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07/05/2021

Étude n°7 L’alliance du Sinaï Exode 19.3-8 (15 05 21)

Étude n°7 L’alliance du Sinaï Exode 19.3-8 (15 05 21)aigle en vol 3.jpg

« Je vous ai porté sur des ailes d’aigle et fait venir vers moi »  Ex 19.4

Observons 

Le contexte :

 1-2 : Où et quand est arrivé  le peuple sorti d’Égypte ?

Le texte

3-6 : Par quelle expression sont encadrées les Paroles de Dieu ?

4 : Qui est Dieu ?A quoi fait allusion ce verset ?

 5 : - Quelles sont les conditions de l’alliance ?

     - Quelle est la Première promesse de Dieu ?

6 :- Quelles sont les seconde et troisième promesses ?

7-8 : Quel est le rôle de Moïse ? A quoi s’engage le peuple ? 

Comprenons

Le contexte : Trois mois après son départ d’Égypte, le peuple arrive au lieu du rendez-vous fixé par Dieu (Ex 3.12). Le texte insiste par la répétition sur l’aspect désertique du lieu. C’est lorsqu’on souffre de solitude et de manque des éléments vitaux comme l’eau, que l’on perçoit son besoin d’aide, de rencontre, de présence réconfortante, et qu’on devient réceptif à ce qui peut changer cette situation. Dieu n’envoie pas les épreuves mais les fait servir à sa volonté de salut pour celui qui se tourne vers Lui.

Le texte répond à plusieurs questions que le peuple a pu se poser et que nous nous posons un jour ou l’autre :

* Qui est le Dieu de l’alliance ?

- Celui qui appelle du haut de la montagne : il intervient dans la situation de l’homme par un appel à lever les yeux vers Lui, donc à se détourner de son « ego », de ses soucis, de ses peurs, pour considérer les choses avec un certain recul et écouter une voix extérieure à soi et aux paroles humaines.

- Celui qui porte sur des ailes d’aigle : Comme Deut 32.11 l’explique, Dieu se compare à l’aigle qui protège ses petits et leur apprend à voler, en se plaçant au-dessous pour leur éviter de s’écraser en tombant au sol. Dieu rappelle à son peuple tout ce qui est arrivé aux Egyptiens dont Il a protégé son peuple pour lui permettre de sortir de l’esclavage et venir l’adorer au Sinaï (dix plaies, passage de la mer rouge, nourriture et eau dans le désert, victoire sur l’ennemi (ch 13-18) . Nous avons besoin dans l’épreuve de nous souvenir des bontés que Dieu nous a manifestées et qui nous ont permis de traverser sans dommage les moments difficiles de la vie.

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- Celui qui fait venir vers Lui : celui qui appelle, donne en même temps les moyens de répondre à l’appel ; il conduit tous ceux qui répondent vers une rencontre plus intime et fructueuse. Nous savons avec Jésus que c’est l’œuvre du Saint-Esprit qui attire à Dieu les cœurs bien disposés à l’écouter. 

* Quelle est la part de l’homme dans l’alliance ?

- Monter vers Dieu = le chercher, même au prix d’efforts et de renoncement à sa nonchalance naturelle, ou ses découragements devant les difficultés : la montée en montagne demande énergie et persévérance avant d’arriver au but. Il en est de même spirituellement : aller vers Dieu n’est pas se laisser glisser le long d’un fleuve tranquille, car l’Adversaire use de tous les moyens pour nous détourner de cette rencontre.

- Voir l’œuvre de Dieu = la discerner dans notre vie personnelle comme dans le monde malgré les écrans et les aveuglements qui font obstacle à notre vision, et s’en souvenir ! D’où la nécessité de revenir sans cesse à la Parole de Dieu transmise dans la Bible !

- Écouter la voix de Dieu = suivre ses instructions transcrites dans la Bible, en nous engageant à y obéir (v 8) sans oublier comme le peuple l’a fait, que nous sommes faibles et que nous avons besoin du soutien de l’Esprit pour tenir notre engagement.

- Garder l’alliance = rester en relation d’amour et de confiance avec Dieu. Chaque fois que le peuple l’a oublié, il s’est écarté de la voie que Dieu lui proposait, au point que Dieu a dû s’incarner en Jésus, mourir sur la croix et ressusciter pour que l’alliance ne soit pas rompue définitivement par l’homme pécheur.  

* Quelles sont les promesses de Dieu

- Faire d’Israël son bien personnel = C’est une appropriation valorisante : toute la terre et tous les peuples lui appartiennent, mais Dieu se choisit un peuple particulier, ni plus grand, ni plus fidèle que les autres, pour porter son nom et le faire connaître parmi les nations. Il le considère avec amour et le soigne très particulièrement comme son enfant préféré ! Se savoir aimé de Dieu comme la prunelle de ses yeux (Deut 32.10), n’est-ce pas la meilleure valorisation que peut désirer un humain ? 

- Faire d’Israël un royaume de sacrificateurs = ce peuple qui constitue le royaume de Dieu est aussi son prêtre : il a une mission de médiation entre Dieu et les autres peuples. Par la prière et l’annonce du sacrifice de Jésus pour le pardon des péchés, il contribue à rapprocher les autres peuples de leur Dieu Créateur et Sauveur.

- Faire d’Israël une nation sainte = la sainteté n’est pas l’absence de péché mais la mise à part, la consécration, l’engagement dans le projet de vie de Dieu, pour refléter le caractère et l’amour divins dans sa vie d’homme ou de femme.

Ces promesses de Dieu préparaient le peuple à recevoir le moyen donné par Dieu pour remplir cette mission : en effet les dix Paroles (Exode 20) transcrites du doigt de Dieu dans la pierre, indiquent à tous la voie que l’Esprit de Dieu fait suivre à ceux qui ont été délivrés de l’esclavage du péché par Dieu.

* Quelle est la médiation de Moïse ? Moïse devait : 

1- monter vers Dieu et recevoir ses paroles, donc entretenir une relation étroite avec Lui.

2- redescendre vers le peuple et ses anciens pour leur présenter les paroles de Dieu

3- rapporter à l’Éternel les paroles du peuple. La communication directe avec Dieu n’est pas encore possible vu l’état de péché et d’ignorance du peuple. Les prêtres et les rites du temple durent remplir ce rôle de médiation jusqu’à la venue du Messie Jésus qu’ils préfiguraient et qui reste le seul vrai médiateur de la nouvelle alliance (Hé 9.15) qu’il a inaugurée par sa mort et sa résurrection.

*Quel est l’engagement du peuple ?

Le peuple en s’engageant avec enthousiasme fit preuve pourtant de présomption et d’aveuglement sur ses capacités à obéir ! (v 8). On est souvent prêt à promettre en se croyant fort pour tenir ses engagements, mais Dieu connaît notre faiblesse. Il est prêt à nous donner la capacité de les tenir pour autant qu’on lui  réclame son Esprit afin d’être rendu capable d’obéir. Le peuple passera par de nombreuses épreuves avant qu’une petite partie s’en rende compte grâce à la venue de Jésus. Cela nous arrive aussi bien souvent quand nous oublions que « Sans Jésus nous ne pouvons rien faire ! »

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • « Montons »-nous vers Dieu pour chercher à connaître ses directives, par la prière et la lecture de la Bible ?

       * Ce que nous voyons des œuvres de Dieu nous le fait-il reconnaître comme un Dieu de grâce et d’amour, libérateur de nos esclavages ?

       * Ai-je conscience que mon alliance scellée avec Dieu fait de moi un trésor précieux, une perle de grand prix à ses yeux ? Qu’est-ce que cela change dans ma relation avec Lui et avec les autres hommes ?

       * Suis-je un prêtre de Dieu pour mon entourage ? Comment cela se manifeste-t-il en paroles et en actes ?

       * Comment est-ce que je laisse Dieu me « sanctifier » pour être un témoin fidèle  de sa grâce?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30/04/2021

Étude n °6, La descendance d’Abraham Gal 3.26-4.10 (08 05 21)

Étude n °6, La descendance d’Abraham Gal 3.26-4.10 (08 05 21)

esclave.jpg« Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu ». Gal 4.7père et fils 2.jpg

« Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple racheté, afin d’annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » 1 Pie 2.9

 

Observons

Le contexte :

Quel est le problème des Galates qui justifie la lettre de Paul ? 3.1-5

Qui sont les fils spirituels d’Abraham ? 3.6-9

Que représente la Loi selon Paul ? 3.24

Quel est son but ? En quoi la foi nous libère-t-elle de la loi ?

 

Le texte 3.2-4.10

  • Que fait de nous le baptême en Christ ? v 26-27
  • Quelle en est la conséquence ? v 28-29

- Relever  tous les termes de la comparaison entre l’état de l’esclave et celui de l’enfant.4.1- ? Que sont les « principes élémentaires du monde » ?v3, 8-10   

-Qu’est-ce qui différencie spirituellement ces deux états de celui de fils ? v 4-7

 

Comprenons

Le  Contexte : La loi comme un pédagogue (esclave romain qui conduisait l’enfant de son maître à l’école) conduit à la foi en Christ pour être justifié par la grâce de Dieu. Elle révèle en effet notre incapacité à obéir et notre besoin d’être pardonné, considéré comme juste. La foi en la grâce de Dieu, comme pour Abraham qui crut aux promesses divines avant de les voir s’accomplir, nous libère de la condamnation de la loi. Ses prescriptions ne disparaissent pas pour autant, mais deviennent alors des indicatifs du chemin à parcourir avec Jésus, des promesses de la transformation de notre être qu’opèrera l’Esprit qui habite en nous.

Le texte :

Le baptême marque notre alliance avec Christ et permet à ce dernier de venir habiter dans notre cœur et/ou de nous revêtir d’une nouvelle identité celle de fils ou fille de Dieu, dirigé(e) par son Esprit. Si tous les baptisés entrent dans la famille de Dieu, leurs particularités de nationalité, de statut social, de sexe n’entrent plus en ligne de compte dans leurs relations fraternelles. Ils sont tous frères et sœurs de Christ (Mat 12.50). Leur foi en la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ les fait entrer dans la descendance spirituelle d’Abraham, le père des croyants en la grâce de Dieu. Ils deviennent, comme Isaac, « héritiers de la promesse »de la Vie éternelle. A partir de ce terme « d’héritier », l’apôtre Paul développe une comparaison destinée aux Galates qui voulaient revenir à des pratiques judaïsantes pour avoir le salut (4.9), alors qu’ils avaient professé leur foi en la grâce. Il les compare aux enfants qui comme les esclaves obéissent à un père, un maître,  un tuteur, même s’ils sont les héritiers. Spirituellement on reste enfant ou esclave lorsqu’on est soumis aux « rudiments du monde », aux « principes élémentaires du monde » (4. 3 ; Col 2 .8, 20), serviteur de faux dieux, observateur scrupuleux des « jours, mois, années, temps » (v10), en pensant ainsi « gagner la faveur de Dieu ». (Il est question ici des jours fériés consacrés aux idoles ou même à Dieu, lorsqu’on fait de leur observation une condition du salut, voir un peu plus loin). 

L’enfant spirituel devient  « fils », par la foi en Jésus-Christ, baptisé en lui, revêtu de Christ, empli de l’Esprit, un avec Christ. Il fait partie de la postérité d’Abraham, héritier selon la promesse de la grâce de Dieu, il est racheté de son esclavage au péché, libéré de la condamnation de la loi,  adopté par Dieu, connu de Dieu et doté de son Esprit pour vivre dans la liberté des fils (v7).

Paul ne détaille pas ici le symbolisme du baptême comme il le fera pour les Romains (6.1-11), mais il insiste sur les effets de ce symbole de la mort du vieil homme et de la .résurrection en nouveauté de vie, à l’exemple du Christ (Zabou : Dis Maman, explique-moi…le baptême, Ed Vie&Santé)Zabou Baptême.jpg

Unis à Christ, les baptisés ne peuvent plus se réclamer de leurs particularismes pour prétendre à l’héritage promis à tous les croyants indistinctement. Le salut ne dépend pas de leurs conditions ou de leurs pratiques extérieures, mais de leur foi en Jésus-Christ incarné au temps voulu par Dieu (4.4), qui seul les rachète de leur esclavage du péché (4.5) et en fait des « héritiers » par sa grâce (4.6-7).

 

Que sont ces « rudiments du monde » ou « éléments du monde » dont le baptisé se trouve libéré ? Tout le contexte peut nous y faire voir la loi avec ses prescriptions (=tuteurs, administrateurs) asservissantes qui réglaient la vie religieuse et profane des juifs (règles alimentaires, rituelles, jeûnes et purifications (= jours), fêtes (= mois), moissons (saisons ou temps), années (sabbatiques, jubilés). Pourtant Paul ne qualifie pas ces « rudiments » de juifs, mais « du monde ». Faut-il penser qu’il englobe dans ces « éléments » non seulement la loi juive, mais aussi les « principes » qui guidaient les coutumes et la pensée païennes. Ceux qui ne connaissent pas Dieu (4.8) sont soumis à l’adoration, dans la crainte, des forces de la Nature sous toutes leurs formes. Le mot « élément » en grec comme en français, désigne en effet les parties premières constitutives de la Nature (air, eau, terre, feu). En science, il signifie « les principes » qui fondent la connaissance. Paul les qualifie de « pauvres, faibles et asservissants » (4.9) et les oppose à la force, la vie, la liberté que donnent la foi en Jésus-Christ et l’adoption par la grâce de Dieu.

Que sont ces « principes » du monde que la loi juive finit par imiter ?  Tous les cultes dans leur ignorance de l’amour de Dieu, cherchent à conjurer la divinité adorée, (Dieu ou forces immaîtrisables de la Nature), par des rites matériels, des pratiques extérieures touchant à la vie naturelle, guidées par les saisons, les jours et les mois indiqués par les astres. Dieu a donné à son peuple « enfant » des lois qui à la base se servaient des mêmes « principes », puisqu’elles réglaient toute la vie pratique des Juifs. Mais Dieu désirait les transcender. Il cherchait à faire grandir ses enfants et leur faire comprendre la dimension spirituelle de l’adoration qu’ils lui devaient.  Ainsi, Moïse utilisa-t-il le plan des temples égyptiens connus des Hébreux sortis d’Egypte, pour transcrire le plan du salut que Dieu lui avait révélé comme « modèle » spirituel de son sanctuaire, sur la montagne. De même, Jésus essaya d’amener Nicodème et la Samaritaine à saisir la dimension spirituelle de son royaume à partir de leur préoccupation naturelle et très matérielle de naissance ou d’eau (Jean 3 et 4). La loi juive et ses prescriptions pratiques sont considérées par Paul au même rang que « les rudiments du monde », lorsqu ‘elles sont observées avec la même crainte, la même recherche de la faveur de Dieu ou de sa justification.

Paul voit avec indignation et chagrin, que les Galates, anciens juifs ou païens (= Grecs), après avoir goûté à la liberté vis-à-vis des prescriptions rituelles de la loi, et être devenus fils héritiers du salut par leur foi en la grâce de Christ, reviennent à leur ancienne condition d’esclaves de la Nature extérieure,  par leur observation rituelle de jours, mois, années, et d’esclaves de leur naturel intérieur, soumis non à Dieu mais à leurs pulsions, peurs, violences, préjugés, superstitions, qui les séparent de Dieu.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

  • Comme adventiste du 7ème jour, dans quel état d’esprit observé-je les prescriptions de la loi divine (sabbat, alimentation, dîme, gestion chrétienne de la vie) ? De quoi suis-je encore esclave dans mon obéissance à la loi ? Suis-je demeuré enfant dans la foi ?

 

  • En quoi consiste ma liberté de fils de Dieu ?

 

  • Comment suis-je devenu « héritier d’Abraham » ? De quoi hériterai-je ?