UA-111710466-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/06/2020

Étude n°12 Gérer les passages difficiles Actes 17.1-12 (20 06 20)

Étude n°12 Gérer les passages difficiles Actes 17.1-12 (20 06 20)

« Considérez que la patience de notre Seigneur est votre s  lut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il parle de ces sujets et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des Écritures pour leur propre perdition. »2 Pie 3.15-16

Observons Actes 17.1-12beree-etudeAT.jpg

Le contexte :

  • Dans quel voyage de Paul se situe cet épisode ? (ch 15.36)
  • Quelles expériences ont vécues Paul et Sylas (ch 16) ?

 Le texte :

  • V 1-3 : Où Paul prêche-t-il en priorité ? v 1
  • Sur quoi discute-t’il avec les Juifs de la synagogue ? v 2
  • Qu’explique-t-il particulièrement ? v 3a. Pourquoi dit-il que Christ devait…?
  • A quelle place dans le verset se trouve le nom de Jésus ? Qu’est-ce que cela signifie ? v 3b
  • V 4-9 : les réactions des Thessaloniciens
  • Qu’est-ce qui pousse Juifs et Grecs à se convertir ? v 4
  • Qu’est-ce qui pousse certains à s’opposer à Paul ? Qu’utilisent-ils pour arriver à leur fin ? v 5-6a
  • Quels sont leurs arguments ? Quelle est la part du vrai et du faux ? v 6b-7
  • Comment réagissent les autorités ? Pourquoi ? v 8-9
  • V 10-12 : Relevez les adverbes de temps : Qu’indiquent-ils sur l’activité de Paul ? v 10
  • Comment réagissent les Béréens ? A quoi se réfèrent-ils pour comprendre la prédication de Paul ? v 11
  • Avec quels résultats ? v 12. Comparer avec v 4b.

Comprenons

Le contexte : A son second voyage missionnaire Paul a franchi la mer vers la Macédoine et a fondé chez Lydie, à Philippes, la première église de maison européenne. A la suite de la guérison d’une esclave divinatrice qui l’importunait, son maître furieux de perdre ses gains fit mettre Paul et Silas en prison. Un tremblement de terre nocturne libéra tous les prisonniers de leurs liens, ce qui poussa le geôlier à vouloir se suicider, croyant ses prisonniers échappés. Arrêté par Paul, il écouta la Bonne Nouvelle du salut et fut baptisé. Paul refusa de partir en cachette et réclama une sortie de prison officielle pour pouvoir circuler librement et annoncer l’Évangile sans crainte d’être à nouveau arrêté (ch 16).

Le texte :

  • Paul et Silas s’arrêtèrent trois semaines au moins à Thessalonique, principal port de Macédoine. Comme à son habitude il se rendit le sabbat à la synagogue, usant de la liberté de parole qu’on donnait aux visiteurs. Les Juifs aimaient étudier et discuter sur les Ecritures. Paul prend soin d’expliquer les textes qui annoncent le Messie et expose le centre du message des prophéties messianiques : le Messie devait mourir et ressusciter. Les Juifs attendaient un Messie glorieux, politiquement puissant qui allait les délivrer des Romains. Et voilà que Paul en s’appuyant sur les Écritures (ex Es 53), annonçait un Messie souffrant dont la mort était indispensable au salut du monde. De plus il désignait Jésus comme étant ce messie (le nom est placé au centre du parallélisme entre les mots Christ v 3, pour être mis en valeur) l
  • Les juifs avaient certainement entendu parler de cet homme crucifié, qu’on disait ressuscité ! C’était un grand scandale pour certains auditeurs qui refusèrent de se laisser convaincre, comme quelques autres, Juifs, Grecs ou femmes de haut rang. Ces derniers furent persuadés par Paul, c’est-à-dire que l’explication des Écritures toucha leur cœur et leur raison car elle s’appuyait sur la Parole de Dieu. Les autres auditeurs au lieu de chercher à comprendre en faisant le lien entre les textes et les explications, se laissèrent emporter par la jalousie devant le succès de Paul. Les Ecritures n’étaient pour eux que prétextes à discussions sans fin. Par colère de se voir supplantés par Paul dans l’opinion du peuple, ils fomentent un tumulte contre les deux missionnaires et finissent pas trainer devant le magistrat leur hôte et quelques frères chrétiens. Avec exagération, ils accusent Paul et Silas de « bouleverser le monde entier » et de s’opposer à l’empereur en choisissant Jésus comme roi. A leur insu, cet argument politique était une prophétie : Jésus est bien le Roi qui va bouleverser le monde, pas politiquement, mais spirituellement en changeant les cœurs et les vies de tous ceux qui accepteront sa royauté. Troublés et peut-être craignant une révolte, les magistrats préfèrent relâcher les chrétiens contre une caution, ce qui sert le plan de Dieu, puisque les missionnaires peuvent rapidement fuir librement dans la ville voisine.
  • Sans perdre de temps, tant leur mission leur tient à cœur, ils reprennent leur prédication devant un public cette fois plus empressés que les Thessaloniciens. Au lieu de se fermer au message parce qu’il choque leurs préjugés et leurs habitudes d’interprétation, ils prennent le temps de vérifier chaque jour la concordance des propos de Paul avec les Écritures. Ils nous donnent ainsi le principe de toute interprétation biblique qui se veut au plus près de la vérité (voir l’étude de la semaine dernière sur la prophétie), car le St Esprit qui a inspiré tous les auteurs de la Bible ne peut se contredire. Il nous faut rechercher sa lumière pour comprendre les passages difficiles (2 Pie 3.15-16) et ne pas nous laisser égarer par nos préjugés, nos lectures précédentes, nos émotions, nos rêves, notre imagination…Toutes les Écritures concourent à révéler l’action de salut de Dieu réalisée en Jésus-Christ. La méthode d’interprétation idéale des Béréens n’est pas un appel à comparer les textes de façon littérale seulement, mais à tenir compte des contextes historiques, linguistiques, culturels, et des symboles utilisés dans les Écritures, pour en comprendre le sens spirituel et messianique.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Dans mon étude de la Bible quelles sont mes références pour comprendre les textes difficiles ? (mes idées, l’enseignement reçu auparavant, plusieurs versions de la Bible, divers commentaires, écrits de Mme White, textes bibliques parallèles, inspiration de l’Esprit, prière…)
  • A quel moyen ou méthode d’interprétation donné-je la priorité ou l’exclusivité ?
  • Quel effet sur ma vie a la compréhension nouvelle d’un texte difficile ?
  • Comment est-ce que je réagis à la découverte d’une nouvelle interprétation ? (rejet, discussion, raisonnement, curiosité, doute, ouverture, adoption immédiate, approfondissement…)

Les commentaires sont fermés.