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12/11/2021

Étude n°8 Choisir la vie Deut 30.11-20 (20 11 21)

Étude n°8 Choisir la vie Deut 30.11-20 (20 11 21) 

« J’en prends aujourd’hui à témoin le ciel et la terre : J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction, choisis la vie afin que tu vives, toi et ta descendance » Deut 30.19

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Le contexte : Quel appel l’Éternel vient-il de lancer au peuple, v 10 ? Quelles promesses l’accompagnaient ? v 6,9

Le texte :

V 11-14 :

- Deux objections possibles : Quelles sont-elles ? Comment sont-elles illustrées ? (v 11-13)

- v 14 : Réponses croisées : A quelles questions des versets 12 et 13, répondent l’affirmation « tout près de toi »  et l’autre affirmation « dans ta bouche et dans ton cœur » ?

- Quelle triple répétition dans ces 4 versets révèle la difficulté éprouvée par les Israélites face à la loi ?

V 15-20 : Remarquez la construction :

  • V15 : Introduction: relever les oppositions dans cet appel de Dieu.
  • V 16 : Quel est le commandement prescrit ? Relever les verbes. De quelles promesses s’accompagne-t-il ?
  • V 17-18 : Opposition : en quoi consiste la désobéissance ? Quelle en est la conséquence ?
  • V 19-20 : Conclusion: Appel de Dieu détaillé. Quel but a la vie avec Dieu ? Quel rôle Dieu joue-t-il dans cette vie ?(20)

Comprenons

Le contexte : A la fin de son dernier discours, Moïse renouvelle l’alliance de Dieu avec la seconde génération des émigrants (ch 29), en les mettant en garde contre l’idolâtrie qui ne leur apportera que le malheur (29.23-24) et portera parmi les nations un contre- témoignage à l’Éternel. A contrario, leur repentance, leur retour à Dieu permettra à l’Eternel de « circoncire leur cœur » (30.6), c’est-à-dire de les purifier et de renouer une relation d’amour avec eux, pour leur bonheur et Son plaisir (30.9). Dieu est toujours prêt à favoriser la relation avec lui en éliminant les obstacles que la faiblesse et l’inconstance du cœur humain dressent contre ce lien d’amour auquel Il prend plaisir. Mais Il ne peut pas agir sans l’acceptation de l’homme, qui peut le manifester par une obéissance reconnaissante (v 9-10).

Le texte 

Moïse suppose que le peuple oppose deux objections au commandement de Dieu :   

1) Il est au-dessus de ses forces, car au ciel,

2) Il est hors de portée, de l’autre côté de la mer !

Ciel et mer localisent leur impossibilité à obéir. Le ciel est dans la Bible le symbole du domaine spirituel, de la sphère divine, au-dessus de l’intelligence et de la perception de l’homme. Celui-ci ne pourrait pas obéir parce sa constitution de créature terrestre, matérielle, le rend incapable de s’élever vers Dieu, donc d’obéir à ses lois. C’est exactement l’accusation contre Dieu lancée par Satan dans le cœur de celui qui ne veut ni reconnaître ni saisir la grâce ou la possibilité d’accomplir, que Dieu donne quand Il ordonne (Ps 119.29). En effet Dieu répond à cette objection d’incapacité humaine, que loin d’être inaccessible, incompréhensible et étrangère à l’homme, sa loi est écrite par Lui dans son cœur, lorsque l’homme s’ouvre à son pardon (Jér 31.33-34) et professe sa foi (bouche) autour de lui (Deut 30.14b).

La seconde objection (= le commandement est de l’autre côté de la mer) est celle de l’éloignement sur terre. Les peuples de cette époque pensaient que leurs dieux n’habitaient que dans les lieux, les patries où ils vivaient. D’où l’effroi d’Israël lorsque Jérusalem et le temple furent détruits et lui-même exilé à Babylone. Ils pensaient avoir perdu la présence de Dieu parmi eux. On retrouve cette notion (Un dieu, Une terre) dans l’attachement viscéral de certains croyants (chrétiens comme musulmans) à leur Terre Sainte, aux Lieux Saints où ils pensent que Dieu habite. Comment obéir à Dieu quand on en est géographiquement séparé ?

La réponse divine est claire : « Ma Parole (=ma Loi) est tout près de toi ! » (v14). Inutile d’aller chercher ailleurs pour la connaître et la suivre !

En fait ces objections humaines ne sont que des excuses fallacieuses pour ne pas mettrchoix de vie ou mort.jpge en pratique ce que Dieu demande !

Le paragraphe suivant (v 15-20) place l’homme devant Le choix par excellence : la vie avec Dieu qui lui apporte le bonheur de recevoir ses bénédictions, une vie fondée sur l’amour, l’attachement et l’obéissance à l’Éternel (v 20), car il en est la source, le guide (v 16) et la finalité éternelle. Ou bien se priver de cette relation avec le Dieu de la vie, et automatiquement subir les conséquences mortelles d’un tel choix. Si l’homme ne met pas l’Éternel (Père, Fils, Esprit) au cœur de sa vie, il servira d’autres dieux qui ne sont que des créations de son désir, et qui par une mort spirituelle le sépareront immanquablement du seul Sauveur révélé par la Bible, Jésus-Christ.

Ce texte qui conclut le testament de Moïse atteste de la liberté fondamentale que Dieu laisse à l’homme depuis les origines (Gen 2.16-17) : c’est l’homme qui est responsable de son destin éternel par son choix de vie avec Dieu-Christ (= manger de l’Arbre de Vie qui donne l’immortalité et le bonheur) ou une vie sans Dieu (= Arbre de la connaissance du mal), une vie indépendante de sa Loi, avec toutes ses conséquences funestes. Il n’y a pas de fatalisme dans la destinée humaine, comme beaucoup le croient, pas d’arbitraire non plus dans le jugement de Dieu. Notre Dieu ne fait que révéler ce qui est au fond du cœur, et entérine le choix de chacun.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelles excuses ai-je tendance à avancer pour ne pas obéir à Dieu ? Que me font-elles oublier sur la personne de Dieu et sur son regard à mon égard ?
  • A quoi me pousse la révélation de l’amour de Dieu ?
  • Est-ce que j’obéis pour faire plaisir à Dieu et ainsi garder sa faveur ? ou bien parce que je le remercie de ses bénédictions ?
  • Que signifie « Choisir la vie » quand on est plongé dans l’épreuve ? Ai-je vraiment la liberté de choix ?

 

05/11/2021

Semaine annuelle de prières du 6 au 16-2 Novembre 2021 : le message des trois anges, d'Apocalypse 14

Semaine annuelle de prières du 6 au 16-2 Novembre 2021 : le message des trois anges, d'Apocalypse 14 :

Pour compléter la publication éditée par la Conférence Générale à cette occasion, nous vous proposons une étude détaillée des trois messages d'Apocalypse 14, préparée par nos soins en 2008. A chacun de nous de l'actualiser selon ce que les événements du monde nous ont révélé depuis cette époque ! Que le Seigneur bénisse cette semaine spéciale pour chacun de nous, et lui fasse porter dans nos cœurs beaucoup de fruits, de confiance et d'espérance en son retour, tout en nous poussant à encourager notre entourage à le suivre avec confiance !

Apocalypse 14 v 6-13 : les trois messages 3 anges apoc 14 , Zabou.jpg

Le premier message v 6-7

v 6 : Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel. Il avait un Evangile éternel :

Le ciel symbolise le domaine spirituel dans lequel le messager agit. De plus comme le ciel est vu par tous, le message que cet ange proclame, est perçu par tous ceux qui se préoccupent de spiritualité. La Bonne Nouvelle est toujours la même, mais ce mot contraste avec le message de « craindre Dieu car l’heure du jugement est venue » ! Le jugement peut-il être une bonne nouvelle ? Oui, si on y voit d’abord l’aspect de réhabilitation et de délivrance des élus !

Le texte parle d’un autre ange, pour le différencier de ceux des trompettes, et des deux suivants (v 8 et 9). Ces anges s’adressent à tous les hommes car leurs messages concernent la totalité du monde. Ces trois messagers sont assimilés à leurs messages qui s’opposent à l’action du trio satanique du ch 13. Apparaissant à la suite de la mention (v 5) de la vérité que professent les 144000 ("dans leur bouche il n’y a pas de mensonge"), on peut voir dans ces trois anges la personnalisation des messages de vérité qu’ils professent.

v 7 : Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu ... L’heure du jugement de Dieu est venue : ce message a été prêché depuis 1844, et continue à être valable pendant toute la durée du temps de grâce, où les hommes peuvent encore se repentir.

Prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau : cette expression se trouve en parallèles avec les avertissements des quatre premières trompettes au ch 8, et les quatre premiers fléaux du ch 16. Dans les trompettes, un tiers des éléments de la création est touché par les destructions, tandis que dans les fléaux, c’est la totalité. Le chapitre 14, situé entre ces deux séquences, laisse à penser par ce message que le respect du Créateur se manifeste à la dernière génération par l’attention portée sur la nature et l’éco-système atteints par les pollutions et les fléaux (8.7-12 ; 16.2-9)

Dieu dans toute la bible est décrit comme le Créateur du ciel, de la terre et de la mer. Jamais on n’y associe les sources d’eau. Celles-ci représentent la vie, le dynamisme de la terre, au sens physique comme au sens spirituel (voir l’histoire d’Acsa dans Juges 1.14-15, ou celle de la Samaritaine dans Jean 4.10-14, ou encore le fleuve d’eau vive d’Ap 22.1)

Les trompettes lancent, par des événements importants, des avertissements, que le peuple des 144 000 décrypte et explique : la terre est en train de se détruire, ou d’être détruite, la solution est en Christ, en Dieu Créateur. Les 144 000 donnent une interprétation écologique et spirituelle à ce qui se passe concrètement sur terre. 

Le second message v 8

v 8 : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a fait boire à toutes les nations du vin de la fureur de son inconduite :

C’est la première fois qu’apparaît ce nom symbolique d’un système dont l’influence est universelle. On le retrouve en 16.19, puis au chapitre 17.1, 3, 5,18, pour désigner la femme prostituée, la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre.

En 17.2, nous apprenons que les habitants de la terre se sont enivrés du vin de son inconduite. Ce système religieux comme le signifie le symbole biblique de la femme représentant une église, a flirté avec les rois de la terre, avec les puissances politiques, et a entraîné ainsi tous les habitants de la terre.Elle concrétise un état d'esprit général, opposé à celui du peuple de Dieu. L’apparence fastueuse et l’inconduite abominable (17.4) de ce système marquent une dépravation spirituelle qui consiste à chercher ses appuis, non en Dieu seul, mais dans les richesses et les pouvoirs politiques du monde. Le monde entier partage la même fureur, la même recherche du pouvoir terrestre à tout prix !

Le message  "Elle est tombée !" est repris une deuxième fois en Ap 18.2, par un ange qui descend du ciel pour proclamer la chute de cette Babylone, « repaire  de tout esprit impur, et qui a enrichi les marchands de la terre par la puissance de son luxe » (18.3), deux détails supplémentaires pour identifier ce système qui domine le monde. Le système politico-religieux de Babylone a en outre la main mise sur l’économie et la finance puisque les marchands se lamentent à sa chute (18.11-16). Ce système qui dominait toutes les activités et toutes les pensées des hommes semble le portrait même de l’image de la bête décrite au chapitre 13.15-17, et repris par le troisième ange (14.9-11).

Mais Babylone est-elle tombée physiquement ou moralement seulement, lorsque retentit le second message (14.8) ?

Il nous faut examiner le temps des verbes utilisés dans le chapitre 18 au sujet de la chute de Babylone. Au verset 2, on en parle au passé, pour désigner une action très proche, pour ainsi dire présente (en hébreu,la prophétie anticipe par l'emploi du passé ce qui est prêt d'arriver et voit comme déjà accompli ce qu'elle annonce pour le futur). Puis au verset 4, l’ange appelle à sortir de Babylone : elle est donc encore physiquement debout. Aux versets 8-10, les verbes sont au futur : la chute physique est encore à venir, alors que la chute morale est déjà là ! Cette chute physique n’est accomplie qu’avec le troisième ange, au verset 21 : Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la trouvera plus. Ap 18.22-23 décrit le résultat de cette chute : « On n’entend plus les joueurs de harpe, les musiciens, les joueurs de flûte et de trompette. On n’y trouvera plus aucun artisan d’un métier quelconque, la lumière de la lampe ne brillera plus, la voix de l’époux et  de l’épouse n’y sera plus entendue » : ce verset peut -être pris littéralement pour annoncer la mort de toute activité dans ce système. Il peut aussi être interprété symboliquement : le peuple de Dieu caractérisé par ses activités prophétiques (joueurs de harpe, lumière de la lampe), ou ses activités spirituellement nourricières (le bruit de la meule), ou ses relations d’amour (époux-épouse) est sorti de Babylone, et l’a abandonnée à son sort. Il a refusé l'état d'esprit matérialiste, consumériste et violent de Babylone, pour se tourner entièrement vers son Dieu et vivre selon l'Esprit Saint.

Le troisième message : v 9-11

L’avertissement de la troisième partie du message que les 144 000 ont mission de propager, concerne ceux qui peuvent encore « sortir de Babylone » (18.4), avant que toute vie l’ait désertée (18.21-24). Cet avertissement a été développé dans la séquence des trompettes aux chapitres 8 à 11. Pendant le temps où il est encore possible de se repentir (9.20-21), chacune des trompettes a symbolisé un événement ou un ensemble d’événements destinés à alerter l’humanité sur la proximité de la fin du monde et du retour en gloire de Christ. Au chapitre 14, le message d’avertissement est repris de façon plus claire et insistante. La marque sur le front et sur la main désigne de façon symbolique combien cet état d'esprit babylonien impacte la pensée, la volonté (= le front) et l'activité (= la main) des hommes idolâtres.

Pour désigner les adorateurs idolâtres, Jean reprend les termes utilisés au ch 13.16-17. Les conséquences de leur choix sont exprimées par des images volontairement excessives, qu’il est déplacé de prendre à la lettre, comme ce fut le cas jusqu’à nos jours, en répandant les doctrines de l’enfer et des peines éternelles, contraires à l’amour de Dieu et à ce que la Bible révèle de l’état des morts. Comme Jésus lorsqu’il parlait du sort des réprouvés en employant l’image du feu de la géhenne (Mat 5.22, 29 ; 10.28 ; 23.33), lieu où étaient brûlés tous les déchets de Jérusalem, Jean reprend la même image pour signifier la ruine, la disparition totale et irrémédiable des idolâtres (2 The 1.9). Le feu, le soufre, les tourments, l’absence de repos peuvent évoquer l’état d’esprit des réprouvés, de ceux que Dieu n’habite pas et n’apaise pas (Mat 11. 28). « La fumée de leurs tourments qui monte au siècle des siècles », est une expression hébraïque pour suggérer que tant que dure notre monde terrestre, les idolâtres séparés de Dieu ne trouvent aucune paix intérieure, aucun espoir de vie éternelle.

Puisqu’ils se sont détournés du Dieu de la Vie, leur choix de mort les fait tomber sous le coup de ce qu’on appelle dans la Bible « la colère de Dieu ». Là aussi cette expression anthropomorphique peut prêter à une conception erronée du caractère de Dieu. « Il est nécessaire de garder plusieurs choses à l’esprit quand on évoque la colère de Dieu. Premièrement, il ne faut pas prendre comme référence la colère humaine pour comprendre celle de Dieu. Nos colères sont souvent irrationnelles et destructrices. La colère divine n’est pas souillée par le péché » (Guide d’études de la Bible, 4ème trimestre 2008, p 23) Son objectif est de rétablir avec justice et amour les termes de son projet pour l’homme. « Deuxièmement, la colère divine à l’encontre du péché humain prouve qu’il nous prend au sérieux, que nous avons de l’importance à ses yeux », qu’il nous aime et désire nous affranchir de tout ce qui nous sépare de lui. Le fait de respecter le choix de mort des idolâtres et des réprouvés, en les laissant disparaître définitivement, est considéré par eux comme une punition d’un Dieu en colère contre eux. Mais comme dans la parabole des talents (Mat 25.14-30) Dieu se comporte envers chaque serviteur selon le regard que celui-ci a porté sur Lui. Ceux qui ont vu un maître bon et valorisant, pour qui ils ont travaillé avec joie, entrent dans le royaume, celui qui n’a vu dans son maître qu’injustice et autorité arbitraire, prendra son rejet comme un effet de la colère de Dieu, alors qu’il n’est que la conséquence de son choix et de son regard sur Dieu.

Dieu ne se venge ni ne s’irrite contre l’homme qui reste une créature aimée de lui. Il s’indigne avec tristesse de le voir se détourner de la voie de Vie qu’il lui propose. Il ne cesse de le rappeler à lui comme les trois derniers messages au monde le prouvent. Mais comme il laisse à l’homme la liberté de le refuser, lorsque l’homme ne veut pas et ne peut plus entendre ses appels, il respecte son choix et le livre à ses conséquences  mortelles. Vue du côté de l’homme rebelle, cette attitude est totalement incomprise, et apparaît au mieux comme de l’indifférence, au pire comme une colère vengeresse et punitive, qu’évoque la métaphore de la vendange (14.19-20).

Conclusion : v 12

Pour terminer cette séquence des trois messages de la dernière heure, Jean montre en contraste l’attitude des saints qui les propagent : ils accomplissent leur mission avec persévérance, sans se décourager dans leur foi et leur espérance (2 Pi 3.15). Ils manifestent ouvertement leur différence avec les autres adorateurs, par leur obéissance à la volonté divine exprimée dans les dix commandements de l’Ancien Testament, et résumée par Jésus dans la loi d’amour (Mat 7.12). Leur foi repose sur l’œuvre de salut accomplie en leur faveur par Jésus sur la croix, et sur l’exemple de totale confiance en son Père, que Jésus leur a laissé (foi en et de Jésus). 

Ce triple message représente depuis les origines du Mouvement Adventiste la mission qu’il  reconnaît lui avoir été confiée par Dieu. En effet, l’Église Adventiste comme les autres églises chrétiennes, fonde sa foi sur la mort et la résurrection de Christ pour le salut de l’homme. Mais son message contient quatre piliers qui font sa spécificité : (voir G. Knight, En quête d’identité, Ed Vie et Santé)

  • la foi dans le retour proche de Jésus qui nécessite un appel urgent à respecter et adorer Dieu (v 7).
  • Le retour à l’adoration de Dieu comme Créateur, dans l’observation du 4ème commandement sur le sabbat (v 7b et 12).
  • La conception d’un « jugement » libérateur qui rassemble le peuple de Dieu avant le retour en gloire du Christ (v 7a).
  • La mort ou disparition totale de l’homme qui ne choisit pas la vie avec Dieu (v 9-11).

Ces derniers versets qui annoncent la destruction définitive des impies idolâtres, contredisent implicitement la croyance païenne d’origine grecque, de l’immortalité naturelle d’une hypothétique âme humaine, ou encore les croyances multiples en réincarnations possibles pour avoir d’autres chances de gagner la vie éternelle.

Comment recevons-nous personnellement les appels de ces trois messagers ? Nous incitent-ils à bien distinguer quel esprit nous anime et à choisir la vie que Dieu nous propose (Deut. 30.19-20) ? Enfin comment portons-nous ces messages au monde qui nous entoure : sommes-nous des messagers de paix et d'amour pour susciter un retour à Dieu confiant dans sa bienveillance, ou des messagers qui inspirent crainte et tremblement devant l'avenir sombre d'une condamnation divine ?

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