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23/01/2015

Étude n°5 : Bénédictions de la droiture Pro 10.1-14 (31 01 15)

Étude n°5 : Bénédictions de la droiture Pro 10.1-14 (31 01 15) 

Il y a des bénédictions sur la tête du juste, mais la bouche des méchants recouvre la violence » Pro 10.6

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Observons

A-    v 2-5

-   Comment sont construites la plupart de ces maximes ?

-  A qui s’adresse en priorité la première maxime ? Quel ton cela donne-t-il à l’ensemble des proverbes de ce passage ?

- Quel sujet est traité dans les versets 2-5

B- v 6-14

            - Que concernent les préceptes de ces versets ?

- Classez en deux colonnes ce qui a trait au juste, et ce qui a trait aux

  Méchants, en relevant les répétitions :

- Quelles bénédictions reposent sur le juste ? Dans quels domaines de sa vie ?

- Quelles conséquences a la méchanceté de l’insensé ? Quelles menaces pèsent sur son comportement ?

 

Comprenons

Avec le chapitre 10 nous abordons la seconde séquence du livre, qui rassemble des maximes attribuées à Salomon dans les débuts de son règne, où le roi était bien considéré. Comme annoncé dans l’introduction (1.1-6) le Sage veut dispenser un enseignement d’abord à la jeunesse (10.1), mais d’une façon plus large à tous les inexpérimentés en sagesse spirituelle et morale, c’est-à-dire à ceux qui ne savent pas avoir des relations avec Dieu et avec les hommes qui puissent leur donner une vie sainte et saine.

Le premier paragraphe (2-5) développe l’avantage du juste (= celui qui agit bien, selon la volonté de Dieu) au point de vue matériel et terrestre : son honnêteté (sa droiture) dans l’acquisition des biens lui assure une vie à l’abri du besoin (et même de la mort, v 2, et de la faim (v 3), une vie active, enrichissante (v 4-5) et bénie de l’Éternel.corne d'abondance.jpg

A l’inverse le méchant (celui qui se détourne de Dieu ou ne le connaît pas) est malhonnête, avide, paresseux et fait honte à ses parents. Le Seigneur ne peut répondre à ses désirs (v 3) qui le conduisent dans la pauvreté et la mort ! On a là une conception de la vie fondée sur l’idée de la rétribution divine où Dieu récompense les bons et punit les méchants dès ce monde. C’est un a priori qui ne correspond pas toujours à la réalité ; il pousse à la crainte, à une obéissance contrainte, et exclut la grâce de Dieu offerte à tous. Il faudra attendre la venue de Christ pour en avoir une pleine révélation.

Dans le second paragraphe (v 6-14) se succèdent les bénédictions et les malédictions dont l’homme peut être la cause ou l’objet. Juste et Méchant sont toujours opposés et sont définis par leurs actes plus que par leurs pensées.

Le juste reçoit les bénédictions de Dieu (6a) et est lui-même une bénédiction pour autrui (v 7) : son cœur, son être intérieur profond, est ouvert (v 8)) à l’action de l’Esprit de la Sagesse divine (voir le ch 8). Par son intégrité, sa droiture, il est assuré de la protection divine dans le cours de sa vie (v 9). Il peut prononcer des paroles sensées   qui apportent vie, amour, pardon (v 11-12) ; il sait en outre rester réservé et discret (v 14a).

On peut remarquer dans ce passage, l’abondance des allusions à la « bouche », aux propos du sage comme de l’insensé. On retrouve dans l’épître de Jacques (ch 3) le même souci de la maîtrise de sa langue, car « par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction (Pro 10.11) et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi ». (Bouche à oreille pour dire quoi ?)bouche à oreille.jpg

Quant au méchant, insensé, violent, fourbe (il « cligne des yeux », ne regarde pas en face) et querelleur, l’attendent au jugement dernier (v 9) le dévoilement de son comportement, et l’effacement de son souvenir (v 13-14). Ne pas tenir compte des commandements divins fait courir à une perte certaine (v 8).

Juste et méchant sont donc définis ici par rapport à leur relation avec la sagesse de Dieu qu’ils acceptent ou refusent d’écouter. Il n’y a pas dans ces proverbes de notion de la justice accordée par grâce divine à celui qui croit. Croire pour le Sage comme pour l’apôtre Jacques, se prouve par une conduite obéissante aux commandements divins. Le piège du Malin est de faire de cette obéissance la cause de la justice du juste, le mérite pour les bénédictions divines, alors que selon la révélation de Jésus, elle n’est que la conséquence d’une foi pleine de reconnaissance pour les bénédictions déjà reçues ou prêtes à être acceptées. C’est parce que le cœur est plein d’amour et de gratitude pour ses bienfaits qu’il obéit volontiers à Dieu et se soumet à la sagesse du Seigneur.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-          Quelle est ma gestion des biens terrestres ? Suis-je inquiet de leur sécurité et de leur prospérité ? Quelles parts de foi et de sagesse divine entrent dans cette gestion ? Comment puis-je manifester ma confiance en Dieu dans ce domaine ?

 

-          Mes relations avec les autres sont-elles remplies de discrétion, d’amour, et de maîtrise de ma langue ? Comment les améliorer pour être en bénédiction pour autrui ?

 

-          Que signifie à mes yeux la sentence « l’amour couvre toutes les fautes » (v 12 et Jac 5.20 ; 1 Pi 4.8) ? Faut-il par amour cacher les fautes commises ? Les oublier ? les pardonner ?

08:00 Publié dans Proverbes | Lien permanent | Commentaires (0)