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13/04/2018

Étude n°3 Jésus et l’Apocalypse Ap 1.1-8 (21 04 18)

Étude n°3 Jésus et l’Apocalypse Ap 1.1-8 (21 04 18)

« Que la grâce et la paix vous soient données…de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts, et le souverain des rois de la terre ! » Ap 1.4-5Chrisme.jpg

Observons

A quel genre littéraire biblique appartient le livre ?

V 1-2 : Par quel mot débute le livre ? Qui fait cette révélation et à qui ? Que révèle-t-il ? Quel est le chemin de transmission ? Quelles sont les caractéristiques du serviteur Jean, v 2,9 ?

V 3 : Première béatitude du livre : Qui concerne-t-elle ? Quelle est la condition de leur bonheur ? Quel lien est établi entre le bonheur et la fin du monde ?

V 4-6 : A qui est adressé le livre ? Qui est au centre de ces trois versets ? Relever toutes les caractéristiques de Dieu et de Jésus. Que deviennent les croyants pour Dieu ?

V 7 : Qu’annonce le livre ? De quelle envergure est cet événement ? Qui touche-t-il négativement ? Pourquoi ? Que signifie l’expression « ceux qui l’ont percé » ?Que signifie le « Oui, amen » qui termine le verset ?

V 8 : Qui signe cette bénédiction ?Que signifie l’image des lettres de l’alphabet grec, pour la compréhension du livre et du personnage central ?

Comprenons

Le livre unique en son genre dans le Nouveau Testament, s'inscrit dans la veine prophétique et apocalyptique de l'Ancien Testament, reprenant l'essentiel de ses images symboliques dans les écrits des prophètes, Esaïe, Ezéchiel, Daniel. Pour interpréter ces symboles, il est nécessaire de se reporter en permanence à ces écrits bibliques, selon le principe d'interprétation de la Bible par elle-même.

V 1-3 : Il est de coutume dans la Bible de donner comme titre à un livre son premier mot. Le livre devrait donc s’appeler en français « Révélation » (voir l’anglais). Mais on a pris le parti de conserver le mot grec « apocalypse » qui au sens propre signifie « dévoilement ». Comme ce qui est dévoilé et doit « arriver bientôt », apparaît catastrophique et terrifiant aux yeux du lecteur, le mot Apocalypse a pris le sens d’événement épouvantable et catastrophique spécifique de la fin du monde.

Pour comprendre le livre, gardons à l’esprit ces premiers mots : « révélation de Jésus-Christ » qui peuvent avoir deux sens selon que Jésus est considéré comme le sujet : c’est lui qui révèle, ou comme l’objet : c’est lui que le livre révèle à travers les événements de la fin !

La révélation est destinée aux serviteurs de Dieu, donc à l’Eglise représentée dans son ensemble par les sept églises d’Asie Mineure (v 4, 11). La transmission du message se fait dans un ordre précis : Dieu, Jésus, un ange, Jean, les serviteurs. L’ange intermédiaire entre la divinité et les hommes apparaît plusieurs fois dans le livre mais n’est qu’un messager porteur des visions données à l’apôtre Jean exilé pour sa foi à Patmos. Lorsque Jean cherchera à se prosterner devant lui pour l’adorer, l’ange l’en empêchera vigoureusement : « Je suis ton compagnon de service et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu ! » (Ap 19.10).

Jean se qualifie lui-même de témoin, c’est-à-dire de transmetteur de « ce qu’il a vu et entendu », la Parole de Dieu, et le témoignage de Jésus, qui est l’Esprit de la prophétie (9.10) (remarquer ici la mention des trois apparences ou fonctions de la Divinité) Jean n’a aucun doute sur l’origine de la vision. Le fond de la Parole de Dieu, c’est ce que Jésus a fait, dit et annoncé. C’est son Esprit qui inspire la compréhension de ce qui doit arriver. Au début comme au centre de ces trois versets, Jésus-Christ est mentionné ; de même pour les versets suivants (4-6). Il est donc le personnage principal de tout le livre, dont nous devrons discerner sous les événements futurs, la présence et l’action en faveur des serviteurs, destinataires de la vision. Lue dans les assemblées par un lecteur, et écoutée par les membres de l’assemblée, elle leur apportera à l’un comme aux autres le bonheur, s’ils savent garder la Parole dans leur cœur et lui obéir (v 3). Cette lecture attentive est nécessaire pour comprendre et supporter les temps de la fin, annoncés par Jean comme proches. Cette idée de la proximité de la fin est destinée à soutenir la foi et l’espérance des chrétiens, en leur rappelant qu’individuellement le temps de leur vie est court pour se préparer à leur rencontre avec Dieu (Amos 4.12).

Tout le développement du livre concerne ce temps de la fin que Jean précise un peu plus loin (v 10) comme étant  le « Jour du Seigneur », c’est-à-dire selon l’Ancien Testament, le jour du jugement où Dieu rendra justice à ses serviteurs en les délivrant de leurs oppresseurs et en les rassemblant pour son Royaume glorieux. (Sophonie 1.14-16 ; 3.14-20). Il nous faut donc considérer les tableaux de ce livre comme déroulant le fil de l’histoire des hommes depuis l’époque de l’apôtre jusqu’à la fin du monde, sans oublier de chercher sous les métaphores fantastiques la présence et l’action mystérieuse (= révélée par l’Esprit) de Jésus-Christ le « souverain », le maître des rois de la terre. Cette recherche remplira le cœur de bonheur et fortifiera la foi et l’espérance du croyant.

V 4-6 : La bénédiction adressée aux sept Églises allie les salutations grecque (charis) et juive (schalom) puisqu’elles étaient composées de membres de ces deux origines. Elle mentionne les trois « personnes » de la divinité : l’Éternel (v 4, 8) « celui qui est qui était et qui vient », les sept Esprits devant le trône, et Jésus-Christ au centre (v 5,7). Le Dieu éternel, père de Jésus, siège sur son trône (v4), symbole de l’autorité royale et de l’exercice de la justice. Il est donc souverain et juge. L’Esprit l’assiste dans cette tâche qui requiert toutes (7 = chiffre de la plénitude) les qualités définies par Esaïe 11.2 : éternité, sagesse et intelligence, conseil et vaillance, connaissance et respect de Dieu. Enfin au centre de la bénédiction, Jésus est décrit avec ses spécificités : fils de Dieu (= représentant de son père), à qui reviennent gloire et pouvoir après avoir accompli sa mission sur terre ; il y a porté le témoignage fidèle de l’amour du Père, dont il a été l’image parfaite (Col 1.15). Il est mort par amour pour nous pour nous libérer du poids de nos fautes (5b) en les prenant à son compte, il est ressuscité et a retrouvé son pouvoir sur toutes les autorités humaines ; il règne sur ses sujets qu’il établit comme prêtres au service de Dieu. En deux versets nous avons une véritable profession de foi, qui devait être utilisée dans les services religieux de la première église, pour déclarer sa foi en Celui qui se nomme l’Alpha et l’Ômega, l’origine et la fin (= le but) de la Création et de la Révélation (Ap 22.13), Jésus et Dieu ne faisant plus qu’un.

V 7 : Après la bénédiction du Dieu trinitaire, Jean exprime l’espérance du chrétien dans le retour proche de son Seigneur. Le « Voici » est à prendre au sens propre « Vois, ici et maintenant » dans ce livre, le Fils de Dieu qui vient. L’image des nuées venue de l’AT, a plusieurs sens : a) le Christ revient du ciel : il sort du monde invisible, spirituel, pour rejoindre le monde Maranatha.jpgterrestre et visible, de sorte que tous peuvent le voir, croyants et incroyants, qui par leur impiété n’ont cessé de lui percer le cœur[1]. b) Les nuées au sens propre servaient d’écran entre la majesté glorieuse de Dieu et la condition pécheresse de l’homme (voir au Sinaï, Exode 19.9 ,16, l’ascension de Jésus Act 1.9, ou la transfiguration, Mat 17.5). Ces nuées symbolisent peut-être l’armée des anges qui entourera Christ à son retour (Ap 19.14).

Les lamentations des impies (= les nations dans le langage biblique par rapport à l’Israël des croyants) suggèrent leur réaction à la fin du jugement qui aura mis en lumière leurs iniquités et leurs choix de mort, dont ils vont subir la conséquence. Ils se lamenteront en vain sur leur sort, prenant conscience trop tard de leur entière responsabilité personnelle de leur rejet du Royaume. Au lieu de les apitoyer sur leur sort, cette perspective est une joie pour les élus, libérés de leurs persécutions. Ils en approuvent la révélation par un « Oui, amen » vigoureux et enthousiaste.

V 8 : Un mot encore sur le titre donné à Dieu le « Tout-Puissant » : il exprime la puissance suprême de Dieu sur tous les souverains de la terre et sur l’Histoire humaine qu’Il maîtrise, mais aussi la puissance de l’amour divin[2], qui s’est manifesté en Jésus-Christ. L’amour de Dieu va jusqu’à abdiquer de sa puissance pour respecter la liberté de l’homme, et ne pas le forcer à une soumission de marionnette.

En huit versets, l’apôtre nous introduit dans ce livre mystérieux et fermé pour les profanes, en nous donnant des clefs de compréhension pour décrypter les images et y découvrir les œuvres du Seigneur, cachées sous les événements terrestres et spirituels, mais capables de remplir le cœur des croyants de bonheur, de grâce, de paix et d’espérance.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Dans quel état d’esprit ouvrons-nous le livre : la curiosité de découvrir l’avenir, la crainte des catastrophes annoncées et du jugement, le désir de découvrir l’œuvre de Christ dans le monde et l’histoire et de comprendre les images symboliques, l’espérance réveillée de voir le Seigneur face à face, la fièvre d’interpréter les événements contemporains à la lumière de la prophétie ? Qu’est-ce qui domine en nous ?
  • Que signifie d’être les « prêtres de l’Éternel ?
  • Comment être des serviteurs qui témoignent de la Parole de Dieu et de Jésus dans ces temps de la fin ?

 

[1] Une résurrection anticipée des auteurs de sa Passion, reste plus qu’improbable, l’Apocalypse ne parlant que de deux résurrections, celle des justes au retour de Jésus et celle des impies à la fin des mille ans pour entendre leur condamnation (20.11-15)

[2] En effet, dans une sorte de jeu de mots dont l’hébreu est coutumier, le vocable (El Schaddaï) fait entendre le mot « sein maternel » (schad) en son centre avec le redoublement emphatique du « d », ce  qui pourrait se traduire « tout sein », ou  « tout amour maternel » !

 

06/04/2018

Étude n°2 : Daniel et le temps de la fin : Daniel 3 (14 04 18)

 Étude n°2 : Daniel et le temps de la fin : Daniel 3 (14 04 18)

« Sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée » Dan 3.18 (Les trois Hébreux dans la fournaise, Mosaïque grecque) Daniel 3 fournaise mosaïque près Delphes.jpg

Observons

Le contexte

Les trois jeunes compagnons de Daniel ont été déportés avec lui à Babylone en 606 av JC, lors de la première déportation. Élevés à la cour de Nébucadnetsar pour servir le roi, ils sont restés fidèles à leur Dieu, qui leur donna la sagesse et l’intelligence. Distingués par le roi, ils devinrent conseillers parmi ses sages et ses mages (1.19-20). Daniel ayant donné au roi l’explication de son rêve de la statue aux quatre métaux et aux pieds d’argile et de fer, fut promu chef de la province de Babylone dont il confia l’administration à ses trois amis (2.48-49).

Le texte

Le récit se déroule chronologiquement en six parties qui, partant de l’adoration d’une idole,  aboutissent à l’adoration par tous du Dieu Sauveur.

1- 1-7     : L’adoration de la statue d’or

2- 8-13   : L’accusation contre les trois Hébreux

3- 14-18 : L’adoration de Dieu par les trois jeunes gens

4- 19-23 : Dans la fournaise

5- 24-27 : La délivrance

6- 28-30 : L’adoration de Dieu par le roi.

Questions d’observation :

  • V 1-8 : A quoi ressemblait la statue d’or ? Pourquoi le roi l’a-t-il fait dresser et adorer ? (Dan 2.31, 37-39) Qui étaient les adorateurs ?
  • De quoi s’accompagne l’adoration de la statue ? Remarquer la répétition (5x) jusqu’aux v 10 et 15. Avec quel effet ?
  • V 8-13 Contre qui les accusations s’élèvent-elles ? Pour quelles raisons, v 12?
  • V 14-18 Quel défi lance le roi ? Que manifeste la réponse des trois jeunes ?
  • V 19-23 : A quelles extrémités aboutit la fureur du roi ? Dans quel but sont donnés les multiples détails du récit ?
  • V 24-27 : Qu’aperçoit le roi dans la fournaise ? Avec quel effet ? Que peut constater l’entourage du roi ? Quelle est l’attitude des miraculés ?
  • V 28-30 : Que conclut le roi ? Son cœur est-il changé ? Quelles en sont les preuves ? Comment peut s’expliquer la faveur dont jouirent les trois jeunes gens ?

Comprenons

1- L’adoration de la statue d’or

Cette statue était la copie de celle du rêve du roi, mais magnifiée : l’or ne recouvrait pas seulement la tête, mais toute la statue. De forme humaine, elle représentait la puissance de l’empire babylonien que Nébucadnetsar désirait magnifique et éternelle, à l’égal d’un dieu. Les nombres 60 et 6 coudées de ses dimensions utilisent le chiffre 6, symbole de l’humain dans sa fragilité. Le roi a voulu proposer à l’adoration une image de l’Homme, dont il couvrait la fragilité par le métal précieux et la taille démesurée. On peut retrouver le même symbole dans le nombre 666 de l’image de la bête d’Ap 13.18, symbole de l’Homme qui cherche à devenir comme Dieu (6 est répété 3 fois, 3 étant le chiffre du Dieu trinitaire).

L’adoration de cette statue a plusieurs caractéristiques :

  1. a) elle est commandée par le pouvoir
  2. b) elle est totalitaire : tous doivent s’y soumettre
  3. c) elle est exclusive : la mort punit la désobéissance
  4. d) elle est le fruit d’un « envoûtement » musical : le niveau sonore des instruments anesthésie la pensée et empêche d’être conscient de ce qu’on fait.

Cette adoration est à l’opposé de celle des trois Hébreux envers le Seigneur.

2- L’accusation contre les trois jeunes gens

La place administrative et politique prise par les trois jeunes Juifs a provoqué la jalousie et la haine des fonctionnaires chaldéens, qui les accusent (v 12) d’être ingrats vis-à-vis du roi en désobéissant à ses ordres, et en n’adorant pas sa divinité.

Daniel n’est pas mentionné, il était soit absent, soit considéré comme intouchable vu son titre de surintendant des mages.

3- L’adoration des trois jeunes Juifsstatue d'or de Daniel.png

Leurs noms hébreux sont déjà une déclaration de foi : Hanania = L’Éternel fait grâce, Michaël = Qui est comme Dieu?, Azaria = L’Éternel aide.

Ils résistent à la pression de l’autorité du roi irrité, de la menace de mort et de l’envoûtement musical. Avec calme, ils écartent le défi lancé à Dieu par le roi (15b), pour témoigner de leur foi : quelle que soit l’issue de leur attitude, ils s’en remettent entièrement en la puissance supérieure de leur Dieu qui peut les délivrer, mais dont ils ne connaissent pas le projet à leur égard. Les faits répondront d’eux-mêmes au défi royal, quant à eux ils savent ce qu’ils ont à faire : adorer Dieu seul, de façon inconditionnelle. Ils l’adorent

- non parce qu’on le leur ordonne, mais par choix personnel

- non pour faire comme tous les autres, mais par décision individuelle

- non pour obtenir le salut, mais par confiance en la capacité de Dieu de sauver

- non par peur de la mort ou d’une punition, mais par amour pour Dieu.

4- Dans la fournaise

Le roi se sentit bafoué dans son autorité par ce refus catégorique d’obéir. Il voulut une punition exemplaire : la fournaise est chauffée au maximum (7 fois plus que d’ordinaire), au point de tuer les gardes de service. Les trois Juifs sont jetés au feu dans les vêtements officiels de leur charge : la répétition du mot « liés » (23-24) prépare la surprise du roi de les voir « déliés » (v 25) et les vêtements intacts (27).

Dieu qui a la puissance de sauver n’épargne pas l’épreuve à ses serviteurs. Il leur faut faire l’expérience de l’abandon total à Dieu pour y rencontrer le « quatrième homme », leur Sauveur. De même pour nous, Dieu ne répond pas à notre confiance en lui par l’élimination de tous les obstacles, mais par sa présence qui nous affermit dans les épreuves et nous permet de les traverser sans dommages pour notre foi.

5- La délivrance

Le récit fait part de l’impression de Nébucadnetsar avant de dire ce qui l’a provoquée : la marche dans le feu des trois jeunes indemnes, accompagnés d’un quatrième personnage semblable pour le roi à un « fils des dieux ». Une fois sortis les trois jeunes ne disent rien, mais leur aspect témoigne pour eux de la puissance de salut de leur Dieu. Les faits parlent d’eux-mêmes, inutile d’en rajouter par des propos triomphants !

Le miracle de Dieu nous apprend un principe de vie inhérent à notre condition de pécheurs : c’est dans l’épreuve acceptée avec confiance que Dieu se manifeste avec puissance par sa présence libératrice et protectrice qui permet de ne pas être abattu, mais de marcher avec lui, de croître dans la foi et l’intimité avec Lui, au risque même de la mort physique.

Les trois jeunes sortent de la fournaise comme par une résurrection. Ils sortent de la mort, intègres dans leurs corps et leurs vêtements. Ceux qui les jalousaient et les haïssaient au point de vouloir les éliminer, ne peuvent que s’incliner devant une manifestation si spectaculaire de la puissance de leur Dieu.

Notre rencontre avec le Christ nous a-t-elle ressuscités, régénérés au point que tous peuvent reconnaître l’action de Dieu en nous, et l’adorer ?

6- L’adoration de Dieu par le roi

Nébucadnetsar ne reconnaît pas le Dieu des trois jeunes comme le seul Dieu, mais comme le plus puissant de ceux qu’il connaît. Il n’a pas compris le geste d’amour de Dieu, puisque à nouveau il ordonne de l’adorer et menace de mort les contrevenants!

Le miracle spectaculaire ne change pas son cœur en profondeur, ni ne modifie son système de fonctionnement autoritaire et intéressé : l’avancement politique des trois jeunes est peut-être plus une manœuvre de protection contre un Dieu si puissant, qu’une manifestation de reconnaissance pour un si grand salut.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Ma foi en Dieu est-elle ébranlée par les épreuves de la vie ? Quelles promesses m’apporte ce texte ?

- « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force » (Es 30.15). Ma vie témoigne-t-elle comme les trois jeunes gens, de la paix que j’ai trouvée dans l’intimité avec Christ ?

- Mon adoration de Dieu repose-t-elle sur les nombreux miracles qu’il me fait voir ou vivre, ou sur un abandon total, inconditionnel et conscient à son amour ?

- Quels parallèles pouvons-nous faire aujourd’hui entre cet épisode du passé et la situation actuelle des chrétiens dans le monde ? Quelles leçons en tirer pour vivre notre foi en Christ face au déchaînement des violences politico-religieuses ?

- Ma foi est-elle influencée par l’ambiance musicale des services communautaires, ou par l’effet de foule dans les cultes ou les assemblées ? Pourquoi ? Si oui, faut-il y résister ou s’en réjouir ?