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19/09/2014

Étude n° 13 Retour de Jésus, Luc 21.25-36 (27 09 14)

 

« Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. Donc si je m’en vais et vous prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » Jean 14.1-3

 

Observons  Luc 21.25-36

Le contexteretour-jesus-cheval-manteau.jpg

-          A quelle question des disciples Jésus répond-il dans ce discours ? v 5-7.

-          Contre qui Jésus met-il ses disciples en garde ? v 8.

-          Quels signes précurseurs de la fin annonce-t-il ? v 9-12.

-          Que pourront en faire les disciples ? v 13.

-          Quelles promesses Jésus fait-il ? v 14-19

-          Quel avertissement et quel ordre donne-t-il ? v 20-24.

-          Comment comprendre « le temps des nations » ? v 24. Comparer avec Rom 11.25. Quelle indication de délai cela ajoute-t-il par rapport à Mat 24.29-30 et Marc 13.24-26 ?

 

Le texte

Construction : a) v 25-28 : Signes précurseurs de la venue de Christ et leurs

                 effets sur la terre.

              b) v 29-33 : Parabole du figuier pour encourager les disciples

              c) v 34-36 : Avertissement et exhortation

Questions d’observation du texte :

a)

-          Quels signes de sa venue sont donnés par Jésus ? où se situent-ils ? v 25-26.

-          Que peuvent représenter les « puissances des cieux », mises en parallèles avec les « astres », et en opposition avec leurs effets sur la terre ? v 25-26.

-          Quelles sont les causes de l’angoisse des hommes ? Voir Joël 2.10-11 ; Ap 6.15-17.

-          Que représente la nuée qui accompagne le retour du Fils de l’Homme ? Voir Mat 24.30-31 ; Marc 13.26-27.

-          Qu’est-ce que cela indique sur l’origine, la nature et la fonction du Fils de l’Homme ? Voir Daniel 7.13.

-          En contraste avec l’attitude des hommes sur la terre, quelle sera celle des disciples ? Pourquoi ? v 28.

b)

-    Quels signes d’espérance existent dans la nature ? v 29-31. Trouver d’autres

      signes dans la nature, qui peuvent symboliser la mort, la résurrection, le

     rassemblement du peuple de Dieu.

-          A quel événement précédemment annoncé s’applique le v 32, avec la mention

de  la génération contemporaine de Jésus ? A quelle place ce verset aurait-il dû être mis ? Comme les deux autres évangiles (Mt, Mc et Lc) reproduisent la même erreur, nous avons là un exemple de la déformation des textes que la transmission orale peut leur faire subir, ici peut-être par association d’idées avec le verbe « passer » des versets 32 et 33.

Que veut affirmer la parole de Jésus au verset 33 ? (// Mat 5.18)

 c)

-    Quels pièges les disciples doivent-ils éviter ? v 34 (// 8.14)

-    A quoi est comparée la venue de Jésus ? Comment cela illustre-t-il

     l’expression « à l’improviste » ?

-          De quelle nature est la vigilance demandée aux disciples ? v 36.

Par quoi s’exprime-t-elle ? Pourquoi prier ?

-          A quoi le disciple vigilant peut-il échapper ?

-          Qu’implique de sa part d’être « debout en présence du Fils de l’homme » ? 

Voir Ap 6.17-7.9, 15 ; 15.2.

 

Comprenons

 

 5-7 : Le discours de Jésus sur les signes de sa venue répond à l’interrogation des disciples qui s’étonnaient de la parole prophétique de Jésus : en effet, pour contrer l’admiration idolâtre portée au temple de Jérusalem, Jésus avait annoncé sa prochaine destruction complète. Les disciples en soif de précisions lui demandent la date et le signe de cet événement catastrophique .

Pour la date Jésus chez les deux autres évangiles de Matthieu et Marc reste dans l’imprécision : « Nul ne sait le jour ni l’heure si ce n’est le Père ». Il est préférable de rester dans l’incertitude pour n’être ni découragé dans une attente prolongée, ni anxieux à l’approche de sa venue, ni attaché à scruter les signes au point d’oublier l’important, sa relation avec Christ et avec son prochain.

Quant aux signes, Jésus va mêler les signes cosmiques (v11), terrestres (v 10,11a,12-18), moraux et universels, aux signes attachés à la destruction proche de Jérusalem et du temple (v 20-24). C’est à ces derniers qu’il faut rattacher l’affirmation du v 32, que « tout cela arrivera avant que ne disparaisse la génération vivant au temps de Jésus ». Les autres signes, dits des derniers temps, ne peuvent concerner cette génération, puisque Jésus affirme lui-même en ignorer la date de réalisation (Mat 24.36).

Les signes cosmiques peuvent s’interpréter littéralement comme des bouleversements dans la voûte céleste qui contient les astres. Ceux-ci sont considérés par beaucoup comme des « puissances célestes » (v 26). Sans forcément tomber dans l’adoration idolâtre des astres, on leur reconnaît une influence certaine sur la vie sur terre (saisons, marées, végétation, climats, et même humeur des hommes !). Les forces de la nature peuvent par leur ébranlement (tremblements de terre, tsunami, inondations, cyclones, etc. (Ap 21.1) préfigurer et annoncer le bouleversement total de notre système terrestre à la venue du Christ pour installer son royaume

A ces signes physiques, terrestres ou cosmiques correspondent des signes psychologiques et moraux parmi les hommes : ils sont atteints de profonde angoisse, de terreurs, comme le décrit l’Apocalypse à l’ouverture du 6ème sceau du livre de l’Agneau (Ap 6.12-17). Une autre interprétation, symbolique, peut s’ajouter à la compréhension littérale de ces signes. Dans la Bible l’opposition entre terre et ciel est un moyen de faire saisir la réalité d’un monde spirituel, dit « céleste » car invisible, par rapport au monde matériel, physique, visible. Les astres dans le ciel peuvent alors symboliser tous les dieux que l’homme adore et prend pour lumières sur sa route. Leur prétendue puissance sera ébranlée à l’approche de la venue de Christ, car les hommes en détresse au bruit des guerres (mer et flots = peuples agités Ps 2), des pestes, famines, tremblements de terre qui ravagent la terre (v 10-11), ne trouveront plus dans leurs dieux la protection ou la direction qu’ils espéraient. De plus leur angoisse augmentera du fait qu’ils verront dans ces « phénomènes terribles » des jugements divins auxquels ils voudront en vain échapper (Ap 6.17).parousie.jpg

A cette situation physique et spirituelle des hommes qui ne connaissent pas l’amour de Dieu, Jésus oppose son message d’espérance adressé à ses disciples. Eux, doivent savoir lire « les signes des temps », comprendre que ce qu’ils voient présage la proche réalisation des promesses de Dieu qu’ils espèrent : la venue en gloire de leur Roi et Sauveur. Celle-ci ne provoque en eux ni angoisse ni désir d’échapper à son regard de juge, parce qu’ils savent que ce retour signifie leur délivrance définitive du mal qui règne dans le monde et les maltraite.

Pour stimuler leur attente joyeuse , Jésus leur demande de tirer les leçons de la nature : dans sa bonté le Créateur a fait de la nature un livre ouvert où peuvent se saisir quelques-uns des grands traits de son projet de salut pour l’homme. A la mort de la végétation en hiver, succède le bourgeonnement des arbres au printemps ; la mort apparente de la chenille dans son cocon ou sa chrysalide est suivie de l’éclosion du papillon ; les semailles des grains dispersés en terre prépare la moisson des épis rassemblés en gerbes. De même les épreuves dans ce monde dominé par le mal seront suivies du rétablissement de la justice, de la paix et de l’amour dans un monde gouverné par le Christ glorifié.

Jésus conclut solennellement cette comparaison (v 33) par l’affirmation de la vérité et de l’autorité de ses paroles. Il sait qu’au cours des siècles les hommes ne se priveront pas de douter de paroles dont ils refusent l’aspect prophétique (2 Pi 3-4). Il sait aussi que la durée de l’attente use l’enthousiasme et la foi. C’est pourquoi il avertit ses disciples pour leur éviter de se lasser, de se laisser dominer par le plaisir des sens ou les inquiétudes de la vie (v 34 ; Mat 6.25-32).

En quoi consiste leur vigilance ?

  • D’abord dans la connaissance et l’attention portée à la Parole divine pour discerner dans quels temps ils vivent.
  • Dans la conscience que la venue de Christ se fera à l’improviste, au moment où ils ne s’y attendront pas ou plus ( ?), comme le filet du pêcheur tombe sur les poissons à leur insu (Mat 24.43-44).
  • Enfin dans la prière persévérante pour obtenir le discernement et la force de l’Esprit Saint, qui leur permettra de résister aux attaques, séductions et épreuves, de l’Adversaire avide de les séparer de Dieu (1 Pi 5.8). La prière leur permet de rester « debout devant le Fils de l’homme » venu juger (Dan 9.13 ; Ap 5.6-7) ceux qui n’ont pas voulu écouter sa voix (celle de sa Parole dans les Ecritures, ou celle de son inspiration dans leur conscience, Rom 2.14-15),  ni suivre ses instructions. Rester debout signifie ne pas être mis à terre par le doute ou la crainte d’une condamnation de leur culpabilité, c’est avoir l’assurance de l’amour et de la grâce du Sauveur (Rom 8.38-39), avoir la vision, claire et pleine d’espérance, de ses promesses et de ses prophéties, mettre une confiance totale dans la relation avec le Père.

Le discours sur les signes des temps se termine sur ces fermes exhortations adressées aux disciples de tous les temps, puisque individuellement leur mort coïncide avec le retour du Christ, la notion du temps qui passe n’existant pas dans le tombeau ; mais elles s’adressent surtout aux disciples des derniers temps qui vivront au moment de la réalisation de la parousie.

 

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-  Comment éviter les deux écueils suivants :

L’obsession de l’examen des signes des temps, qui entretient crainte et  fébrilité,

L’oubli, la négligence de cet examen qui provoque doute, incrédulité et aveuglement sur sa situation ?

 

-  Qu’est-ce qui me manque pour rester debout devant le Seigneur ?

 

-  Quelle est ma réaction devant l’accumulation des maux de la terre : joie, peur, compassion, agitation, désespoir, confiance en Dieu, engagement à son service auprès des souffrants et des ignorants ?

 

 

 

 

 

 

 

12/09/2014

Étude n°12 Mort et résurrection Jean 11.33-34 (20 09 14)

 

« Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » Jean 11.25.

 Lazare, sors !.jpg

Observons Jean 11.33-34

Le contexte (v 28-33)

A quelle occasion a lieu la rencontre de Jésus et Marie ? (1-15)

- Qui sont les témoins de la scène ? v 31)

- Où a lieu la rencontre ? Quel reproche fait Marie à Jésus ? Qu’est-ce que cela révèle sur sa foi en Jésus ? (32)

 

Le texte (v 33-44)

Structure du texte

a) v 33-37 : diverses réactions de jésus et des témoins à l’approche du tombeau

b) v 38- 42 : Jésus devant le tombeau

c) v 43-44 :  résurrection de Lazare

Questions

- Qui sont ceux que Jean appelle les « Juifs » ?

- Qu’est-ce qui trouble Jésus et le fait pleurer (v 33- 35) ?

- Quelle est la réaction des Juifs ? Que voient-ils en Jésus (v 36-37) ? Est-ce suffisant pour expliquer le « frémissement » profond de Jésus ? (v 38)

- Que veulent montrer les détails très concrets donnés sur le tombeau et l’état du mort ? (v 38-39)

- Que signifie ici la « gloire de Dieu » ? Quelle est la condition pour la voir ? (v 40)

- Qu’a d’insolite la prière de Jésus face au tombeau ? (v 41) Quel est le but de sa prière et de  son intervention auprès de Lazare ? (v 41-42)

- Comment ordonne-t-il au mort de sortir ? (v 43)

- Dans quel état sort Lazare ? Que signifie pour le mort et pour les témoins de ce miracle l’ordre de Jésus de le délier et le laisser partir ? Pourquoi n’y a-t-il aucun mot prononcé par Lazare ?

- Quelles sont les réactions des sacrificateurs et des Pharisiens ? Quelles paroles prophétiques prononcent-ils à leur insu ? (v 45-53)

 

Comprenons

Le contexte : Jésus et Marie

Jésus a amené Marthe au seul fondement qui puisse la soutenir et la consoler : « Il est la résurrection et la vie » (v 25) ;  il désire maintenant voir Marie pour la préparer aussi à ce qu’il va faire. Marthe prévient Marie en secret, pour qu’elle puisse avoir avec Jésus une entrevue particulière et sans témoins, comme elle-même.

Les Juifs consolateurs se méprennent sur le sens de la brusque sortie de Marie et la suivent pour l’entourer de leurs consolations humaines. Jean, dans tout l’évangile, désigne sous le nom de Juifs, ceux de son peuple qui restent incrédules devant Jésus. Ils ont des réactions très conventionnelles, très terre-à-terre, et ne perçoivent rien au-delà du visible. Leur incrédulité (v46) les pousse même à devenir la proie facile des manipulations des chefs religieux hostiles, au moment de la passion de Jésus (18.38-19.16).

La douleur de Marie semble plus désespérée que celle de Marthe : elle reproche à Jésus son absence pendant la maladie, mais n’ajoute rien comme parole d’espérance. Elle croit encore en Jésus comme guérisseur des malades, mais n’a aucune notion de sa puissance de résurrection, et se désole de la perte irrémédiable de son frère.

 

Le texte

Jésus et les Juifs (33-37)

v 34 : L’émotion de Jésus, ce frémissement intérieur répété (v 38), ses pleurs (v 35), sont différemment expliqués : ils viendraient

- de sa profonde compassion pour ses amies affligées, comme le comprennent les Juifs présents (v 36),

- ou de sa tristesse devant leur désespoir et leur incompréhension des promesses qu’il leur a faites,

- ou encore de son indignation devant les ravages sur ses créatures de la mort en général, et de son trouble intérieur à l’approche du combat terrible qu’il s’apprête à accomplir contre elle.

V 36-37 : Les Juifs soit sont émus par les larmes  de Jésus, qu’ils interprètent comme des preuves d’affection pour Lazare, soit s’interrogent sur l’impuissance apparente de Jésus, alors qu’il avait guéri un aveugle-né. Leur étonnement s’apparente aux propos des magistrats, qu’entendra Jésus crucifié (Luc 23.35) : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu. Ils ne peuvent imaginer la puissance divine de Jésus, ni l’enjeu de la situation pour lui : Jésus se trouve confronté directement à la puissance mortifère du malin.

 

Lazare, dehors ! 38-44Lazare,déliez-le.jpg

Les tombeaux creusés dans le roc, étaient fermés par une pierre roulée devant ou sur l’ouverture. Jésus en présence du sépulcre agit avec autorité et commande aux hommes, comme il va commander à la mort. Marthe par son cri d’horreur, veut éviter la vue de la décomposition du corps de son frère. Elle n’a pas foi, à ce moment, dans une résurrection immédiate, sans renier pourtant sa foi dans le Sauveur. Jésus lui rappelle son affirmation (v 25-26), mais reprend pour cela les mots de son premier message (v 4). Il cherche par ce miracle à faire éclater la gloire de Dieu (v 4 ; 40), son amour et sa puissance de vie, afin que tous « croient que le Père l’a envoyé » (v 14-15 ; 42) pour leur salut éternel (v 25).  Marthe, pourtant, ne pourrait pas la voir, ni la percevoir, si elle n’avait pas la foi, même face à son frère revenu à la vie ! C’est ce qui va se passer pour une partie des Juifs présents (v 46), et pour les chefs religieux endurcis dans l’incrédulité (v 47 et suivants).

L’action de grâces anticipée de Jésus illustre sa parole : « Lorsque vous priez pour demander quelque chose, croyez que vous l’avez reçue et cela vous sera donné » (Marc 11.24). Jésus n’avait sans doute pas cessé de prier et savait l’issue à la gloire de Dieu de ce combat contre la mort (v 4). Par les paroles suivantes (v 42), il donne le sens du miracle qu’il va accomplir : il doit être pour la foule un signe éclatant de sa mission d’Envoyé de Dieu, de Sauveur. C’est un témoignage rendu à la Vérité.

L’ordre donné à Lazare est le même appel donné par le Créateur pour faire venir au jour ses créatures (Genèse 1). C’est la Parole, pleine de puissance, qui donne Vie aux choses et aux êtres.

Malgré les bandelettes rituelles qui entouraient le mort, Lazare put se dresser et sortir du sépulcre. Il n’eut toute sa liberté qu’une fois « délié » par les témoins, sur l’ordre de Jésus. Peut-on y voir un symbole de l’aide demandée aux croyants auprès de celui qui passe par une résurrection spirituelle : il a besoin des autres pour affermir sa foi et être totalement libéré de l’emprise de la mort spirituelle ?

Si l’on parle encore de Lazare dans l’évangile de Jean en mentionnant sa résurrection et la haine contre lui qu’elle provoqua chez les Juifs (12.10-11), rien n’est dit sur ce qu’il éprouva ou put raconter de son expérience au-delà de la mort ! Si les visions de coma prolongé dont on parle actuellement avaient été si importantes pour la foi et l’espérance, qui d’autre mieux que Lazare aurait pu en parler ? Comme dans l’histoire du riche et du pauvre Lazare, le silence de ce Lazare, frère de Marthe et Marie, renvoie au seul fondement de la foi : la Parole de Dieu, les Écritures qui affirment l’inconscience totale dans l’état de mort, dont seul Jésus-Christ peut faire sortir par la résurrection.

 

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

Recherchez au fur et à mesure des étapes du récit, l’intention cachée des propos de Jésus, qui sachant ce qui va arriver, y prépare peu à peu ses amis. Il veut que derrière le miracle extraordinaire, ils distinguent l’amour de Dieu qui donne la vie éternelle à ceux qui croient en Christ.

 

Cherchez avec les membres de votre groupe tous les moyens de donner la vie, qu’ils connaissent : au sens propre, naissance, bouche-à-bouche, transfusion de sang, greffe d’organe vital, (cœur, foie, poumons, mœlle, etc...) ; Montrez leur signification possible au sens spirituel, et celui des rites (baptême accepté, sainte cène partagée) qui symbolisent l’entrée dans la vie éternelle.

 

-          Quelle pierre (spirituelle) doit être ôtée de notre vie pour que Jésus nous ressuscite ? (l’incrédulité, le sentiment d’être indigne, d’être coupable devant Dieu)

 

-          Quelles bandelettes (spirituelles) restent encore à détacher de nos vies, après que Jésus nous a ressuscités (habitudes néfastes : tabac, alcool, drogue ; rancunes tenaces, esprit de critique et de jugement des autres, préjugés, perception trop littéraliste de la parole de Dieu, etc.) Comme pour Lazare, il nous faut sans doute l’aide de nos frères et sœurs ou de spécialistes de la santé, pour nous enlever ces bandelettes, et cela peut prendre du temps, mais Jésus « achèvera l’œuvre de vie qu’il a commencée en nous » (Philippiens 1.6).

 

 

-          Qui puis-je aider cette semaine à être délivré de ces « bandelettes » qui entravent la liberté de la vie en Christ ? Prions d’avoir le discernement des moyens et des besoins d’aide spirituelle dans notre entourage.