléchis, Dieu nous invite à les considérer comme des occasions de revenir dans la voie droite. Cette correction de trajectoire effectuée par Dieu est répétée neuf fois en sept versets (12.5-11), ce qui montre l’importance donnée à l’éducation de Dieu pour nous conduire dans la sanctification « sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (12.14).

 

 

 

29/07/2022

Étude n°6 : Lutter de toute son énergie Ge 32.25 à 33 (06  08 22)

Étude n°6 : Lutter de toute son énergie Ge 32.25 à 33 (06  08 22); texte de l'AET : Matthieu 5.27-32.

"C'est Christ que nous annonçons, en avertissant et en instruisant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Christ, ; c'est à cela que je travaille, elutte de Jacob avec l'ange diminué.jpgn combattant avec sa force qui agit puissamment en moi". Col 1.28-29

Observons (illustration : Delacroix ; Église St Sulpice Paris)

Le contexte :

Jacob après vingt ans de service auprès de Laban retourne dans son pays avec tous ses biens et sa famille. Il se sépare de son beau-père dans la colère et la méfiance réciproques, leurs relations ayant été continuellement sous le signe de la tromperie, mais ils concluent un pacte de non-agression mutuelle (31.44-54). Les deux familles poursuivront désormais leurs chemins personnels sans se revoir. Jacob reçoit des nouvelles de l’approche de son frère venu en armes à sa rencontre, et dans son angoisse se tourne vers Dieu pour lui demander protection et conseil. Cela ne l’empêche pas de prévoir un plan pour amadouer son frère par des cadeaux somptueux.

Le texte (32.25-33)

a) v 25-26 : le combat nocturne avec l’ange laisse Jacob boiteux

b) v 27-30 : le dialogue avec l’ange ; Jacob devient Israël.

a’) v 31-33 : Israël, boiteux remercie Dieu pour sa grâce.    

Comprenons

Le contexte :

Une page de vingt ans de vie se tourne pour Jacob. Dans son exil, il a noué des relations personnelles plus étroites avec Dieu qui lui est apparu et l’a béni dans son foyer et dans ses entreprises (31.3, 13). Jacob rentre au pays, en coupant ses relations familiales mésopotamiennes de façon nette pour se tourner vers une nouvelle vie dans le pays promis à ses pères, sous la protection de Dieu (32.2-3).

L’engagement de marcher avec Dieu implique toujours un renoncement à un mode de vie et de pensée antérieur, abandon toujours douloureux et difficile, mais encouragé par l’assurance de la présence protectrice du Seigneur.

Le texte :

1-Le combat avec l’ange (à mettre en parallèle avec Romains 7.14-25)

Ce passage, très sobre dans sa forme, est un des plus profonds de la Bible au point de vue psychologique et spirituel. Il décrit sous la forme d’un combat réel (les séquelles à la hanche de Jacob en sont la preuve), le combat spirituel de Jacob au moment de franchir une étape importante de sa vie : son retour au pays promis et la confronta­tion avec son passé en la personne de son frère Esaü.

Jacob a tout fait pour se mettre à l’abri du danger qui le menace. Pourtant il reste angoissé parce qu’il ne sait pas si Dieu est pour lui, et peut-être aussi s’il ne lui reste pas un autre moyen humain auquel il n’aurait pas pensé, pour être sauvé. En réponse à sa prière, il trouve devant lui un adversaire, qu’il ne reconnaît qu’à la fin du combat, apparition semblable à celle que verra Josué devant Jéricho (Josué 5.13-6.5), incarnation divine avant l’heure.

On peut voir dans ce combat, le symbole de la lutte qui existe en Jacob entre son vieil homme calculateur et l’homme de foi qui met sa confiance en Dieu. Le vieil homme, dans ce combat cherchait à se défendre, à justifier ses combines, à trouver par ses propres forces une solution au problème présent de la rencontre avec son frère. A l’homme naturel nommé Jacob, le trompeur ou le calculateur, s’opposait l’homme de foi, se réclamant des promesses de Dieu (32.13) : à travers cet adversaire qui l’incarnait, Dieu reje­tait tous les arguments de Jacob et le poussait dans ses retranchements, pour l’amener à s’aban­donner complètement à Lui.

L’aurore se levant, symbole de la lumière qui se fait jour dans l’esprit de Jacob sur l’identité de son adversaire, le vieil homme est blessé irrémédiablement et ploie les genoux devant Dieu ! Dieu a vaincu toutes ses résistances, Jacob ne peut que tomber dans ses bras (le déboîtement de sa han­che qui le rend infirme le pousse physiquement et spirituellement à s’appuyer sur son vainqueur, à l’enlacer pour en puiser des forces nouvelles). Ayant reconnu sa dépendance totale de Dieu pour se tenir debout et marcher, Jacob dans un cri de foi réclame la bénédiction de celui qu’il ne veut plus quitter. Il sait maintenant que sa vie ne dépend que de cette bénédiction (v 30). Son cœur a été complètement changé, comme sa rencontre avec Esaü le révèlera.

Sa blessure à la hanche lui rappellera concrètement qu’il n’a pas à brûler les étapes, mais à marcher, pas à pas, comptant sur Dieu dans sa faiblesse humaine, et en s’appuyant sur le bâton, symbole de la force de la Parole divine.

2- Le changement de nom 

En demandant son nom à Jacob, l’ange satisfait trois exigences :

1-  On ne peut pas bénir quelqu’un sans prononcer son nom (voir l’exemple de l’im­position des mains à un baptisé),

2-  En acceptant de révéler son nom à quelqu’un, Jacob lui manifestait sa soumission, sa dépendance.

3-  Jacob devait reconnaître publique­ment qui il était vraiment : le trompeur.

En avouant son péché, il se soumettait au jugement de celui dont il réclamait la béné­diction, c’était un véritable abandon de soi, et une demande de pardon. 

Dieu en changeant son nom en Israël, celui qui lutte avec Dieu et les hommes, et qui est vainqueur (v 28), accorde à Jacob son pardon, une nouvelle dignité : il portera le nom de Dieu face aux nations, et une pro­messe : il sera vainqueur ! Curieuse victoire, qui passe par la défaite totale du vieil homme et la soumission de tout son être à Dieu (Os 12.4-5) ! Israël peut aussi signifier Dieu combat donc rend vainqueur celui qui s’en remet à lui (voir Psaume 118.6 et Romains 8.31 : si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?)

Pourquoi Jacob demande-t-il le nom de son vis-à-vis? Il sait bien à qui il a affaire (v 30)! Sans doute veut-il remercier, en le nom­mant, celui qui l’a assuré de la victoire. Peut-être aussi a-t-il le désir de mieux con­naître celui qui lui a fait grâce, son Sauveur, qui lui a conservé la vie, tout en le purifiant de toute tentative orgueilleuse de s’en sortir avec ses propres forces ? Cette révélation ne lui sera pas accordée (Hébreux 11.13, 39), elle le sera pleinement en Jésus-Christ qui fera connaître le Dieu Sauveur. Jacob devra faire route avec sa faiblesse, sans autre ressource que la foi qui consiste non seulement à croire aux promesses de Dieu, mais aussi à en attendre de Lui seul la réalisation.

Jacob manifeste sa reconnaissance d’avoir été pardonné, béni et transformé, par ces mots émerveillés : J’ai vu Dieu face à face, et je suis encore en vie!

Ce privilège est accordé à celui qui n’offre plus de résistance à l’action de Dieu dans son coeur, qui s’en remet avec confiance à sa direction et marche en s’appuyant sur ses instructions. Le soleil s’est levé lorsque Jacob franchit le gué, comme la lumière et la paix de Dieu sont entrées dans son cœur : il peut s’avan­cer vers son frère, il ne le craint plus !

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Ai-je laissé Dieu vaincre les résistances de ma nature orgueilleuse et indépendante, comme mon baptême le proclamait symboliquement ? De quelles victoires Dieu m’a-t-il rendu capable ?
  • Quelles sont encore mes résistances à l’action de Dieu en moi ? Contre quoi est-ce que je lutte avec toute mon énergie : contre les circonstances, contre les autres, contre moi-même, contre Dieu ?
  • De quelle lutte contre soi s’agit-il ? Faut-il combattre sa personnalité, ses goûts, ou même ses dons, pour être « saint » ? Comment l’exemple de la lutte de Jacob peut-il m’éclairer  sur le juste combat de la foi ?
  • Est-ce que je fais confiance à Dieu dans mes relations conflictuelles avec les autres, pour les aborder dans la paix, malgré mon incapacité reconnue  à y trouver par moi-même une solution ?
  • Comment est-ce que j’honore le nom de Dieu reçu à mon baptême qui a fait de moi un « fils de Dieu », un « chrétien » ?

      -    Comment se manifeste dans ma vie et dans celle de mon église, le désir ardent de Jacob d’enlacer le Sauveur, de mieux le connaître, et de marcher en confiance avec lui ?