UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/01/2012

Etude n°2 Au commencement, Dieu Psaume 19 ; Jean 1.1-13 (14 01 12)

Etude n°2 : Au commencement, Dieu…Psaume 19 ; Jean 1.1-13 (14 01 12)

« En lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui et pour lui » Col 1.16.

 

Nous vous proposons pour cette semaine l’étude de deux textes.

Observons le Psaume 19

Ce psaume de David est composé de trois parties égales pour glorifier Dieu qui se révèle par la nature (2-7), par sa parole (8-11), et qui entre dans une relation d’amour et de protection avec son serviteur (12-15). Le nom personnel de Dieu « l’Éternel » intervient 7 fois à partir de la mention de la loi (8). Celle-ci est désignée par six expressions : loi, témoignage, ordres, commandements, crainte de l’Éternel, ordonnances, suivies de huit qualificatifs : parfaite, véridique, droite, limpide, pure et vraie, précieuse et douce, et de leurs conséquences psychiques et spirituelles sur l’homme : restaurer l’âme, rendre sage le simple, réjouir le cœur, éclairer les yeux, être justes.

Par ces révélations, le serviteur est conduit à la repentance et à la prière.

 

Comprenonscoucher soleil.jpg

Quelle révélation de Dieu la nature transmet-elle par les cieux et l’astre solaire ? La gloire de Dieu, c’est d’abord sa magnificence et sa grandeur infinie (v 2), c’est aussi son sens parfait de l’organisation, marqué par l’alternance immuable du jour et de la nuit (3), c’est l’universalité de cette révélation sans paroles, accessible à tous sur la terre (4-5 ; Rm 1.19-20), c’est enfin son amour, joyeux et actif dispensé à tous, dont la chaleur et la lumière du soleil sont l’image (6-7).

Cette révélation muette mais visible est complétée par celle de la Parole de Dieu, désignée sous le terme général de « loi », au sens d’enseignement, d’instruction. David distingue dans cette Parole l’esprit d’amour et la sainteté qui touche le cœur et ne reste pas extérieure ni littérale, comme ce sera malheureusement le cas plus tard pour les Pharisiens.

Cette parole est appelée « témoignage » parce qu’elle rend compte de la volonté de Dieu pour l’homme, et « crainte de l’Éternel » parce que David la désigne par son contenu : ce que Dieu demande à l’homme c’est qu’il le craigne, c’est-à-dire le respecte, le vénère et l’adore. En ce sens, la Parole est éternelle (10).

Tous les qualificatifs attribués à la Parole révèlent la nature et le caractère de Dieu lui-même, tandis que les effets de la Parole révèlent ce que Dieu fait en faveur de sa créature humaine, lorsque celle-ci accepte simplement (= humblement, 8b) de l’entendre. Ce ne sont pas des avantages matériels qu’il reçoit, mais des bienfaits intérieurs bien plus précieux et plus agréables : la consolation ou consolidation de sa personne, la sagesse, la joie, le discernement spirituel, la stabilité, l’assurance de la justice.

Le serviteur de Dieu qui écoute cette parole, trouve sa joie et sa « récompense » en l’observant, en la pratiquant sans attendre un salaire de son obéissance. La Parole lui permet de rentrer en lui-même, de demander pardon pour les fautes involontaires (13), ou volontaires, semblables à celles des présomptueux (14), et d’obtenir la paix de la conscience. Enfin il peut reconnaître au terme de sa prière et de sa méditation qu’en Dieu seul se trouvent l’écoute, le secours, la stabilité (rocher), et le salut ou délivrance (Rédempteur). 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

1-     En plus de ce que David voit de Dieu dans les cieux, que puis-je y lire encore ? A quoi cela me pousse-t-il ?

 2-     Ai-je expérimenté un ou plusieurs des effets de la Parole de Dieu dans mon cœur ? A quelles occasions ?

 3-     Est-ce que je lis la Bible en cherchant à mieux connaître Dieu et en me soumettant à ses instructions ? Sinon, pourquoi ?

 4-     Obéir à Dieu m’apporte-t-il joie et paix ? Si ce n’est pas le cas qu’est-ce qui me manque ?

 

 

Observons Jean 1.1-18 : Au commencement était la Parole

 Coucher de soleil.jpgI - Le contexte

Nous sommes dans ce qu’on appelle le prologue de l’Evangile de Jean. L’apôtre introduit son Evangile en en présentant les thèmes principaux et l’orientation : le Fils de Dieu est venu parmi les hommes pour leur révéler Dieu (v1.18)

 2-Le texte :

Composition en trois parties

a)     v l-4    : La Parole était Dieu

b)     v 5-13 : La lumière du monde

a’)   v 14-18 : La Parole incarnée en Jésus

 Chaque partie reprend des éléments de la partie précédente :

v 1 :  « La parole » est repris au v 14, encadrant ainsi la partie centrale consacrée à la lumière.

v 4 : le mot «lumière» introduit le développement de la seconde partie

v 6-7 : le témoignage de Jean est repris au v 15

 Analyse de chaque partie

1- La Parole était Dieu : Les mots-clés sont : au commencement (2 fois), Dieu (3 fois), Parole (3 fois + 4 fois le pronom « elle» = 7 fois en tout), vie (2 fois)

On trouve un double rappel de la Création avec les mots « au commencement » et le verset 3 sur l’œuvre créatrice de la Parole.

2- La lumière du monde : les mots-clés en sont : lumière (7 fois), témoin, témoigner (3 fois) monde (4 fois), Dieu (3 fois).

Il y a opposition :

entre l’action de la lumière :luire (v 5), venir dans et éclairer (v 9), venir chez (v Il), donner le pouvoir de devenir enfants de Dieu (12) nés de la volonté de Dieu (v 13)

et la réaction du monde :      les ténèbres ne l’ont pas reçue (v 5), le monde ne l’a pas connue (v 10), les siens ne l’ont pas reçue (v 11), nés du sang, de la volonté de la chair, de la volonté de l’homme (v 13).

3- La Parole incarnée: Les mots-clés sont : grâce (4 fois), grâce et vérité (2 fois), gloire (3 fois), Fils unique venu du Père (2 fois) encadrant son nom Jésus-Christ.

Par trois fois est soulignée l’idée de lien entre Dieu et les hommes par la Parole qui s’incarne et habite parmi nous (v 14). La Parole a précédé Jean le Baptiste, mais vient après lui, pour donner sa grâce (v 15-16), et elle fait connaître en Jésus qui est le Père (v 17-18).

  Comprenons

1 - Le contexte

Par un prologue rappelant le début de la Genèse, Jean veut souligner le lien entre les Ecritures de l’ancienne alliance, et l’Evangile de Jésus-Christ. Il annonce tous les thèmes développés par la suite, qui serviront à révéler qui est Jésus-Christ, celui qui est venu du Père pour Le faire connaître. Nous retrouvons la même démarche au début de la première lettre de Jean (voir 1 Jean 1.1-3). L’apôtre a été comme Pierre, témoin de la Transfiguration de  Jésus dans la gloire  (Mt 17.1). Comme Pierre, cette vision l’a tellement marqué qu’elle a orienté tout son témoignage (2 Pi 1.16-18 ; 1 Jn 1.1-3)

 2- Le textebible et flamme.jpg

Par sa construction même en deux parallèles sur la Parole encadrant le thème de la lumière, par ses répétitions (7 fois est le chiffre de la plénitude divine, 3 fois celui de la perfection de Dieu, 4 fois celui du monde créé, 2 fois celui de la vérité du fait rapporté), Jean veut indiquer les deux caractéristiques importantes de Jésus :

il est Parole et lumière, c’est-à-dire agent de transmission et de communication entre Dieu qui émet le son ou l’onde lumineuse, qui est l’origine de tout et Père de ses enfants, et ceux qu’Il veut atteindre, le monde, les hommes, ses créatures, et plus particulièrement ceux qu’Il a engendrés spirituellement, ses enfants.

Tout le texte insiste sur les points suivants : l’éternité et la divinité de Jésus, sa fonction créatrice du monde et de ses enfants, sa venue vers et parmi les hommes, son don total de soi aux autres (v 16), sa révélation de la grâce, de la vérité, et de la personne glorieuse du Père (v 17-18), et en contrepoint, le rejet, l’aveuglement et la méconnaissance du monde.

Lorsque l’on rapproche le mot « gloire» du texte de Exode 33.18-19, où Moïse demande à contempler la gloire de Dieu, et voit en réponse la miséricorde de Dieu, on comprend que ce mot « gloire» soit appliqué par Jean à Jésus, car en contemplant Jésus, on voit la gloire du Père, c’est-à-dire son amour.

Ainsi, dans son prologue Jean veut présenter Jésus comme le Fils de Dieu de toute éternité, venu parmi les hommes, qui seul peut faire le lien entre Dieu le Créateur et Père, et le monde créé, qui seul peut révéler qui est le Père et ce qu’est sa volonté d’amour envers les hommes.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 - Ai-je l’habitude de me référer à Jésus pour comprendre Dieu ? Par exemple dans la lecture de l’Ancien Testament, ou dans les circonstances de ma vie?

 - La Parole de Dieu est-elle « au commencement », à la source de ma vie spirituelle ? Comment puis-je améliorer ma relation avec elle, pour être nourri et éclairé ?

 - Ai-je accepté la lumière de Jésus dans ma vie? M’a-t-elle éclairé sur mes fautes, sur mes défauts et mes erreurs, sur le chemin à suivre pour être heureux avec Lui et avec les autres? Tout est-il clair dans ma relation avec Dieu, ou bien y a-t-il encore des zones d’obscurité où je ne désire pas qu’il plonge ses regards ? Qu’est-ce qui m’empêche d’être éclairé entièrement, et par là d’être pardonné, purifié, guéri et régénéré?

 - Ai-je peur de communiquer avec Dieu et avec les autres ? Pourquoi ? Comment l’exemple de Jésus, Dieu venu parmi les hommes, peut-il m’aider à briser cette réticence à m’approcher de Dieu et des autres?

 - Suis-je né de Dieu pour devenir à mon tour porte-parole et porte-lumière de Dieu ? Mon action dans ma vie privée et dans l’Eglise est-elle une action de lien entre les hommes et Dieu, une action de réconciliation et d’amour des hommes entre eux, à l’image du Dieu que m’a révélé Jésus-Christ ? Mon Eglise et moi-même sommes-nous des miroirs fidèles de la lumière de Dieu dans le monde ? Quelle image de Dieu reflétons-nous?

 

 

08:02 Publié dans Dieu | Lien permanent | Commentaires (1)

30/12/2011

Etude n°1 Dieu trinitaire,Jean 16.5-15 (07 01 12)

 Etude n°1 : Dieu trinitaire, Jean 16.5-15 (07 01 12)

 

« Vous, mes bien-aimés, édifiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi, priez par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » Jude 20-21. Dieu trinitaire.jpg

 

 

(Trinité Miniature du Psautier de Berlin : 13ès)

Observons

Le contexte : Nous sommes au centre des dernières exhortations de Jésus à ses disciples. Il vient de les avertir (15-16.4) des persécutions qu’ils auront à subir, à son exemple, après son départ.

Le texte

1-     v 5-7 : Condition de la venue du Consolateur : le départ de Jésus

2-     v 8-11 : L’œuvre de l’Esprit dans le monde : Convaincre de la Justice de Jésus

3-     v 12-15 : L’œuvre de l’Esprit pour les croyants : conduire dans la vérité et glorifier Christ.

 

Comprenons

 1-     De tout ce que Jésus a dit auparavant, les disciples n’ont retenu que l’annonce qu’il allait les quitter. Jésus s’étonne de leur absence de questions, il aurait voulu leur expliquer plus clairement ce départ. Devant l’incapacité des disciples à comprendre ce qui se passe (v 12), il se contente d’apaiser leur tristesse de l’instant. Son départ de ce monde matériel comprend à la fois sa mort et son ascension après la résurrection. Cela lui permettra de sortir des limites spatiales et temporelles qui restreignaient son action et sa présence, et d’envoyer à sa place le « Paraclet » (Jn 16.16 ; 1Jn 2.1) « celui qu’on appelle au secours ». L’avantage de ce départ est donc double : sa mort et sa résurrection accompliront l’œuvre du salut, et son élévation dans la gloire du Père et le don du Saint-Esprit, le rendront présent partout, toujours et en tous pour consoler et consolider la foi de ses disciples. Ceux-ci ne connaîtront plus Jésus dans sa forme corporelle et terrestre, mais ils apprendront à communiquer spirituellement et plus intimement avec un Christ glorieux et vivant dans le monde invisible de Dieu, avec lequel il ne fera plus qu’un (v 15 et 27 ; 14.9-11).

 2-     Pour éclairer ces quelques versets au sujet de l’action du Saint Esprit dans le monde, nous vous proposons la traduction libre de Pierre de Beaumont (« Les quatre évangiles aux hommes d’aujourd’hui ») : «  Quand le Consolateur viendra, il fera comprendre au monde qui est pécheur, qui est juste et qui est jugé. Qui est pécheur ? C’est celui qui ne croit pas en moi. Qui est juste ? C’est moi, qui vais chez le  Père et que vous ne verrez plus. Qui est jugé ? C’est le chef de ce monde qui est déjà condamné».

 Jésus anticipe ici sur sa mort et sa résurrection qui vont marquer la condamnation de Satan, et sur son ascension auprès du Père, qui manifeste la reconnaissance divine de la justice de sa vie et de son œuvre (1 Ti 3.16). Grâce à la présence de Christ auprès du Père, dans le monde invisible, libéré des contraintes de l'espace et du temps, l'oeuvre du St Esprit est possible d'abord dans le monde (v 8) puis parmi les disciples (v 13).

 L’œuvre du Saint-Esprit dans le monde consiste d’abord à amener le pécheur à la repentance, il convainc de péché, c'est-à-dire il fait reconnaître à l'homme son état de séparation d'avec Dieu à cause de son incrédulité envers Jésus (v 9). Puis il  convainc de l’œuvre de salut accomplie par Christ en sa faveur (1 Co 12.3). Il permet au pécheur qui s’en remet à lui de bénéficier de cette justice (1 Co 6.11 ; Rm 5.9,18-19). Il amène le pécheur à reconnaître la sainteté de Dieu, et sa justice (v 10) : ce mot en hébreu (tsedaka) signifie beaucoup plus que pour nous, = droiture, équité, fidélité et amour (Esaïe 45.8,21 ; Ps 98.2 ; 111.3-4 ; 112.4; 119.137-138 ; 1 Jn 3.7 !) Donc il équivaut à "salut". Christ étant sans péché = Juste, a pu avec justice  ressusciter et être élevé auprès du Père (v 10), et agir universellement pour sauver. Par amour, il considère comme justes ceux qui le reconnaissent comme leur Sauveur (Rom 3.21-26).

La troisième oeuvre de l’Esprit dans le monde est de convaincre de jugement : ce mot dans la Bible, signifie d'abord pour les croyants libération, délivrance de l'Ennemi (voir Juges 3.9), qui est le Prince de ce monde, Satan ; celui-ci est déjà condamné par la mort et la résurrection de Christ, et disparaîtra définitivement à son retour avec tous ceux qui n’auront pas voulu de Dieu dans leur vie (Ap 20.10 ; 21.8).  (Miniature du 15ès : Père, Esprit, Fils)Dieu Triandrique 15è.jpg

 Pour les disciples, l’Esprit sera le guide de leur foi. Le pécheur, convaincu de son indignité devant Dieu, convaincu du pardon de ce Dieu d'amour qui le sauve, est délivré de l'emprise du mal sur lui. Il peut refuser d'obéir au mal ambiant et devenir disciple de Christ (v 11).

L'Esprit alors le saisit là où il en est (v12), dans son incapacité à tout comprendre à la fois, et va le conduire pas à pas sur le chemin de la Vérité (v 13a), pour lui faire connaître que Jésus et le Père sont Un (v 13b-15, c'est la Trinité à l'envers : St Esprit, Fils et Père), pour lui révéler que ses paroles sont véridiques, par la réalisation des révélations sur "les choses à venir".  Pour qu’il puisse convaincre le monde, il faut d’abord qu’il agisse dans les disciples qui seront ses mains et ses ambassadeurs dans le monde. Ce qu’ils n’ont pas compris du vivant de Jésus sur terre, l’Esprit le leur révèlera dans toute sa clarté : le plan de Dieu pour le salut de tous exposé dans les Ecritures, la mission de l’Église dans le monde entier, l’union en Christ de tous les croyants, le retour de Christ en gloire, le rétablissement de toutes choses. Le verbe « conduire » annonce une marche, une progression dans la connaissance, la foi, et la sanctification, à la mesure de ce que chacun peut porter (v 12 ; Mt 25.15). On ne reçoit pas toute la vérité d’un seul coup, on avance pas à pas en sachant que sa « possession » ne sera jamais complète sur cette terre dominée par le péché. Car la vérité, c’est la personne de Jésus-Christ (Jn 14.6), que nul ne peut « posséder ».

L’Esprit complète son rôle de guide par la prophétie des « choses à venir », pour que les disciples croient en Christ lorsqu’ils les verront s’accomplir (Jn 14.29). Ceci est une invite à être attentif aux révélations de l’Esprit faites à Jean pour tous les disciples dans l’Apocalypse (1.1, 3)!

Les v 14-15 sont une magnifique démonstration de l’unité profonde de Dieu, Père, Fils, Esprit, Créateur, Sauveur, Consolateur. Dieu dans son amour continue à agir dans le monde et dans l’Eglise par son Esprit pour glorifier son Fils, c’est-à-dire révéler le salut accompli par Jésus-Christ, et en faire bénéficier tous ceux qui veulent accepter de se laisser guider et transformer par lui.

 Dans ces quelques versets nous avons tout l'Evangile en résumé : Dieu agit  pDieu Trinité Cameroun 20è.jpgour le monde et pour son peuple et se révèle sous trois aspects, dont chacun remplit un rôle précis : le Père Créateur aimant, le Fils Jésus Sauveur, l’Esprit Consolateur et Guide. A ce Dieu trinitaire, le pécheur répond par la repentance, la conversion du cœur ; il est alors justifié par Dieu et peut marcher dans la vie chrétienne jusqu'au retour de Christ, qui marquera la disparition de Satan et de la mort ! Quelle merveille de concision et de profondeur ! (Illustration de la Trinité au Cameroun, 20è)

 

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

 -           Juste une petite piste de réflexion : Pourquoi Jésus lie-t-il la conviction de la justice à son départ (= mort, résurrection, ascension) auprès du Père ? Pourquoi en parle-t-il après la conviction de péché, et avant la conviction de jugement ? 

 -                     Le départ de Christ auprès du Père m’apparaît-il vraiment comme avantageux ? N’ai-je pas comme les disciples, le désir de « voir » et de « toucher » un Dieu qui semble parfois bien lointain et absent ? Comment rendre sensible et perceptible la présence de Dieu par son Esprit dans ma vie et dans celle de mon Église ?

 -                      Comment le Saint-Esprit est-il un guide pour moi dans ma compréhension des Ecritures et dans leur application dans la vie courante ? Suis-je sensible à ses révélations, ses avertissements, ses consolations ?

 -                     Quels moyens ce texte me donne-t-il pour discerner si c’est bien l’Esprit Saint qui me guide et qui guide l’Église ?

 

08:00 Publié dans Dieu | Lien permanent | Commentaires (0)