27/10/2017
Étude n°5 : La foi d’Abraham, Rom 4.1-17 (03 11 17)
Étude n°5 : La foi d’Abraham, Rom 4.1-17 (03 11 17)
« Annulons-nous ainsi la loi par la foi ? Certes non ! Au contraire, nous confirmons la loi » (Rom 3.31)
Observons
L’argumentation se compose de trois parties :
v 1-8 : Abraham fut considéré comme juste par Dieu par sa seule foi
v 9-15 : Justifié par la foi avant sa circoncision, Abraham est « père de tous les croyants »
v 16-17 : la justication par la foi est une grâce (v 16) accordée à celui qui croit à l’exemple d’Abraham.
L’argumentation s’appuie sur de nombreuses oppositions entre :
- Œuvres et foi, orgueil des œuvres et humilité de la foi, salaire dû et grâce (1-5)
- Circoncision et incirconcision
- Obéissance à la loi et foi (14-16)
Pour conclure l’argumentation (v 23-25), Paul fait le parallèle entre la foi d’Abraham et celle des chrétiens.
Comprenons
Le chapitre 3 se terminait sur la question : la Loi (ou les Écritures), serait-elle annulée par cette conception de la justification par la foi seule ? Paul va répondre dans notre chapitre à cette objection, qu’on pourrait reformuler ainsi : « N’y a-t-il pas eu un temps, celui de Moïse avec la loi, ou celui d’Abraham avec sa fidélité à Dieu, où la justice s’obtenait par l’obéissance ? Penser que la foi seule permet d’être considéré comme juste serait-il en contradiction avec ce que Dieu a révélé dans l’Ancien Testament ? »
Dans sa réponse, Paul va se démarquer de la conception juive de la foi. Pour les Juifs, la foi se confondait avec la fidélité dans l’obéissance à Dieu. Attachés à ce qui se voit, les Juifs considéraient que les œuvres d’obéissance étaient la preuve de la foi. Mais une telle conception fait de la foi une « bonne œuvre » dont peut se glorifier le croyant pour réclamer son dû : « puisque je suis fidèle, j’ai droit au salut ! ».
Par l’exemple d’Abraham, et même de David, Paul bouscule cette pensée, et démontre que la foi d’Abraham était indépendante de ses « mérites », de ce qu’il était, un incirconcis, ou un homme vieux et stérile, et de ce qu’il faisait, actes de fidélité ou mensonges. Sa foi venait du cœur, elle était une confiance absolue, une espérance contre toute espérance humaine, une assurance totale en la réalisation des promesses de Dieu les plus incroyables et humainement insensées : devenir « père de nations » alors que son couple était âgé, être pardonné gratuitement, comme David en fit plus tard l’expérience (2 Samuel 11-12), et bénéficier de la puissance de résurrection de Dieu (Gen 22.8 ; Héb 11.19). Ainsi la justice, le pardon qu’il obtint de Dieu étaient-ils des grâces et non des récompenses ou un salaire dû à sa bonne conduite et à son obéissance à la loi. (Illustration : mosaïque de Monréale, Sicile, sacrifice d'Isaac)
Si Abraham encore incirconcis, fut considéré comme juste à cause de cette foi en la réalisation sûre des promesses divines malgré toutes les apparences contraires, la même foi permet d’être considérés comme justes par Dieu (v 23-25) à tous ceux, Juifs et non-Juifs, qui croient à la puissance de la mort et de la résurrection de Jésus en leur faveur. Ainsi, c’est le même Dieu qui les justifie tous, selon sa grâce, et non selon leurs mérites.
La foi n’est pas la fidélité à la loi de Dieu, elle serait alors une « œuvre méritoire » dont on pourrait se vanter. Elle est pour Paul un don de Dieu, une grâce accordée à celui qui ouvre son cœur à l’Esprit (Rm 10.17) et accepte humblement de dépendre entièrement de l’amour de Dieu pour sa vie terrestre et éternelle.
Cette démarche du cœur, semblable à celle d’Abraham, donne à Dieu la possibilité d’agir, de fortifier celui qui croit, et d’être glorifié par les fruits que sa foi permettra à l’Esprit de produire dans sa vie (v 20).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Où en suis-je dans ma démarche de foi ? Quelle place y tient l’obéissance à la loi ?
- En qui ai-je confiance pour être pardonné et sauvé ? En mes actes d’obéissance, en mon appartenance au « Reste », en ma fonction dans l’Église, en ma connaissance biblique, en mon expérience spirituelle, en la puissance de l’amour inconditionnel de Dieu, en l’œuvre de salut de Jésus-Christ pour moi, dans les promesses de salut gratuit de Dieu ?
- Comment ma foi glorifie-t-elle Dieu ?
- Que signifie concrètement pour moi d’être considéré comme juste par Dieu ? À quoi cela m’engage-t-il vis-à-vis de Dieu, de moi-même et des autres ?
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20/10/2017
Étude n°4 : Justifiés par la foi, Romains 3.19-31 (28 10 17)
Étude n°4 : Justifiés par la foi, Romains 3.19-31 (28 10 17)
« Nous comptons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » (Rom 3.28)
Observons
Le contexte
Après avoir démontré dans les ch 1 et 2 de sa lettre aux Romains, l’universalité du péché (non-Juifs et Juifs sont à égalité, même si les Juifs ont l’avantage primordial d’être les dépositaires de la Parole de Dieu (3.1-9), Paul appuie sa démonstration sur les textes des Écritures qui affirment que tous les hommes sont coupables parce que « la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux » (3.10-18).
Le texte
Structure : première partie
V 19-20 : La loi fait connaître le péché
V 21-22 : La justice de Dieu s’obtient par la foi en JC
V 23-26 : La mort de JC, moyen de rédemption et d’expiation pour tous.(Le Tintoret Crucifixion, détail)
Seconde partie
v 27-28 : nul pécheur ne peut tirer des mérites de ses œuvres, car il est justifié par la foi.
V 29-30 : Dieu justifie également circoncis et incirconcis par leur foi.
V 31 : la justification par la foi est confirmée par la Thora.
Répétitions dans la première partie :
Justifié = v 19, 20, 24
Justice de Dieu = v 21,22,25,26
Dieu reconnu juste : v 26
Dieu justifiant : v 26
6 fois Dieu justifie ou accorde sa justice, 2 fois l’homme est l’objet de la justice de Dieu. Le vocabulaire est essentiellement juridique.
3 fois les destinataires de l’œuvre de salut de JC sont désignés comme « ceux qui croient » (22), « ceux qui ont la foi en son sang » (25), celui qui a la foi en Jésus » (26)
Opposition entre l’œuvre de justification de Dieu et l’état de péché de l’homme (v 19,20,23,25).
Au centre de la première partie (v 24-25) on trouve les notions de « rédemption » en Christ, et « d’expiation » opérée par Christ pour « ceux qui ont la foi en son sang ». Ces deux termes sortent du vocabulaire juridique : ils sont du domaine social (relation entre les hommes) et religieux (relation avec Dieu).
La seconde partie est construite sur le procédé littéraire et oratoire des questions-réponses.
Comprenons
Le contexte
Paul vient de citer quelques passages des Ecritures qui justifient son affirmation de l’universalité du péché : Ps 14.1-3 pour les versets 10-12 ; Ps 5.10 ; 140.4 ; 10.7 pour les v 13-14 ; Es 59.7-8 pour les v 15-17. Paul cite ces textes selon la version des Septante en grec qu’il connaissait. Ces passages dénoncent l’injustice générale et l’égarement de l’humanité qui « ne cherche pas Dieu ». Cet égarement se manifeste dans la parole mortelle et l’activité meurtrière et destructrice, dans l’absence de paix et de crainte ou respect de Dieu, qui règnent parmi les hommes.
Le texte : Première partie
V 19-20 : Paul conclut que ces révélations de l’Ancienne Alliance s’adressent aux Juifs « qui sont sous la loi », c’est-à-dire qui en sont les dépositaires. Elles les avertissent que eux aussi sont concernés puisque « tous sont coupables devant Dieu» (ch 1-2), car la source du péché se trouve dans le cœur humain. L’observation de la loi morale ou rituelle ne peut donc constituer un mérite pour obtenir la justice de Dieu, ou en d’autres termes pour être considéré comme juste par Dieu. Les efforts faits pour observer la loi sont vains et imparfaits, s’ils ont pour but de gagner le salut ; ils émanent ainsi d’un cœur orgueilleux et suffisant, et non d’un amour véritable pour Dieu. L’Éternel n’a pas donné la loi à l’homme comme moyen d’acquérir la vraie justice ou la sainteté, mais comme révélateur de son état profond de péché, pour le conduire à Dieu dans la repentance (Ga 3.24). Il ne peut reconnaître sa culpabilité que s’il se place face à la révélation de la Loi, c’est-à-dire des paroles de l’Ancien Testament que Paul vient de citer. Les Juifs pouvaient croire qu’elles ne s’appliquaient qu’aux impies. En les étendant à tous, Paul signifie que si les Juifs (= ceux qui sont dans le système de la Thora, « sous la loi ») ont la même conduite que les non-Juifs, ils tombent eux aussi sous les mêmes sentences. Puisque l’Ancien Testament enseigne aux Juifs que tout homme est coupable devant Dieu, ils ne peuvent que se reconnaître coupables, sans contestation possible.
Cette dénonciation de la corruption naturelle du cœur humain va à l’encontre aujourd’hui, de la conviction héritée de Rousseau, que tout homme nait bon, et que seule la société le corrompt. Rousseau jugeait l’homme selon d’autres critères que la Bible. La Parole de Dieu enseigne la nature pécheresse de « la chair » (= tout homme au naturel) et que le seul remède possible est en Jésus-Christ (Act 4.12).
Aux chrétiens « Juifs » qui prétendaient que par l’obéissance, morale et rituelle, à la Loi (= les œuvres de la loi), on peut acquérir des mérites et être sauvé, Paul rétorque que la Loi révèle l’impossibilité de l’obéissance naturelle. La loi est le thermomètre qui révèle la culpabilité de chacun, et non l’échelle qui lui permet d’atteindre la perfection du ciel. Paul dira ailleurs, qu’elle est un « pédagogue qui mène au Christ » (Gal 3.24).
V 21-22 : En opposition, (« Mais maintenant » = sous la Nouvelle Alliance) à cette prétention d’obtenir le salut par l’obéissance à la loi, Paul va développer avec joie (ce « mais maintenant » manifeste un soulagement, une libération !), la vraie source de justice que révèle tout l’Ancien Testament (= Loi et Prophètes) : Dieu accorde sa justice à tous ceux qui croient en Jésus (v 22 // 1.16-17), sans que l’obéissance à la loi joue un rôle pour l’obtenir.
V 23-25a : Pour comprendre en quoi consiste cette justice ou sainteté accordée par Dieu « gratuitement et par grâce » (la redondance insiste sur l’idée du don inconditionnel de Dieu), à celui sans distinction d’origine, et sans mérite, qui croit dans le « sang » de Christ, Paul use de deux métaphores, la rédemption et l’expiation, qui même si elles sont fort employées dans le Nouveau Testament, demandent à chaque fois d’être expliquées.
La rédemption
Privé de la gloire de Dieu, c'est-à-dire coupé de « l’image de Dieu » qu’il était destiné à être (Ge 1.27 // 1 Co 11.7), parce qu’il s’est soumis à Satan, l’homme est devenu esclave du péché dont il ne peut s’affranchir lui-même (Rm 6.16 ; 7.23-24 ; 2 Ti 2.26 ; 2 Pi 2.19).
Le mot « rédemption » est de la même racine (gā’al en hébreu, lutroô ou agorazô en grec) que le mot « rachat » et signifie dans la Bible « racheter, libérer » d’un asservissement, des humains ou des biens, au moyen d’une aide extérieure ou « rançon ». Il a pris dans le langage actuel une extension de sens pour désigner « le plan du salut de Dieu en Jésus-Christ ». Dans l’Ancien Testament (Lév 25.25 ; Ruth 3 et 4 ; Jér 32.6-9), le rachat d’une personne, d’un bien, d’une propriété aliénée ou hypothéquée, est opéré par le «go’ēl » le « racheteur » qui est le plus proche parent, pour préserver l’intégrité du patrimoine familial. Une autre racine « pādā » est utilisée pour la libération des Israélites esclaves en Égypte (Ex 6.6 ; 15.3) et pour le rachat des premiers-nés normalement consacrés à l’Éternel (Ex 13.13). L’idée de rançon et de rachat de liberté nous est bien connue aujourd’hui lors de la libération des otages retenus prisonniers par leur ravisseur.
Ici Paul fait « du sang du Christ » ou en d’autres mots de la mort de Christ sur la croix, la rançon, le « prix payé par Dieu » pour libérer sa créature du péché qui l’éloigne de Lui. Cette idée de prix ou de rançon payée est en contradiction avec celle de la gratuité de la justice de Dieu, de la grâce offerte à tous ! Il ne faut donc pas pousser la métaphore trop loin, sinon on introduit une notion mercantile dans le processus du salut. A qui en outre Dieu (ou Jésus) paierait-il de sa vie ce salut ? Retenons ici simplement l’idée de libération de l’esclavage du péché et de la mort.
L’expiation
Nous avons abondamment expliqué cette expression biblique dans les études du 4ème trimestre 2008, dont je tire une citation du pasteur Philippe Augendre pour préciser le sens de ce mot : « faire l’expiation » disent les versions habituelles, le terme signifie effacer le péché…En conséquence, les péchés sont « expiés », enlevés, effacés, lavés, ôtés, absous, pardonnés. Lorsqu’il est l’expression d’une sincère repentance, le sacrifice pour le péché du rite juif est une absolution, un effacement réel des péchés, promis et accompli par Dieu ; le pardon demandé est accordé et la réconciliation rendue effective. »
Comment le sang de Jésus (= la vie de Jésus donnée sur la croix) permet-il à celui qui croit, d’être libéré de la mort, de la culpabilité et du péché, et d’être considéré comme « juste » devant Dieu ?
Pour bénéficier de ce rachat, de cet effacement du péché, Paul affirme qu’il suffit au pécheur repentant de croire que Jésus l’a accompli en sa faveur, de s’approprier personnellement ce don et d’intégrer à sa vie la libération du péché. « Il devient enfant de Dieu, fils de Dieu, héritier de Dieu et cohéritier de Christ (Rm 8.14,17) », il est considéré comme juste devant Dieu et peut alors commencer une vie nouvelle, affranchie de l’esclavage du péché, marchant dans la sainteté et la justice que lui communique sa communion avec son Rédempteur (Jean 17.17 ; 1Jn 3.3,5-6).
V 25b-26
L’œuvre de rédemption et d’expiation du Christ a pour but selon Paul, de « montrer la justice de Dieu » (v 25, 26). Qu’est-ce à dire ? La justice est ici l’attribut de Dieu, égale à sa sainteté. Comme les péchés du temps passé, sous l’ancienne alliance, étaient restés apparemment « impunis », on pouvait douter de la justice divine, comme le Palmiste au Ps 73, ou le prophète Jérémie (5.28 ; 12.1) scandalisés devant la prospérité des méchants. Paul qualifie ce temps avant l’incarnation en Jésus-Christ de « temps de la patience de Dieu ». Dieu a supporté les infidélités de son peuple, et les révoltes de l’humanité, qui ne reconnaissaient pas dans leurs souffrances les conséquences de leur péché ; avec amour il ne voulait pas les anéantir selon sa promesse à Noé (Gen 9.11-16), et cherchait malgré tout à les faire revenir à Lui. De plus, dans le temps présent, on peut aussi douter de la justice de Dieu en voyant qu’il considère comme juste le pécheur qui a foi en Jésus. Le pardon gratuit serait-il injustement accordé ? Par la croix et la résurrection de Jésus, Dieu montre son horreur du péché qui conduit l’Homme à la mort. Par Jésus, Il fait mourir dans son corps la nature humaine pécheresse, et lui accorde dans la résurrection une nouvelle nature transformée et guidée par l’Esprit. Il démontre à la fois sa justice et son amour pour l’Homme. Celui-ci a désormais la possibilité par la foi de s’identifier à la mort et la résurrection de Christ, d’accepter le pardon gratuit de Dieu et de vivre une nouvelle vie dirigée par son Esprit. Ainsi « en justifiant » gratuitement le croyant, Dieu fait la preuve qu’Il est à la fois juste, saint et bon. Là où l’homme s’attendait à une justice de rétribution, faite de récompenses et de châtiments, il découvre à la croix une justice divine de grâce, libératrice, faite de don de soi par amour, et de pardon.
Seconde partie : v 27-31
Paul conclut son argumentation en revenant au procédé des questions-réponses, qu’il utilise très souvent. Dans ce paragraphe il s’efforce de montrer par un raccourci saisissant et l’opposition entre la « loi des œuvres et la loi de la foi », que :
1-puisque « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (v 23), et puisque l’obéissance à la loi ne donne aucun mérite, il n’y a qu’un seul moyen de salut, c’est l’acceptation par la foi de l’œuvre de rédemption gratuite de Jésus-Christ. En parlant de la loi de la foi (v 27) comme il dira « la loi de l’Esprit de vie » (8.2) ou « être sous la loi de Christ » (1 Co 9.21), Paul annonce l’affirmation du v 31 : la foi confirme la Loi. La vie de foi en Christ est en effet soumise à une loi intérieure qui prescrit au croyant justifié de vivre dans une attitude humble et réceptive à la grâce, au pardon de Dieu, et à la libération du péché, qui se manifeste dans les actes d’amour, que « Dieu a préparés d’avance pour lui » (Eph 2.10). De la sorte, il n’y a aucun sujet de vantardise pour aucun croyant.
2- Puisque Dieu est le seul Dieu de tous les hommes, il ne peut privilégier les Juifs en les justifiant à cause de leurs œuvres, au détriment des Gentils ignorants de la loi ; Il les considère donc tous comme justes, s’ils croient en Jésus-Christ (v 29-30). En conclusion (v 31), Paul déclare que la justification par la foi est conforme aux deux principes des Écritures (= Loi) : tous les hommes sont indignes devant Dieu, et Dieu est le même pour tous, Il considère comme juste quiconque croit au Fils (Jn 3.16).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Ai-je pris conscience de mon impossibilité à racheter moi-même la vie éternelle, à me libérer du péché par mes efforts de sainteté ? Comment ne pas me faire d’illusions au sujet de mes soit-disant mérites (obéissance à la loi, observation du sabbat, appartenance à « l’Église du Reste », hygiène alimentaire, ou toute autre pratique « méritoire ») ?
- Comment changer d’état d’esprit à l’exemple de Paul (Phi 3.8-9) et recevoir la « justice qui vient de Dieu » ?
- Si je reconnais que Dieu en me rachetant, me réconcilie avec Lui, me considère comme juste et me fait entrer dans sa famille, comment puis-je vivre concrètement cette justice dans ma relation avec Lui et avec les autres ?
- Comment manifester ma reconnaissance et témoigner de ma libération du péché par la grâce de Christ ?
08:00 Publié dans Romains | Lien permanent | Commentaires (3)