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23/09/2016

Étude N°1 La fin de l’histoire de Job, 42.10-17 (01 10 16)

Étude N°1 La fin de l’histoire de Job, 42.10-17 (01 10 16)

Jésus dit : Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra point pour toujours. Crois-tu cela ? » Jean 11.25-26

(Job rétabli dans la prospérité,42.10-11)Job retrouve la prospérité.jpg

Observons

Le contexte :

v 1-6 : Réponse de Job à Dieu : Que reconnaît Job devant les paroles de Dieu (reprises par lui entre tirets, v 3a et 4), sur Dieu et sur lui-même ?

v 7-9 : Pardon de Dieu aux trois amis. Que reproche Dieu aux trois amis ? Quelle participation de Job à leur pardon lui assigne-t-il ? Comment le considère-t-Il ?

v 10-17 : Restauration de la situation matérielle de Job.

  • A partir de quand Job est-il restauré ? Que signifie spirituellement la surabondance des biens matériels et affectifs reçus par Job ?
  • Job prend-il connaissance du défi dont il était l’enjeu ? Pourquoi ?

 

Comprenons

On remarque que le motif de l’épreuve n’est pas révélé à Job, qu’Elihu n’est pas mentionné par Dieu, et que la restauration de Job n’est que matérielle et affective sur cette terre.

- La réponse de Job est double : il reconnaît enfin sa culpabilité de présomption : « Je me condamne et me repens (v 6), J’ai parlé sans les comprendre de merveilles qui me dépassent » (v 3). Devant Dieu, il avoue son ignorance de Dieu due à une relation extérieure fondée sur la tradition et le témoignage des autres (v 5a). L’expérience intime de Dieu dans la souffrance a débouché sur la révélation (v 5b) de la puissance divine (v 2) : Dieu a donc le pouvoir de faire triompher la justice. Job peut placer sa confiance en lui. Il pressent sans le comprendre que Dieu avait un dessein, et se dispose à recevoir les instructions divines (v 4) dans une attitude d’écoute et de dialogue personnel avec lui.

Le plan de Dieu ne lui est pas révélé, sans doute pour faire comprendre que la vie de foi est d’accepter de faire confiance aveuglément à la bonté de Dieu, au-delà des circonstances douloureuses. Pourtant l’auteur du livre ayant reçu une lumière de plus que lui, a dévoilé dans le prologue le mystère du conflit entre Dieu et Satan, pour aider son lecteur à mieux comprendre Dieu et le sens des événements de sa vie.

- Le pardon des amis de Job

Elihu n’est nommé ni en mal, ce qui le met au-dessus des trois autres amis, ni en bien, parce que, s’il a été le plus proche de la pensée de Dieu, il ne comprenait pas encore toute la vérité du problème de Job et de sa souffrance injuste.

Les trois autres amis seront pardonnés d’avoir cru que Dieu punissait celui qui souffre à cause de ses péchés. Job a constamment refusé cette conception de Dieu, courante à son époque et encore maintenant, et il s’entend appelé quatre fois « serviteur de Dieu »(v 7-8) malgré ses cris de révolte. Son service consiste maintenant dans l’intercession pour ses amis, alors qu’il n’est même pas encore guéri (v 10a). Les amis doivent faire l’expérience humiliante d’être pardonnés grâce à celui qu’ils accusaient de péché avec tant de conviction et d’acharnement. Mais Job doit aussi expérimenter la miséricorde et le pardon envers ses amis si accusateurs et offensants ! On a là une illustration de la prière « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Cette intercession de Job préfigure aussi celle de Jésus en notre faveur, alors que nous ne cessons de l’offenser.

- La restauration de Job

L’histoire de Job se termine par un rétablissement matériel : santé, famille et biens, tout à fait conforme à la vision de la vie dans l’Ancien Testament. Ce rétablissement de sa situation antérieure, quantitativement doublée, marque que l’épreuve est terminée à l’honneur de Dieu et à celui de Job lui-même. L’Ancien Testament n’a que des éclats de lumière fugitifs sur une autre vie que la vie terrestre (Job 19.23-28). Il faudra attendre la révélation de Jésus-Christ pour savoir que la vie éternelle verra la compensation définitive de tous les maux de la terre, et que la vie par l’Esprit donne dès ici-bas des consolations et des joies autres que matérielles ou affectives.

La fin du livre de Job nous invite à porter nos regards dans la souffrance, non sur ce que nous endurons, mais sur l’espoir de rétablissement terrestre et céleste que Dieu nous a laissé par les exemples de Job et de Jésus. En effet, l’histoire de Job vécue au temps des patriarches, peut être considérée comme une parabole vivante de l’œuvre même du Messie : Elle est une préfiguration de l’expérience de Christ, venu de la gloire de Dieu, descendu dans les souffrances et même la mort des hommes, considéré par eux comme puni de Dieu (Es 53.4) alors qu’il était pur de tout péché, puis ressuscité et rétabli dans la gloire de Dieu (Ph 2.5-11), d’où il intercède pour que tous ceux qui lui font confiance, trouvent le pardon et la vie éternelle.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Notre conception de Dieu est-elle fondée sur la tradition, sur ce que les autres nous ont raconté de lui, ou sur une expérience personnelle avec lui ?

- Quelle conception de Dieu avons-nous : Dieu punit les pécheurs, et bénit les justes, comme le croient les trois amis ? Dieu envoie bonheur et malheur arbitrairement sur les uns et les autres ? Dieu est juste ou injuste dans ses décisions ? Dieu est incompréhensible ? Dieu partage la souffrance de l’homme et aide à la supporter ou la dépasser ?...

- Une partie des souffrances de Job venait des accusations fausses de ses amis. Pourtant Job pria pour leur pardon, ce qui entraîna sa guérison (42.10). Quelle est ma réaction lorsque je suis injustement accusé ou maltraité : je désire me venger, je désespère de me voir rétabli dans mon droit, je me révolte contre Dieu, je crie à lui pour trouver du secours, je prie pour le pardon des auteurs de ma situation, je me confie sereinement dans l’amour de Dieu ?

- La pensée de ma réhabilitation future m’aide-t-elle à supporter les souffrances d’aujourd’hui avec patience et confiance ? (Rom 8.18).

 

 

08:05 Publié dans Job | Lien permanent | Commentaires (0)

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