26/04/2017
Etude n°5 Vivre pour Dieu 1 Pierre 4. 1-11 (06 05 17)
En réponse à la demande de certains de nos lecteurs qui suivent le manuel adventiste mondial des études hebdomadaires de la Bible, voici la publication du texte de l'étude n°5 de ce manuel, qui sera partagé dans les églises ce 29 avril.
Étude n°5 : Vivre selon Dieu, 1 Pie 4.1-11 (29 04 17)
« Que dès maintenant vous viviez le reste de votre vie terrestre selon la volonté de Dieu et non selon les désirs humains» 1 Pie 4.2 (BFC)
Observons
Le texte 4.1-11 :
- A quel verset précédent se rattache la conjonction « donc » du v 1 ? Quelle exhortation introduit-elle ?
- Quelle expression est répétée trois fois dans les v 1-2 ? Que signifie-t-elle pour Pierre ?
- Quelle pensée doit armer le croyant dans la souffrance ? (le « car » de certaines versions est l’équivalent de nos deux points (:) en français. Qui représente le « celui qui a souffert » ? Lire Rom 6.6-7 ; 8.10-11.
- Comment le v 2 éclaire-t-il le v 1 ? De quelle souffrance s’agit-il ? Comparer avec 1.11 et 3.18.
- Pourquoi le croyant doit-il s’armer ? Qu’est la vie du croyant selon cette image ?
- En contraste avec les croyants, quelle est l’attitude des non-croyants ? (v 3-4)
- Avec quelle conséquence ? (v 5)
- Comment peut s’entendre l’expression « les vivants et les morts » ? (v 5)
- Quelles parallèles contient le v 6 ? Comment ces parallèles donnent-elles sens à la fin du verset ? voir Rom 8.10-11.
- De quels morts s’agit-il ? Quand ont-ils été évangélisés ? Dans quel but
- Par quoi se termine l’exhortation de Pierre (v 7) ? Comparer avec 1 Thes 5.4-6 et 1 Pie 2.9 ; 5.8.
- V 8-11 : Comment Pierre définit-il la vie selon Dieu ? Comment le chrétien glorifie-t-il Dieu ? Quels dons a-t-il reçus pour cela ? (Rom 12.6 ; 1 Cor 12.7-10).
Comprenons
Le texte
Sa parenthèse terminée (voir l’étude n°6 déjà publiée), Pierre reprend son argumentation en liant les v 3.18 et 4.1 par la coordination « donc ». Au ch 2.21-24, il a déjà donné en exemple l’attitude de Christ dans la souffrance et la mort injuste de la croix. C’est ce qu’il reprend ici dans l’expression répétée trois fois « dans la chair ». Souffrances et mort sont équivalentes : Christ a souffert et a subi la mort dans sa chair d’homme, dans sa nature humaine qu’il avait endossée volontairement (Phi 2.7-8). Une fois cette nature humaine mise à mort dans son corps sur la croix, Christ a été libre du péché et a rendu l’homme libre de son emprise (Rom 6.6-7 ; 1 Pie 4.1b). Par sa résurrection, Christ a donné à l’homme une nouvelle nature « spirituelle » (= dirigée par l’Esprit), semblable à la sienne, qui lui permet de vivre selon la volonté de Dieu (v 2). Une erreur funeste de lecture a fait croire à partir de ces deux versets que la souffrance était salvatrice, et rendait « saint » (= « celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché », v 1c). Pierre cherche seulement à encourager les chrétiens dans la souffrance des persécutions pour qu’à l’exemple du Christ « mort au péché » dans sa chair, et ressuscité par l’Esprit, ils fassent mourir les désirs charnels de leur nature humaine non régénérée (4.2), et vivent pour Dieu, pardonnés, purifiés et transformés par la puissance de l’Esprit à son image (voir 2 Cor 3.18).
L’argumentation de Pierre n’est pas facile à suivre : Pierre était un homme simple et non un lettré comme Paul. Il possédait mal la langue grecque et avait besoin d’un secrétaire pour écrire sa lettre (5.12). Sylvain ou Silas, avait été d’abord le compagnon de Paul (Act 15.40 ; 16.25), comme Jean-Marc (= Marc l’évangéliste). Tous deux ont ensuite rejoint Pierre. Ceci explique l’influence sur Pierre de la pensée paulinienne, dans la transcription condensée de cette lettre par Sylvain.
Pierre oppose à l’attitude ferme et droite du croyant, les « désirs humains », égocentriques et matérialistes de l’incroyant. Ce dernier non content de satisfaire ses appétits de jouissance, voudrait y entraîner le croyant dont la maîtrise de soi et les aspirations spirituelles lui sont totalement étrangères. Il se sent jugé par la conduite irréprochable du chrétien et l’abandon de son ancienne vie. En réaction, l’incroyant calomnie les croyants et blasphème contre Dieu (v 4c), ignorant que Dieu est son juge, et préférant les ténèbres à la lumière (Jean 3.19).
L’expression « juge des vivants et des morts » peut désigner littéralement tous les hommes en général, quelle que soit l’époque de leur vie. Les premiers chrétiens s’inquiétaient en effet du sort des croyants décédés avant le retour de Jésus. Dans sa première lettre aux Thessaloniciens (4.13-18) Paul avait répondu à cette angoisse, en affirmant que les morts dans la foi attendaient dans le sommeil inconscient du tombeau le retour de Jésus qui les ressusciterait et les rassemblerait avec les vivants du moment, pour constituer son Royaume. Pierre peut aussi employer l’expression symboliquement, les vivants représentant les croyants et les morts désignant les incroyants. C’est un peu plus difficile à admettre lorsqu’on lit dans Jean 3.18, que « celui qui croit au Fils n’est point jugé » !
Les deux parties du v 6 mettent en parallèles « morts // jugés selon les hommes quant à la chair » opposé à « évangélisés // vivants selon Dieu par l’Esprit » : l’évangile a été prêché de leur vivant à ceux qui physiquement sont morts au moment où Pierre écrit. Leur mort physique a manifesté le jugement de leur état d’hommes pécheurs, solidaires du genre humain. Mais la Bonne Nouvelle qu’ils ont acceptée leur a acquis la vie éternelle, qu’ils ont commencée dès ici-bas en vivant selon la volonté de Dieu, par la puissance de son Esprit. Selon la conception biblique de l’homme, il n’y a pas dualité en lui entre le physique (= la chair) et l’intellect ou le spirituel (= l’esprit). Il nous faut donc comprendre le « pneumati » de la fin du verset 6 comme désignant l’Esprit de Dieu, qui anime le croyant et s’oppose à sa nature charnelle et mortelle (= la chair = l’homme tout entier). Le conflit interne de l’homme n’est pas entre son corps et son esprit, mais entre l’Esprit de Dieu et sa nature humaine pécheresse (Rom 8.2).
Pierre conclut son exhortation (v 7) par une recommandation de modération, de sobriété dans la conduite, et de prière, pour rester debout à l’avènement proche de Christ. Ce retour mettra fin au grand conflit spirituel entre Dieu et Satan, dont les hommes sont l’enjeu, consciemment ou non (2 Pie 3.8-12). Par la prière persévérante, le croyant s’arme contre la tentation de se laisser aller à l’influence du monde ambiant (Luc 22.46 ; Marc 14.38) Il prend contact avec Christ qui lui envoie son Esprit pour vivre en communion avec Lui.
V 8-11 : Pierre résume la vie pour Dieu du chrétien en trois mots : amour constant, hospitalité sans murmures, service des autres. Le chrétien, en « bon intendant de la grâce de Dieu », est appelé à gérer ses dons pour honorer le Seigneur tout-puissant en paroles et en actes dans ses relations avec les autres.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
-En quoi la souffrance de la persécution pour Christ peut-elle nous libérer du péché (v 1) ? Faut-il beaucoup souffrir pour être « saint » ? La souffrance servirait-elle à gagner le salut ? Que faire de cette souffrance injuste ?
- Par quelles souffrances et quelle mort le chrétien doit-il passer pour vivre selon l’Esprit et la volonté de Dieu ? (voir Jésus à Gethsémané)
- La perspective du retour proche de Jésus change-t-elle quelque chose à ma vie de foi et à ma conduite ? Dans quel état d’esprit l’envisagé-je ?
- De quel(s) don(s) l’Esprit m’a-t-il doté ? Comment puis-je l’(es) utiliser pour vivre selon Dieu et le glorifier en toutes choses ?
- Comment ma vie manifeste-t-elle que je suis au service de Dieu et non de moi-même?
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14/04/2017
Etude n°4 Relations humaines 1 Pierre 2.11-20 (22 04 17)
Etude n°4 : Relations sociales, 1 Pierre 2.11-20 (22 04 17)
« Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car l’amour couvre une multitude de péchés »1 Pie 4.8
Observons
- A quoi fait suite notre extrait ? Quel enchaînement Pierre fait-il entre ces deux parties du chapitre 2 ?
- Distinguez les trois parties de ce texte et donnez-leur un titre ?
- V 11-12: Comment Pierre qualifie-t-il les croyants ? Quel rapport y a-t-il avec la fin du v 11 ?
- Que signifie « faire la guerre à l’âme » (= vie) ?
- Pour quelle raison le croyant doit-il bien se conduire ? A quoi s’oppose sa conduite ? Dans quel but ?
- Qu’est-ce que « le jour de la visite du Seigneur » ?
- V 13-17: A qui le croyant doit-il se soumettre ? Quel est le rôle des gouvernants ? Pourquoi cette soumission est-elle exigée « à cause du Seigneur » ? (voir v 21-24 et Mat 22.21). Dans quel cas n’est-elle plus exigée ? (Actes 4.19 ; 5.29). Qu’est-ce que cela demande au chrétien ?
- V 16 : Quelle contradiction y a-t-il entre le début et la fin du verset ? En quoi le chrétien est-il un « homme libre » ? Que signifie être « esclave (ou serviteur) de Dieu ? (voir Rom 6.22). De quelle liberté s’agit-il ? Quel en est le mauvais usage ?
- V 17 : Quel sens ont les quatre verbes de ce verset ?
- V 18-20 : Quelle soumission spéciale Pierre demande-t-il au croyant ?
- V 19 : A quoi sont dues les souffrances injustes subies par le chrétien ? (Col 3.23). La répétition (2x) du mot « grâce » de Dieu encadre un autre mot qui lui est ici synonyme ? Quel autre synonyme pourrait-on y mettre ?
- Quel sens prend l’expression littérale du v 19 : « par motif de conscience de Dieu », au lieu de « envers» Dieu ?
Comprenons
Pierre s’adresse à des croyants en souffrance à cause de leur foi, il les a exhortés à avoir une conduite sainte (1.15), selon la régénération que la Parole de Dieu produit en eux (1.23-25). Il les a invités à croître pour le salut (2.2), puisqu’ils forment une maison spirituelle fondée sur Jésus-Christ. Après cet exposé théorique de leur foi, l’apôtre passe dans les trois paragraphes de notre texte, à la pratique de la sainteté au sein d’un monde hostile qui ne les comprend pas.
Les versets 11-12 traitent de la conduite générale du chrétien parmi les incroyants. Les versets 13-17 abordent la soumission aux autorités civiles, et les versets 18-20 s’adressent en particulier aux serviteurs d’un maître de maison. Le dernier paragraphe du chapitre (v 21-25) présente l’exemple du Christ[1]. Placé en parallèle de la première partie du chapitre (4-10), il constitue avec elle le cadre spirituel pour les exhortations pratiques situées au centre du texte.
Les croyants destinataires de la lettre de Pierre semblent chers à son cœur, ils sont appelés « bien-aimés » de l’apôtre mais aussi de Dieu. Par ce mot affectueux Pierre leur fait saisir tout l’amour dont ils sont l’objet, pour les réconforter dans leur souffrance. La solidarité entre chrétiens est encore aujourd’hui une grande force pour les persécutés. Pierre leur rappelle aussi que sur terre ils ne font que passer, comme ce fut le cas de leurs pères nomades de l’Ancien Testament (Héb 11.9). Spirituellement en effet le croyant est citoyen du Royaume de Dieu, il ne peut s’attacher à ce monde provisoire dont les valeurs sont différentes et où il se sent étranger. Les désirs de son être naturel non dirigé par Dieu font en lui la guerre à la volonté de Dieu qui cherche pourtant à le conduire à la vraie Vie. Au sein d’une société matérialiste et violente, seule une conduite inspirée par l’Esprit de Dieu distinguera le chrétien des incroyants. Calomnié à cause de cette différence considérée par les autorités soit comme un jugement de leurs actes, soit comme une révolte de mauvais citoyen, le croyant fidèle à son Dieu porte par sa conduite sainte un témoignage qui peut amener l’incroyant à reconnaître en lui la puissance de l’amour de Dieu, « le jour où Dieu le visitera lui-même », c’est-à-dire le jour où ses yeux s’ouvriront sur la grâce du pardon que Jésus lui offre, le jour où il acceptera de se l’approprier et changera de vie (Mat 5.16). Il est vrai que la constance dans la foi, la patience dans l’épreuve, l’espérance et l’amour fraternel vécus par le chrétien persécuté interpellent toujours les incroyants et en conduisent beaucoup à chercher ce qui donne au croyant une telle force d’âme et un tel amour pour les autres.
Après ces deux versets assez généraux sur la conduite chrétienne, Pierre entre dans les détails des relations avec les autorités civiles et domestiques. Par leur conduite les chrétiens doivent prouver qu’ils ne méritent pas les accusations à leur encontre et les calomnies dont ils font l’objet.
La soumission aux autorités civiles est requise « à cause du Seigneur ». Cette expression peut avoir plusieurs sens : « pour rendre gloire au Seigneur »,ou « parce que le Seigneur le demande » selon Mat 22.21 (Rendez à César, ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu), ou encore « selon l’exemple du Seigneur »(v 21-22) que vous servez et qui a rappelé que toute autorité humaine tient de Dieu son pouvoir (Jean 19.11). On peut aussi y voir la raison fondamentale de tout acte ou toute attitude du chrétien, habité de l’Esprit de Dieu, qui ne peut agir que selon sa volonté. Les autorités civiles ont reçu de Dieu la mission de gérer les affaires humaines avec justice, dans le respect des lois et des personnes. Cela implique pour elles d’infliger des punitions pour les infractions à la loi, afin que la population puisse vivre en paix et en sécurité (Rom 13.3-5).
Dans ce passage, Pierre ignore ce que lui-même a répondu au sanhédrin lorsqu’il lui interdisait de témoigner de Jésus-Christ : « Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Act4.19 ; 5.29). C’est le seul cas lorsque les autorités outrepassent leurs droits et veulent imposer une loi contraire à la volonté explicite de Dieu, où la Parole de Dieu autorise l’opposition du croyant, par « motif de conscience », parce qu’en conscience il ne peut désobéir à Celui qui surpasse toute autorité humaine.
Le v 16 oppose la liberté de l’homme chrétien à son esclavage à Dieu ! Comment peut-on être libre et esclave en même temps ? La liberté du chrétien n’est pas ce que le monde attend, elle est toute intérieure et spirituelle : il est libéré du péché et de sa condamnation, par la mort que Jésus a assumée pour lui sur la croix. Il peut alors choisir librement ce à quoi il veut obéir, pour rester fidèle au Dieu dont il est devenu le serviteur et qui a exprimé sa volonté dans les dix paroles de sa Loi. C’est cette liberté de conscience que craignent tous les autoritarismes, toutes les dictatures qui veulent l’éradiquer et qui persécutent les chrétiens. Cette liberté, soumise à la volonté divine, n’est pas celle que revendiquent les incroyants, qui voient en elle la permission de faire n’importe quoi selon leurs désirs. Pierre comme Paul (Gal 5.13) avertit les chrétiens de ne pas satisfaire leurs mauvais désirs au nom de leur liberté de conscience. Si le Seigneur est notre Maître volontairement choisi par nous, il nous a libérés du péché et nous ne pècherons plus volontairement ! (1 Jean 3.6, 9).
Le v 17 résume les exhortations de Pierre à la soumission : le chrétien doit le respect à tous les hommes comme créatures de Dieu, l’amour aux frères comme enfants de Dieu comme lui, la vénération à Dieu comme créateur, Sauveur et Seigneur, et l'honneur aux gouvernants comme représentants de Dieu pour exercer la justice.
V 18-20 : Pierre étend le devoir de soumission aux autorités, à la soumission que doivent les serviteurs domestiques à leur maître de maison. Le mot traduit par serviteur est différent de celui d’esclave. Il désigne celui qui fait partie de la maisonnée au service du maître de maison. Le serviteur chrétien se soumet à son maître ni par peur du maître, ni selon la conduite bonne ou mauvaise de ce maître envers lui, mais « par motif de conscience de Dieu » (littéralement). C’est-à-dire que son obéissance ne dépend pas des circonstances extérieures ou de l’attitude des autres, mais seulement de sa conscience de la présence et de la volonté de Dieu. Elle est une réponse à la grâce de Dieu qui lui donne la force d’endurer les souffrances injustes qu’il subit à cause de sa foi. Le mot grâce répété deux fois (v 19 et 21) encadre le mot « gloire » au centre. La grâce est divine, mais la « gloire » (ou honneur ou orgueil, ou mérite) est toute humaine ! il n’y a aucun mérite à souffrir en conséquence de mauvaises actions, mais souffrir injustement peut être considéré comme une grâce de Dieu qui fait grandir notre foi et notre endurance, et rend témoignage auprès des incroyants de la puissance et de l’amour de Dieu pour ses enfants éprouvés (Jac 1.2-4 : « Tenez pour (sujet de) joie totale (le fait de) savoir que, quand vous rencontrez diverses difficultés, l’épreuve de votre foi produit la patience ou l’endurance…afin que vous soyez parfaits et accomplis, et qu’il ne vous manque rien).
En conclusion, les relations humaines du chrétien avec ses supérieurs diffèrent de celles qui prévalent dans le monde sans Dieu. Elles obéissent à des lois intérieures, supérieures aux lois sociales. Le chrétien cherche en toutes circonstances à représenter Christ, à témoigner de son amour et de son respect pour tous, de sa patience et de son humilité envers quiconque bon ou mauvais. Par son attitude d’amour guidée par l’Esprit, donc libre de tout mal volontaire (Rom 8.2, 21 ; 2 Cor 3.17) le chrétien se démarque d’une société insensée qui ne connaît pas Dieu, il « sort de Babylone », et peut conduire certains à le connaître et à le glorifier par le repentir et le changement de conduite.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quelle est ma réaction face à une souffrance injuste subie par moi ou par un autre dont la conduite est irréprochable ? (révolte, accusation de l’autre ou de Dieu, patience résignée, angoisse du sort futur, confiance en Dieu, espérance malgré tout…)
- Comment ne pas me laisser influencer par l’esprit de contestation ou de critique, par les slogans de la lutte des classes, par la révolte contre les autorités (patrons, gouvernants, administrations…) qui règnent actuellement ?
- Quelle attitude avoir comme chrétien face à l’injustice sociale ou économique dans le monde entier, ou à la persécution des chrétiens presque généralisée en Orient, ou encore à l’exode forcé des populations accablées par la guerre et la pauvreté?
- Comment partager l’espérance, la grâce et l’amour de Christ avec tous ces hommes en souffrance ?
[1] Nous l’étudierons à la fin de ce trimestre.
08:00 Publié dans Pierre | Lien permanent | Commentaires (0)