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04/09/2020

Étude n°11 Partager l’histoire de Jésus, Eph 2.1-10, (12 09 20)

Étude n°11 Partager l’histoire de Jésus, Eph 2.1-10, (12 09 20) 

« Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils…Cela je vous l’ai écrit, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » 1 Jean 5.11,13.

Observons Eph 2.1-10

 Le contexte. Dans le premier chapitre de sa lettre aux Ephésiens Paul a exprimé sa reconnaissance pour les bénédictions et le projet divin de salut pour tous ceux qui espèrent en Christ. Il a prié pour que les Ephésiens reçoivent sagesse et révélation des richesses de la Grâce. 

Le texte :Trois paragraphes :

a) 1-3 : Etat de mort spirituelle de ceux qui suivent leur nature charnelle

b) 4 -7 : Résurrection possible avec Christ à cause du grand amour de Dieu (Zabou : résurrection, « Dis, Maman, explique-moi la mort », Ed Vie&Santé) Zabou elan de l'humain vers Dieu.jpg

c) 8-10 : Don de la grâce au croyant pour accomplir les œuvres préparées par Dieu

 Questions :

  • a) : Par quoi se caractérise la vie sans Dieu
  • b) : Quel est le personnage central (Répété 3 fois) ? Quelles sont ses actions et son intention ? Quels en sont la cause et le moyen ? Quelle affirmation sur le salut est au centre du message de Paul (v 5b)
  • c) : Dans quel but répète-t-il cette affirmation ? Quel sentiment humain cherche-t-il à éradiquer ?

Comprenons

Le contexte : La prière de Paul pour les Ephésiens s’est terminée sur un rappel dogmatique de l’action de Dieu en Christ ressuscité et élevé au-dessus de tout ce qui est créé, comme « chef de l’Église qui est son corps ». Par sa présence en elle, Christ manifeste pleinement aux yeux de tous, sa gloire, c’est-à-dire son amour et sa miséricorde.

Le texte :

A - Pour faire mieux mesurer à ses lecteurs la nécessité et la puissance de la grâce transformatrice, Paul commence par décrire la situation spirituelle de tous ceux qui vivent sans Dieu (vous = les païens, v 1-2, et nous = les Juifs v 3). Tous sont par nature« fils de la rébellion », « enfants de la colère » : ces hébraïsmes expriment les sentiments de leur cœur qui sont à la source de leur situation. Etant soumis à l’esprit de révolte contre Dieu, ils sont séparés du Dieu de la vie, maintenus dans une mort spirituelle qui les rend esclaves de leurs pensées et de leurs penchants naturels. On ne peut mieux définir ce que Paul appelle « le vieil homme » (Rom 6.6), « l’homme naturel » (1 Cor 2.14), condamné à mourir s’il refuse la grâce de Dieu.

B- A cette condamnation inéluctable, Paul oppose un « Mais » catégorique (v 4). A cause de sa miséricorde et de son amour pour sa créature perdue, Dieu ne la laisse pas dans la mort spirituelle, dans l’abîme de la séparation. Il l’identifie à son Fils ressuscité, comme lui-même s’était identifié à la créature pécheresse jusqu’à la faire mourir en son corps sur la croix. Dans sa grâce, il la fait bénéficier de ce retour à la vie (v 5) dès ici-bas, et d’une communion spirituelle intime avec lui (= « assis ensemble avec lui dans les lieux célestes », les lieux célestes désignant le domaine spirituel dans lesuel Dieu se rend perceptible à l’homme).

Le salut gratuit que le pécheur ne mérite pas, est cette vie nouvelle, spirituellement unie au Seigneur, offerte dès à présent et jusque dans l’éternité. C’est une vie libérée des « volontés de notre chair », de nos peurs et nos révoltes, du poids de nos fautes contre Dieu et contre les autres, une vie enfin qui prend du sens : montrer à tous par la transformation radicale Papilio-machaon_-éclosion-3.jpgde notre être intérieur et de notre façon de vivre, combien sont puissantes et abondantes la grâce et la bonté du Sauveur.

C- Seulement cette grâce offerte à tous n’est rendue efficace que pour celui qui la saisit par la foi. Elle n’agit pas automatiquement, car elle réclame l’adhésion totale de celui qui accepte de la recevoir comme un don de Christ, et non comme un dû à des mérites illusoires. Nous sommes là au cœur même de la pensée doctrinale de Paul. Dans la vie du croyant tout est don : la grâce, le pardon, la sanctification, les œuvres à accomplir. Le gracié ne peut se prévaloir de rien qu’il n’ait déjà reçu de Dieu (1 Cor 4.7). Même les œuvres bonnes dont il aurait tendance à se prévaloir, lui ont été préparées d’avance par Dieu, pour qu’en les accomplissant, il révèle aux autres l’amour de Dieu pour tous. Paul fustige ici toute velléité d’orgueil du croyant, qui est appelé à manifester dans l’humilité, la compassion et la faiblesse, le caractère miséricordieux et aimant de son Sauveur.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment faire comprendre à nos connaissances ce qu’est le salut ? De quoi sommes-nous sauvés concrètement et spirituellement ? Quel rôle joue Christ dans ce salut ?
  • Le salut est-il vraiment gratuit pour moi ? Quelles attitudes peuvent faire penser que je cherche à mériter l’amour de Dieu ? Comment justifier par exemple mon obéissance à la loi, et au sabbat ?
  • Comment ma vie montre-t-elle la puissance de résurrection et de transformation de la grâce et de l’amour de Dieu ?

28/08/2020

Étude n°10 Un engagement passionnant Actes 4.24-31 (05 09 20)

Une fois encore le texte choisi par l'AET est différent. Vous le trouverez en fin de notre étude : Actes 18.1-5

Étude n°10 Un engagement passionnant Actes 4.24-31 (05 09 20)

« La moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Seigneur d’envoyer des ouvriers dans la moisson ». Mat 9.37-38

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Le contexte :

  • Qu’est-il arrivé à Pierre et à Jean, v 5-22 ?
  • De quoi ont-ils témoigné devant le sanhédrin, v 12 ?
  • Qu’est-ce qui embarrasse le sanhédrin, v 13-16, 21 ?
  • Comment les deux apôtres répondent-ils à l’ordre de se taire, v 19-20 ?

Le texte :

  • Comment l’église réagit-elle au récit des deux apôtres, v 23-24 ?
  • Quel Dieu invoque-t-elle, v 24b ? Pourquoi ?
  • Quel psaume rappelle-t-elle dans sa prière ? Quel lien établit-elle entre ce psaume et la situation de Jésus, puis la sienne ?
  • Quel sens donner au v 28 ? Est-ce de la prédestination ? L’opposition à Jésus était-elle voulue de Dieu ?
  • Quelle prière adresse l’église à Dieu, v 29 ?Dans quel but demande-t-elle des miracles ?
  • De quoi s’accompagne l’onction de l’Esprit ? Remarquer la construction en parallèles concentriques du verset ? Que met-elle en valeur ?
  • Quel est l’effet de l’onction sur les disciples ?

Comprenons

Le contextepierre-guérit-un-homme boiteux.png

Pierre et Jean, après la guérison d’un boiteux à la porte du temple, annoncent l’Évangile en appelant le peuple à se repentir (3.19) et à accepter dans leur vie le Christ ressuscité comme les prophètes l’avaient annoncé (v 24). Les chefs religieux furieux de leur enseignement et de leur témoignage les font comparaître devant leur tribunal pour leur demander des comptes sur le miracle accompli sur le boiteux. Pierre rempli de l’Esprit leur répond avec assurance qu’en Christ seul se trouvent salut et guérison, et qu’ils ne peuvent cesser d’en témoigner malgré leur interdiction. Stupéfait devant une telle assurance de la part de gens simples, le sanhédrin reste sans ressource car il a devant les yeux avec le boiteux guéri, la preuve de la puissance du nom de Jésus.

Le texte :

Pierre et Jean ayant raconté devant les chrétiens leur entrevue avec le sanhédrin, l’église se met en prières s’adressant au Dieu Créateur de l’Univers, donc gouvernant toutes choses avec maîtrise et sagesse. Elle rappelle la prophétie de David dans le psaume 2, annonçant l’opposition des grands de ce monde contre l’Oint de Dieu. Elle reconnaît en cette prophétie la Passion Jésus qui l’a mené à la croix.

Le verset 28 pose problème car il semble faire croire que cette passion était prédestinée, dans le sens de voulue et programmée d’avance par Dieu, dans sa main (= sa puissance) et son conseil (= sa sagesse). Le projet de Dieu était-il de pousser les hommes à tuer son Fils ? Jean 3.16 répond à cette question par l’affirmation contraire : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique pour que quiconque croit en Lui ne périsse point mais ait la vie éternelle. Le projet de Dieu était de montrer à l’homme son amour inconditionnel, en allant jusqu’au sacrifice volontaire de Jésus pour les sauver. Les opposants à Jésus n’étaient pas conditionnés à le tuer, mais en le mettant à mort, ils accomplissaient sans le savoir et contre leur intention, le plan de salut prévu par Dieu.

L’église aurait pu supplier Dieu de lui épargner souffrances et oppositions, mais sous les menaces des chefs religieux (v 21, 29) elle demande deux choses qui devaient contribuer à répandre la bonne nouvelle de Jésus-Christ : 1- l’assurance ferme pour prêcher et témoigner malgré les difficultés, 2- l’appui de miracles pour confirmer la puissance de salut de Dieu par Jésus.

Les croyants sont aussitôt exaucés : l’onction de l’Esprit est mentionnée au centre du verset, entre le signe physique qui l’accompagne et la conséquence concrète sur les disciples. Cet événement intérieur est rendu perceptible par ces deux signes extérieurs : le tremblement de la maison rappelle le bruit de la Pentecôte (Actes 2.2, 6), et les apparitions de Dieu (théophanies) de la Bible : au Sinaï (Ex 19.18), dans l’attaque de Jonathan contre les Philistins (1 Samuel 14.15), à la crucifixion de Jésus (Mat 27.51), à sa résurrection (Mat 28.2), à Philippes pour délivrer Paul et Silas (Actes 16.26) et dans l’Apocalypse 11.19 à l’ouverture du temple et l’apparition de l’arche qui concluent le jugement préliminaire au retour de Jésus.

Le résultat visible de l’onction du Saint-Esprit, c’est l’assurance, la hardiesse des disciples pour annoncer l’Évangile en toutes circonstances, même les plus dangereuses. Les miracles demandés se réaliseront bientôt, avec puissance (ch 5) pour sensibiliser les chrétiens et les païens à la sainteté et à l’action de Dieu.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle est ma réaction personnelle et celle de mon église aux menaces et interdictions de témoigner en public, venant des autorités civiles ou religieuses ?
  • L’assurance dans le témoignage vient-elle d’un esprit de provocation, d’un désir d’imposer sa conviction, ou de la joie confiante de parler de Dieu aux autres ?
  • L’opposition rencontrée dans le témoignage est-elle une preuve de fidélité à Dieu ?
  • Pourquoi manquons-nous trop souvent d’assurance et de joie à témoigner de Jésus ?

 

Actes 18 1-16 : Priscille et Aquilas, compagnons de Paul

Observons

Contexte

Paul au cours de son second voyage missionnaire, porte l’Evangile en Grèce. Après Philippes, Thessalonique, Bérée, et Athènes, il atteint Corinthe. 

Texte

Plan

v 1 : Introduction : arrivée à Corinthe

v 2-3 : Liens amicaux et professionnels entre Paul, Aquilas et Priscille.

v 4-5 : travail alimentaire, puis consécration totale de Paul au témoignage parmi les Juifs, de la messianité de Jésus.

v 6-8 : Opposition des Juifs qui provoque le départ de Paul, fondation d’une école indépendante de la synagogue, et conversions de Juifs et Grecs.

v 9-10 : Vision d’encouragement du Seigneur

v 11 : Conclusion : Paul reste un an et demi à Corinthe.   

A remarquer :

- une opposition (mais) entre les v 4 et 5 : le témoignage se limite au sabbat, à cause du travail alimentaire de Paul ; puis le témoignage se fait à temps plein, à l’arrivée des compagnons de Paul.

- une opposition (mais) entre la fin du v 5 et le début du v 6 dans une construction en parallèles concentriques qui mettent en valeur le message destiné aux Juifs :

            a : il attestait aux Juifs

            b : Jésus était le Messie

            a’ : les Juifs s’opposaient

- une opposition (pourtant) entre les v 6 et 8, entre l’attitude des Juifs et celle de Crispus le chef de la synagogue, et entre le rejet des Juifs par Paul et l’acceptation du message par les Corinthiens. Au centre (v 7) de ce parallélisme, on trouve la création de l’école chrétienne indépendante des Juifs, mais toute proche.

- les paroles du Seigneur qui ordonne, rassure et encourage à persévérer dans le témoignage.

- l’apparition autour de Paul de plusieurs personnages Juifs ou Grecs, qui vont l’aider à bâtir l’Église de Corinthe : Aquillas et Priscille, Silas et Timothée, Justus, Crispus et sa famille. 

Comprenons

Contexte

Corinthe était une ville commerçante florissante à l’époque de Paul, à cause de ses deux ports : à 2km, Léchée recevait le trafic maritime de l’Occident, à 13km Cenchrées, de l’autre côté de l’isthme sur la mer Egée, recevait les bateaux de l’Orient. Cette ville cosmopolite et ouverte à tous les cultes vivait dans la licence des mœurs et le matérialisme. La déesse Vénus y avait mille prêtresses, prostituées sacrées. Paul n’hésite pas à y annoncer l’Évangile, se fiant à la promesse de Christ qui, malgré les apparences, y prévoit de nombreux disciples.

 

Texte

On ne sait pas si Aquilas et Priscille étaient déjà chrétiens à l’arrivée de Paul. Ils avaient été chassés de Rome par un édit de l’empereur Claude contre les Juifs à la suite de troubles provoqués par un certain « Chrestus », selon Suétone, un historien romain. Y avait-il déjà aussi à Rome des disputes entre chrétiens et Juifs auxquels ils étaient assimilés ? On ne sait. Aquilas et Priscille se sont peut-être convertis après avoir rencontré Paul. Ils   l’accompagnèrent à Éphèse où ils enseignèrent Apollos, et retournèrent à Rome, lorsque l’édit impérial tomba en désuétude (Ro 16.3). Paul à son arrivée à Rome trouvera des Juifs et une église chrétienne dont on ignore le fondateur (Ac 28).

Paul pratiqua assidument son métier de faiseur de tentes, pour ne pas être à charge de quiconque. Il prêchait le sabbat parmi les Juifs. L’arrivée depuis la Macédoine, de ses compagnons Silas et Timothée, lui permit de se consacrer à plein temps à la propagation de la Parole. Ses compagnons devaient lui avoir apporté des dons des Églises grecques, ou bien avoir une activité professionnelle pour subvenir à ses besoins.

On voit s’organiser la vie matérielle du missionnaire :

- il commence par assurer sa vie par un travail et l’aide d’amis hospitaliers, pour ne pas être accusé ensuite de vues intéressées (voir à ce sujet Actes 20.34 ; 1 Co 9.11-18 ; 2 Co 11.8-9).

- Puis, il se consacre entièrement à l’enseignement de la Parole, dès qu’une communauté peut en assumer la charge financière, selon le principe de 1 Co 9.13-14.

- Il s’entoure de collaborateurs fermes dans la foi, qui peuvent poursuivre son œuvre dans les Églises, tandis qu’il va plus loin.

L’apôtre dans une ville nouvelle se tourne d’abord vers son peuple, à qui il annonce toujours la messianité de Christ, puisque l’espérance des Juifs était la venue du Messie. Une fois encore (Ac 13.45-48) le refus des Juifs provoque le départ de Paul vers les païens.

Secouer ses vêtements symbolisait la rupture absolue de toutes relations. Les paroles de Paul (v 6) le dégageaient de toute responsabilité dans leur perte spirituelle : il leur avait annoncé le salut, c’étaient eux qui le refusaient.

Si Paul se tourne vers les païens, il ne s’éloigne pas beaucoup de ses frères Juifs : il va enseigner chez un voisin de la synagogue, un Grec « craignant Dieu », prosélyte du judaïsme. Il reste  si près de la synagogue que les Juifs bien disposés ont l’occasion d’entendre encore l’Évangile !

Cette proximité fut source de conversions de Juifs et de Grecs, qui pouvaient librement se retrouver chez Justus. Cette école chrétienne unissait les deux peuples autour du Christ (Ep 2.11-16). L’Église adventiste n’est-elle pas aussi la charnière entre le judaïsme  et le pagano-christianisme de notre siècle ?

Le Seigneur intervient personnellement dans une vision, afin de donner à Paul deux raisons de reprendre courage : sa présence fidèle, et l’espérance d’une grande moisson à Corinthe.

Le témoignage de Paul s’appuie sur la révélation personnelle de Christ, sur la foi en sa présence et sa protection constantes, sur la promesse de l’efficacité de sa Parole.

Pendant ce séjour de 18 mois à Corinthe, Paul écrivit les deux plus anciens livres du Nouveau Testament, les deux lettres aux Thessaloniciens. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Ai-je conscience que le Seigneur attend ma participation active à la propagation de la Parole ? Sur le plan matériel par la dîme et les offrandes pour subvenir aux besoins de ceux qui consacrent leur vie à ce ministère de la Parole, et sur le plan affectif, par ma collaboration personnelle et amicale avec les pasteurs, à la mesure de mes capacités

 - Comment puis-je aider cette semaine mon pasteur dans cette œuvre de témoignage, aussi bien parmi mes frères de l’Église qu’à l’extérieur ?

- Quel est le sujet de mon témoignage : ma personne, mon Église, ou Jésus-Christ, le Sauveur ? 

- De quelles promesses de ce texte puis-je m’emparer pour témoigner autour de moi ?

 - Vers qui ce texte m’invite-t-il à me tourner pour lui annoncer le salut en Jésus-Christ ?