25/07/2014
Étude n°5 : Comment être sauvé, Mat 22.2-14 ; Luc 18.9-14 (02 08 14)
« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
Observons la parabole des noces, dans l’évangile de Matthieu 22.2-14
Le récit est composé de deux paraboles très voisines :
Première parabole de Matthieu 22.2-10 :
- Qui est l’initiateur de l’invitation au repas des noces ? v 2
- Comment se marque son insistance à inviter (répétitions, adverbes,… ? v 3-4
- Comment répondent les invités ? v 5-6
- Quelle est la réaction de l’hôte envers ses premiers invités ? Quelle menace est sous-jacente pour le peuple juif du temps de Jésus ? v 7
- Qu’est-ce que cela signifie au plan du salut pour tous ceux qui refusent l’invitation de Dieu ?
- Pourquoi l’hôte juge-t-il ces premiers invités « indignes » des noces ? En quoi consiste la dignité pour participer aux noces ? v 8
- Où se trouvent les seconds invités ? v 9-10. Si les premiers représentent le peuple Juif, que peuvent représenter ces seconds invités qui répondent aussitôt ?
Deuxième parabole de Matthieu 22.11-14 :
- Quelles différences et ressemblances discernez-vous entre les deux paraboles ?
- Que peuvent représenter l’inspection des convives par le roi (v 11) et l’habit de noces (voir Zac 3.1-5 ; Ap 19.8)
- Comment le roi s’adresse-t-il à l’invité sans habit ? v 12
- En comparant le passage avec la parabole de Luc 18.9-14, que signifie l’entrée de cet invité sans habit de noces ? Que lui manquait-il pour participer aux noces ?
- Que représentent les « ténèbres du dehors » ? L’expression « Il y aura des grincements de dents » donne-t-elle crédit à la croyance à l’enfer éternel ? Comment la comprendre ?
- Quelle différence faire entre appelé et élu ? Quelles sont les conditions spirituelles pour être élu ?
Observons le texte de Luc 18.9-14
- A qui Jésus adresse-t-il cette parabole ? v 9
- Qu’est-ce qui distingue ces deux fidèles du temple ? v 10
- Quelle est la posture du premier ? Qu’est-ce que cela dénote comme opinion sur lui-même ? Quelle opinion a-t-il des autres et de lui-même dans sa prière ? v 11.
- De quoi se glorifie-t-il ? v 12. Quelle relation avec Dieu sa forme de piété révèle-t-elle ?
- Quelle est l’attitude du second fidèle ? Que reconnaît-il dans sa prière ? Quelle opinion a-t-il de lui-même ?
- De quelle justification Jésus parle-t-il au sujet de cet homme ? v 14
- Que signifie sa conclusion ? En quoi cette parabole éclaire-t-elle celle des noces dans Matthieu 22 ?
Comprenons
Pour répondre à la question posée en titre de cette étude, nous avons choisi d’examiner, en simultané, deux textes, l’un, la parabole des noces de Mat 22, proposé par le Guide d’études hebdomadaires de la Bible (Questionnaire adventiste de l’Ecole du Sabbat), l’autre, la parabole du Pharisien et du péager de Luc 18, proposé par L’Union Franco-Belge sur son site internet de l’AET (A l’écoute du Texte).
Matthieu rassemble dans son livre beaucoup de paraboles dites du Royaume. Jésus y donne les grandes caractéristiques de son Royaume spirituel, sous forme d’histoires simples, tirées du vécu de ses auditeurs, mais ayant un sens symbolique,
La parabole des noces termine la série, avant celle des paraboles du jugement des croyants et des non croyants (ch 24.45-25.46). Cette parabole des noces est la réponse de Jésus aux mauvais projets de ses adversaires (21.46), lorsqu’ils comprirent que Jésus parlait d’eux dans les paraboles des deux fils et celle des vignerons (ch 21).
Jésus ayant annoncé une ressemblance du royaume céleste, on s’attendrait à ce que le deuxième point de la comparaison ne soit pas une personne ! Or cette seconde partie de la comparaison est le récit des actes d’un roi.
Jean-Baptiste avait annoncé le royaume de Dieu en appelant les foules à se repentir et à confesser leur péché (Mat 3.2, 6). Il avait aussi mis en garde les Pharisiens et les Sadducéens contre leur présomption de fils d’Abraham, qui les empêchait de produire les fruits de la repentance (Mat 3.7-10). Et voilà que Jésus reprend la même idée dans cette double parabole des noces.
Le thème des noces se retrouve dans Luc 12.36 : « Soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître reviennent des noces, afin de lui ouvrir aussitôt qu’il arrivera ! ». Puis dans Luc 14.8 « Lorsque tu es invité par quelqu’un à des noces, ne va pas occuper la première place, de peur qu’une personne plus considérée que toi n’ait été invitée. » Enfin dans l’Apocalypse (19.7,9) les noces du Fils sont appelées les noces de l’Agneau. Certains détails de cet événement joyeux de la vie des Israélites sont précisés dans la parabole des dix vierges de Mat 25.1-13. L’entrée dans le royaume céleste est donc représentée comme une fête célébrant l’alliance de deux époux, le Fils ou l’Agneau et l’Épouse ou l’Église, ou encore le fidèle.
La première parabole de Matthieu insiste sur l’invitation lancée à tous pour participer à ces noces. Le passé employé au v 3 « ceux qui étaient ou avaient été invités » rappelle que l’invitation avait été lancée bien avant ce rassemblement des invités. Comme Jésus a parlé précédemment du figuier stérile, des deux fils et des vignerons, paraboles dans lesquelles se sont reconnus les Pharisiens, les premiers invités de notre parabole représenteraient le peuple juif qui depuis Moïse et les prophètes (ses serviteurs v 3-4) a reçu l’invitation au Royaume, les promesses et les lois (Rom 9.4-5). Le Maître ne cesse de l’appeler avec insistance, jusqu’au jour des noces mêmes, où tout est prêt. Mais c’est en vain. Les invités refusent délibérément, et se trouvent des excuses matérielles ou affectives comme la parabole parallèle de Luc 14 nous le révèle : achat d’un champ, ou de bœufs, mariage. Ce qui se passe sur la terre est beaucoup plus intéressant que la proposition d’alliance spirituelle ! Au-delà du peuple juif contemporain de Jésus, ne retrouve-t-on pas le même état d’esprit dans nos sociétés matérialistes, et parfois aussi dans les églises, qui ont perdu leur « premier amour » (Ap 2.4). L’insistance du Maître est perçue enfin comme une agression et provoque la violence des invités contre ceux qui les appellent, qu’ils assassinent. On reconnaît là le sort funeste de la plupart des prophètes et surtout celui du Fils même (Mat 21.36-39). Le roi de la parabole les juge indignes de participer aux noces, car ils les ont méprisées, jugées moins importantes que leurs affaires terrestres et se sont révoltés avec violence contre ceux qui les pressaient de répondre à l’invitation du roi. Jésus réitère la menace de mort prononcée déjà à propos des vignerons meurtriers (Mat 21.41) : colère du roi, mort et ville incendiée. Cette prophétie se réalisa à la lettre en 70 après Jésus-Christ, où Jérusalem fut détruite par les armées romaines, considérées comme les instruments du jugement qu’elle s’était attirée par son refus de répondre à l’appel de Christ. Lorsqu’on se détourne de la vie et de la joie proposées par Dieu, on ne récoltera que mort et disparition ! Les réalisations historiques ne sont que les préfigurations concrètes du sort spirituel qui entérinera le refus volontaire d’entrer dans le royaume de Dieu.
Toutefois dans son amour et son désir de remplir son royaume, le roi continue d’appeler d’autres invités, ceux qui sont dans les carrefours et sur les chemins (v 9-10). La parabole de Luc 14.15-24 est plus détaillée : après les premiers invités, que l’on peut comparer aux Pharisiens, les serviteurs vont chercher les parias de la ville, estropiés, pauvres, aveugles, boiteux, ceux qui étaient méprisés par les autres « bien-pensants ». Puis une troisième fois, les serviteurs sortent inviter ceux qui sont extérieurs à la ville et au peuple juif, mais en chemin vers le royaume, cherchant aux carrefours religieux à rencontrer un Sauveur. Dieu les connaît et répond à leurs aspirations secrètes, en leur envoyant ses invitations. Curieusement Matthieu ajoute que tous sont rassemblés, « méchants et bons » (v 10). Les serviteurs ne sélectionnent pas les destinataires des appels divins, qu’ils soient « impies ou croyants », ils ont reçu ces invitations et y ont répondu, de sorte que la salle des noces est remplie. Ainsi se termine la première parabole du passage.
Le récit rebondit alors en une seconde parabole, peut-être en écho au mot « méchant », pour s’attacher à un personnage qui détonne dans l’assemblée : il n’a pas revêtu l’habit de noces, que, selon la coutume de l’époque, l’hôte offrait à ses invités. Le thème de l’habit est récurent dans la Bible, car c’est à son vêtement qu’on identifiait la position sociale, ou la fonction professionnelle de chacun. Depuis le vêtement de peau offert par le Créateur au couple déchu pour subsister sur la terre remplie de péché (Gen 3.21), jusqu’à l’habit de noces dont est revêtue l’Épouse de l’Agneau (Ap 19.8), nombreuses sont les mentions de ce vêtement du salut (Es 61.10) dont Dieu revêt le pécheur, pour couvrir ses vêtements sales ou sa nudité (Zac 3.3). Spirituellement, cet habit de noces représente la justification, le pardon que Dieu offre à chacun gratuitement. Comment cet invité de la parabole a-t-il pu entrer dans la salle de noces sans avoir accepté le don de Dieu ? En fait, la question n’est pas là, car la parabole ne répond pas aux « comment » mais plutôt aux « pourquoi ». Jésus veut enseigner ses disciples sur l’état d’esprit nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu : il ne s’agit pas de croire avoir automatiquement le droit d’y entrer parce qu’on est juif, ou pratiquant des formes de la religion, ou méritant par ses « bonnes œuvres ». Il faut se reconnaître humblement dépendant de la grâce de Dieu, attendre d’être considéré comme juste par lui seul (= justification), et se saisir de son pardon avec un cœur reconnaissant et confiant. La parabole du Pharisien et du Péager de Luc 18 en est l’illustration exacte. C’est tout l’enseignement développé par Jésus dans les Béatitudes et le Sermon sur la Montagne ! Devant Dieu, le pécheur n’a aucun justificatif à présenter, son salut ne dépend que de sa foi en Jésus-Christ qu’il reconnaît ou non comme son Sauveur.
La conclusion de la parabole paraît très sévère, car elle attribue au jugement de Dieu le « châtiment » du pécheur non repenti, comme dans toutes les autres paraboles de jugement (Mat 25). Mais si on se réfère au Jugement de Salomon (1 Rois 316-28) comme préfiguration du jugement divin, on voit que le sort du pécheur non repenti n’est pas une décision arbitraire du juge, mais une ratification des choix du pécheur invétéré. La mauvaise mère du jugement de Salomon, après avoir révélé son état d’esprit et sa volonté de mort, ne s’entend pas condamnée par le roi. Elle est simplement laissée au silence, à l’obscurité, aux ténèbres de la voie de mort qu’elle avait choisie. Ceux qui, après avoir été appelés, refusent de se saisir du pardon et de la justice que Dieu leur offre, se privent de l’élection et ne peuvent prétendre entrer dans le royaume éternel (v 14). Il n’y a pas là de châtiment, ni de sanction divine pour leur péché, mais simplement conséquence funeste et inéluctable d’un choix de vie sans Dieu. « Les pleurs et grincements de dents » qui accompagnent cette conclusion, symbolisent l’état d’esprit avec lequel le pécheur non repenti accueille son sort. S’il le regrette, il ne se repent pas de sa vie, et reste dans la rancune et l’irritation qui l’ont dominé, (Mat 22.6). Cette expression n’est pas à prendre à la lettre car dans la Bible, il n’y a pas d’enfer éternel où iraient souffrir éternellement les « damnés ». Après avoir compris leur sort, ils disparaissent définitivement dans le néant (ténèbres du dehors), ce que la Bible appelle la « seconde mort », qui est "éternelle" ou définitive.(Ap 21.8b ; Rom 6.23 ; Jac1.15).
Questions pour une application dans la vie chrétienne.
- Par quelles paroles de Dieu ai-je entendu son appel à la vie éternelle ? Comment y ai-je répondu ?
- Quelles excuses est-ce que je me donne pour ne pas obéir à l’invitation de Dieu ? Pourquoi ?
- A quoi me pousse mon désir d’entrer dans le royaume ? Comment éviter de me considérer comme méritant d’y entrer ?
08:00 Publié dans Enseignements de Jésus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2014
Étude n°4 : Le salut, Jean 6.47-59 (26.07.14)
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. » Jean 3.16
Observons Jean 6.47-59
Le contexte
- A la suite de quel événement Jean rapporte-t-il ces enseignements de Jésus (6.1-15) ?
- Comment Jésus a-t-il introduit le sens de son discours v 27, 29 ?
- Comment ses auditeurs Juifs l’ont-ils compris (v 28, 30-31)? Sur quel sens s’arrêtent-ils (41-42) ?
- Comment Jésus cherche-t-il à leur faire dépasser ce sens (v 32-36) ? Qu’affirme-t-il être et vouloir faire (v 35-40) ?
Le texte
- Par quelle affirmation résume-t-il solennellement ce qu’il veut faire comprendre, v 47 ?
- En examinant les répétitions de noms et de verbes, déterminez le champ sémantique ( = à quel vocabulaire appartient le passage ?).
- V 48-51a : Quels sont les divers qualificatifs du pain dont parle Jésus ? A quoi ce pain est-il opposé ? Pourquoi ? De quelles morts et de quelles vies s’agit-il ?
- V 51b : quelle précision donne Jésus sur ce pain ? Quels sont les temps et les modes des verbes dans ce verset 51 ? Que peut-on en déduire ?
- V 51-56 : Combien de fois le mot « chair » apparaît-il ? Comment les Juifs le comprennent-ils, v 52, 60) ? Quel sens lui donne Jésus en ajoutant le « sang » ? (4 fois v 63)
- V 55-56 : Quel lien y a-t-il entre nourriture , boisson, et vie ? entre manger, boire, et demeurer en Jésus ?
- V 57 : Devant l’incompréhension de ses auditeurs comment Jésus précise-t-il sa métaphore ?
- Qu’évoquent pour nous les expressions « manger sa chair et boire son sang ? (Luc 22.19-20 ; Mat 26.26-28)
Comprenons
Avant toute interprétation des textes de l’évangile de Jean, il est bon de se rappeler que Jean ne raconte pas une biographie de Jésus, ni chronologiquement ni littéralement. Il choisit dans les actes et les propos de Jésus ce qui peut amener le lecteur à comprendre la personne divine de Jésus et les objectifs spirituels de sa mission. Jean écrivit son évangile (20.31) « afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » Dans cette démarche apologétique, il fait suivre les rencontres de Jésus avec Nicodème, le docteur de la loi Juif, et de la Samaritaine, la femme étrangère de « mauvaise vie », du récit de la multiplication des pains. Il montre ainsi que Jésus est venu pour apporter la vie éternelle à tous, juif ou non juif, homme ou femme, infirme ou enfant, avec une grande générosité (6.12-13) et avec amour. Il demande seulement qu’en retour, on croie qu’il est le Messie, l’envoyé du Père (5.36, 39-40).
Inlassablement Jésus va reprendre ce thème de la nourriture et du pain, dans des formules qui ont fait choc, car elles étaient comprises littéralement par ses auditeurs juifs !
Ainsi, il reprend à son compte le nom de Dieu « YHWH » le « Je suis », en se désignant comme le pain de vie (4 fois 35,41,48,51) : Ce pain est pour toute la terre habitée (symbolisée par le chiffre 4). Jésus associe ainsi la divinité à l’humanité qu’il nourrit et appelle à vivre éternellement.
Il ose se comparer aussi à la manne, nourriture physique donnée par Dieu aux Hébreux dans le désert et véritable « type » prophétique de ce qu’Il est lui-même, le vrai pain de vie venu du ciel. Ce n’est pas une réalité physique mais symbolique et spirituelle ! Dieu n’entretient pas seulement la vie terrestre et matérielle de son peuple, il accorde la vie éternelle et la résurrection à « celui qui voit le Fils et croit en lui. » (v 40, 47).
Manger de ce pain spirituel n’empêche pas l’homme de mourir physiquement sur cette terre, mais lui donne dès à présent (le verbe est au présent au v 47), d’être en communion intime avec Jésus et le Père (v 56-57) qui est vivant. Le croyant commence donc dans cette communion, sa vie éternelle, qui sera dans sa perfection lorsque Jésus le ressuscitera au dernier jour (v 40).
Pour interpeller plus fortement ses auditeurs, Jésus précise que non seulement il est le « pain de vie descendu du ciel», mais que ce pain sera (v 51b, au futur !) sa « chair et son sang donnés pour la vie du monde » ! Jésus avec ce futur, anticipe sur la mort de son humanité sur la croix. Par son incarnation, il a pris sur lui notre condition humaine et son péché pour les anéantir dans sa mort (Rom 6.6). Par sa résurrection il fait participer à sa nature divine celui qui accepte ce don, qui "le mange", l’assimile, c'est-à-dire l’intègre à sa vie spirituelle et se laisse transformer par cette nourriture (physiquement comme spirituellement, on devient ce que l’on mange !). Le couronnement de cette nouvelle vie en Christ, dans une nature soumise à l’Esprit, c’est la résurrection et la vie éternelle dans la communion de l’amour de Dieu. Durant la vie terrestre, « manger le pain de vie », c’est vivre de la vie de Christ ressuscité, qui demeure en soi, c’est le laisser dominer ses pensées, ses affections, sa volonté, sa conduite (Jean 15.4 ; 17.23 ; 1 Jean 3.24 ; 4.16)
Cette mention de la chair et du sang de Christ qu’il faut manger et boire, au-delà du sens spirituel qu’on lui donne, peut faire allusion pour Jean à l’institution de la Cène, qu’il ne rapporte pas comme les autres évangélistes. Jean n’a pas voulu répéter cet acte, institué comme rite de commémoration par l’Église, pour justement lui ôter tout caractère ritualiste et formaliste. Ce n’est pas la cène ou l’eucharistie, le « sacrement » qui sauve, c’est la foi du croyant dans son sens spirituel : la vie de Jésus donnée pour le pardon, le salut, la vie éternelle de celui qui croit. Il n’y a pas de pouvoir « magique » dans les espèces physiques, pas plus que dans la chair et le sang physiques de Jésus, comme ses auditeurs Juifs scandalisés l’ont compris. Les espèces restent des éléments matériels dans lesquels par l’Esprit (v 63, Jean 4.24) on discerne le don merveilleux de la vie de Christ pour « le salut du monde ».
Questions pour une application dans la vie chrétienne
-De quoi est-ce que je nourris ma vie spirituelle ? La Parole de Dieu est-elle le plat de résistance de cette nourriture ?
- A quoi peut-on discerner quelle est notre nourriture spirituelle ?
- Quelle nourriture je reçois dans l’Église ? Quels fruits puis-je constater dans ma vie et celle de ma communauté ?
- Comment l’assurance de la résurrection transforme-t-elle notre conduite et notre pensée ?
- De quoi suis-je sauvé par Jésus ?
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