02/10/2015
Etude n°2 Crises intérieures et extérieures Jér 2.1-13 (10 10 15)
Etude n°2 Crises intérieures et extérieures Jér 2.1-13 (10 10 15)
« Israël était consacré à l’Eternel, il était les prémices de son revenu ; tous ceux qui en mangeaient se rendaient coupables et le malheur fondait sur eux, Oracle de l’Eternel » Jér 2.3
Observons
V 1-3 : Que rappelle l’Eternel à son peuple ? A qui le compare-t-il ? A quel moment de son histoire fait-il allusion ? Pourquoi ?
Qu’est-ce que la consécration d’Israël à l’Eternel entraînait pour lui et pour les autres peuples (Ex 17.8-16) ? Que signifie être « les prémices de son revenu » ? (Deut 18.3-5 ; Ex 19.5-6)
V 4-5 : A qui s’adresse l’Eternel ? Quelle différence peut-on faire entre Jacob et Israël ? Pourquoi donner ces deux noms au peuple ? Que reprochaient les hommes à Dieu, et Dieu à son peuple ? Que représente ici la vanité ? Quel effet a-t-elle sur ceux qui la suivent ?
V 6-8 : Relever le contraste entre l’attitude des hommes (6 et 8) et celle de Dieu (6a, 7a) Que dénonce Dieu par deux fois en disant : « Ils n’ont pas dit : où est l’Eternel ? ». A l’intérieur du v 6, relever comment on passe de l’action de l’Eternel aux plaintes du peuple. Comment Dieu y répond-il (7a)? Qu’obtient-il en retour ? Au v 8, quelle gradation existe-t-il dans l’éloignement de Dieu selon la catégorie sociale des coupables ?
V 9-13 : Quel sens donner à l’expression « entrer en procès avec… » ? Pourquoi parler des fils de vos fils (Ex 20.5) ? Comment cela permet-il de dater cette prophétie ?
V 10-11 : A quels peuples est comparé Israël ? Qu’est-ce que Dieu oppose entre ces peuples et Israël ?
V 12-13 : Pourquoi prendre à témoin les cieux ? Quel est le double mal commis par Israël ? Comment l’image de l’eau le suggère-t-elle ? Quel contraste y a-t-il entre Dieu et les hommes dans cette métaphore ?
Comprenons
Le premier groupe de prophéties de Jérémie (ch 2-24) débute par une parole véhémente de Dieu contre son peuple infidèle et sourd : il faut crier à ses oreilles tant il a de mal à entendre la voix de Dieu. Sous l’image de l’union conjugale à ses débuts, l’Éternel lui rappelle l’alliance d’amour qui les liait lorsqu’Il a fait sortir son peuple d’Égypte, et l’a conduit 40 ans au désert. Israël avait été choisi entre tous les peuples, pour porter son Nom au milieu d’eux et constituer une nation sainte (mise à part) à son service (Ex 19.5-6 ; Deut 14.2). Il devait être les prémices de la moisson des croyants qui reviendrait à Dieu à la fin des temps (Jac 1.18). En tant que tel, il était assuré de l’amour et de la protection de Dieu contre tous les attaquants possibles, comme les Égyptiens et les Amalécites au désert (Ex 17.8-16).
Pour être sûr d’être entendu par tous, Jérémie interpelle les habitants de Jérusalem sous les deux noms qu’on leur donne : maison de Jacob et familles d’Israël : ceux dont le cœur n’est pas encore régénéré par une rencontre personnelle avec Dieu (= Jacob), et ceux qui ont une relation personnelle avec Dieu, comme Israël après son combat avec l’ange au gué de Jabbok (Gen 32.25-33). Ainsi, le peuple tout entier est concerné par cette admonestation divine, habitants, sacrificateurs, docteurs de la loi, chefs politiques et religieux (= bergers), prophètes (v 8). Dieu se plaint de l’abandon de tous au profit d’idoles vaines. Il est intéressant de constater au v 5 que les adorateurs d’idoles en s’éloignant du Dieu de la Vie, perdent ce qui donne sens et valeur à leur existence, et deviennent aussi futiles, sans consistance ni valeur, que leur objet de culte. Ils ne se sont plus inquiétés de rechercher l’Éternel, leur Libérateur de l’Égypte, mais ils n’ont vu que les désavantages du désert où Il les avait menés (v 6b), alors que Dieu les conduisait vers un pays fertile, qu’ils se sont empressés de dénaturer et pour ainsi dire profaner (v 7) : ce pays de Canaan dont Dieu avait chassé les autochtones devant son peuple était par là-même sa possession, lui était consacré ! Les prêtres chargés de rechercher l’Éternel dans son sanctuaire, l’ont oublié, les docteurs de la loi ont négligé l’approfondissement et l’enseignement des Écritures, les chefs se sont détournés des directives divines et enfin les prophètes ont parlé ou prêché pour Baal au lieu de Dieu ! Tous se sont mésalliés avec des idoles ! Chacun a fait exactement le contraire de ce dont il était chargé par sa fonction.
Si cette prophétie date du début du ministère de Jérémie sous le règne de Josias, elle révèle combien les réformes religieuses entreprises par le roi ont été superficielles au niveau du peuple et de ses gouvernants.
Dans le procès que l’Éternel intente à son peuple, il est l’accusateur des contemporains de Jérémie et leur promet (selon une mauvaise interprétation du 2ème commandement d’Ex 20.5[1]) de faire tomber sa sentence sur leurs petits fils, c’est-à-dire deux générations après. C’est à ce moment qu’eurent lieu le siège de Jérusalem, la destruction du temple et l’exil du peuple, car au lieu de se repentir tous s’endurcirent dans leur idolâtrie.
Alors que les peuples païens de l’Occident (Kittim = Chypre) et de l’orient (Kedar descendant d’Ismaël habitait entre l’Arabie et la Babylonie) restent fidèles à leurs faux dieux, Israël abandonne le vrai Dieu qui fait sa gloire (v 11) et est la source de la vie (v 12). Dieu en prend à témoin l’univers entier tant l’attitude d’Israël est scandaleuse : rien n’est plus absurde que de quitter ce qui vous donne vie abondante gratuitement, pour se tourner vers des idoles qui ne peuvent même pas conserver la vie qui reste encore, ressemblant aux citernes percées qui ne retiennent pas les eaux reçues qu’elles sont censées conserver. Cela se vérifia dans l’histoire de Jérusalem. La ville que Dieu chérissait et à qui il accordait ses bénédictions et sa protection, par son idolâtrie opiniâtre, s’est condamnée elle-même à la destruction et à l’exil de ses habitants. Le cœur endurci n’entend plus la voix de Dieu et suit la pulsion de ses désirs sans considérer les conséquences de son abandon du seul Dieu qui puisse donner Vie et Liberté.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quand nous est-il arrivé de nous plaindre de Dieu au lieu de considérer ses bienfaits ?
- En tant que prophètes des derniers temps, comment recherchons-nous la présence de Dieu dans notre vie pour résister à l’attrait d’une vie futile, ou au désespoir devant le déchaînement du mal dans le monde ?
- Où cherchons-nous notre sécurité et notre bonheur ?
- A quelles fausses imaginations nous accrochons-nous pour notre avenir et celui de l’Église ? A quelles vanités préférons-nous passer notre temps et dépenser notre argent ?
- Comment ne pas imiter les Israélites du temps de Jérémie à l’approche du retour de Jésus ?
[1] En effet le verbe traduit par « punir » signifie en réalité s’occuper de, visiter. L’Éternel ne fait pas retomber la faute des pères sur leurs descendants, mais s’occupe de ses descendants pendant trois ou quatre générations pour leur éviter les conséquences de ces fautes, ou les inviter à ne pas les commettre aussi.
08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2015
Etude n°1, Appels prophétiques, Jérémie 1.4-19 (03 10 15)
Etude n°1, Appels prophétiques, Jérémie 1.4-19 (03 10 15)
« Avant que je te forme dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu ne sortes de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète pour les nations » Jér 1.5
Introduction au livre (Jérémie dictant à Baruck de G. Doré, 19ès)
Jérémie est le prophète biblique dont la vie nous est le mieux connue, tant elle est intimement liée à l’histoire du peuple de Jérusalem. Appelé entre 25 et 30 ans au ministère prophétique sous le roi Josias, dernier réformateur religieux, Jérémie a vécu les troubles politiques de la fin de Juda, avec le siège puis la destruction de la ville en 586 av JC. Il n’a cessé d’avertir ses contemporains, à ses risques et périls, des catastrophes vers lesquelles leur idolâtrie les conduisait. En vain ! Une fois le temple détruit et le peuple exilé à Babylone, Jérémie le cœur lourd, fut forcé de suivre les restes misérables de la population de Jérusalem jusqu’en Egypte où ils cherchaient refuge, malgré ses appels à la confiance en Dieu. S’opposant fermement à leur retour au culte de la « reine du ciel » (Jér 44.16-19), le prophète fut lapidé par les siens.
Le livre ne suit pas l’ordre chronologique des événements, et il nous est souvent difficile d’en reconstituer le cours. Prophéties et récits s’entremêlent selon le choix de leurs auteurs, Jérémie lui-même ou Baruch son secrétaire. Chacun des textes extraits pour les études de ce trimestre demande d’être replacé dans le contexte historique qui l’a vu naître.
Jérémie 1.4-19 nous rapporte la vocation du prophète
Questions pour l’observation du texte
- Distinguez les 4 parties du passage : l’appel, la consécration, les signes, l’encouragement.
- V 1-8 : l’appel : Quels sont les trois actes de l’Eternel ? Peut-on parler de prédestination, ou de pré-vision de la part de Dieu ? Quelle est la réaction de Jérémie ? En quoi ressemble-t-elle ou diffère-t-elle de celle de Moïse (Ex 3.11 ; 4.10,13) ? De quelle mission est-il chargé ? Quelle promesse reçoit-il ?
- V 9-10 : la consécration : Par quel geste l’Eternel consacre-t-il Jérémie ? Quel en est le but ? Comparez avec Esaïe 6.6-7. Quels détails sont donnés sur sa mission, les destinataires et les actes à accomplir ? Quelles sont les caractéristiques de ces actes ?
- V 11-16 : les signes : Que veulent faire comprendre les visions de l’amandier et de la marmite bouillonnante ? Que reproche l’Eternel à son peuple ?
- V 17-19 : l’encouragement : Pourquoi cet ordre de « ceindre ses reins » ? Comment comprendre l’avertissement de « ne pas trembler de peur que Dieu ne le fasse trembler » ? A quoi est comparé Jérémie ? Quelles qualités cela implique-t-il ? Quelle promesse est à nouveau répétée ?
Comprenons
1- L’appel
Né sous le règne de Manassé, le pire des rois de Juda, Jérémie n’avait pas encore atteint la majorité civile de 30 ans, lorsque Dieu l’appela au ministère prophétique sous le règne de Josias le petit-fils de Manassé. Sans doute les réformes de Josias contribuèrent-elles à éveiller le sens spirituel de Jérémie, et créèrent-elles un climat favorable à l’écoute des appels de Dieu. Le jeune homme se juge « enfant » inapte à remplir une telle mission qui l’opposera à ses compatriotes rebelles et sourds à la voix de Dieu. L’Eternel s’adresse à lui pour lui donner l’assurance qu’Il le connaît bien et dans sa prescience l’a consacré et établi prophète dès avant sa naissance ; Cela le place dans la lignée du grand prophète Samuel, ou du juge Samson (Juges 13.5 ; 1 Samuel 1.24-28). Cette parole de Dieu assure le jeune homme de la divinité de l’appel qu’il entend. Jérémie pourra compter sur les qualités et la force données par Dieu pour remplir son ministère. Au lieu de considérer cette vocation comme une prédestination imposée au prophète, il serait plus approprié d’y voir une grâce offerte à Jérémie (voir Paul en Galates 1.15). L’homme reste libre d’entrer dans ce projet divin, et de recevoir les bénédictions qui s’y attachent, et les qualités nécessaires à son accomplissement. Moïse avant Jérémie, avait tenté de se soustraire à la mission divine, par crainte des hommes (Exode 3 et 4). Esaïe, ce fut plutôt par conscience de son impureté (Es 6.5). Pour Jérémie, sa jeunesse lui semblait un handicap pour remplir une telle charge. Dieu répond à la tentative de refus du timide jeune homme qui doute de lui-même, en lui révélant la teneur de sa mission : il sera prophète des nations ! Surtout il l’encourage par la promesse de sa présence pour le délivrer de ses ennemis (v 8, 19). Le livre tout entier montre la réalisation de cette promesse durant toute la vie de Jérémie.
Quelles que soient les excuses humaines pour ne pas obéir à Dieu, l’Eternel affirme avec force à ceux qu’Il appelle, qu’Il ne les laissera pas seuls, s’ils mettent leur confiance en Lui, et acceptent de dépendre de Lui.
2- La consécration
Dieu le prouve par un geste de purification ou de consécration : « Il étend sa main sur Jérémie et lui touche la bouche », le purifiant et lui transmettant ainsi la puissance de sa Parole (Es 6.6-7). Jérémie ne sera pas seulement prophète de son peuple, mais son ministère s’étendra aussi sur les nations, comme le montrent les derniers chapitres de son livre (46-51). Son ministère aura deux faces, une de jugement, l’autre de grâce. Le jugement s’exprime en 4 termes : arracher, abattre, faire périr, détruire, tandis que la grâce n’a que deux expressions opposées : bâtir (≠ détruire) et planter (≠ arracher). Cette différence de nombre révèle l’importance que prendra dans sa vie et son œuvre le ministère de jugement, tant ses auditeurs sont endurcis ! Ce n’est pas directement Jérémie qui accomplira ses actes, il n’est que le messager de l’Eternel qui seul peut agir. Mais en hébreu, un seul mot désigne parole et acte (dabar) : c’est par la Parole que Dieu créa la terre et les cieux, et la parole prononcée au nom de l’Eternel produit la vie ou la mort selon qu’elle est entendue et obéie ou refusée (2 Cor 2.15-16).
3- Les signes
La vision de l’amandier est destinée à donner confiance et assurance au prophète ; elle joue sur les mots hébreux très proches l’un de l’autre, traduits par « amandier » et « veiller ». On pourrait ainsi l’interpréter : comme l’amandier veille par sa floraison très précoce en hiver, à assurer de la venue du printemps, l’Eternel veille, est le garant de la réalisation de ses prophéties, même dans les temps d’hiver spirituel parmi le peuple. Ce message est destiné à fortifier Jérémie, dont le message de malheur et de guerre n’attirera que des haines.
La marmite bouillonnante est une image très parlante de l’état de tension, de guerre et de violence qui va fondre sur Jérusalem. Dieu avertit le peuple que l’ennemi viendra sur lui depuis le nord, qui géographiquement est le passage obligé des envahisseurs orientaux qui évitent le désert de Syrie, situé à l’est de la Palestine.
Le texte attribue à Dieu la décision d’envoyer ces ennemis contre son peuple, parce qu’il en fait un jugement de son idolâtrie tenace. C’est ainsi que l’Ancien Testament présente les événements catastrophiques comme des châtiments de Dieu. Il nous est difficile d’accréditer cette interprétation très humaine des faits, au regard du message d’amour du Père pour ses enfants, transmis par Christ. L’amour de Dieu laisse à ses enfants la responsabilité de leurs choix de vie. Il les avertit des conséquences funestes de leurs mauvais choix, et s’ils ne reviennent pas à Lui, Il les laisse subir leurs effets, dans l’espoir de les voir se tourner vers Lui. On ne peut pas parler de « punitions » volontaires de sa part, car Dieu, en Jésus, souffre de la souffrance que ses enfants s’infligent à eux-mêmes.
4-Envoi de Jérémie
L’ordre de mettre une ceinture à ses reins invite Jérémie à concentrer ses énergies en vue de la lutte qu’il devra mener. Le « Lève-toi » qui suit le pousse à commencer tout de suite sa mission de porte-parole avec fermeté et courage. Pourtant Dieu menace le jeune homme craintif et timide de l’abandonner à ses peurs s’il se laisse dominer par elles. Par deux fois le Nouveau Testament répète cette menace : « Celui qui m’aura renié devant les hommes, sera renié devant les anges de Dieu » (Luc 12.9) et « Pour les lâches, les incrédules…leur part sera dans l’étang de feu et de soufre, cela est la seconde mort » (Ap 21.8)
L’Eternel prend la responsabilité de doter son prophète de toutes les capacités nécessaires pour qu’il tienne bon dans la fermeté de la foi. A son porte-parole de lui faire confiance ! Dans sa faiblesse, comme pour l’apôtre Paul (2 Cor 12.9), la puissance de Dieu se manifestera. Elle rendra le prophète aussi inébranlable qu’une forteresse, une colonne de fer ou un mur de bronze. A l’endurcissement et la haine de ses ennemis, il saura opposer « un visage semblable à un roc » (Es 50.7) « un front comme un diamant plus dur que le roc » (Ez 3.9). En effet, le prophète supportera la haine et les sévices de ses adversaires, dans la solitude et la misère, sans faillir à sa mission, et sans perdre l’assurance de la présence libératrice de Celui qui l’envoie.
5- Conclusion
Ce texte de vocation prophétique au moment crucial de la fin de Juda peut être considéré comme un « type » de ce qui se passe à la fin des temps que nous vivons. L’Eternel Dieu a suscité depuis bientôt deux siècles, un peuple prophète parmi ses enfants et parmi les « nations » incroyantes, pour les avertir de l’arrivée proche et glorieuse de Christ. Les messages de jugement des trois anges d’Apocalypse 14 ne sont pas plus agréables à proclamer et à entendre que ceux de Jérémie ; mais à chacun de nous il appartient d’annoncer l’Evangile Eternel, la Bonne Nouvelle du salut en Jésus, proposé par le Père, pour « préparer la voie du Seigneur » dans les cœurs (Luc 1.76 ; Mat 3.3). Comme à Jérémie, Dieu a promis de nous sceller de son Esprit pour que nous restions debout devant Lui au milieu des tempêtes et des angoisses de ce temps de la fin (Ap 7.3,15), persévérants dans la foi de Jésus et l’obéissance à ses commandements d’amour (Ap 12.17).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Comment ai-je reçu l’appel de Dieu à le servir et le proclamer autour de moi ?
- Quels signes de sa présence ou quelles promesses me donne-t-il pour fortifier ma foi ?
- Quelle « idole » ai-je la tentation d’adorer à la place de Dieu ?
- Comment est-ce que je considère les événements difficiles de ma vie ou du monde ? Quelle place ou quel rôle y tient Dieu, à mes yeux ? Comment cela influence-t-il mon témoignage ?
- Comment mon Église et moi-même pouvons-nous remplir notre mission de prophètes, porte-parole de Jésus, dans notre quartier, notre ville, notre entourage multiculturel multiconfessionnel et multi dénominationnel ?
08:00 Publié dans Jérémie | Lien permanent | Commentaires (0)