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20/03/2015

Étude n°13, La femme valeureuse Prov 31.10-31 (28 03 15)

Étude n°13, La femme valeureuse Prov 31.10-31 (28 03 15)Theotokos_Manificat-JNR.jpg

«  Qui trouvera une femme de valeur ? … La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée ! » Prov 31.10a, 30b.

(Icône écrite par Joëlle dans l’atelier d’art liturgique des Garrigues 21ès)

Observons

- A quelles paroles fait suite ce poème alphabétique pour terminer le livre des Proverbes ?

- De quelles qualités fait preuve cette épouse et maîtresse de maison ?

- Par quoi se manifestent  sa liberté d’action et sa générosité ?

- v 11-12, 23, 28 : Quelle influence a-t-elle sur son mari et ses fils ? Que louent-ils en elle ?

- v 30 : Quel est le secret de cette femme de valeur ?

- En quoi ce poème complète-t-il celui de la sagesse (ch 8.1-14)

- Quelle allégorie peut-on voir dans ce portrait de la femme vaillante : le Saint-Esprit ? l’Église ?

 

Comprenons

Le dernier chapitre du livre des Proverbes réunit sans les lier deux poèmes bien différents : du v 1 à 9, une reine mère donne des conseils de sagesse à son fils, appelé ou surnommé Lemuel (= consacré  à Dieu), sans que l’on sache s’il est israélite ou pas. Elle lui conseille d’éviter l'ivresse des femmes et du vin, tout ce qui peut lui faire oublier la loi et sa responsabilité de roi, la justice et la bienveillance envers les plus démunis.

Puis du v 10 à 31, un poème alphabétique sur la femme vertueuse conclut tout le livre. Cette forme de poème où chaque vers commence dans l’ordre par une lettre de l’alphabet hébreu, servait à faciliter la mémorisation. Placé en fin du recueil, ce poème lui servirait de conclusion, pour retenir les enseignements de la Sagesse divine.

La question qui débute le poème est un encouragement à réfléchir et à rechercher à quoi ressemble une femme vaillante, ou valeureuse. L’adjectif hébreu désigne d’abord une qualité physique de force et de vigueur, puis dans un sens plus intériorisé une force morale, la vertu par excellence. La question sous-entend la difficulté à trouver une telle « perle rare ».

Cette femme se caractérise par une activité sans relâche (v 12, 18,27) au service de son mari et de sa maisonnée (v 21), de sa famille et du malheureux (v 20). Son activité est joyeuse (v 13), pleine d’attention et de bienveillance pour son entourage, dont elle satisfait tous les besoins.

De plus, contrairement aux idées machistes et patriarcales, son activité s’exerce librement à l’extérieur du foyer : elle est une vraie femme d’affaires, indépendante, qui fait du commerce du produit de son travail (v 24), qui parle et enseigne avec sagesse (v 26). Les conséquences d’une telle attitude sont étendues : elle gagne la confiance de son mari (v 11), ses éloges et ceux de ses fils (v 28) ; elle fait honneur à son mari qui à cause d’elle est bien considéré parmi ses pairs (v 23).

Par deux fois il est dit d’elle qu’elle est revêtue de force (v 17, 25) et de dignité. D’où lui viennent ces qualités ? Et pourquoi ce poème sert-il de conclusion au livre ?

Le verset 30 nous donne la réponse. Les éloges à la femme valeureuse ne viennent pas de sa beauté physique qui est passagère, mais reconnaissent la profondeur de sa vie intérieure attachée à l’Éternel (1 Pie 3.4). Dieu n’est mentionné que là, à la fin du poème, pour mettre un point final au livre : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse (Pr 1.7 ; Job 28.28). Le chapitre 8 des Proverbes consacré à la Sagesse divine fait la même comparaison (8.11) que notre poème (v 10) : "la sagesse vaut mieux que les perles, aucun objet précieux n’a sa valeur".

Cette femme valeureuse peut donc être l’image de la Sagesse divine qui déploie son activité dans tous les domaines de la vie humaine, en toute liberté et bienveillance, image aussi de l’œuvre du Saint-Esprit au sein de l’humanité et du peuple de Dieu : comme cette femme glorifie son époux (Pr 31.23), il rend gloire à Jésus (Jn 16-14) par son action inlassable dans les cœurs, pour faire connaître à tous l’amour bienveillant de Dieu.

La mention des « portes » v 31, fait allusion au jugement que les anciens rendaient « assis à la porte » de la ville (v 23). Ce jugement déjà sous-entendu au v 23, concernait le mari, au v 31 il concerne la femme dont les œuvres prouvent la valeur. On ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec le jugement dernier où l’Epouse est revêtue de fin lin (Pro 31.22, 25 // Apo 19.8), c'est-à-dire est déclarée « juste » au constat de ses œuvres qui prouvent sa foi et son attachement à Dieu. Dieu par là même, son Epoux, est reconnu juste dans ses jugements (Rom 3.26), et est loué par toutes les créatures (Apo 11.11.17 ; 5.11-14), tandis que son trône est blanchi de toutes les accusations sataniques contre lui (Ap 20.11).

La femme forte de Prov 31 pourrait être une image prophétique de l’Église, épouse du Christ, accueillie dans son Royaume (Ap 19) : elle a été préparée aux noces par le Saint-Esprit qui lui a permis d’agir avec sagesse et bienveillance dans le monde autour d’elle, au service de son Seigneur et des autres pour le glorifier en faisant connaître à tous l’amour et la confiance qu’Il lui porte ; en retour elle sera reconnue plus précieuse aux yeux de Dieu que les perles, une pierre précieuse de la Nouvelle Jérusalem (Pro 12.4 ; Ap 21.19) .

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Au-delà de l’enseignement des vertus de la femme idéale, quelles leçons pouvons-nous tirer de ce poème pour la vie quotidienne de la femme …et de l’Église aujourd’hui, donc des hommes aussi ?

-          Quelles vertus nous font défaut personnellement, que nous pouvons demander à Dieu de nous donner ?

-          En rapprochant le v 15 de ce chapitre  et le texte de Mat 24.45, quelle nourriture spirituelle distribuons-nous en église et en famille ?

-          V 18 : notre lampe brille-t-elle en tous temps et circonstances ? (Mat 25.1-13)

-          V 25 : Comment envisageons-nous l’avenir ?

-          V 25-26 : notre enseignement est-il rempli de bienveillance ou de jugement envers ceux qui ne pratiquent pas leur foi en Jésus comme nous ?

-          V 27 : Comment ne pas manger le « pain de la paresse » ? L’activisme dans l’évangélisation est-il une bonne réponse ? Comment agir avec discernement et sagesse ? (v 30 ; Jac 1.5-6)

21/06/2013

Etude n°13 : De peur d’oublier ! Malachie 3-4 (29 06 13)


« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre. L’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre du souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom » Mal 3.16Malachie mosaïque 6ès.jpg

 

Observons  Malachie 3-4 (Dans certaines versions ces deux chapitres ne font qu’un, le chapitre 3 étant prolongé des six versets du ch 4, soit 3.1-24).

 

Le contexte

Les deux premiers chapitres sont des diatribes acerbes contre les sacrificateurs malhonnêtes et profanateurs du culte dû à l’Éternel, contre le peuple infidèle qui s’est tourné vers d’autres dieux, et s’est allié à des femmes païennes.

Le texte

a)     3.1a // 4.5 : Promesse de l’envoi d’un messager avant le Jour de l’Eternel

b)     3.1b-6 : Venue du Jour du jugement

        V 3-4 : purification des prêtres

        V 5 : jugement des méchants

c) 3.7-12 : Accusations, appel et promesses de Dieu

b’) 3.13-4.3 : Jugement de Dieu :

      13-15 : Paroles des prêtres contre l’Éternel

      16-18 : Compassion de Dieu pour ceux qui le craignent

      4.1-3 : Sort final des impies et des croyants.

a’) 4.4-6 : Souvenir de Moïse et venue d’Elie avant l’arrivée du Jour de l’Éternel. 

 

Comprenons

Le contexte

Malachie (= « mon messager » 3.1) est le dernier prophète avant la première venue du Messie. Bien après Aggée et Zacharie, il est appelé au ministère  sans doute pendant la période de dix ans où Néhémie est retourné auprès du roi de Perse (vers 432 av JC,  à un moment où la foi d’Israël est devenue conformiste et rituelle.  Le peuple doute de l’amour et de la justice de Dieu, et ses prêtres sont satisfaits d’eux-mêmes. Le message s’adresse donc en premier aux responsables du culte, les prêtres qui par leur hypocrisie et leur mépris de la loi de l’Éternel (2.8) ont détourné le peuple de son « alliance de vie et de paix » avec Dieu (2.5); ils l’ont conduit à l’idolâtrie de faux dieux sous couvert d’un culte à l’Éternel (2.11-16), et à des mariages avec des païennes (2.10-16). Dieu se compare lui-même à « la femme de la jeunesse » et « la compagne » du peuple qui l’a oublié dans son aveuglement et sa confusion spirituelle (2.17).

 

Le texte

A partir du chapitre 3, les paroles prophétiques de l’Éternel transmises par Malachie annoncent, sous forme de dialogue, dans un raccourci saisissant, à la fois la première et la seconde venue du Messie, préparées par un messager semblable à Elie (3.1 et 4.5), et représentant un tri dans le peuple entre les impies et les croyants. Le jour de la venue (3.2) est appelé aussi « jugement » (3.5) « jour que l’Éternel prépare » (3.17) pour sa compassion, mais « jour ardent comme une fournaise pour les « méchants» (4.1), « Jour grand et redoutable » (4.5).

Le texte se présente d’ailleurs comme un réquisitoire de tribunal, avec accusations et réponses successives, entrelacées d’appels de Dieu à revenir à l’observation de la loi (3.10 ; 4.4), et de promesses de compassion et de bénédictions matérielles et spirituelles pour ceux qui le craignent (3.10b ; 16-18 ; 4.2).

3.1 : Alors que le début du verset a été repris par Jésus pour désigner Jean-Baptiste (Mat 11.10), la fin du verset peut  avoir deux volets : « Le messager, le Seigneur que vous cherchez, qui vient et qui entrera dans son temple » annonce d’abord la venue de Jésus qui, en effet, est entré dans le temple de Jérusalem pour en chasser les marchands, et le purifier (Marc 11.15-17 ; Jean 2.13-17) ; mais on peut comprendre aussi ces paroles comme une prophétie du jugement de la fin des temps, où le peuple de Dieu, symbolisé par le temple ou sanctuaire spirituel, sera purifié avant le retour du Christ, (1 Pi 4.17), pour pouvoir jouir du bonheur d’appartenir à Dieu pour l’éternité (Mal 3 .17).

 - Le messager précurseur du Messie a été identifié par Jésus comme étant Jean-Baptiste, qui s’est reconnu lui-même comme « l’ami de l’époux » envoyé devant lui (Jean 3.28-29 ; 1.6-8), « celui qui crie dans le désert pour aplanir le chemin du Seigneur » (Jn 1.23). Pour Jésus, il fut « l’Elie qui devait venir »(Mat 11 ;14), selon la prophétie de Malachie, pour annoncer le Messie et apporter la réconciliation dans les familles (Mal 4.6), en rappelant les commandements de l’Éternel (4.4).

- Le rapprochement de Moïse et Elie avec « le Seigneur, messager de l’alliance que vous désirez »(3.1) fait penser inévitablement à la Transfiguration de Jésus (Mat 17.168). Ces deux figures de l’Ancien Testament entouraient Jésus pour l’encourager dans sa montée vers Jérusalem et vers la croix. Représentants de la Loi et des Prophètes, ils montraient aux disciples que Jésus était le Seigneur dont, par la foi, « ils avaient vu et salué de loin le Jour », et annoncé la venue et le ministère de salut (Héb 11.13).

 

- La prophétie de Malachie englobe aussi la seconde venue du Messie, lorsqu’elle parle du Seigneur « qui entrera dans son temple, comme le feu du fondeur, qui s’assiéra pour purifier » son peuple et les fils de Lévi (3.3). « Entrer dans son temple et s’asseoir » sont des expressions qu’on retrouve pour évoquer le jugement (v 5)du peuple de Dieu, sanctuaire spirituel de Dieu (Pr 20.8 ; Dan 7.9-10 ; Mat 25.31 ; Héb 1.3 ; 1Pie.17 ; Ap 4.2-4). Avant le retour en gloire de Jésus doit s’effectuer un tri parmi ceux qui se disent chrétiens (Ap 11.1) ; ceux qui « craignent le Seigneur », c'est-à-dire qui l’honorent dans une vie de foi et d’obéissance, recevront le sceau de l’Esprit  Saint (Ap 7.3), « guérison, justice » (Mal 4.2), résurrection et délivrance du mal et des menteurs (3.5,9,13-15 ; 4.1).

 

- Ceux qui craignent l’Éternel se caractérisent par :

*un retour à l’obéissance à la Loi divine (3.7 ; 4.4),

*un discernement des bénédictions de Dieu pour lesquelles ils expriment leur reconnaissance dans la restitution fidèle des dîmes pour faire vivre les ouvriers du temple (3.10), à l’inverse des impies qui les ignorent (3.14). « Mettre Dieu à l’épreuve » est encore une expression ambiguë car l’homme n’a pas le pouvoir de soumettre Dieu à un test. Ses bénédictions sont toujours prêtes pour l’homme. Celui-ci ne peut tester que sa foi en la bonté de Dieu. Il éprouve sa foi en restituant fidèlement ses dîmes, et au fur et à mesure de ces tests, il discerne de mieux en mieux combien Dieu le bénit. Il n’y a pas de marché, du donnant-donnant, entre Dieu et l’homme, on ne rend pas sa dîme pour recevoir un bienfait, mais parce qu’on a reçu de Dieu les bénédictions qu’il avait préparées pour nous.livre de vie.jpg

*le dialogue entre les croyants (Mal 3. 16), pour se fortifier dans la foi,  qui implique solidarité, échange de témoignages, ouverture à l’autre, et pardon mutuel (Quand on s’enferme dans la rancune, on ne communique plus avec l’autre !). Dieu est attentif à cette communication et en garde le souvenir. Le « livre du souvenir » est appelé par Jésus le « livre de vie » où sont inscrits les noms des élus (Dan 12.1 ; Luc 10.20 ; Ap 3.5 ; 21.27). À ce « livre du souvenir », symbole de la connaissance parfaite de Dieu sur ses enfants, s’opposent les « livres des œuvres » des impies (Ap 20.12) par lesquels les élus pourront, pendant les mille ans, constater la justice de la sentence divine sur les « spirituellement morts » ( Ap 20.4,12 ; 1 Co 6.2) : ils verront tous les efforts de Dieu pour les ramener vers Lui, qu’ils ont négligés ou rejetés, s’excluant ainsi d’eux-mêmes du Royaume éternel.

*la présence de l’Esprit prophétique, symbolisé par le nom d’Elie (4.5) est encore une caractéristique de « ceux qui honorent Dieu ». Joël avait bien avant Malachie annoncé qu’« en ces jours-là, il enverrait son Esprit sur toute chair » (Joël 2.28-29).

*la réconciliation dans les familles entre les générations sera un signe de la présence de l’Éternel (4.6), car l’acceptation de la Bonne Nouvelle du salut remplit le cœur d’amour pour le prochain. 1 Jean 4.11-12, 16, 21). Mais surtout ici, l’allusion « aux pères » renvoie aux patriarches, dont les descendants n’ont pas suivi l’exemple de foi et d’obéissance à l’Eternel. Ceux qui craignent Dieu, reviendront à la confiance inébranlable en Dieu qu’ont manifestée leurs « pères », qui ainsi n’auront pas à rougir d’eux.

 

- Si la fin du livre de Malachie porte le regard sur la fin des temps, l’envoi du prophète Elie avant le retour du Seigneur semble avoir trouvé son accomplissement spirituel dans l’apparition, au sein de la chrétienté, du Mouvement Adventiste du 7ème jour. Dans son nom, il porte l’essentiel du message prophétique d’Elie : un retour à l’obéissance à la Loi de Moïse avec l’observation du sabbat, 7ème jour de la semaine, et la préparation de la seconde venue de Jésus (adventus = attente de l’arrivée). Comme Elie au temps d’Achab, roi impie d’Israël, sa mission consiste à prêcher:

1) l’Evangile éternel (Ap 14.6) de paix et de réconciliation en Jésus-Christ (Mal 4.6 ; Mat 5.24 ; Eph 2.16-18)

2) le retour à l’adoration de l’Éternel, Créateur et Juge (Ap 14.7),

Comme Jean-Baptiste, le second Elie, le Mouvement adventiste a été suscité pour préparer un peuple bien disposé (Luc 1. 17), prêt à rencontrer son Seigneur et Sauveur (Amos 4. 12b), et pour inviter chacun à se déterminer face à Dieu (1 Rois 18.21) et à sortir de la confusion spirituelle ambiante (Mal .2b ; Ap 18.4).

- Enfin Dieu exprime sa tendresse paternelle et bienveillante pour ceux qui lui sont fidèles (3.17), qui lui « appartiendront en propre » ou selon une autre traduction (BAN) « qui seront pour lui un trésor mis à part », serré contre son cœur. (voir 1 Pie 2.9 ; Cant 8.6).

 

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Depuis Jésus-Christ, les chrétiens sont appelés à être un « peuple de sacrificateurs » (Ap 1.6 ; 1Pie 2.9). Dans quelle mesure sommes-nous concernés alors par les reproches véhéments de Dieu dans ce livre de Malachie ? (voir la lettre à Laodicée d’Ap 3, que nous étudierons la semaine prochaine) ?

 

-          Comment éviter de douter de la justice de Dieu devant le spectacle de la prospérité des impies ?

 

-          A quoi me pousse la perspective d’être purifié par Dieu avant son retour, moi personnellement, et l’église en général ?

 

-          Sur quelle(s) caractéristique(s) du croyant ai-je encore à travailler personnellement et en église ?

 

-          Comment être assuré que mon nom figure dans le « livre du souvenir » de Dieu ? La fidélité à la dîme et au sabbat est-elle nécessaire et/ou suffisante pour y être "inscrit"?

 

-          Comment vivre dans nos rangs et nos familles le message de paix et de réconciliation que nous sommes appelés à répandre autour de nous ?

 

-          Que signifie pour nous « ramener le cœur des fils à leurs pères », par rapport à nos pionniers ?

 

-          Quelle part est-ce que je prends personnellement à la propagation du message des derniers temps ?