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21/01/2022

Étude n°5 Jésus, et le don du repos Héb 4.1-11 (29 01 22)

Étude n°5 Jésus, et  le don du repos Héb 4.1-11 (29 01 22)

« Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu…Empressons-nous d’entrer dans ce repos-là ! » Héb 4.9, 11. adoration 2.jpg

Observons

Le contexte : Au ch 3, l’auteur demande que les croyants n’imitent pas l’incrédulité des Israélites, qui les priva d’entrer dans le repos de Dieu que représentait l’entrée en Canaan après la sortie d’Égypte.

Le texte

Les répétitions « entrer dans le repos » (8x), « se reposer » ou le « repos » (5x), et les oppositions entre la foi qui permet d’entrer dans le repos (v 3,9,11) et l’incrédulité qui l’empêche (v 2, 5, 6), donnent le thème du passage.

La notion du temps est sous-jacente en permanence :

le passé avec le repos de la création au 7ème jour (v 3b-4) et le repos de l’entrée en Canaan (v 2,6,8) ;

le présent : est-ce trop tard pour entrer dans le repos de Dieu ? (v 1), puis la promesse pour « aujourd’hui » qui est un temps pour le repos grâce à la foi et à la communion avec Dieu (v 10-11) ;

le futur avec l’allusion au « sabbatissime = le super-repos de sabbat » de l’éternité avec Dieu (v 9).

La construction du texte est faite sur deux parallélismes concentriques :

1- v 1-7 :

a) v 1-2 : la promesse de jouir du repos subsiste, malgré l’incrédulité des                          hommes du passé.

b) v 3a : Par la foi, on entre dans le repos de Dieu,

c) v 3b : l’incrédulité empêche le repos,

d) v 3c-4 : le repos est offert depuis la Création,

c’) v 5-6 : l’incrédulité empêche le repos

b’) v 7a : Dieu appelle encore à entrer dans son repos

a’) v 7b : la promesse est à saisir aujourd’hui. 

2- v 8-11 :

a) v 8 : l’entrée en Canaan, image imparfaite du repos de Dieu

b) v 9-10 : un super-repos est promis au peuple de Dieu = communion éternelle avec lui.

a’) v 11 : invitation à entrer dans ce vrai repos-là dès aujourd’hui.

Les deux parallélismes mettent en valeur au centre, le repos du sabbat, et le repos de la communion éternelle avec Dieu.

Comprenons

 Le contexte

Après avoir démontré la ressemblance de Christ avec Moïse serviteur fidèle et conducteur du peuple, mais aussi sa supériorité comme Fils de Dieu, l’auteur a invité les disciples de Jésus à ne pas suivre l’exemple d’incrédulité des Israélites qui les mena à la mort dans le désert au lieu d’entrer dans le repos de Canaan. 

Le texte

Ce n’est pas parce que cette entrée dans le repos ne s’est pas réalisée pour les Israélites, qu’est périmée la promesse du repos du salut dont elle était le « type ».

En effet,

1- le sabbat depuis la Création offre la même promesse. En se reposant le 7ème jour, alors qu’il n’avait pas besoin de repos physique, en bénissant et sanctifiant ce jour, et en l’offrant à l’homme comme première journée de sa vie, Dieu l’invitait à partager avec Lui sa joie, sa paix, sa satisfaction devant Son œuvre en faveur de l’homme, et à communier ensemble dans un dialogue face-à-face et plein d’amour.

Mais l’incrédulité de l’homme n’a pas permis de jouir pleinement de ce repos.

2- L’entrée en Canaan sous la conduite de Josué n’a pas réalisé non plus, à cause de l’incrédulité du peuple, cette entrée dans le repos de Dieu qu’elle voulait symboliser.

3- Dieu, aujourd’hui, fait encore entendre son appel à entrer dans un repos spirituel, la réconciliation avec lui, par la foi en Jésus-Christ qui permet de trouver la communion avec Dieu, et d’entrer dans le repos promis de la vie éternelle (v 9-10).

 Ainsi l’auteur fait du sabbat de la Création et de l’entrée en Canaan des symboles du repos et de la communion avec Dieu que la foi en Jésus-Christ procure dès à présent au croyant ; mais ce sont aussi des images prophétiques, des « types » du repos de la vie éternelle que Dieu veut faire partager à son peuple, si à son exemple, il arrête ses propres œuvres, pour entrer dans la contemplation des œuvres de Dieu (v 10). On peut comprendre cette invitation comme un appel à contempler et accepter l’œuvre du salut par grâce offert par Christ, au lieu de s’accrocher à ses propres œuvres pour gagner son salut !

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Le sabbat est-il pour moi et les miens un avant-goût du repos éternel dans la communion avec Dieu ?  Comment puis-je en faire mes délices (Esaïe 58.10) ? Comment le vivre pour en faire un signe de la re-création de toutes choses, promise par Dieu au retour de Christ en gloire ? 

- La foi en Jésus-Christ m’a-t-elle donné la paix et la joie ? Sinon, quel obstacle m’empêche d’en jouir ?  

- La perspective du retour de Christ qui donnera à tous les croyants le vrai repos me pousse-t-elle à répondre avec empressement à l’appel de Dieu d’entrer dès aujourd’hui dans une communion apaisante avec lui ?

08:00 Publié dans Hébreux | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2022

Étude n°4 Jésus, notre frère fidèle, Hébreux 2.10-18 (22 01 22)

Étude n°4 Jésus, notre frère fidèle, Hébreux 2.10-18 (22 01 22)

« Ainsi donc puisque les enfants participent au sang et à la chair, Christ, lui aussi, d’une manière semblable y a participé afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable. » Héb 2.14Jésus en croix (tête).jpg

Observons

Le contexte : Qu’a déclaré l’auteur au chapitre 1 concernant le Fils ?

2.1-4 : Comment Dieu a-t-il appuyé le témoignage des prophètes sur son salut ?

2.5-9 : Qui est le « fils de l’homme » dont parle la prophétie du Psaume 8 cité par l’auteur de la lettre aux Hébreux ? Quand cette prophétie sera-telle entièrement réalisée ? Pourquoi la mort de Jésus la réalisa-t-elle en partie ? Comment comprendre « Par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous » ?

Le texte :

10 : Par quoi devait passer l’auteur du salut des hommes ? Qui est-il ?

11 : Pourquoi est-il notre frère ?

12-13 : Qui parle dans ces citations ? :

14-15 : Qu’en conclut l’auteur sur la nature de Jésus ? Dans quel but s’est-il rendu notre frère ? De quel esclavage s’agit-il ?

16- : Qu’est-ce que la descendance d’Abraham ? (Gal 3.7-9)

17 : Qu’était un souverain sacrificateur ? A quel moment intervenait-il ?  Que signifie faire l’expiation des péchés ?

18 : D’où lui vient sa capacité à aider ses frères ?

 

Comprenons

Contexte : Le Fils par lequel Dieu nous parle, est la révélation suprême du Père : Créateur  à qui toutes choses avaient été soumises, Dieu éternel il est au-dessus des anges. Si la parole de ces messagers, confirmée par les prodiges du Saint Esprit,  a eu ses effets sur les hommes de l'Ancienne Alliance, à plus forte raison devons-nous prêter attention à la parole du Fils, qui nous annonce le salut (2.1-4). Le Psaume 8 tout en louant la valeur de l’homme en général aux yeux de Dieu (Ps 8.5-6a), prophétisait en même temps l’abaissement au-dessous des anges , et la glorification (Ps 8.6b-7 = Héb 2.6-8a) du Fils de l’homme (comme Jésus lui-même s’appelait en se référant à Dan 7.13) . L’auteur de la lettre reconnaît pourtant que sa glorification totale est encore une promesse d’avenir (v8b). Nous savons  qu’elle n’arrivera qu’avec son retour en roi de gloire, lorsque tous ses ennemis seront à ses pieds !

Texte :Christ a acquis cet honneur par son abaissement jusqu’à la mort pour sauver les hommes, selon la profession de foi de la première église (Phi 2.6-11) reprise ici au v 9. L’expression est curieuse « par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous » : elle insiste sur l’amour de Dieu (= la grâce) qui est à l’origine de l’abaissement du Fils, jusqu’à accepter de passer par la mort, en faveur du salut de tous les hommes. Pour accomplir ce salut, Dieu lui-même est venu parmi les hommes en Jésus, a souffert comme eux tout en ne péchant pas, et a porté volontairement sur la croix le péché des hommes pour l’effacer par sa mort (1 Pie 2.24a ; 1Jn 3.1). Jésus est devenu notre frère en vivant comme un homme semblable à nous, en subissant les souffrances, les tentations et la mort par lesquelles passent tous les hommes. Il a pu vivre ainsi sans faillir, parce que comme David dans les psaumes 18 et 22.23, ou Esaïe (8.17-18), il mettait sa confiance en Dieu, s’appuyait sur lui en toutes circonstances et le louait devant ses frères les hommes (Héb 2.12-13). Son abaissement, ses souffrances et sa mort l’ayant rendu pleinement humain, tout en restant sans péché, Jésus prouvait au monde entier et à Satan que le projet de Dieu à l’origine pour l’homme était bon : un humain pouvait vivre en communion avec son Créateur. Mais par le refus de réaliser ce projet de vie sainte, l’homme est tombé sous le pouvoir de la mort, vivant dans la crainte du jugement de Dieu (v14-15). En faisant mourir dans sa mort les péchés des hommes, Jésus les délivre de cette crainte et de l’esclavage de leur péché. Cet effacement des péchés, appelé dans l’AT "expiation", était symbolisé par le Jour des Expiations, le jour du Yom Kippour, jour du Grand Pardon, seul jour où le grand prêtre pénétrait au-delà du voile et répandait le sang pur d’un bélier consacré à l’Éternel, sacrifié sans imposition des mains, pour « laver » « purifier » le sanctuaire des fautes commises par le peuple pendant l’année écoulée. Jésus a accompli parfaitement ce type prophétique en trois temps : sur terre il s’est donné en victime pure, sans péché, à la croix. Puis monté auprès de son Père, il remplit son rôle d’intercesseur, comme le sacrificateur, Christ avocat de l'homme pécheur, relief de Notre-Dame Paris.jpgreprésentant du peuple devant Dieu, et de Dieu devant le peuple : il vient fidèlement en aide à ses frères humains, en effaçant leurs fautes et en les réclamant comme « fils d’Abraham » à cause de leur foi en lui (v 16). Nous croyons que la troisième étape de cette œuvre de salut est en train de s’accomplir spirituellement dans un jugement, un tri préliminaire à son retour et à la résurrection des élus, comme le prophétisait le rite du Yom Kippour.

 L’auteur de la lettre aux Hébreux introduit dès le ch 2 le grand thème qu’il développera tout au long de son écrit : Christ est notre « Grand Sacrificateur ». Christ a été rendu semblable à ses frères pour être leur vrai représentant devant Dieu : c’est à travers lui que Dieu considère ses créatures fragiles comme ses enfants,  mais comme représentant de Dieu, le souverain sacrificateur, Jésus, apporte la nouvelle du pardon et de l’amour de Dieu pour eux. Ainsi est rendue sensible la double nature de Jésus, homme et Dieu !

Que par l’étude de cette lettre, nous puissions reprendre courage et confiance en Dieu en progressant dans la compréhension du ministère de Christ comme Souverain Sacrificateur qui nous sanctifie et nous secourt (v 11 et 18) !

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Que représente le sacrifice de Jésus pour moi ?
  • Suis-je convaincu que si Christ en tant qu’homme a remporté la victoire sur l’Adversaire, Il m’offre cette même possibilité de victoire sur la tentation ? Quand ai-je pu en faire l’expérience ?
  • Où vais-je trouver les forces nécessaires dans mes combats spirituels quotidiens ?
  • Est-ce que je considère Jésus comme mon frère, ou/et mon Dieu ? Qu’est-ce que cela change à mon attitude, à mes prières et à ma vision du jugement ?

 

 

 

 

08:00 Publié dans Hébreux | Lien permanent | Commentaires (0)