03/02/2012
Etude n°6 Dieu législateur, Exode 16 (11 02 12)
Etude n°6 : Dieu législateur, Exode 16 (11 02 12)
« «L’Éternel est notre juge, l’Éternel est notre législateur, l’Éternel est notre roi, c’est Lui qui nous sauve » (Es 33.22)
Nous avons vu la semaine dernière comment cette affirmation du prophète était symbolisée par les quatre êtres vivants, bases de son trône, dans les visions de la cour céleste données à Esaïe, Ezéchiel et Jean.
Cette semaine nous étudierons comment Dieu s’est montré dès l’Exode le législateur de son peuple. (Moïse reçoit la loi de la main de Dieu)
Observons Exode
Le contexte
Le peuple sorti d’Egypte marche dans le désert et se trouve confronté à la soif . Dieu y pourvoit en transformant les eaux amères de Mara en eaux potables. Après avoir campé un certain temps dans l’oasis d’Elim, ils reprennent leur marche vers le Sinaï à travers un désert aride. Un mois et demi après la sortie d’Egypte, les provisions sont épuisées.
Le texte
2-12 : Murmures du peuple (7 fois) auxquels Dieu répond par des promesses et des instructions.
13-30 : l’exaucement : les cailles, la manne (13-21), le sabbat (22-30). Actes de foi ou de désobéissance du peuple (20, 27).
31-36 : Renseignements sur la manne.
Comprenons
Les vivres viennent à manquer après un mois et demi passé dans le désert. Le peuple n’a pas compris la leçon donnée à Mara, et accuse les deux chefs comme s’ils avaient agi par ambition de leur propre autorité (8). L’insistance du texte sur les murmures révèle l’état d’esprit catastrophique du peuple découragé et revendicateur. Les bienfaits de Dieu sont vite oubliés, lorsque la fatigue, la faim, les responsabilités qu’implique la liberté, semblent accablants. Du coup, on embellit le passé en oubliant les contraintes de la servitude : on se revoit devant des pots de viande et du pain en abondance, et on oublie les dures corvées de l’esclavage.
Notre regret du passé, par exemple de l’époque et des moeurs de nos pionniers ne serait-il pas signe de notre manque de foi, de notre peur de l’avenir et de l’adaptation nécessaire à de nouvelles conditions de vie ?
Dieu ne répond pas immédiatement à ces murmures pour que le peuple sache bien que son intervention n’est pas à confondre avec le hasard (12). Il ne punit pas le peuple pour son manque de foi, mais les instructions qu’il lui donne vont servir au peuple à tester sa confiance et son degré d’obéissance. Par les épreuves de la vie, Dieu enseigne la maîtrise de ses appétits matériels et l’abandon de sa volonté et de son jugement à la volonté bienveillante de Dieu.
Dieu a prévu de nourrir son peuple et lui accorde le pain du ciel par un triple miracle :
1- la manne vient tous les jours en quantité suffisante pour chacun
2- elle ne se conserve pas du jour au lendemain, sauf du vendredi au sabbat.
3- elle ne tombe pas le sabbat.
Pour la première fois depuis la sortie d’Égypte, apparaît une loi divine à respecter, celle du sabbat, avant même le don des tables de la Loi. Dieu indique que le sabbat est un jour à part pour l’homme en général, et non pour les seuls Juifs qui ne sont pas encore constitués en peuple organisé, régi par une législation. En lui démontrant concrètement le bienfait de cette loi de vie, Dieu prépare le peuple à l’accepter comme son législateur, soucieux de l’organisation et du bonheur de sa vie. Le peuple pourra alors accueillir les autres lois plus comme des promesses de vie et de liberté que comme des interdits contraignants. (Philippe de Champaigne,17ès, Moïse et la loi de Dieu)
Par la manne et le sabbat, Dieu enseigne qu’il pourvoit à tous les besoins physiques et spirituels : nourriture et repos, pour la croissance de la vie de son peuple. Ne pas tenir compte de ses instructions, conduit à la dégradation (pourriture et vers, v 20) ou à la disette, l’absence de bénédictions (27).
En outre, dans sa grâce il accorde la nourriture demandée, de la viande. Les vols de cailles, oiseaux migrateurs, fatigués par la journée de vol, s’abattent à terre le soir et il est facile de s’en saisir.
Jésus rappellera aux disciples et aux juifs cet épisode de la manne pour en faire l’image du pain de vie descendu du ciel qu’il est lui-même (Jean 6.31-35 : « Je suis le pain de vie, celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif)
A travers les épisodes de ce texte (manne, cailles, sabbat), attachons-nous à discerner l’amour de Dieu malgré les murmures injustes du peuple. Dieu a tout donné sans attendre d’autre reconnaissance de son peuple que la confiance en lui et une obéissance volontaire à ses lois bonnes et miséricordieuses. Reconnaissons-nous avec gratitude que notre vie matérielle et spirituelle, personnelle ou collective, dépend de Dieu et a besoin de ses lois pour croître et s’épanouir ?
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Comment est-ce que je considère la fonction de législateur de Dieu ? Ses lois sont-elles pour moi des ordres contraignants ou inexplicables, ou des promesses de vie ? Comment changer mon regard sur elles ?
- Puis-je m’engager à obéir aux instructions de Dieu en lui faisant confiance sur leurs buts bienveillants ?
- Quelles expériences personnelles ai-je pu faire du bienfait d’obéir aux lois de vie de Dieu ?
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27/01/2012
Etude n°5 Sainteté de Dieu, Esaïe 6.1-13 ; Ap 4.6-9 (04 02 12)
Etude n°5 : la sainteté de Dieu, Esaïe 6.1-13 ; Ap 4.6-9 (04 02 12)
« Exaltez l’Éternel notre Dieu et prosternez-vous sur sa montagne sainte, car il est saint, l’Éternel notre Dieu » Ps 99.9
Observons (Miniature 12è)
Le contexte : ce chapitre se trouve au centre d’un discours de jugement et de menaces sur l’infidélité du peuple (ch 2-5), et de prophéties et promesses réconfortantes annonçant le règne d’Emmanuel et le salut présent et futur d’Israël (7-12).
Le texte
A- v 1-4 : vision de la gloire du Dieu Saint
B- v 5-7 : purification du prophète
A’- v 8-13 : mission du prophète.
Au centre de la relation de Dieu avec son prophète se situent la repentance et la purification de ses péchés, nécessaires pour remplir sa mission.
Comprenons
La date donnée par Ésaïe correspond à 758 av JC, peu avant la mort du roi de Juda Ozias. Le prophète reçoit sa mission alors qu’il est encore très jeune et il la remplira pendant 60 ans, jusqu’à la mort d’Ezéchias en 698.
A- La vision de ce chapitre est la seule vision proprement dite du livre d’Ésaïe. Elle marqua à vie le prophète qui en garda la notion de la majesté et de la sainteté de Dieu. Le prophète Michée, contemporain d’Ésaïe eut la même vision (1 Rois 22.19).
Le Seigneur apparaît sous une forme humaine siégeant sur un trône (symbolisé dans le sanctuaire par l’arche du Lieu Très-Saint), pour signifier sa majesté royale et son autorité de juge qui rend son jugement sur le peuple infidèle (ch 2-5) et libère de ses péchés le pécheur repentant (6.5-6).
Les pans de la robe qui remplissent le temple peuvent être représentés dans le temple terrestre par le voile entre le Lieu Saint et le Lieu Très Saint. Ils servent d’écran entre la sainteté de Dieu et le pécheur qui ne peut voir Dieu face à face et vivre (Ex 33.20).
Les séraphins qui entourent le trône, apparaissent au-dessus, portés par leurs ailes. Ésaïe seul les nomme ainsi, mais la description qu’il en fait les assimile aux chérubins de Gn 3.24 et d’Ez 10, ainsi qu’aux êtres vivants d’Ez 1 et Ap 4. Créatures symbolisant les qualités que Dieu met en œuvre dans son jugement des hommes, elles sont considérées comme bases de son trône, donc de son autorité de juge (Ps 80.2 ; 89.15 ; 97.2 ; 99.1). Ces séraphins chantent en deux chœurs la sainteté de Dieu, c’est-à-dire ce qui le met à part, le sépare du reste de la création entachée de péché. Leur attitude de profond respect (face et bas du corps couverts de leurs ailes), l’ébranlement des fondations du temple et la fumée des parfums de l’autel d’or, symboles des prières d’adoration et d’intercession (Ps 141.2), qui emplissent le temple, insistent sur la grandeur majestueuse de Dieu, sur sa perfection absolue (3 est le chiffre divin, comme 7 celui de la plénitude), sur le rayonnement extérieur et visible de sa gloire, qui le séparent absolument de toute créature.
B- Devant une telle vision, le jeune prophète ne peut que s’effrayer à cause de son indignité et de son impureté. À sa souillure personnelle s’ajoute celle du peuple où il habite. Le séraphin purificateur utilise les charbons ardents de l’autel (Ez 10.2,7) emblèmes de la grâce de Dieu qui ôte et pardonne le péché confessé( v7), et rend ainsi l’homme purifié capable de parler pour Dieu, d’être son porte-parole, son prophète.
A’- Comme à son habitude, Dieu s’adresse à l’homme par une question afin de le responsabiliser. Il n’envoie pas de force le prophète, il lui laisse le choix de répondre ou non à l’appel (v 8). La mission d’Ésaïe paraît terriblement sévère : il devra dénoncer de façon presque sarcastique l’endurcissement du peuple arrivé au point de ne plus pouvoir rien entendre de Dieu. La dévastation du pays, puis des habitants qui resteront (un dixième), sera la conséquence inexorable de cet endurcissement. Dieu ne veut pas perdre le pécheur, mais par ses jugements et avertissements, il cherche à conduire au salut ceux qui peuvent encore l’entendre, « souche qui donnera une sainte descendance » ou une « semence sainte ». Là se trouve annoncée toute l’histoire d’Israël jusqu’à la fin des temps, en passant par le Messie Sauveur et l’émergence d’un Israël selon l’Esprit.
Apocalypse 4.6-8 : Les symboles du Dieu Saint
Nous ne connaissons Dieu qui est Esprit, Infini, et Éternel, que par analogie. Or aucune connaissance ne peut nous parvenir que par le moyen des sens. Dieu pour révéler les réalités spirituelles utilise donc des symboles (objets, paraboles, images, visions, etc) perceptibles pour ses interlocuteurs du moment. Les symboles de l’Apocalypse sont puisés dans ceux de l’Ancien Testament que Jean comprenait facilement, mais qu’à notre époque il faut décrypter grâce à la Bible, afin de saisir l’enseignement que Dieu veut nous dispenser (Rm 15.4).
En voici deux exemples :
Ap 4.6-8 :« Devant le trône, c’est comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu et tout autour du trône, quatre êtres vivants remplis d’yeux devant et derrière.
Le premier être vivant est semblable à un lion, le second est semblable à un veau, le troisième a comme un visage d’homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle en plein vol.
Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes et ils sont remplis d’yeux tout autour et en dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant qui était, qui est et qui vient ! »
1- La mer de verre semblable à du cristal, se retrouve en Ap 15.2, où les vainqueurs de la bête peuvent se tenir debout et chanter le cantique de Moïse et de l’Agneau.
Ap 21.18 décrit la ville d’or pur de la nouvelle Jérusalem semblable à du verre pur.
Ex 24.10 : les anciens montés avec Moïse sur le mont d’Horeb « virent le Dieu d’Israël : sous ses pieds c’était comme un ouvrage de saphir étincelant, comme le ciel lui-même dans sa pureté. »
L’ensemble de ces textes insiste sur l’idée de pureté et de transparence de ce lieu, situé sous et devant le trône de Dieu porté par les quatre êtres vivants.
Son qualificatif de mer renvoie à la Mer de bronze ou de fonte de Rois 23,44 qui désigne le grand bassin des ablutions du parvis du temple, où les sacrificateurs se purifiaient avant d’entrer dans le Lieu-Saint. La cuve des ablutions du Tabernacle du désert avait été fabriquée avec les miroirs des femmes (Ex 38.8), en bronze poli, pour refléter à la fois le ciel même et le visage du sacrificateur qui cherchait à être purifié.
Ainsi, les vainqueurs de la bête grâce au sang de l’Agneau (Ap 15.2 ; 12.11) peuvent se tenir debout devant Dieu, car ils ont été purifiés (eau de la mer) et justifiés (voir plus loin le rôle des chérubins). Ils sont dans une relation de totale transparence (cristal) avec Dieu, car le péché ne fait plus obstacle entre eux et la sainteté de Dieu, à cause du pardon reçu.
Si la relation de chacun d’eux est transparente avec Dieu, quelles doivent être leurs relations mutuelles entre eux ? Les rachetés, scellés du sceau de l’Esprit (Ap 7.3 ; Ep 4.30) sont appelés à vivre dans la même transparence, la même authenticité de cœur et de conduite pour que par leur amour manifesté dans le pardon mutuel, on puisse reconnaître qu’ils sont disciples de Christ (Jean 13.35).
1- Les 4 êtres vivants
Outre la description des chérubins du temple (Ex 25.19 ; 1 R 6.23-28), de nombreux textes de l’ancien testament nous parlent de ces êtres appelés tantôt animaux (Ez 1.5-14,22,26), tantôt chérubins (Ez 10.1-7), tantôt séraphins (Es 6.1-3), tant leur allure est fantastique, semblable à celle des sphinx qui gardaient les temples et les palais de Babylone.
Tous ces textes de visions présentent les quatre êtres portant sur leurs têtes l’étendue de cristal, ou mer de verre, sur laquelle repose le trône de Dieu, dont ils sont indissociables. Ils assistent Dieu, assis sur son trône en qualité de roi et de juge, dans une œuvre de purification des lèvres du prophète Esaïe, ou d’apposition d’une marque protectrice sur les fidèles de Dieu à Jérusalem (Ez 9.2-4 ; 10.1-7).
Les êtres vivants sont au nombre de quatre pour symboliser que Dieu dans cette œuvre de jugement s’occupe de la terre (Ap 7.1), lieu donné à l’homme en gérance et en habitation (Gn 1.28). Seuls les habitants humains de la terre sont concernés par le jugement de Dieu puisqu’ils sont seuls à avoir péché et à avoir entraîné la terre sous la domination de Satan.
Les nombreux yeux de ces êtres symboliques représentent la faculté de Dieu de discerner les choses cachées, invisibles et spirituelles (2 R 6.17 ; Luc 24.31).
Examinons leurs faces :
Le lion est dans la bible, symbole d’assurance (Pr 28.1, de force (Jg 14.18), de bravoure (2 S 17.10) qui font de lui un héros victorieux (Pr 30.30-31). Cette qualité de vainqueur confère au lion de Juda, rejeton du roi David, la dignité d’ouvrir le livre aux sept sceaux (Ap 5.5) Ainsi le lion devient-il symbole de la majesté victorieuse de Jésus, qui donne à ses rachetés la victoire sur la bête du péché et de la mort.
Le veau (ou un bovidé) est l’animal des sacrifices d’alliance entre Dieu et l’homme (Gn 15.9 ; Jé 34.18-20) ou celui de l’eau d’expiation et de purification (vache rousse = couleur du sang, Nb 19.2-6).
Ce chérubin rappelle la miséricorde, la compassion, l’amour du Christ qui a donné sa vie et son sang pour le pardon des péchés des hommes, et qui a ainsi scellé alliance avec ceux qui acceptent de bénéficier de ce sacrifice.
L’homme est la seule créature « à l’image de Dieu », donc douée de discernement, d’intelligence, de capacité à choisir ses lois de vie (Pr 12.8 ; 1 Co 2.14-16 ; Dt 30.19-20). Le chérubin à tête d’homme évoque la capacité du Grand Législateur et Juge (Dieu sur son trône) à discerner le bien du mal, à faire le tri, et à décider qui appartient ou non à son peuple.
L’aigle (= rapace, vautour dans la bible) exécute (Es 46.11) avec rapidité (Ha 1.8) le châtiment divin sur les violateurs de la Loi (Os 8.1). Ce chérubin symboliserait la détermination et le pouvoir de Dieu d’éliminer le mal et ceux qui le commettent (Ap 11.18), dernière phase du jugement de Dieu libérateur (Jg 2.16) et réhabilitateur (1R 3.27-28) de son peuple.
Ainsi les 4 êtres vivants, porteurs du trône, symboliseraient les qualités que Dieu met en œuvre pour juger les hommes et que l’on retrouve dans Es 33.22, ou Ps 89.15 et 97.2 : justice (lion), miséricorde (veau), équité (homme), droiture (aigle), ou dignité royale du vainqueur de Satan, grâce du pardon acquis par le sacrifice de Jésus, discernement équitable du juge et pouvoir d’exécution des sentences divines.
Dès le jardin d’Eden, Dieu a annoncé son plan de salut à l’homme pécheur (Gn 3.24) : un chemin (= Jésus, Jn 14.6) vers l’arbre de vie (= la vie éternelle, Gn 3.22) lui était gardé (= conservé, même mot en Gn 2.15), montré de façon visible par l’épée de la Parole (Hb 4.12), flamboyante du feu et de la lumière de l’Esprit (Ac 2.3-4 ; Jn 16.7-14). Sur ce chemin, le pécheur ne peut éviter de rencontrer les chérubins, c’est-à-dire la justice de Dieu qui lui accorde son pardon s’il accepte le sacrifice de Christ pour lui, et qui lui donne la victoire sur le mal. Le pécheur justifié et purifié peut alors vivre une relation d’authenticité et de transparence avec son Sauveur (Ap 4.6), et avec ses frères rachetés (Ap 15.2) jusque dans la vie éternelle.
Il peut aussi répondre à l’appel des quatre êtres vivants en proclamant la sainteté de Dieu. Le Seigneur est trois fois Saint, d’abord parce qu’il est Éternel : « il était, il est, il vient ». L’éternité et l’incorruptibilité lui appartiennent en propre et le mettent totalement à part de la création soumise à la mort. Il est aussi trois fois saint, car il est Créateur (Dieu le Père), Sauveur (Dieu le fils) et Consolateur (Dieu l’Esprit).
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- A une époque où on aime se représenter Dieu comme un Père et un Ami, avons-nous encore conscience de sa sainteté, de sa souveraineté, de sa transcendance, qui le séparent de nous ? N’y aurait-il pas quelque chose à revoir à ce sujet dans nos liturgies de culte ?
- La réponse à notre vocation de « porte-parole » de Dieu s‘accompagne-t-elle de l’humilité et du sentiment d’indignité d’Ésaïe devant la sainteté de l’Éternel ?
- Comme le peuple d’Israël au temps d’Ésaïe, notre endurcissement nous empêche-t-il d’entendre les appels au salut que Dieu nous lance dans les Ecritures ? De quoi devons-nous être purifiés pour faire partie du reste spirituel et saint d’Israël ?
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