20/06/2025
Étude n°13 Images de la fin Apo 16.12-21 (28 06 25)
Étude n°13 Images de la fin Apo 16.12-21 (28 06 25)
« J’entendis du ciel une voix qui disait : Sortez de Babylone, mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre part de ses plaies. » Ap 18.4
Observons
Le contexte : Dans quelle section de l’Apocalypse se trouve ce chapitre 16 ? Que décrit le début du chapitre 16 (1-11) ? Avec quels effets sur les hommes, (v 9 et 11) ?
Le texte : 12-16 : A quel événement du passé fait allusion le v 12 ? Que signifie la venue des rois de l’Orient ?
13-16 : Quels sont les trois puissances décrites au v 13 (voir Ap 13) ? Quels sont leurs moyens d’action, v 14 ? Que constitue leur alliance, v 19 ? Dans quel but sont-elles alliées, v 14 et 16 ? Quel message est donné aux croyants v 15 ?
17-21 : Qui intervient alors, v 17-18 ? Par quel cri ? Avec quelles manifestations naturelles, v18, 20-21a ? Et quels effets sur les hommes, v 19et 21b ?
Comprenons
Le contexte :
Notre texte fait partie de la 6è section du livre, celle des plaies qui marquent l’exécution des sentences du jugement de Dieu, qui ont été prononcées en 11.18. Ces plaies provoquent chez les hommes sans Dieu blasphèmes, violence contre Dieu (v 14, 16) sans aucun repentir (v 9, 11, 21b). La voix forte sortant du sanctuaire et ordonnant aux 7 anges de verser leurs coupes, émane du trône de Dieu, pour indiquer que les sentences de son jugement vont être exécutées.
Les 4 premières plaies touchent l’écosystème (dans le même ordre que les trompettes : terre, mer, eaux douces, soleil et astres).
Les 3 dernières plaies marquent la désorganisation des systèmes économico-politico-religieux qui dominent le monde et que symbolise le trio maléfique du dragon, de la bête, et du faux prophète (v13), qui constitue Babylone.
Les conséquences sont similaires à celles des trompettes mais décuplées : ulcères, sang, brûlures, mort, rébellion générale symbolisée par le combat d’Harmaguédon (v 16), et chute des puissances mondiales sous le nom de Babylone (v 19-20).
Pourtant on trouve des différences :
- dans l’intensité et l’étendue des plaies : ce n’est plus un tiers des hommes ou de leur environnement qui est touché, mais l’ensemble (v 3, 10, 14).
- dans la nature de ceux qui sont touchés : les plaies ne touchent que ceux qui ont « la marque de la bête et adorent son image ». Les élus demeurent spirituellement sous la protection de Dieu, ce qui ne signifie sans doute pas qu’ils échappent aux désordres physiques de la terre, car ils sont solidaires de l’humanité entière.
- dans la réaction de ceux qui sont frappés : non seulement ils ne se repentent pas (16. 9 et 11 en parallèle avec 9.21), mais ils blasphèment d’abord le nom de Dieu (v 9), qu’ils accusent comme l’auteur de leurs plaies (ils reconnaissent implicitement qu’elles sont un jugement qui les condamne), puis le Dieu du ciel (v 11), Celui qui a donc autorité sur la Création dont ils font partie, enfin ils blasphèment Dieu lui-même (v 21), le seul et unique Dieu de tout l’Univers.
Le texte
Les sixième et septième plaies sont liées et nous donnent de précieux renseignements sur Babylone, déjà citée au ch 14.8, et mentionnée à nouveau au ch16.19, avant d’en avoir une plus ample explication dans la sixième séquence, celle des jugements (ch 17-18).
V 12 : L’Euphrate : la 6ème coupe assèche le fleuve, comme la 6ème trompette en avait délié les 4 anges. L’Euphrate, nous l’avons dit, est interprété littéralement comme représentant le Moyen Orient, et symboliquement comme représentant les peuples de la terre plongés dans l’idolâtrie et la confusion politico-économico-spirituelle, que représente Babylone (17.15 en parallèle avec 13.15-17). Comme Cyrus détourna les eaux du fleuve et en assécha le lit pour pénétrer dans la Babylone antique, la puissance dominatrice du monde en ce temps de la fin sera privée de ce qui lui donnait vie et sécurité, c’est-à-dire la soumission des peuples (=eaux du fleuve) à son autorité (17.16-18).
V12 : les rois de l’Orient
On a cru longtemps que cette expression, lue littéralement, désignait les puissances de l’Est asiatique, et on a craint le « péril jaune », l’affrontement de l’Est et de l’Ouest, grâce à la disparition des puissances du Moyen-Orient.
Or géographiquement, dans la Bible, ce n’est pas d’Orient que vient l’ennemi pour Israël, mais du Nord : de Babylone pour atteindre Jérusalem, on remontait vers le Nord par la vallée de l’Euphrate, pour éviter le désert de Syrie, et on redescendait vers le Sud, vers Israël.
Dans la Bible, l’Orient a une valeur symbolique : c’est de là que viennent la Lumière et le salut:
Ez 43.2 « la gloire du Dieu d’Israël s’avançait de l’Orient »
Es 41.2 « Qui a suscité de l’Orient le salut ? »
Es 41.25 « Il est venu de l’Orient celui qui invoque mon nom...mon élu que j’ai appelé pour le salut » (Es 42.6).
Comme Cyrus, venu de l’Orient, a pris la ville antique de Babylone, et a ainsi permis au peuple Juif en exil depuis 70 ans de rentrer à Jérusalem, ce Serviteur appelé de l’Orient pour le salut, c’est Christ qui apparaitra sur les nuées, entouré de ses armées angéliques (19.11-14), pour délivrer son peuple de la domination de la Babylone des derniers temps. La venue des rois de l’Orient préparée par la chute de Babylone symboliserait le retour du Christ avec ses anges.
V 13 : Les trois esprits impurs nous indiquent de qui est constituée Babylone :
- du dragon, symbole du pouvoir de Satan à travers l’Empire Romain antique (ch 12), puis des puissances politiques païennes, athées ou laïques du monde, incarnées dans la deuxième bête du ch 13.11, qui "parle comme un dragon".
- de la bête, symbole du pouvoir politico-religieux de l’Empire Romain Chrétien (13.1-8), dans lequel on peut reconnaître le système de la papauté,
- du faux-prophète, que l’on peut identifier à la puissance politico-économico-religieuse appelée « image de la bête » au ch 13.15, capable d’imposer mondialement une adoration d’elle-même, et de contrôler l’économie de la terre entière (13.16) ; ce "faux-prophète" subit le même sort que la bête dont il imite les comportements séducteurs et tyranniques (19.20).
Au moment des plaies, ces trois formes de la puissance de Satan sont alliées pour constituer la Babylone spirituelle, rassembler les peuples soumis à leur autorité et faire la guerre à Dieu à travers ses saints, dans un dernier combat. Elles se sépareront à la 7ème plaie (16.19), ce qui constituera la chute de Babylone décrite aux ch 17-18.
V14 et 16 : Harmaguédon
Ce nom mystérieux associe « Har », la Montagne, et « Meguiddo », la ville de la plaine de Jizréel, où se sont déroulés des combats sanglants depuis le début de l’histoire d’Israël. Zacharie (12.11) de même rapproche Jérusalem et Méguiddo : « En ce jour-là le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil d’Hadadrimmon, dans la vallée de Méguiddon ».
Nous reproduisons ici un extrait de l’étude que fait de cette expression J. Doukhan dans son livre « Le cri du ciel », p 214-216 :
« L’apôtre Jean a l’intention « de révéler par le nom le sens profond de l’affrontement... Le prophète parle de montagne de Méguiddo (Har-Maguédon) parce qu’il pense spécifiquement à Jérusalem. Le lieu de la bataille n’est pas la vallée (géographique) de Jizréel,dont Meguido est la ville principale, mais bien comme le prophète Daniel l’avait prévu (11.45), la "glorieuse et sainte montagne". Tous les rois de la terre, tous les pouvoirs ici rassemblés, ne visent qu’un seul objectif : le contrôle de Jérusalem. Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, Jérusalem est devenu le nom de la cité d’en-haut (Ga 4.26), chargée de tous les bonheurs et de la présence souveraine de Dieu (Heb 12.22). C’est cette Jérusalem-là que les forces de la terre veulent prendre d’assaut...dans un rejet délibéré et définitif du royaume d’en-haut. » Or sur terre, cette Jérusalem spirituelle est représentée par le peuple des élus, des saints de Dieu. Harmaguédon symboliserait donc le dernier combat spirituel, avec ses conséquences matérielles, que la coalition des impies sous la domination des puissances de Babylone, livrera au peuple des croyants en Dieu aux derniers temps (Ap 16.14, 16), et qui aboutira à sa propre destruction (v 19).
V 15 : la béatitude : au milieu de ces troubles de la fin, le peuple de Dieu reconnaît l’approche de son Sauveur qui vient « comme un voleur », c’est-à-dire de façon inattendue et néfaste pour les impies. Par cette béatitude, Dieu veut rassurer sur leur sort les croyants encore vivants et fidèles malgré les épreuves de la terre (3ème béatitude, 16.15). Veiller est synonyme de "garder ses vêtements". Le vêtement depuis Gen 3.21 est le symbole de la justice (= le pardon) que Dieu accorde au pécheur repentant. Garder ses vêtements spirituellement sera rester au bénéfice du sacrifice de Christ et du pardon de Dieu, en marchant dans la justice (Ap 14.4-5 ; 7.9b, 14.c).
V 17 : Le cri « C’en est fait ! » (v 17) marque l’intervention de Dieu pour arrêter ce combat contre son peuple. Dieu prend l’initiative de la fin des souffrances de son peuple. Il intervient avec puissance avant qu’il ne soit détruit par les hommes impies. Comme dans les théophanies de l’Ancien Testament, Son apparition s’accompagne de bouleversements naturels (éclairs, tonnerres, grêles, tremblements de terre, v 18, 20-21) qui marquent sa puissance. En délivrant son peuple, Dieu abandonne les rebelles à leurs luttes internes qui vont provoquer la division et la chute rapide de Babylone par autodestruction (v 19-20), comme l’avaient prévu les prophètes Ésaïe (14.20) en s’adressant au roi de Babylone « Tu as détruit ton pays, tu as tué ton peuple », et Ézéchiel à propos du roi de Tyr, (28.18) : « Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore ».
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Face aux événements tragiques de la fin des temps, que signifie pour moi « veiller » ?
- Qu’est-ce que le « vêtement de justice » donné par Jésus à mon baptême ? Comment le garder ?
- Quels sentiments m’habitent à l’annonce des troubles du monde à la fin des temps ? Comment ne pas être angoissé ?
- Que signifie « sortir de Babylone » Ap 18.4 ?
08:00 Publié dans Symboles prophétiques 2/2025 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2025
Étude n°12 : Précurseurs Daniel 3 (21 06 25)
Étude n°12 : Précurseurs : Daniel 3 (21 06 25)
« Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse ». 2 Tim 1.7
Observons
Le contexte
Les trois jeunes compagnons de Daniel ont été déportés avec lui à Babylone en 606 av JC, lors de la première déportation. Élevés à cour de Nébucadnetsar pour servir le roi, ils sont restés fidèles à leur Dieu, qui leur donna la sagesse et l’intelligence. Distingués par le roi, ils devinrent conseillers parmi ses sages et ses mages (1.19-20). Daniel ayant donné au roi l’explication de son rêve de la statue aux quatre métaux et aux pieds d’argile et de fer, fut promu chef de la province de Babylone dont il confia l’administration à ses trois amis (2.48-49).
Le texte
Le récit se déroule chronologiquement en six parties qui, partant de l’adoration d’une idole, aboutissent à l’adoration par tous du Dieu Sauveur.
1- 1-7 : L’adoration de la statue d’or
2- 8-13 : L’accusation contre les trois Hébreux
3- 14-18 : L’adoration de Dieu par les trois jeunes gens
4- 19-23 : Dans la fournaise
5- 24-27 : La délivrance
6- 28-30 : L’adoration de Dieu par le roi.
Questions d’observation :
- V 1-8 : A quoi ressemblait la statue d’or ? Pourquoi le roi l’a-t-il fait dresser et adorer ? (Dan 2.31, 37-39) Qui étaient les adorateurs ?
- De quoi s’accompagne l’adoration de la statue ? Remarquer la répétition (5x) jusqu’aux v 10 et 15. Avec quel effet ?
- V 8-13 : Contre qui les accusations s’élèvent-elles ? Pour quelles raisons, v 12?
- V 14-18 : Quel défi lance le roi ? Que manifeste la réponse des trois jeunes ?
- V 19-23 : A quelles extrémités aboutit la fureur du roi ? Dans quel but sont donnés les multiples détails du récit ?
- V 24-27 : Qu’aperçoit le roi dans la fournaise ? Avec quel effet ? Que peut constater l’entourage du roi ? Quelle est l’attitude des miraculés ?
- V 28-30 : Que conclut le roi ? Son cœur est-il changé ? Quelles en sont les preuves ? Comment peut s’expliquer la faveur dont jouirent les trois jeunes gens ?
Comprenons
1- L’adoration de la statue d’or
Cette statue était la copie de celle du rêve du roi, mais magnifiée : l’or ne recouvrait pas seulement la tête, mais toute la statue. De forme humaine, elle représentait la puissance de l’empire babylonien, que Nébucadnetsar désirait magnifique et éternelle, à l’égal d’un dieu. Les nombres 60 et 6 coudées de ses dimensions utilisent le chiffre 6, symbole de l’humain dans sa fragilité. Le roi a voulu proposer à l’adoration une image de l’Homme, dont il couvrait la fragilité par le métal précieux et la taille démesurée. On peut retrouver le même symbole dans le nombre 666 de l’image de la bête d’Ap 13.18, symbole de l’Homme qui cherche à devenir comme Dieu (6 est répété 3 fois, 3 étant le chiffre du Dieu trinitaire).
L’adoration de cette statue a plusieurs caractéristiques :
a) elle est commandée par le pouvoir
b) elle est totalitaire : tous doivent s’y soumettre
c) elle est exclusive : la mort punit la désobéissance
d) elle est le fruit d’un « envoûtement » musical : le niveau sonore des instruments anesthésie la pensée et empêche d’être conscient de ce qu’on fait.
Cette adoration est à l’opposé de celle des trois Hébreux envers le Seigneur.
2- L’accusation contre les trois jeunes gens
La place administrative et politique prise par les trois jeunes Juifs a provoqué la jalousie et la haine des fonctionnaires chaldéens, qui les accusent (v 12) d’être ingrats vis-à-vis du roi en désobéissant à ses ordres, et en n’adorant pas sa divinité.
Daniel n’est pas mentionné, il était soit absent, soit considéré comme intouchable vu son titre de surintendant des mages.
3- L’adoration des trois jeunes Juifs
Leurs noms hébreux sont déjà une déclaration de foi : Hanania = L’Éternel fait grâce, Michaël = Qui est comme Dieu?, Azaria = L’Éternel aide.
Ils résistent à la pression de l’autorité du roi irrité, de la menace de mort et de l’envoûtement musical. Avec calme, ils écartent avec courage le défi lancé à Dieu par le roi (15b), pour témoigner de leur foi : quelle que soit l’issue de leur attitude, ils s’en remettent entièrement en la puissance supérieure de leur Dieu qui peut les délivrer, mais dont ils ne connaissent pas le projet à leur égard. Les faits répondront d’eux-mêmes au défi royal, quant à eux ils savent ce qu’ils ont à faire : adorer Dieu seul, de façon inconditionnelle. Ils l’adorent
- non parce qu’on le leur ordonne, mais par choix personnel
- non pour faire comme tous les autres, mais par décision individuelle
- non pour obtenir le salut, mais par confiance en sa capacité de sauver
- non par peur de la mort ou d’une punition, mais par amour pour Dieu.
4- Dans la fournaise
Le roi se sentit bafoué dans son autorité par ce refus catégorique d’obéir. Il voulut une punition exemplaire : la fournaise est chauffée au maximum (7 fois plus que d’ordinaire), au point de tuer les gardes de service. Les trois Juifs sont jetés au feu dans les vêtements officiels de leur charge : la répétition du mot « liés » (23-24) prépare la surprise du roi de les voir « déliés » (v 25) et les vêtements intacts (27).
Dieu qui a la puissance de sauver n’épargne pas l’épreuve à ses serviteurs. Il leur faut faire l’expérience de l’abandon total à Dieu pour y rencontrer le « quatrième homme », leur Sauveur. De même pour nous, Dieu ne répond pas à notre confiance en lui par l’élimination de tous les obstacles, mais par sa présence qui nous affermit dans les épreuves et nous permet de les traverser sans dommages pour notre foi.
5- La délivrance
Le récit fait part de l’impression de Nébucadnetsar avant de dire ce qui l’a provoquée : la marche dans le feu des trois jeunes indemnes, accompagnés d’un quatrième personnage semblable pour le roi à un « fils des dieux ». Une fois sortis les trois jeunes, avec sagesse, ne disent rien, mais leur aspect témoigne pour eux de la puissance de salut de leur Dieu. Les faits parlent d’eux-mêmes, inutile d’en rajouter par des propos triomphants !
Le miracle de Dieu nous apprend un principe de vie inhérent à notre condition de pécheurs : c’est dans l’épreuve acceptée avec confiance que Dieu se manifeste avec puissance par sa présence libératrice et protectrice, qui permet de ne pas être abattu, mais de marcher avec lui, de croître dans la foi et l’intimité avec Lui, au risque même de la mort physique.
Les trois jeunes sortent de la fournaise comme par une résurrection. Ils sortent de la mort, intègres dans leurs corps et leurs vêtements. Ceux qui les jalousaient et les haïssaient au point de vouloir les éliminer, ne peuvent que s’incliner devant une manifestation si spectaculaire de la puissance de leur Dieu.
Notre rencontre avec le Christ nous a-t-elle ressuscités, régénérés au point que tous peuvent reconnaître l’action de Dieu en nous, et l’adorer ?
6- L’adoration de Dieu par le roi
Nébucadnetsar ne reconnaît pas le Dieu des trois jeunes comme le seul Dieu, mais comme le plus puissant de ceux qu’il connaît. Il n’a pas compris le geste d’amour de Dieu, puisque à nouveau il ordonne de l’adorer et menace de mort les contrevenants!
Le miracle spectaculaire ne change pas son cœur en profondeur, ni ne modifie son système de fonctionnement autoritaire et intéressé : l’avancement politique des trois jeunes est peut-être plus une manœuvre de protection contre un Dieu si puissant qu’une manifestation de reconnaissance pour un si grand salut.
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Ma foi en Dieu est-elle ébranlée par les épreuves de la vie ? Quelles promesses m’apporte ce texte ?
- « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force » (Es 30.15). Ma vie témoigne-t-elle comme les trois jeunes gens, de la paix que j’ai trouvée dans l’intimité avec Christ ?
- Mon adoration de Dieu repose-t-elle sur les nombreux miracles qu’il me fait voir ou vivre, ou sur un abandon total, inconditionnel et conscient, à son amour ?
- Quels parallèles pouvons-nous faire aujourd’hui entre cet épisode du passé et la situation actuelle des chrétiens dans le monde ? Quelles leçons en tirer pour vivre notre foi en Christ face au déchaînement des violences politico-religieuses ?
- Ma foi est-elle influencée par l’ambiance musicale des services communautaires, ou par l’effet de foule dans les cultes ou les assemblées ? Pourquoi ? Si oui, faut-il y résister ou s’en réjouir?
08:00 Publié dans Symboles prophétiques 2/2025 | Lien permanent | Commentaires (0)