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19/06/2020

Étude n°13 Vivre la Parole Phi 2.12-16a (27 06 20)

Étude n°13 Vivre la Parole Phi 2.12-16a (27 06 20)

« Pratiquez la parole et ne l’écoutez pas seulement, en vous abusant par de faux raisonnements. » Jac 1.22

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Le contexte :

- A qui et à quoi Paul vient-il de faire référence ? (2.5-11)

- Dans quel but ? (v 2-4)

Le texte

  • Quelle exhortation Paul lance-t-il aux Philippiens ? v 12
  • Que signifie « avec crainte et tremblement »? Comparer avec 1 Cor 2.3 ; 2 Cor 7.15 ; Eph 6.5
  • Quel genre d’obéissance demande-t-il ? v 12
  • Que signifie « mettre son salut en action » ou travaillez à votre salut » ? Y a-t-il contradiction avec Rom 3.24,28 ?
  • Qu’est-ce que cela implique de la part de chacun ?
  • Au V 13, quelle est la contradiction avec le v 12 ?
  • V 14-15 : Quelles oppositions permettent de définir la conduite du chrétien et celle de l’impie ?
  • V 16a : Qu’est-ce qui fait du chrétien une lumière brillante dans le monde ?

 

Comprenons

La lettre aux Philippiens envoyée par Paul depuis Rome où il était prisonnier révèle toute l’affection de l’apôtre pour la première église fondée par lui en Europe. Sa prière pour eux (1.9) montre son souci profond de voir les disciples grandir dans la foi, et l’obéissance pratique à la Parole. C’est pourquoi il tourne leurs yeux vers l’exemple laissé par Jésus-Christ (2.5-11) dont ils doivent imiter la vie humble, généreuse et aimante (v 1-4). L’exemple de Jésus mort et ressuscité pour le salut du monde est le fondement de la vie chrétienne de ces disciples, que leur maître Paul soit présent ou pas. Cela implique donc de leur part une prise de position et une responsabilité personnelle. Ce n’est pas une obéissance servile (imposée par le maître) mais choisie, de plein gré, par amour en réponse à l’amour du Sauveur. Selon les sens et la place de l’expression « avec crainte et tremblement » dans l’original grec il n’y a pas de ponctuation) on peut interpréter de deux façons différentes cette exhortation de Paul à mettre son salut en action :

  • Il leur demanderait d’obéir avec crainte et tremblement (au sens propre littéral) parce qu’ils ont le souci du jugement de Paul sur leur conduite qu’il soit près ou loin,
  • Il leur rappellerait leur obéissance volontaire à des exhortations, qu’elles soient de vive voix ou par écrit, pour qu’ils s’empressent « avec respect et zèle» (sens figuré) de s’approprier le salut acquis par Jésus, et de le vivre au quotidien par une conduite qui témoigne de leur appartenance à Jésus-Christ.Logo GCV avec écologie.jpg

Travailler à son salut ou le mettre en œuvre, c’est exactement ce que nous appelons « gérer chrétiennement sa vie » (Logo de la GCV = gérer sa personne, ses dons, son temps, ses biens matériels et son environnement). Ce n’est pas agir pour gagner son salut, mais c’est agir bien, avec  reconnaissance parce qu’on a reçu de Dieu le salut éternel. Pour Paul, il n’y a pas de contradiction entre la doctrine de la justification par la foi de Romains 3.24 et 28, ou celle de la grâce de Dieu offerte à l’homme, et la nécessité pour l’homme de prendre ses responsabilités en toute liberté, de saisir ou non ce cadeau précieux de la grâce, de le laisser transformer son vouloir et son faire, et enfin de témoigner concrètement de la présence de Dieu en son cœur. Le chrétien se fera alors remarquer par le calme, la sérénité, la bienveillance dans ses relations avec les autres (v 14), la pureté de sa conduite (v 14 ; pureté = intégrité, authenticité, sans mélange ni compromis avec la corruption et la perversité du monde impie), de façon à porter avec clarté devant les autres la lumière de la Parole de Dieu, qui éclaire, guide, instruit mais surtout donne accès à la vie éternelle. Ainsi le cadeau de la grâce ne sera pas vain, il contribuera, s’il est mis en œuvre dans la vie du chrétien, à amener à Jésus Christ tous ceux qui en seront éclairés et touchés.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment rendre mon obéissance à la Parole de Dieu joyeuse et volontaire ?
  • Ma vie est-elle éclairée par la grâce de Dieu exprimée dans la mort et la résurrection de Jésus pour moi, ou bien redouterai-je encore le jugement de Dieu (ou des autres) sur moi ?
  • Comment puis-je montrer que je suis sauvée de la condamnation de mon péché ?
  • Quel est mon comportement face à la violence, le mépris, l’impatience, l’immoralité qui règnent dans le monde ?
  • Comment éviter de me glorifier de ne pas imiter de tels comportements, ou éviter de faire un mérite devant Dieu de mes agissements « chrétiens » ? (voir Luc 18.9-14).
  • Qu’ai-je appris ce trimestre sur l’interprétation des Ecritures ? Ai-je expérimenté la méthode des Béréens ? Avec quels résultats ?

12/06/2020

Étude n°12 Gérer les passages difficiles Actes 17.1-12 (20 06 20)

Étude n°12 Gérer les passages difficiles Actes 17.1-12 (20 06 20)

« Considérez que la patience de notre Seigneur est votre s  lut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il parle de ces sujets et où se trouvent des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme elles le font du reste des Écritures pour leur propre perdition. »2 Pie 3.15-16

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Le contexte :

  • Dans quel voyage de Paul se situe cet épisode ? (ch 15.36)
  • Quelles expériences ont vécues Paul et Sylas (ch 16) ?

 Le texte :

  • V 1-3 : Où Paul prêche-t-il en priorité ? v 1
  • Sur quoi discute-t’il avec les Juifs de la synagogue ? v 2
  • Qu’explique-t-il particulièrement ? v 3a. Pourquoi dit-il que Christ devait…?
  • A quelle place dans le verset se trouve le nom de Jésus ? Qu’est-ce que cela signifie ? v 3b
  • V 4-9 : les réactions des Thessaloniciens
  • Qu’est-ce qui pousse Juifs et Grecs à se convertir ? v 4
  • Qu’est-ce qui pousse certains à s’opposer à Paul ? Qu’utilisent-ils pour arriver à leur fin ? v 5-6a
  • Quels sont leurs arguments ? Quelle est la part du vrai et du faux ? v 6b-7
  • Comment réagissent les autorités ? Pourquoi ? v 8-9
  • V 10-12 : Relevez les adverbes de temps : Qu’indiquent-ils sur l’activité de Paul ? v 10
  • Comment réagissent les Béréens ? A quoi se réfèrent-ils pour comprendre la prédication de Paul ? v 11
  • Avec quels résultats ? v 12. Comparer avec v 4b.

Comprenons

Le contexte : A son second voyage missionnaire Paul a franchi la mer vers la Macédoine et a fondé chez Lydie, à Philippes, la première église de maison européenne. A la suite de la guérison d’une esclave divinatrice qui l’importunait, son maître furieux de perdre ses gains fit mettre Paul et Silas en prison. Un tremblement de terre nocturne libéra tous les prisonniers de leurs liens, ce qui poussa le geôlier à vouloir se suicider, croyant ses prisonniers échappés. Arrêté par Paul, il écouta la Bonne Nouvelle du salut et fut baptisé. Paul refusa de partir en cachette et réclama une sortie de prison officielle pour pouvoir circuler librement et annoncer l’Évangile sans crainte d’être à nouveau arrêté (ch 16).

Le texte :

  • Paul et Silas s’arrêtèrent trois semaines au moins à Thessalonique, principal port de Macédoine. Comme à son habitude il se rendit le sabbat à la synagogue, usant de la liberté de parole qu’on donnait aux visiteurs. Les Juifs aimaient étudier et discuter sur les Ecritures. Paul prend soin d’expliquer les textes qui annoncent le Messie et expose le centre du message des prophéties messianiques : le Messie devait mourir et ressusciter. Les Juifs attendaient un Messie glorieux, politiquement puissant qui allait les délivrer des Romains. Et voilà que Paul en s’appuyant sur les Écritures (ex Es 53), annonçait un Messie souffrant dont la mort était indispensable au salut du monde. De plus il désignait Jésus comme étant ce messie (le nom est placé au centre du parallélisme entre les mots Christ v 3, pour être mis en valeur) l
  • Les juifs avaient certainement entendu parler de cet homme crucifié, qu’on disait ressuscité ! C’était un grand scandale pour certains auditeurs qui refusèrent de se laisser convaincre, comme quelques autres, Juifs, Grecs ou femmes de haut rang. Ces derniers furent persuadés par Paul, c’est-à-dire que l’explication des Écritures toucha leur cœur et leur raison car elle s’appuyait sur la Parole de Dieu. Les autres auditeurs au lieu de chercher à comprendre en faisant le lien entre les textes et les explications, se laissèrent emporter par la jalousie devant le succès de Paul. Les Ecritures n’étaient pour eux que prétextes à discussions sans fin. Par colère de se voir supplantés par Paul dans l’opinion du peuple, ils fomentent un tumulte contre les deux missionnaires et finissent pas trainer devant le magistrat leur hôte et quelques frères chrétiens. Avec exagération, ils accusent Paul et Silas de « bouleverser le monde entier » et de s’opposer à l’empereur en choisissant Jésus comme roi. A leur insu, cet argument politique était une prophétie : Jésus est bien le Roi qui va bouleverser le monde, pas politiquement, mais spirituellement en changeant les cœurs et les vies de tous ceux qui accepteront sa royauté. Troublés et peut-être craignant une révolte, les magistrats préfèrent relâcher les chrétiens contre une caution, ce qui sert le plan de Dieu, puisque les missionnaires peuvent rapidement fuir librement dans la ville voisine.
  • Sans perdre de temps, tant leur mission leur tient à cœur, ils reprennent leur prédication devant un public cette fois plus empressés que les Thessaloniciens. Au lieu de se fermer au message parce qu’il choque leurs préjugés et leurs habitudes d’interprétation, ils prennent le temps de vérifier chaque jour la concordance des propos de Paul avec les Écritures. Ils nous donnent ainsi le principe de toute interprétation biblique qui se veut au plus près de la vérité (voir l’étude de la semaine dernière sur la prophétie), car le St Esprit qui a inspiré tous les auteurs de la Bible ne peut se contredire. Il nous faut rechercher sa lumière pour comprendre les passages difficiles (2 Pie 3.15-16) et ne pas nous laisser égarer par nos préjugés, nos lectures précédentes, nos émotions, nos rêves, notre imagination…Toutes les Écritures concourent à révéler l’action de salut de Dieu réalisée en Jésus-Christ. La méthode d’interprétation idéale des Béréens n’est pas un appel à comparer les textes de façon littérale seulement, mais à tenir compte des contextes historiques, linguistiques, culturels, et des symboles utilisés dans les Écritures, pour en comprendre le sens spirituel et messianique.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Dans mon étude de la Bible quelles sont mes références pour comprendre les textes difficiles ? (mes idées, l’enseignement reçu auparavant, plusieurs versions de la Bible, divers commentaires, écrits de Mme White, textes bibliques parallèles, inspiration de l’Esprit, prière…)
  • A quel moyen ou méthode d’interprétation donné-je la priorité ou l’exclusivité ?
  • Quel effet sur ma vie a la compréhension nouvelle d’un texte difficile ?
  • Comment est-ce que je réagis à la découverte d’une nouvelle interprétation ? (rejet, discussion, raisonnement, curiosité, doute, ouverture, adoption immédiate, approfondissement…)