14/01/2022
Étude n°4 Jésus, notre frère fidèle, Hébreux 2.10-18 (22 01 22)
Étude n°4 Jésus, notre frère fidèle, Hébreux 2.10-18 (22 01 22)
« Ainsi donc puisque les enfants participent au sang et à la chair, Christ, lui aussi, d’une manière semblable y a participé afin d’écraser par sa mort celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable. » Héb 2.14
Observons
Le contexte : Qu’a déclaré l’auteur au chapitre 1 concernant le Fils ?
2.1-4 : Comment Dieu a-t-il appuyé le témoignage des prophètes sur son salut ?
2.5-9 : Qui est le « fils de l’homme » dont parle la prophétie du Psaume 8 cité par l’auteur de la lettre aux Hébreux ? Quand cette prophétie sera-telle entièrement réalisée ? Pourquoi la mort de Jésus la réalisa-t-elle en partie ? Comment comprendre « Par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous » ?
Le texte :
10 : Par quoi devait passer l’auteur du salut des hommes ? Qui est-il ?
11 : Pourquoi est-il notre frère ?
12-13 : Qui parle dans ces citations ? :
14-15 : Qu’en conclut l’auteur sur la nature de Jésus ? Dans quel but s’est-il rendu notre frère ? De quel esclavage s’agit-il ?
16- : Qu’est-ce que la descendance d’Abraham ? (Gal 3.7-9)
17 : Qu’était un souverain sacrificateur ? A quel moment intervenait-il ? Que signifie faire l’expiation des péchés ?
18 : D’où lui vient sa capacité à aider ses frères ?
Comprenons
Contexte : Le Fils par lequel Dieu nous parle, est la révélation suprême du Père : Créateur à qui toutes choses avaient été soumises, Dieu éternel il est au-dessus des anges. Si la parole de ces messagers, confirmée par les prodiges du Saint Esprit, a eu ses effets sur les hommes de l'Ancienne Alliance, à plus forte raison devons-nous prêter attention à la parole du Fils, qui nous annonce le salut (2.1-4). Le Psaume 8 tout en louant la valeur de l’homme en général aux yeux de Dieu (Ps 8.5-6a), prophétisait en même temps l’abaissement au-dessous des anges , et la glorification (Ps 8.6b-7 = Héb 2.6-8a) du Fils de l’homme (comme Jésus lui-même s’appelait en se référant à Dan 7.13) . L’auteur de la lettre reconnaît pourtant que sa glorification totale est encore une promesse d’avenir (v8b). Nous savons qu’elle n’arrivera qu’avec son retour en roi de gloire, lorsque tous ses ennemis seront à ses pieds !
Texte :Christ a acquis cet honneur par son abaissement jusqu’à la mort pour sauver les hommes, selon la profession de foi de la première église (Phi 2.6-11) reprise ici au v 9. L’expression est curieuse « par la grâce de Dieu, il a goûté la mort pour tous » : elle insiste sur l’amour de Dieu (= la grâce) qui est à l’origine de l’abaissement du Fils, jusqu’à accepter de passer par la mort, en faveur du salut de tous les hommes. Pour accomplir ce salut, Dieu lui-même est venu parmi les hommes en Jésus, a souffert comme eux tout en ne péchant pas, et a porté volontairement sur la croix le péché des hommes pour l’effacer par sa mort (1 Pie 2.24a ; 1Jn 3.1). Jésus est devenu notre frère en vivant comme un homme semblable à nous, en subissant les souffrances, les tentations et la mort par lesquelles passent tous les hommes. Il a pu vivre ainsi sans faillir, parce que comme David dans les psaumes 18 et 22.23, ou Esaïe (8.17-18), il mettait sa confiance en Dieu, s’appuyait sur lui en toutes circonstances et le louait devant ses frères les hommes (Héb 2.12-13). Son abaissement, ses souffrances et sa mort l’ayant rendu pleinement humain, tout en restant sans péché, Jésus prouvait au monde entier et à Satan que le projet de Dieu à l’origine pour l’homme était bon : un humain pouvait vivre en communion avec son Créateur. Mais par le refus de réaliser ce projet de vie sainte, l’homme est tombé sous le pouvoir de la mort, vivant dans la crainte du jugement de Dieu (v14-15). En faisant mourir dans sa mort les péchés des hommes, Jésus les délivre de cette crainte et de l’esclavage de leur péché. Cet effacement des péchés, appelé dans l’AT "expiation", était symbolisé par le Jour des Expiations, le jour du Yom Kippour, jour du Grand Pardon, seul jour où le grand prêtre pénétrait au-delà du voile et répandait le sang pur d’un bélier consacré à l’Éternel, sacrifié sans imposition des mains, pour « laver » « purifier » le sanctuaire des fautes commises par le peuple pendant l’année écoulée. Jésus a accompli parfaitement ce type prophétique en trois temps : sur terre il s’est donné en victime pure, sans péché, à la croix. Puis monté auprès de son Père, il remplit son rôle d’intercesseur, comme le sacrificateur, représentant du peuple devant Dieu, et de Dieu devant le peuple : il vient fidèlement en aide à ses frères humains, en effaçant leurs fautes et en les réclamant comme « fils d’Abraham » à cause de leur foi en lui (v 16). Nous croyons que la troisième étape de cette œuvre de salut est en train de s’accomplir spirituellement dans un jugement, un tri préliminaire à son retour et à la résurrection des élus, comme le prophétisait le rite du Yom Kippour.
L’auteur de la lettre aux Hébreux introduit dès le ch 2 le grand thème qu’il développera tout au long de son écrit : Christ est notre « Grand Sacrificateur ». Christ a été rendu semblable à ses frères pour être leur vrai représentant devant Dieu : c’est à travers lui que Dieu considère ses créatures fragiles comme ses enfants, mais comme représentant de Dieu, le souverain sacrificateur, Jésus, apporte la nouvelle du pardon et de l’amour de Dieu pour eux. Ainsi est rendue sensible la double nature de Jésus, homme et Dieu !
Que par l’étude de cette lettre, nous puissions reprendre courage et confiance en Dieu en progressant dans la compréhension du ministère de Christ comme Souverain Sacrificateur qui nous sanctifie et nous secourt (v 11 et 18) !
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Que représente le sacrifice de Jésus pour moi ?
- Suis-je convaincu que si Christ en tant qu’homme a remporté la victoire sur l’Adversaire, Il m’offre cette même possibilité de victoire sur la tentation ? Quand ai-je pu en faire l’expérience ?
- Où vais-je trouver les forces nécessaires dans mes combats spirituels quotidiens ?
- Est-ce que je considère Jésus comme mon frère, ou/et mon Dieu ? Qu’est-ce que cela change à mon attitude, à mes prières et à ma vision du jugement ?
08:00 Publié dans Hébreux | Lien permanent | Commentaires (0)
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