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15/11/2019

Étude n°8 Dieu et l’alliance Néhémie 10.29-40 (23 11 19)

Étude n°8 Dieu et l’alliance Néhémie 10.29-40 (23 11 19)

« Nous contractons un pacte que nous mettons par écrit (v 9.39 ou 10.1)… Ainsi, nous n’abandonnerons pas la maison de notre Dieu » (v 39 ou 40b)temple Jérusalem.jpg

 

Observons

  • A la suite de quoi est scellé ce pacte ? v 1
  • Qui en sont les signataires? v 2-30a
  • L’Éternel est-il un partenaire de ce pacte ? Comparer avec Gen 15.17-18 ; 17.7,11 ; et Ex 24.7-8.
  • Que promettent-ils, vis-à-vis de Dieu (v 30-32), et vis-à-vis du temple v 33-40 ?

Comprenons

Une « alliance » renouvelée ?

La connaissance des bienfaits de Dieu et de son état de pécheur (ch 8 et 9) conduit le peuple tout entier à s’engager solennellement pour Dieu, à entrer à nouveau dans son alliance (9.38,10.29), en se séparant des étrangers, donc de leur idolâtrie (v 29). Dans leur désir de bien faire, d’être absolument fidèles, tous s’engagent dans des promesses d’obéissance à la loi qui paraissent présomptueuses, car elles ne sont pas accompagnées d’appels à la puissance de l’Esprit pour les tenir. Dieu n’est ni l’initiateur de ce pacte, ni le partenaire sur qui on compte pour rester fidèle, comme dans l’alliance de Dieu avec Abraham. On pense à ce que les mêmes promesses ont donné du temps de Moïse au pied du Sinaï  (Ex 24.7b) juste avant le veau d’or ! (Ex 32). « Sans moi, dira Jésus, vous ne pouvez rien faire ! »(Jn 15.5). Quand j’aurais promis de tout consacrer au Seigneur, si je m’appuie sur mes propres forces, je ne puis rien ! Seul le Seigneur en  écrivant sa loi  dans les cœurs (Jr 31.33) peut rendre le croyant fidèle à ses promesses !

Par souci de fidélité extrême, le peuple ajoute à la loi de Moïse des prescriptions supplémentaires concernant l’entretien du culte ; elles sont sans doute dues aux circonstances particulières de ce retour d’exil. Le roi perse assurait jusque-là les dépenses et le bois des sacrifices. Cette charge fut-elle abandonnée par le roi, ou bien le peuple voulait-il s’occuper lui-même de tout ce qui était sacré, sans dépendre d’un païen étranger, dont il voulait se séparer (v 29, 31).

Par crainte de subir le même sort que leurs pères, exilés à cause de leur infidélité et de leur idolâtrie, le peuple du retour d’exil s’attacha à la Loi et se replia sur soi pour préserver son identité (10.28-31). Au fil du temps ces attitudes  s’exacerberont et on les retrouvera chez les Pharisiens à l’époque de Jésus.

Les promesses à Dieu sous le coup de l’émotion sont dangereuses (voir l’exemple de Jephté, Juges 11.30-35), surtout lorsqu’elles s’appuient seulement sur le désir de mieux faire, sur l’assurance qu’on changera sa vie soi-même, qu’on se purifiera par ses efforts de fidélité. Dieu demande qu’on se confie dans l’action de l’Esprit qui seul peut transformer nos vies, et que l’on doit réclamer avec insistance et humilité.

 

L’entretien du temple

Toutefois aujourd’hui, on a trop tendance à spiritualiser nos engagements avec Dieu ! Or Dieu ne se contente pas des bonnes intentions, car la foi sans les œuvres est morte (Jc 2.20). La communion fraternelle et le soutien concret aux ministres du culte par la dîme (v 37-39) vont de pair avec le respect des lois morales de Dieu. On entend souvent dire que l’on peut vivre sa foi tout seul, et qu’on n’a nul besoin d’Eglise. Mais « comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1Jn 4.20).

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne :

  • Quelles promesses ai-je faites à Dieu et quand ? Dans quelle intention ? Y ai-je été fidèle ? Pourquoi oui (ou non) ?
  • Dans quel état d’esprit est-ce que j’observe la loi de Dieu ? Ai-je la crainte d’être infidèle, donc puni(e) par Dieu ? Comment dépasser cette crainte ?
  • Ai-je l’assurance d’avoir fait alliance avec mon Sauveur à mon baptême ? Quel fut mon engagement et celui de Dieu à cet instant ?
  • Si le sabbat est une loi divine (Ex 20.8-11), la dîme ne l’est pas (Néh 10.36-40). Puis-je m’en dispenser pour autant ? Pourquoi ? Quel état d’esprit révèle-t-elle ? (Gen14.20)

 

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08/11/2019

Étude n°7 Notre Dieu pardonne, Néhémie 9 (16 11 19)

Étude n°7 Notre Dieu pardonne, Néhémie 9 (16 11 19)

« Celui qui dissimule ses fautes ne réussit pas. Mais celui qui les confesse et les délaisse trouve de la compassion » Pro 28.13

Observonsrepentance.jpg

- Quand se situe le jeûne ?

v 1 : 24è jour du 7è mois, soit deux jours après la clôture des huit jours de la fête des Tabernacles, toujours dans la 20è année d'Artaxerxés.

- En quoi consiste cette cérémonie extraordinaire ?

v 1 : Deuil (vêtus de sacs et tête couverte de poussière)

v 2 : séparation d'avec les étrangers ou Samaritains = sans doute dans l'enceinte du Temple.

v 2-3 : Confession des péchés pendant 3h par un groupe de 8 Lévites (4) qui crient à l'Éternel pendant la prosternation de l''assemblée.

v 3 : lecture de la Loi pendant 3h par un autre groupe de 8 Lévites (v 5) qui relaient Esdras et prononcent la prière  de 5-37, devant l'assemblée debout.

v 5-37 : Prière détaillée qui sert à la fois à la confession et à l'enseignement du peuple.

10.1 : Acte d'alliance scellé et signé par les principaux chefs, sacrificateurs et lévites, 84 en tout (10,1-28)

- Comment Dieu a-t-il agi envers son peuple infidèle ? Que lui a-t-il donné ?

Comprenons

A Lecture historique

Le lendemain du dernier  jour de la fête des Tabernacles, célébrée dans les réjouissances, la lecture quotidienne des Écritures a si vivement touché le cœur du peuple, que, spontanément, leur sentiment de culpabilité devant leur infidélité refait surface et ils éprouvent la nécessité d’un jeûne en signe de deuil, d'une confession collective, cette fois-ci dans le Temple, hors de la présence des incroyants. Les lévites dans une prière qui sert à enseigner le peuple rappellent l'histoire des relations de Dieu avec son peuple. Il est intéressant de relever tout ce que Dieu est et fait pour son peuple ingrat et infidèle :   Il est :

 v 6 Créateur de toute vie,

 v 8,17,33 : fidèle et juste même en punissant,

v 8 : digne de confiance,

v 9 : sensible à l'affliction,

v 10,32 : puissant et saint,

v 21 : plein de sollicitude,

v 19,25 : miséricordieux et bon,

v 17 : abondant en grâce ;

 

Il a donné :

v 2O son esprit, v 22 la victoire, v 23 la fécondité, v 25 un pays délicieux, v 27 des libérateurs, v 30 des prophètes, v 28 des délivrances, v 31 des grâces.

Face à cette longue histoire d'ingratitudes pour un Dieu si compatissant et fidèle, le peuple et 84 signataires décident de sceller une nouvelle alliance avec Dieu accompagnée de promesses d'obéissance à la loi. On pense malheureusement à la même promesse du peuple devant Moïse (Ex 24,7b). Ils se reconsacrent à son service dans une communion fraternelle (10,28-29).

 

B Lecture spirituelle

  1. a) morale

L'expérience de la construction, la communion fraternelle, et la prise de conscience des bénédictions de Dieu, donnent le désir de mieux connaître la volonté de Dieu. Lorsque l'Esprit travaille un cœur, il lui parle par les circonstances de sa vie, mais le pousse toujours vers la Parole de Dieu, seule révélatrice de la personne divine. Cette Parole, une fois comprise, produit repentance, joie du pardon et obéissance reconnaissante. Elle pousse aussi à toujours s'instruire davantage.

La promesse d'obéissance à la loi ne peut avoir de valeur que si elle s'appuie sur la promesse de Christ de donner son Esprit à celui qui le lui demande, pour qu'Il écrive sa loi dans son cœur (Jér 31,33)

  1. b) ecclésiale :

La mission de l'Église est d'enseigner la Parole de Dieu à tous ceux qui la cherchent pour leur salut, en rappelant continuellement qui est l'Éternel et comment Il agit toujours par amour et justice face à l'infidélité et l'ingratitude humaines.

Un réveil de l'Église ne peut se produire sans un retour aux Écritures, non seulement des chefs, mais aussi de tout un chacun, non par peur du jugement ou simple curiosité intellectuelle, mais par amour pour Dieu et les autres.

Dieu utilise les compétences de chacun pour le bien de la communauté, sans qu'il y ait de préséance hiérarchique ou de rivalité jalouse : Néhémie sait s'effacer devant Esdras lorsqu'il s'agit du culte, Esdras sait s'effacer devant Néhémie lorsqu'il s'agit d'organisation civile et matérielle. La collaboration est parfaite entre serviteurs de l'œuvre de Dieu.

  1. c) christologique

Le Christ lors de sa venue sur terre, par sa parole poussa à la repentance et à la joie du salut qui engendre la vraie obéissance. La lecture de la Parole de Dieu a toujours aujourd’hui cet effet dans le cœur de celui qui lit avec respect et adoration (9.3)

  1. d) eschatologique

Nous fêterons les Tabernacles lorsque Christ reviendra et que, tous réunis autour de Lui, nous partagerons la joie d'être sauvés et rassemblés dans son Royaume.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 

- Ai-je soif d'entendre et d'étudier la Parole de Dieu ? Quelle place tient-elle dans ma vie et dans celle de mon église ?

- Quel effet produit en moi le souvenir des interventions de Dieu dans ma vie et dans l'Église ?

- Quel sens donner au jeûne de repentance ? Comment éviter de rester dans les pleurs de la repentance ?

- Placé devant la Loi, dois-je :

-me repentir et promettre de faire tous mes efforts pour obéir ?

-me repentir et demander à Dieu son Esprit pour obéir ?

-me repentir et supplier continuellement Dieu de me pardonner ?

-me repentir puis me réjouir du pardon en Jésus-Christ, et me consacrer à son service selon les directives de sa Parole et du St-Esprit ?

 

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