UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/08/2020

Étude n°9 Développer une attitude de gagnant, Mat 15.21-28 ou Marc 7.24-30 (29 08 20)

Étude n°9 Développer une attitude de gagnant, Mat 15.21-28 ou Marc 7.24-30 (29 08 20)

« Sanctifiez dans vos cœurs Christ e Seigneur ; soyez toujours prêts à vous défendre contre quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous : mais faites-le avec douceur et crainte … »1 Pierre 3.15

Observons 

V 21-22 : Quels sont les personnages et leurs mouvements ? Où se rencontrent-ils ?

V 22-23 : Comment s’engage la communication entre eux ? Comment la femme appelle-t'elle Jésus ? Que lui reconnaît-elle ainsi ? Que lui demande-t-elle ?Jésus et la Cananéenne icône.gif

V 23-24 Quelle est l’attitude de Jésus ? Qui interviennent alors ? Que demandent-ils ? Quelle est la réponse de Jésus ? A qui répond-il ?

V 25-27 : Quels changements s’opèrent chez la femme malgré le silence et la sévérité  apparente de Jésus ? Qu’ose-t-elle dire ? Comment accepte-t-elle les paroles de Jésus ?

V 28 : Quelle est la réponse de Jésus ? Comment a-t-il évolué ?

 

Comprenons

(d’après une Étude d’Odile Roman-Lombard du Comité de préparation de la Journée Mondiale de Prière des Femmes en Mars 2001)

Un texte où l’attitude de Jésus paraît dure. Est-ce de la pédagogie, ou Jésus a-t-il besoin de se laisser convaincre par la femme ?

Un face à face en territoire païen

Jésus quitte la Galilée pour la région de Tyr et de Sidon. L’association des deux noms de ville ne donne pas l’indication géographique précise, mais indique un territoire païen, sans doute la Phénicie. La femme qui interpelle Jésus est cananéenne, donc païenne. Le fait que sa fille soit tourmentée par un démon la situe encore davantage du côté de l’impureté, comme le pensaient les Juifs au sujet de tous les païens, et de tous les « fous » appelés démoniaques.

Une sortie du cadre habituel pour chacun des personnages

Curieusement le texte commence par deux sorties : celle de Jésus d’abord, qui « sort de là » (= Israël), puis celle de la cananéenne qui « sort de ces contrées» (le verbe est traduit à tort par « vient »). Le départ de Jésus apparaît comme une pause, un temps de vacances, de repos, qui rompt avec le rythme soutenu des récits précédents (Marc 7.24), où il était suivi par les foules et assailli de questions pièges par les Pharisiens. Lui le Juif, il ose choisir, pour souffler un peu, un territoire païen où il espère rester incognito. Est-il conscient de la rencontre qu’il va faire et y va-t-il pour ouvrir l’esprit de ses disciples à l’envergure de sa mission ?

La femme païenne ose sortir de son cadre païen pour appeler au secours un homme juif, qu’elle reconnaît comme Messie, Sauveur. Elle sort donc de son confort culturel et religieux.

Tous les deux sont sortis hors de leur milieu naturel, pour offrir une possibilité de rencontre avec l’autre. Pour se rencontrer ne faut-il pas sortir de soi, de ses habitudes, de ses préjugés, de ses conforts ? Mais il faut du temps pour se rencontrer en dehors de soi. C’est ce que peut aussi enseigner ce récit.

Un dialogue à sens unique ? Cananéenne Ph de Champeigne 17è.jpg

Mt 15.22 : la femme commence par assaillir Jésus de supplications, en le reconnaissant comme « Seigneur, Fils de David », qui sont des titres messianiques. Est-ce de la foi ou un simple savoir sur quelqu’un dont elle n’attend qu’un geste ponctuel de guérison ?

V 23-26 : A cette femme qui se prosterne devant lui en signe d’humble soumission plus que d’adoration, et qui l’appelle à l’aide, Jésus ne répond que par le silence, puis par deux phrases impersonnelles qui commencent chacune par une négation, et s’adressent surtout à lui-même et aux disciples, pour rappeler avec force la place première d’Israël dans sa mission, telle qu’il l’avait comprise jusque-là. Jésus en tant qu’homme avait à affiner sa compréhension de sa mission. Sa rencontre avec la cananéenne va lui en donner l’occasion.

Les disciples ont un comportement équivoque, ambigu. Cherchent-ils à la « renvoyer » ou à la « délivrer » ? (le verbe employé peut avoir les deux sens). Les disciples dans un sens comme dans l’autre, le renvoi ou la guérison, désireraient être débarrassés au plus vite de cette femme païenne et impure qui les dérange. C’est pourquoi Jésus ne peut pas accéder à leur demande guidée par l’agacement,  ni à celle de la cananéenne qui ne voit encore en lui que le guérisseur descendant de David, le roi des juifs. L’objection de Jésus d’être envoyé vers les seuls juifs semble confirmer la demande des disciples  de « délivrer » cette femme païenne. L’échange entre Jésus et ses disciples serait-il le reflet de l’interrogation intérieure que se pose Jésus sur sa mission alors que pour la première fois hors de son pays,  il est confronté à la détresse du monde païen ? Ou si on accorde à Jésus la pré-connaissance des choses cachées, n’est-il pas en train de provoquer ses disciples pour les amener à saisir sa véritable mission universelle ? Le dialogue doit se poursuivre pour que chacun comprenne qui il est : un guérisseur juif, le Messie des Juifs, ou le Sauveur de l’humanité ?

Les miettes de l’abondance

V 27 : la femme rebondit sur l’image du pain et des chiens utilisés par Jésus, en interrompant la suite des négations par une affirmation : « Oui Seigneur ». Elle témoigne ainsi de sa capacité à entrer dans le raisonnement de Jésus, de son désir de pénétrer dans le monde du salut où la surabondance de la nourriture spirituelle rejaillit sur les plus humbles. La femme en reconnaissant dans les « enfants » (pour Jésus = les Juifs) des « maîtres », accepte humblement la préséance du peuple juif, mais affirme que les païens peuvent bénéficier du salut sans porter ombrage aux Juifs.

Elle a accompli tout un chemin intérieur : elle n’intercède plus seulement pour une action miraculeuse, mais elle reconnaît en Jésus celui qui donne la nourriture de vie, dont même une miette peut faire vivre.

Jésus aussi a parcouru un chemin : il s’émerveille de la foi de cette femme cananéenne, en contraste avec les préjugés et l’incrédulité de son peuple. Il entre alors en contact direct avec elle (v 28), en affirmant la guérison de sa fille. C’est la foi, exprimée par la prière et la recherche de salut, qui permet l’intervention divine, et non l’envie du prodige ou le désir d’être débarrassé d’un problème gênant.

Jésus est amené par la cananéenne et le centenier auparavant (Mt 8.5-13) à affirmer sa mission universelle : si le salut vient des Juifs, il est offert à tous, juifs et païens, qui le désirent d’un cœur humble et sincère.

Audace, humilité, écoute de la Parole, persévérance et confiance totale dans la puissance de Dieu, tels sont les enseignements de cette femme pour la croissance de notre foi. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Par quoi est motivé notre désir de rencontrer Jésus ? Une simple curiosité, un souhait personnel de miracle, un besoin de nourriture solide pour notre vie, la conscience de notre faiblesse, l’aspiration à un changement de vie et d’état, la nécessité de grandir dans la foi ?

- De quoi avons-nous besoin de « sortir » pour rencontrer Christ, ou notre prochain ? Quelles exclusions freinent notre témoignage à « toutes les nations » ? Comment imiter Jésus dans nos contacts avec les Juifs, les Musulmans, ou les Orientaux bouddhistes  et hindous ?

 

 

14/08/2020

Étude n°8 Un ministère comme celui de Jésus, Matthieu 25.31-46 (22 08 20)

Étude n°8 Un ministère comme celui de Jésus, Matthieu 25.31-46 (22 08 20)

« C’est vous qui êtes la lumière du monde….Que votre lumière brille devant les hommes afin qu’ils voient vos œuvres bonnes et glorifient votre Père qui est dans les cieux. »Mat 5.14 16.

Observons Matthieu 25.31-46JUGEMENT DES NATIONS Mosaïque.jpg 

Contexte : Jésus répond dans un long discours aux questions pressantes de ses disciples sur les signes et la date de son avènement (24.3). Il les met en garde contre les faux messies (24.24) et contre l’attiédissement de la foi (24.37-39). Il les invite à veiller et prier, à se tenir prêts (v 42-44). Pour illustrer la nécessité de la vigilance, il raconte trois paraboles sur l’attente, puis sur le jugement de serviteurs fidèles ou non aux instructions de leur Maître (24.45-25.30). Il termine enfin ce discours par une parabole décrivant le jugement des nations à l’avènement du Fils de l’Homme.

Texte :

25.31-33 : Introduction de la scène de jugement : A quel moment aura lieu cette scène ? Quelle image indique que c’est un jugement ? Qui concerne-t-il ? A quelle scène de la vie  de l’époque Jésus compare-t-il ce jugement ?

34-40 : jugement des brebis :     

  1. a) accueil des élus (34-36) Quels sont les signes distinctifs des brebis ? En quoi imite-t-elles Jésus le bon berger ?
  2. b) dialogue entre les élus et le Fils : Pourquoi les brebis sont-elles élues ?

41-45 : jugement des chèvres ou boucs :

  1. a) renvoi des « maudits » (41-43) : Quel est le sort des « maudits » ? Que signifie être maudit ? Que représente le feu éternel ?
  2. b) dialogue avec les maudits (44-45) : A quoi est dû leur rejet ?

46 : Conclusion : mort et vie éternelle : Qu’est-ce que le châtiment éternel ?

  • Comment se présente Jésus dans cette parabole ?

La mise en parallèles entre les deux groupes met en évidence :

  • le mouvement centripète « venez, les bénis » opposé au mouvement centrifuge « Allez-vous-en, maudits ».
  • la personnalisation des bénis du Père, appelés les justes, les petits, les frères, opposée à l’impersonnalité des « maudits » appelés « eux »(44), « ceux-ci »(46).
  • La mention explicite des actes de charité des bénis, et le silence sur les actes non-accomplis par les maudits (35-36 # 43 ; 37-39 # 44),
  • L’opposition tranchée entre la vie éternelle et le châtiment éternel (46),
  • La progression des noms de Jésus : Fils de l’homme dans la gloire (31), roi, seigneur (34, 37), fils du Père (34), Je (35 et suivants), frère des plus petits (40).

Comprenons

Cette parabole très connue est de moins en moins acceptée dans le monde chrétien, car elle donne une image de Jésus, Fils de l’Homme, comme juge implacable. Cette image heurte celle que nous nous faisons d’un Jésus rempli d’amour. On s’est aussi servi de cette parabole dans les Églises pour faire la morale aux fidèles, les poussant à accomplir de « bonnes œuvres » pour être sauvés, au mépris de la Bonne Nouvelle du salut par grâce. Il faut dire que sortie de son contexte, cette parabole ne parle pas de la grâce divine de façon évidente.

Essayons de décrypter le message de cette fin du discours de Jésus.

Tout d’abord les trois paraboles précédentes concernent des serviteurs d’un Maître qui leur a laissé instructions et biens à gérer. Ils connaissent celui dont ils attendent la venue, et la responsabilité qu’ils ont envers lui. Les trois paraboles répondent aux questions implicites des disciples : comment veiller en attendant le retour inopiné du Maître ou de l’Époux, ou comment vivre cette attente pour entrer dans le Royaume ?

Ces paraboles s’adressent donc aux chrétiens qui connaissent la volonté de leur Seigneur, et savent qu’il reviendra établir son Royaume éternel, où ils espèrent entrer.

Rien de tel dans la parabole du jugement des nations !

  • Il ne s’agit plus de serviteurs ou de jeunes filles du cortège nuptial, mais de « nations » de toute la terre. On sait que Matthieu, juif devenu chrétien, écrit pour une communauté à majorité juive. Lorsqu’il emploie ce mot de « nations », tous comprennent qu’il s’agit de ceux qui ne font pas partie du peuple croyant, autrement dit les « goïms », les non-juifs, les païens. En effet, dans la parabole, brebis et boucs ignorent le sens de leurs actes, l’identification du Seigneur qui les juge aux plus « petits », et ils se retrouvent fort surpris par ses sentences.

Sans le savoir (v 37-39) leur compassion les aura fait accueillir le Christ, qui de la gloire et la royauté qu’il avait, est descendu vers les hommes (Ph 2.5-8), dont il a vécu toute la faiblbrebis au pré.jpgesse (35-36) et à la souffrance desquels il s’est pleinement identifié. Ayant vécu dans la présence du Christ, malgré leur ignorance, en suivant les élans de leur cœur et de leur conscience vers les plus démunis, les incroyants généreux et compatissants, seront reconnus par Christ comme les siens, les brebis de son troupeau fidèle (Rm 2.13-16).

Ceux au contraire qui comme des chèvres indépendantes et vagabondes, se sont éloignés du Christ par leur absence d’humanité, disparaîtront pour toujours. Leur passivité devant l’injustice les met au même rang que les actifs dans le mal.bouc émissaire.jpg

La parabole, comme les précédentes, fait du jugement, un simple constat des choix de vie de chacun. C’est de notre vivant que nous sommes délivrés de la condamnation (« libération » est le véritable sens du mot « jugement » dans la Bible, voir Jean 3.18), ou qu’au contraire nous choisissons de rester sous le poids de la condamnation du péché, en n’accomplissant pas les actes de vie nécessaires à la survie des autres. Mais c’est au retour de Jésus que ces choix seront révélés aux intéressés eux-mêmes et à tous les autres.  

Jésus se présente sous trois aspects :

- le Fils de l’Homme dans sa gloire, assis sur son trône de gloire : cette image est reprise de Daniel 7.13. L’humanité de Jésus, son humilité et sa fragilité d’homme (il va subir la mort), sont alliées dans ce titre de Fils d’Homme à la gloire divine manifestée dans sa résurrection, puis son ascension auprès du Père, et enfin sa seconde venue glorieuse à la fin des temps comme juge : il s’assiéra sur son trône de gloire. Le trône n’est pas seulement le siège du gouverneur ou du roi, c’est aussi celui du juge (Dn 7.9-10). L’apôtre Jean aura une vision semblable du Christ reconnu digne d’ouvrir le livre de vie pour juger son peuple (Ap 4-5).

Ici, ce sont les nations, les incroyants de toute la terre, qui sont rassemblées devant Lui. S’il y a « jugement de la maison du Père » (1 Pi 4.17a), tri parmi les serviteurs pour déterminer qui a veillé avec fidélité (voir les paraboles précédentes), il y a aussi tri parmi les incroyants ( 1 Pi 4.17b-18), car parmi eux se trouvent des gens qui sans le savoir ont pratiqué la loi d’amour du Royaume, inscrite dans leur cœur (Rm 2.14-16).

- le berger (v 32) : Jésus reprend ici aussi une métaphore de l’AT (Ps 23 ; Es 40.11 ; Amos 3.12)berger.jpg pour signifier sa sollicitude, ses soins attentifs, sa protection  sur le troupeau. Le tri qu’il effectue entre brebis, animaux fidèles et dociles, et chèvres ou boucs, animaux indépendants et rétifs, s’opère, comme dans la nature, pour protéger les unes de la violence des autres. Autant le berger se montre accueillant envers ses brebis, autant il doit être ferme vis-à-vis de ceux qui peuvent leur nuire. Cette image donne un sens un peu différent à cette scène de jugement, car elle rappelle que dans la Bible, le jugement est d’abord une libération, une réhabilitation, un salut offert, et ensuite une purification, ou élimination des obstacles au salut. Ainsi, le livre des Juges (mot de la même racine que « sauveur), raconte l’œuvre des envoyés de Dieu pour libérer le peuple hébreu de ses ennemis voisins.

- le plus petit des frères humains (v 40) : c’est là le sujet d’étonnement des justiciables, et la raison du choix du juge, la pierre de touche du tri. Ceux qui ont naturellement obéi à la loi d’amour du prochain, inscrite dans leur cœur, et se sont montrés bienveillants et attentifs à leur bon samaritain fond bleu.jpgenvironnement humain, par des actes de bonté et de générosité envers les plus méprisés parmi les hommes, prennent conscience alors des répercussions profondes et spirituelles de leurs actes. En manifestant leur attention aux hommes en détresse, ils travaillaient à la bonne gestion de leur environnement, comme le Seigneur l’avait prescrit à l’humanité en lui demandant de « cultiver et garder le jardin » (Gn 2.15). Ils contribuaient au rétablissement de l’harmonie de la vie terrestre, à la guérison des souffrances qui règnent dans le monde depuis sa séparation d’avec Dieu (Gn 3.17-19). En même temps, puisque Christ s’identifie au plus humble des humains, ils participaient à la réconciliation des hommes avec Dieu, en témoignant, même à leur insu, de l’amour inconditionnel de Dieu envers sa créature humaine.

Par le chemin de l’incarnation puis de la glorification, suivi par le Fils de l’Homme, Jésus veut faire comprendre à ses disciples le chemin qu’il est en train de parcourir, en les invitant à l’imiter dans l’attention au « plus petit de ses frères »(Matthieu 4.24)

Cette parabole de jugement des œuvres de chacun pour déterminer qui peut entrer dans le Royaume, semble contredire toutes les paroles de Paul sur le salut par grâce : « le juste vivra par la foi » (Gal 3.11 ; Rm 5.1, 18 ; 9.30 ; Eph 2.8-9), à la suite de la parole de Jésus, « Celui qui croit en moi a la vie éternelle et ne vient point en jugement » (Jn 5.24 ; 11.25). Pour résoudre ce paradoxe, il faut se rappeler le texte de Jacques (2.18) qui affirme que les œuvres révèlent la foi du cœur. Le croyant qui se réclame de Christ témoigne de sa foi par une vie conséquente, fidèle à la volonté de Dieu qu’il connaît. L’incroyant, de son côté, prouve, par ses actes d’amour du prochain, sa fidélité à la voix de sa conscience, canal par lequel s’exprime la volonté de Dieu (Rm 2.14).

Ainsi, le croyant peut s’approprier le jugement des nations, pour interpréter les trois paraboles précédentes qui le concernent plus particulièrement : veiller dans l’attente du retour du Maître ou de l’Epoux, c’est agir selon sa volonté en faveur de l’autre, dans lequel il est invité comme l’incroyant, à voir une image de son Sauveur. C’est cela « donner la nourriture en son temps », « tenir sa lampe allumée », ou « faire fructifier les dons reçus de Dieu ». C’est pratiquer les œuvres bonnes, préparées d’avance par Dieu (Eph 2.10). Les uns, les croyants, les accomplissent en signe de reconnaissance pour le pardon reçu de Dieu, les autres, les incroyants, bénéficient de la grâce divine qui ne tient pas compte de leur impiété mais qui décèle l’amour du prochain qui les habite. La grâce de Dieu surabonde dans les deux cas ! 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment prendre conscience que la sollicitude et la bienveillance envers notre prochain contribuent à l’harmonie de notre environnement, aussi bien physiquement et matériellement, que moralement, socialement et spirituellement ?
  • Comment vaincre en moi l’indifférence, le mépris ou la méfiance envers l’autre ? A qui aujourd’hui puis-je manifester la compassion qu’a Jésus pour tous ?
  • Prions pour apprendre à voir Christ dans celui ou celle qui me côtoie ! Quels changements de comportement envers lui ou elle cela implique-t-il de ma part ?