UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/11/2019

Étude n°10 Adorer le Seigneur Néhémie 12.27-43 (07 12 19)

Étude n°10 Adorer le Seigneur Néhémie 12.27-43 (07 12 19)

 « Ils faisaient les répons en louant et en célébrant l’Eternel par ces paroles : Il est bon car sa bienveillance pour Israël dure à toujours ; et tout le peuple fit retentir une grande clameur en louant l’Eternel » Esdras 3.11

« On entendait de loin la joie de Jérusalem » (43)

 

Observons

  • Relever les détails qui font de cette cérémonie civile d’inauguration des murailles, une cérémonie religieuse. (v 27, 28, 30, 35, 40, 43)
  • Où sont placés les deux chefs religieux et civil ? Pourquoi ?
  • Rechercher les symboles des noms des principales portes de la ville, et des deux circuits des chœurs. Quelles leçons en tirer pour le croyant et son adoration de l’Éternel ?

 

Comprenonsmurs reconstruits de Jérusalem.jpg

L’inauguration des murailles

Néhémie a mené à bien la reconstruction des murs en un temps record de 52 jours (6.15). L’inauguration solennelle eut lieu sans doute immédiatement après le renouvellement de l’alliance, lors de la fête des Tabernacles (ch 8), dans la 20ème année du roi Artaxerxès (445 av JC), pour clore une année si importante dans l’histoire du peuple qui retrouvait une ville, une constitution et des habitants Juifs, après 70 ans d’exil ( Né 2.1). La dédicace des murs est racontée au début à la 3ème personne (v 27-30), puis à la 1ère personne, car Néhémie reprend ses Mémoires au v 31. Il va se taire ensuite pendant 12 ans, pendant lesquels il organise différentes réformes, et administre Juda pour le roi de Perse, puis retourne provisoirement auprès de lui.

Lévites, sacrificateurs et chantres de tout le territoire sont convoqués à Jérusalem, pour animer concerts et sacrifices d’actions de grâce. En plaçant Esdras le sacrificateur et lecteur des Écritures (ch 8) à la tête du premier chœur, Néhémie marque sa volonté de mettre au premier plan l’aspect religieux de la cérémonie et de donner à la vie de Jérusalem un guide spirituel. En fermant avec modestie le second cortège, Néhémie, l’organisateur de la cérémonie, signifiait que son rôle de gouverneur consistait surtout à protéger le peuple, par la reconstruction de la muraille et une organisation rigoureuse du fonctionnement des institutions.

La fête n’aurait pu être que civile, mais elle devint surtout religieuse par la purification des Lévites, du peuple, des portes et de la muraille (v 30), par le point de rendez-vous des cortèges au Temple (v40), par les sacrifices de reconnaissance à Dieu et le concert de louanges (v 27,42-43). Se réjouir du travail accompli et en être fier peut être une vanité si on ne sait pas reconnaître l’œuvre de Dieu qui a accordé protection, renouvellement des forces, encouragements et soutien dans l’accomplissement de la tâche.

Un jour de joieJoie.jpg

Tous se rassemblent pour exprimer leur joie dans une cérémonie bien organisée et encadrée par le chef religieux Esdras (36) et le chef civil Néhémie (38). Le rendez-vous naturel des deux chœurs accomplissant le tour de la ville, est le Temple, symbole de la présence de Dieu, source de l’identité et de la vie du peuple élu. Heureux d’être revenus d’exil, de retrouver le Temple où adorer son Dieu, et de se sentir à l’abri derrière des murs rebâtis, le peuple laisse éclater sa joie et sa reconnaissance à Dieu, tout en accomplissant sur les murailles à la suite de ses deux chefs religieux et politique, un parcours symbolisant  la marche avec Dieu qu’il s’engage à poursuivre.

Un tour de murailles symbolique[1]Néhémie, plan des murailles.jpeg

L’Éternel, pour le prophète Zacharie (2.5), est la muraille qui protège Jérusalem, son peuple. Christ, ayant affirmé qu’il était la Porte (Jn 10.9), peut être retrouvé dans les noms des 7 portes principales de la Ville, par lesquelles le croyant doit passer pour entrer dans la Maison de Dieu. Le premier chœur accomplit le parcours de la conversion : venu de la Vallée à l’opposé du temple de Dieu, il passe par la repentance (porte du Fumier, où il jette ses fautes), trouve la Source de vie qu’est Christ, et entre dans les Eaux du baptême, pour jouir de la présence de Dieu dans son temple. Le second chœur accomplit le parcours de la sanctification : à la Vieille porte, il tourne le dos à son vieil homme, sa nature pécheresse ; il reçoit une mission d’évangélisation (Poissons, Mt 13,47), et entre dans la communion fraternelle des Brebis, pour s’offrir à Dieu en sacrifice vivant et saint (Rm 12.1).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment L’Église rend-elle témoignage à son Sauveur ? Par la joie qui rayonne sur le visage de ses fidèles, par l’amour qui se partage entre eux et autour d’eux, par l’espérance qui brille dans leurs yeux en toutes circonstances, par une liturgie de ses services, dynamique et pleine de reconnaissance et d’espérance ? En quoi consiste ma participation à ce témoignage ?
  • Souhaitons-nous la présence de Dieu dans nos réjouissances et comment exprimons-nous notre joie de lui appartenir ?
  • Dans quel chœur puis-je me situer ? Celui de la conversion, ou celui de la sanctification ?

 

[1] Voir l’étude n°3 pour plus de détails sur les portes de la ville

08:00 Publié dans Néhémie | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2019

Etude n°9 Repeuplement de Jérusalem, Néhémie 7 et 11-12.26 (30 11 19)

Étude n°9 Repeuplement de  Jérusalem, Néhémie 7 et 11-12.26 (30 11 19)

« Quand tu serais banni à l’extrémité du ciel, l’Éternel ton Dieu te rassemblera de là, et c’est de là qu’il te prendra. L’Éternel ton Dieu, te fera revenir dans le pays que possédaient tes pères, et tu en prendras possession ; il te fera du bien et te rendra plus nombreux que tes pères. » Deutéronome 30.4-5eglise en marche.jpg

Observons

Ch 7.1-5 : A quel moment se situe ce chapitre ? Qui en est l’auteur ?

V 6-72 : Par quoi se termine le chapitre ?

Ch 11.1-2 : En parallèle avec le ch 7, Comment fut repeuplée Jérusalem ? Pourquoi fallut-il recourir à un tirage au sort ?

Qui sont concernés par la liste des noms qui terminent le chapitre ?

Ch 12.1-26 : Que contient cette nouvelle liste ?

Comprenons

Les chapitres 7 et 11 sont à joindre, car ils sont construits en parallèle, et avec le début du chapitre 12 dressent les listes des noms des exilés revenus à Jérusalem durant les trois grands retours de Babylone : avec  Zorobabel, Esdras, puis Néhémie.

Les brèches de la muraille de Jérusalem ayant été rapidement colmatées (6.15), et les battants des portes fixées, Néhémie en tant que gouverneur civil, s’inquiète d’établir dans leurs fonctions les gardiens des portes et les employés du temple, pour garantir la sécurité de la ville sainte et les rites religieux, qui fondent l’identité du peuple. Tous les habitants de Jérusalem se voient investis d’une responsabilité « chacun à son poste, et chacun devant sa maison ». Mais la ville n’étant que très peu peuplée, sous l’impulsion de l’Esprit (7.5) Néhémie fait le recensement des exilés revenus de Babylone, éliminant du sacerdoce, ceux qui ne pouvaient prouver par leur généalogie leur droit à l’exercer (7.63-64). Chacun avait retrouvé sa ville d’origine et les terres qui avaient appartenu à sa famille. Mais Jérusalem était restée vide et les propriétaires terriens rechignaient à venir s’y installer car la ville n’était qu’une misérable bourgade qui ne pouvait subvenir à leurs besoins. En tirant au sort un dixième des chefs de famille, en leur accordant la bénédiction du peuple, et en les épaulant par la présence des sacrificateurs, des chantres et des Lévites du temple, Néhémie faisait appel à leur foi dans les promesses de Dieu pour considérer Jérusalem comme la « ville sainte »(11.1), où Dieu avait voulu que résident son nom et son sanctuaire.

Les listes des exilés puis des serviteurs du temple mêlent plusieurs époques depuis le sacrificateur Josué sous Zorobabel (536 av JC) jusqu’à Jaddua sous Alexandre le Grand (-331), dernier sacrificateur nommé dans l’Ancien Testament. Ces listes montrent l’importance pour ce peuple sans roi et sans nation, de retrouver ses sources et des chefs religieux qui après le retour d’exil deviennent les dirigeants des Juifs. D’où la sévérité de Néhémie à leur égard (7.64-65). Ils devaient être exemplaires, sans contestation possible, pour garder le peuple dans une fidélité rigoureuse. La grande crainte était de retomber dans le péché d’idolâtrie, qui avait provoqué l’exil de leurs pères !

On peut donner à ces textes un sens symbolique : aujourd’hui comme alors, le confort rend difficile l’adhésion à Christ et l’entrée dans les « murailles du salut » de la Jérusalem spirituelle que représente l’Église. On préfère être chrétien individuellement, vivre sa foi dans son coin, sans communauté, car cela implique des devoirs, des responsabilités, des contraintes, et l’abandon d’une part de sa liberté individuelle. Nous sommes toujours placés devant le même choix : qui servir : mon « moi », ou Dieu ?

Christ est la muraille (Za 2.9) et le temple (AP 21.22) de la nouvelle Jérusalem où il appelle son peuple à entrer, en retrouvant ses sources dans la Parole de Dieu.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle est ma place dans ma communauté ? Coopération avec les dirigeants, critique contestataire des responsables, simple spectateur, engagement au service des autres ?...
  • Comment contribuer à la « réparation des brèches » (Esaïe 58.12) de la muraille de mon église ? en s’ancrant dans les traditions qualifiées d’immuables, en œuvrant chacun « devant sa maison » au témoignage de la foi pour attirer d’autres à Christ, en étayant ma foi par l’étude et le partage de la Parole ? En témoignant autour de moi par un style de vie chrétien ?

08:00 Publié dans Néhémie | Lien permanent | Commentaires (1)