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29/04/2022

Étude n°6 Les origines d’Abraham Genèse 12.1-9 (07 05 22) 

Étude n°6 Les origines d’Abraham Genèse 12.1-9 (07 05 22) 

ObservonsAbraham.jpg

Le contexte (11.10-32) : De quelle lignée post-diluvienne descend Abram ?

Où s’installa-t-elle après le déluge ? Que savons-nous sur la famille d’Abram ? d’où partit-elle pour s’arrêter où ? Quand Dieu appela-t-il Abram (v 32)

Le texte : 12.1-9

V 1 : Quel est l’ordre de Dieu à Abram ? Que doit-il quitter ?

V 2-3 : Quelle est la triple promesse de Dieu ? Que doit devenir Abram en retour ?

V 4-6 : Qui partirent avec Abram ? Pour quelle destination ? Quels en étaient les habitants ? Où s’arrêta Abram ?

V 7-9 Quelle promesse lui fait l’Éternel ? Que construit alors par deux fois Abram ? Pourquoi ? Jusqu’où vont les pérégrinations d’Abram ?

 Comprenons

1- De Babel à Abram

Les onze premiers chapitres de la Genèse ont été consacrés à l’histoire générale des débuts de  l’humanité. Le ch 12 commence l’histoire particulière de la famille des patriarches, ancêtres et fondateurs du peuple de Dieu. Il est relié au précédent chapitre par le thème de la célébrité du nom : les hommes de Babel construisirent la tour pour se “ faire un nom ”,  “ être  célèbres ” (11.4), tandis que Dieu révèle à Abram qu’Il rendra célèbre son nom (12.2).

La problématique est la même dans ces deux passages : la prolongation ou la célébrité de la vie humaine dépend-elle de Dieu ou des efforts humains ?

 2- D’Our en Chaldée à Haran (en Turquie) :carte voyage d'Abraham.jpg

Après la dispersion de Babel, la famille de Sem s’installa à l’embouchure des deux fleuves de Babylonie, le Tigre et l’Euphrate, dans la région riche et commerçante d’Our, en Iraq actuel. Sous l’influence du paganisme ambiant, cette famille se mit à adorer les dieux du pays (Josué 24.2), tout en conservant sans doute le souvenir des récits du déluge transmis par Sem et ses descendants de génération en génération. Abram put ainsi avoir entendu parler de ce Dieu créateur qui avait sauvé ses ancêtres de la destruction générale.

On ne sait pas pourquoi Térah le père d’Abram décida d’émigrer vers Canaan (11.31), en remontant l’Euphrate avec une partie de sa famille. Etait-ce pour des raisons commerciales, économiques, religieuses ? Toujours est-il qu’il accomplit un voyage de plus de 2500 km le long du fleuve, avec son fils Abram, et son petit-fils Lot, leurs serviteurs et leurs biens.

Il s’installa près d’une ville qui prit le nom du père de Lot, décédé à Our. Haran se situe dans le Sud-Est de l’actuelle Turquie. On y a retrouvé les traces du même culte de la lune qui était pratiqué tout le long du fleuve. Le récit biblique de Rachel cachant les idoles de son père Laban, lors du retour de Jacob en Canaan (Genèse 31.32-34), montre que la famille continuait  

 

Le texte :

3- L’appel d’Abram. De Haran à Canaan.

A Haran, Dieu s’adressa directement en particulier à Abram et lui demanda de poursuivre le voyage commencé par son père, cette fois-ci sous sa direction et avec ses promesses.

Cet ordre venait sans doute en réponse à un souci d’Abram, à un moment important de sa vie : après la mort de son père, Abram se retrouvait chef de famille, seul responsable des décisions à prendre pour la vie du clan. Jusqu’alors c’était Terah qui décidait. Qu’allait décider maintenant son fils ? Devait-il rester à Haran et continuer sur la lancée de son père ? Devait-il innover, prendre son indépendance, vivre selon ses propres aspirations et sa propre foi ?

Dieu intervient alors. Par son ordre “ Va vers toi ! ”, il fait comprendre à Abram qu’il lui est nécessaire de quitter toutes ses sécurités humaines : pays, famille, religion établie, pour découvrir qui il est et surtout qui est ce Dieu dont il a entendu parler et qui s’adresse à lui personnellement. A 75 ans, Abram devait se prendre en charge, découvrir ses propres capacités, expérimenter une nouvelle vie d’adulte responsable, sous la direction de Dieu.

            En prenant la décision d’obéir à cette voix divine (audible ou intérieure, on ne sait), Abram accomplit son premier pas d’adulte indépendant et se lance dans l’aventure de la vie avec Dieu. Cette démarche est comparable à celle de l’adolescent qui un jour doit décider lui-même l’orientation de sa vie professionnelle, affective, morale et spirituelle. Elle répond à l’ordre de Dieu donné en Eden : L’homme quittera son père et sa mère (Genèse 2.24).

 

4- Les promesses

Dieu ne laisse pas Abram seulement avec cet ordre de partir. Il lui fait des promesses importantes pour lui, afin de soutenir son espérance dans l’aventure qu’il lui demande de vivre avec Lui.  

A) v 1: Il montrera à Abram le pays où il devra se rendre. Il sera donc son guide dans cette marche vers l’inconnu. Lorsque Dieu ordonne, il donne en même temps les moyens d’accomplir sa volonté !

B) v 2 : Il promet une descendance à cet homme âgé sans enfants ! La stérilité était et est encore dans certaines civilisations, considérée comme une malédiction : elle rend impossible la continuation du nom à travers les siècles, et religieusement on pensait qu’elle coupait ainsi toute possibilité de vie éternelle. En effet on ne connaissait pas encore les révélations de Dieu à ce sujet, et on croyait que le seul moyen de lutter contre la mort et l’extinction de son nom, était d’avoir des enfants. Abram apprend par cette promesse, que Dieu donne la vie présente et éternelle !

C) v 2 : Dieu affirme sa volonté de bénir, de faire du bien, non seulement à Abram, mais aussi à l’humanité à travers lui. Marcher avec Dieu rend le marcheur heureux et lui permet à son tour de rendre heureux ceux qui le connaissent.

D) v 2 : la promesse de célébrité se trouve dans la phrase hébraïque entourée des promesses de bénédictions selon le schéma suivant :

            a- promesse de descendance personnelle

                 b- bénédiction de Dieu sur Abram

                      c- promesse de célébrité

                  b’- bénédiction d’Abram sur les autres

             a’- promesse de bénédiction universelle

Cette célébrité convoitée par les constructeurs de Babel, n’est pas le résultat des efforts humains pour acquérir la gloire et la grandeur. Elle viendra:

- de l’intervention de Dieu dans la vie d’un homme pour faire de lui le père d’un peuple, le peuple des croyants.

- du témoignage que la vie de cet homme rendra auprès des autres de l’existence et de la bonté de ce Dieu qui donne tout pour être heureux.

- des conséquences de ce témoignage parmi ceux à qui il s’adresse : la vie pour ceux qui acceptent de reconnaître Dieu, la mort pour ceux qui refusent de voir la main de Dieu et d’entendre son appel.

On retrouvera la même idée chez l’apôtre Paul lorsqu’il écrit aux Corinthiens (2 Co 2.14-16):

“ Dieu nous utilise pour faire connaître le Christ en tout lieu. Nous sommes comme un parfum à l’odeur agréable offert par Christ à Dieu...pour ceux qui sont sur la voie du salut et pour ceux qui se perdent. Pour ceux qui se perdent c’est une odeur de mort qui donne la mort, pour ceux qui sont sur la voie du salut, c’est une odeur de vie qui donne la vie. ”

Dieu propose le même choix à chacun pour sa vie : une célébrité toute humaine qui conduit à la mort, ou une grandeur spirituelle par l’attachement à Dieu, qui conduit à la vie éternelle. 

5- En Canaan

Le premier pas d’Abram l’a conduit à quitter son pays et une partie de sa famille. Il garde de grandes richesses. A-t-il conservé les dieux de son père ?

Le verset 6 indique qu’il traversa Canaan jusqu’à Sichem. Là Abram trouve le chêne sacré de Moré (= devin), honoré par les Cananéens comme moyen de communication avec le dieu de la fertilité représenté par la lune ! (Les chênes verts, ou térébinthes, en Orient, ne perdent pas leur feuillage et symbolisent la vie). Jacob après le drame de Sichem, à son retour en Canaan, enterrera au pied de ces chênes les idoles emportées par sa famille de chez Laban (Ge 35.4). Abram retrouve donc les mêmes divinités que là d’où il vient. Va-t-il les honorer ?

Le Seigneur en lui apparaissant, et en lui promettant la possession de ce pays, le place devant un choix important : quel dieu adorer ? Abram répond en se détournant des objets saAbraham sacrifice d'alliance.jpgcrés idolâtres, et en dressant une sorte de pierre commémorative de sa rencontre personnelle avec Dieu. Par là il signifie aux Cananéens qu’il adore un autre Dieu. Son trajet est marqué  de ces monuments commémoratifs : le premier à Sichem, le second à Béthel (v 8), le troisième à Hébron (13.18). Ils sont les signes de son adoration du Dieu qu’il reconnaît comme son Seigneur et Maître.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

        * Par quoi cherchè-je à être grand et admiré des autres ?

  • Que me faut-il quitter pour devenir moi-même, maître de mes décisions, et suivre le Seigneur ? Marc 10.29-30
  • Comment devenir une source de bénédiction pour les autres ?
  • Par quels signes témoignons-nous de notre foi en Dieu ? On peut trouver une réponse dans Romains 12.2 : “ Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer par un changement complet de votre intelligence. ”

 

 

 

22/04/2022

Étude n°5 : Babel et toutes les nations Genèse 11.1-9 (30 04 22)

Étude n°5 : Babel et toutes les nations Genèse 11.1-9

"On l'appela du nom de Babel, car c'est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c'est de là que l’Éternel les dissémina sur toute la surface de la terre." Gen 11.9

Observons Genèse 11.1-9 (tableau de Breughel)Tour de Babel Pieter Bruegel.jpg

Le contexte

Après le déluge et l’alliance de Dieu avec Noé, ses fils manifestèrent leurs caractères et leur respect ou irrespect pour leur père (ch 9). Leurs généalogies encadrent l’histoire de la tour de Babel, pour expliquer comment leurs clans se séparèrent et remplirent la terre (10.5 ; 11.9). La seconde généalogie de Sem (11.10-26)  reprend en détails la première (10.21-31) pour faire le lien avec Abraham et montrer la continuité de la foi dans une humanité où règne la confusion.

Le texte

1-2 : situation initiale d’uniformité et de sédentarité : relever les répétitions de mots et la situation géographique, qui justifient le titre que nous donnons à ces deux versets.

3-4 : projet humain : Que marque la répétition de « Allons » ? Quel est le triple projet ? Quelle est l’angoisse des hommes ? D’où leur vient-elle ? (ch 4.14 et ch 7)

5-7 : Intervention de Dieu. v 5 : Quel est le mouvement de Dieu inverse de celui des hommes ? Que signifie-t-il spirituellement sur la relation de  Dieu avec les hommes? Quelle préfiguration peut-on y voir ? v 6 : De quoi s’indigne l’Éternel ? Que redoute-t-il ? v 7 : Que répète-t-il ? A quelle personne du verbe s’exprime-t-il ? Sur quoi agit-il ? Dans quel but ? Quelle est la contradiction avec Actes 2.6-11 ? Comment l’expliquer ?

8-9 : dispersion finale sur toute la terre : Quelle expression est répétée deux fois ?  Qu’encadrent  ces parallèles ?  Que signifie le nom de Babel en hébreu et en Babylonien ? Voir les notes de vos bibles. Qu’est-ce que cela annonce sur le sens symbolique du nom de Babylone ?

Comprenons

Le récit de Babel est très souvent considéré comme un jugement négatif de Dieu, pour punir les hommes de leur prétention à l’atteindre. Dieu apparaît ainsi comme inaccessible et jaloux de ses prérogatives. Le texte aurait été écrit pour expliquer la prolifération des langues dont la Pentecôte serait l’antidote. C’est une interprétation qui, pensons-nous, fausse le regard sur Dieu et méconnaît sa volonté de salut pour tous malgré les choix néfastes de l’homme.

1- La situation du récit dans le texte biblique encadré par des généalogies en fait un texte important, selon les lois de composition littéraire hébraïque (parallélisme concentrique ou chiasme pour mettre en valeur ce qui est au centre), pour comprendre le projet de Dieu pour l’humanité : la dispersion des langues et des peuples est un bienfait pour la liberté de la descendance de Sem, issue de Seth. Celle-ci qui invoquait le nom de l’Éternel (Gen 4.26), et était appelée « fils de Dieu » (Gen 6.2,4) par opposition aux « fils des hommes » (11.5) ou aux « nations » (10.32) impies, sans Dieu.

Remarquer les mouvements opposés des hommes et de Dieu, la répétition (2x) de « un même langage » opposée à  «confondre le langage »(3x), l’opposition entre l’installation des hommes (2, 4) et leur dissémination par Dieu (8-9

2- Une même langue

Cela peut s’entendre au sens propre, mais aussi au sens figuré pour signifier l’union des esprits dans un même projet. Ce n’est pas cette union qui est condamnable, c’est la nature du projet humain conçu contre l’Esprit et les ordres de Dieu (Gen 1.28 ; 9.7). Le langage n’est que le moyen, l’outil au service de la volonté humaine.  Dieu va frapper cet outil pour empêcher que se réalise un projet concentrationnaire  et uniformisant, contraire à sa volonté de liberté et de salut pour tous. A l’inverse, le langage deviendra l’outil au service de la volonté de Dieu et de l’homme sous l’action de l’Esprit, à la Pentecôte, pour que tous entendent la Bonne Nouvelle qui pourra les unir autour de l’Éternel.

3- Le projet humain

Partant de la région où l’on situe généralement l’arrêt de l’arche, sur le mont Ararat, au Nord-Est de la Mésopotamie, tout naturellement les hommes choisissent la voie de circulation la plus facile, les fleuves. Au lieu d’obéir à l’ordre de Dieu (9.7) de se répandre sur toute la terre, ils s’installent tous au même endroit, une vallée confortable, celle qu’arrose l’Euphrate.

Ils pallient l’absence de pierre et de ciment par les moyens du bord, la terre et le goudron. Ils mettent donc toute leur ingéniosité et leur esprit créatif au service de leur projet qui a pour but d’éviter la dispersion ordonnée par Dieu. Ils veulent :

a) construire une ville et une tour, pour se sécuriser et surveiller les alentours,

b) atteindre le ciel, donc Dieu, pour dominer le monde

c) se faire un nom par soi-même au lieu de le tirer de Dieu (Es 56.5b ; Eph 3.15)

Le projet humain apparaît comme une révolte contre la volonté divine, un désir d’indépendance vis-à-vis de Lui, et comme une volonté de s’imposer à tous par la grandeur et la célébrité de l’entreprise. (voir la tentation par le serpent, Gen 3)

4- L’humour de Dieu

Aux deux Allons humains (11.3-4), Dieu répond aussi par un Allons (11.7). Au désir humain d’ascension et d’escalade du ciel, Dieu répond par une descente, et une vision d’ensemble de la situation terrestre (v 5-7). Dieu sait ce que font les hommes, il n’a pas besoin de descendre pour voir, Il n’est pas loin et connaît les pensées humaines ! Mais son mouvement vers les hommes est une préfiguration de son incarnation en Jésus pour se mettre au niveau des hommes et les tirer de leur situation mortelle. A l’uniformité dans un même langage, il oppose la diversité par des langues variées. Les moyens de communiquer et de se comprendre faisant défaut, le projet humain de construction avorte. 

5- Le projet de Dieu

En hébreu, il n’existe pas de pluriel de majesté, et pourtant l’Éternel s’exprime à la première personne du pluriel, comme à la Création (Elohim est un nom pluriel) ; c’est sa personne tout entière qui intervient triplement comme Créateur, Sauveur, Consolateur, pour offrir une autre voie de vie à l’humanité.

Pourquoi Dieu désirait-il tellement que l’humanité se répande sur la terre ?

Le texte pourrait être une réponse à cette interrogation : lorsque les hommes se rassemblent et se  sédentarisent, ils tombent dans la tentation de l’orgueil, de l’autosatisfaction, du matérialisme qui met la sécurité dans les biens acquis, de l’idolâtrie ou de l’athéisme : on croit pouvoir se passer de Dieu, puisque l’union fait la force. Les exemples historiques de camps de concentration ont mis en évidence les outrances tragiques qui résultent de cette pensée unique en opposition à Dieu, qui conduit au désespoir.

En dispersant les hommes, Dieu leur donnait une espérance : il désirait leur apprendre à vivre dans la liberté, en comptant non sur leurs propres forces, mais sur sa présence et son appui (voir le discours de Paul à Athènes, Actes 17.26-27), comme il avait tenté de le faire comprendre à Caïn, en l’envoyant comme nomade au désert (Gen 4). La précarité de la vie nomade, l’isolement les uns des autres devaient leur enseigner l’humilité, la confiance en Dieu, l’entraide mutuelle pour subsister dans des conditions difficiles, et la responsabilité personnelle sans laquelle il n’y a pas de croissance possible. Cette dispersion voulue par Dieu protégeait aussi les croyants qui vivaient parmi ces peuples, des entreprises totalitaristes des incroyants. Le parallélisme aux versets 8 et 9 entre les deux répétitions de l’expression « l’Éternel les dissémina sur toute la surface de la terre » met en valeur le sens de "confusion" donné à la ville. Cette confusion est la cause de la dispersion : le nom de Babel, à l’origine du nom de la ville Babylone, par un jeu de mots dont l’hébreu est coutumier, est rapproché du verbe « balal » qui signifie « confondre ». Mais en babylonien il se traduit par « Porte (Bab) de Dieu (El) ». La ville de Babylone symbolisera dans le reste de la Bible, l’orgueil de l’homme qui se prend pour Dieu (comme Nebucadnetsar dans le livre de Daniel), et la confusion spirituelle dans laquelle vivent les hommes idolâtres (Apocalypse 14.8 ; 17.5).

Ainsi, placée au milieu des peuples de la terre (géographiquement et spirituellement)  la descendance de Sem put perpétuer la foi en Dieu et témoigner de son amour jusqu’à l’élection d’Abraham, puis jusqu’à la venue de Christ, au carrefour des civilisations du Moyen-Orient.

Il ne s’agit pas de prendre ce texte comme prétexte de condamnation des villes ou des efforts d’unité entre les hommes ! Ce n’est pas son but. C’est une mise en garde de Dieu contre tout projet qui exclut Dieu et met l’homme sur un piédestal  comme objet d’adoration ; ce qui, comme la Babylone de l’Apocalypse, est voué à sa perte. Le texte est aussi un appel à devenir le témoin de ce Dieu d’amour partout où il nous envoie vivre, afin que tous les hommes puissent un jour choisir de répondre à son amour et lui obéir.

« Toute Écriture étant inspirée de Dieu et utile pour enseigner, convaincre, redresser, éduquer dans la justice afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne » (2 Tim 3.16), nous pouvons avec l’aide de l’Esprit étudier les textes de la Bible, en cherchant toujours ce que Dieu a voulu nous enseigner pour fortifier notre foi et approfondir notre relation avec Lui et les autres. 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

 - Qu’est-ce qui dans nos projets personnels, ou ceux de nos pays, peut s’opposer à la volonté d’amour et de vie pleinement libre, de Dieu ?  

-. Quel témoin serai-je aujourd’hui ? Comment mettre à profit la liberté dont nos pays occidentaux disposent, pour annoncer l’Évangile à tous ?