12/04/2019
Étude n°3 Préparation au changement, Psaume 71.17-24 (20 04 19)
Étude n°3 Préparation au changement, Psaume 71.17-24 (20 04 19)
« L’Éternel aussi donnera le bonheur et notre terre donnera ses fruits » Ps 85.13
Observons le Ps 71
Le contexte
1-8 : - Dans quelle situation se trouve le psalmiste ? Vers qui se tourne-t-il ? Comment le désigne-t-il ? Pourquoi ?
- Depuis quand se tourne-t-il vers Dieu ? Que met-il en Lui ? Comment conclut-il sa prière ?
9-16 : - Pourquoi le psalmiste implore-t-il la présence de Dieu ?
- Relevez les paroles prophétiques et messianiques de ce passage (v 10-12)
- Quel souhait exprime le psalmiste (v 13) ? Est-ce de la haine, de la vengeance, une parole prophétique ?
- Que louera le psalmiste (v 14-16) ? De quels exploits parle-t-il ? Comment comprendre la « justice de Dieu » employée deux fois ici ?
Le texte v 17-24
- A quoi le psalmiste a-t-il consacré sa vie (v 17) ? De quoi fut-il instruit ?
- Quel objectif a-t-il pour sa vieillesse (v18) ?
- Quel est l’objet de son admiration et de sa louange (v 19) ?
- En quoi le v 20 est-il prophétique ? Voir Ps 68.21
- Qu’implique dans la vie du croyant cette prière «Accrois ma grandeur» (v21) ?
- Quelle louange le psalmiste envisage-t-il dans le futur (v 22-24) ? Pourquoi ? (v 23b-24a)
- Encore une fois comment conçoit-il la justice de Dieu (v 24b) ?
Comprenons
On ne sait à qui attribuer ce psaume, qui reprend par bien des côtés des paroles d’autres psaumes. L’auteur semble être un vieillard, profondément croyant depuis sa prime enfance (v 5-6), souvent très éprouvé, mais toujours confiant dans la justice de Dieu qui délivre des méchants et secourt celui qui met sa confiance et son espérance en lui (v 5,15). Le psalmiste peut parler en son nom ou au nom du peuple, d’où l’alternance des personnes « Je » ou « Nous ». Le psaume commence par un cri de douleur et de crainte à cause des difficultés rencontrées, vers un Dieu considéré comme un rocher, un refuge, une forteresse protectrice, en qui on peut mettre sa confiance et son espérance ! Au souvenir des bontés de Dieu pour lui dans sa jeunesse, le psalmiste fait monter sa louange vers ce Dieu sur qui on peut compter.(v 8)
Les paroles des v 9-12 ont trouvé un écho dans la passion de Christ avec le cri d’angoisse sur la croix « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » et avec les sarcasmes des bourreaux, ou de ses compagnons de souffrance (Luc 23.36-39). Le souhait de voir ses ennemis couverts de honte n’est-il pas celui d’un homme persécuté qui aspire à la délivrance, et au rétablissement de la justice ? Prophétiquement, on peut y voir l’aspiration de tout croyant à la disparition du mal. La justice de Dieu (v 15,16, 19) c’est cette délivrance qui reconnaît les droits du croyant persécuté à tort, et élimine les responsables du mal. Le psalmiste a appris dès sa jeunesse à reconnaître les interventions de Dieu, ses merveilles (17-19) et désire les enseigner aux générations futures (v 18).
Même si selon la conception de l’AT, les détresses et les malheurs semblent venir de Dieu (v 20a), le psalmiste est rempli de reconnaissance pour ses délivrances et termine sa prière de louange par un tableau des changements (tous les verbes sont au futur) qu’opérera le Seigneur à la résurrection (v20) : Dieu dans son amour le considérait déjà comme « grand », précieux à ses yeux, mais à la résurrection il le glorifiera encore plus, lui redonnant toute sa valeur. N’est-ce pas ce qui s’est passé pour le Christ, lui-même, ressuscité, glorifié, et élevé sur le trône de Dieu ? Entouré des louanges des êtres célestes, il attend que ceux qu’il a libérés fassent connaître sa justice réparatrice envers les siens, mais rémunératrice envers ceux qui cherchent le mal (v 24).
Questions pour une application à la vie chrétienne
- Comment ce psaume répond-il au titre de notre étude ? Que nous apprend-il sur la « préparation aux changements » futurs ? En quoi consiste cette préparation ? Que sont les changements envisagés dans ce texte ?
- Comment est-ce que j’envisage d’utiliser ma vieillesse présente ou à venir ?
- En considérant mon passé, de quoi puis-je être reconnaissant au Seigneur ? Qu’ai-je appris sur lui ? Quelles merveilles puis-je transmettre ? Et comment les transmettre aux autres ?
- A quoi nous invite ce psaume pour notre présent et notre avenir ?
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05/04/2019
Étude n°2 : Les choix que nous faisons, Ecclésiaste 2.1-11, (13 04 19)
Étude n°2 : Les choix que nous faisons, Ecclésiaste 2.1-11, (13 04 19)
«Si vous pensez ne pas devoir servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez ; Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel. »Jos 24.15
Observons Eccl 2.1-11
Le contexte :
- Qui est supposé être l’Ecclésiaste ? 1.1
- Quelle leçon a-t-il retirée de ses expériences de vie ? 1.2
- Qu’a-t-il recherché et avec quel résultat ? 1.17
- De quelle sagesse parle-t-il ? (1 Cor 1.19-22 ; 8.1-2) Comparez avec Prov 2.1-12a ; 3.13-18 ; 8.1-35.
Le texte
- Vers quoi s’est tourné l’Ecclésiaste devant le constat de la vanité de sa recherche du bonheur dans le travail ou la sagesse philosophique ? v 1-2,
- Comment qualifie-t-il lui-même cette recherche ? v 3
- Qu’essaie-t-il toutefois de garder dans cette recherche ? v 3 et 9
- Quels choix a-t’ il fait pour meubler sa vie ? v 4-8
- Qu’en a-t’ il retiré ? v 9-10
- A quelle conclusion est-il arrivé ? v 11, 26a
Comprenons
Le livre de l’Ecclésiaste (Qohéleth = le Prédicateur) prêche sous le nom du roi Salomon, représentant la Sagesse suprême que Dieu lui avait accordée (1 Rois 3.28), une réflexion sur la vie humaine : sans Dieu elle n’est que vanité, fragilité et désespoir (2.20). Il conclut son exposé par le conseil de « craindre Dieu et obéir à ses commandements » (12.14), pour échapper à la vanité universelle. En cela il rejoint le testament de Josué à son peuple « Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir », les idoles de ce siècle ou l’Eternel ! (Jos 24.15).
Dans sa recherche du bonheur, l’Ecclésiaste a tout expérimenté, en gardant par devers lui le regard critique du philosophe. Même dans la folie de l’épicurisme (2.3) il gardait un jugement extérieur sur sa vie. Cette sagesse tout humaine ne lui a apporté aucune joie durable ni aucun espoir de pérennité, car avec la mort tout disparaît : jouissance physique (v 3), travaux de grandes constructions luxueuses (4-6), possessions matérielles ou humaines (7-8) gloire et grandeurs sociales (9), plaisirs et satisfactions diverses (10), tout disparaît au jour de sa mort (v 11). De plus, le sage philosophe a le même sort que l’insensé ! (v 15-16)
Notre chapitre se termine heureusement sur la reconnaissance par l’Ecclésiaste que seul Dieu peut donner la vraie sagesse (Prov 8) incarnée en Jésus-Christ, la connaissance de sa Parole qui mène au salut et la joie de son amour et de sa présence, « à l’homme qui lui est agréable », en le servant dans la « justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit » (Rom 14.17-18 ; Michée 6.8).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Quel est le but de ma vie sur terre ?
- Sur quels critères faisons-nous des choix de vie (travail, amour, amitiés, loisirs, etc.) ? Quels choix ai-je été amené à faire ? Avec quels effets sur ma vie ?
- La vie avec Dieu compense-t-elle pour moi les frustrations ou les sacrifices qu’elle implique ?
- Quelle est mon espérance pour la vie après ma mort : -Un paradis où tous mes désirs seront satisfaits (comme dans l’islam) ? -Un nirvana sans souffrance ni émotion, ni désir (comme dans le bouddhisme) ? -Une vie dans l’harmonie avec mes amis et mes proches ? -Une vie éternelle en présence de mon Dieu ?
08:00 Publié dans Familles | Lien permanent | Commentaires (0)