20/06/2025
Sommaire du 3ème trimestre 2025 : L’Exode
Sommaire du 3ème trimestre 2025 : L’Exode
Etude n°1 Naissance et fuite de Moïse Exode 2 (05 07 25)
Etude n°2 Le buisson ardent Exode 3. 6-15 (12 07 25)
Etude n°3 Un démarrage difficile Exode 6,2-9 (19 07 25)
Etude n°4 Les 9 plaies Exode 7.8 à 10.29 (26 07 25)
Etude n°5 La Pâque, le Passage Exode 12.21-28 (02 08 25)
Etude n°6 passage de la mer des joncs Exode 14 (09 08 25)
Etude n°7 Pain et eau de la vie Exode 17.1-7 (16 08 25)
Etude n°8 l'Alliance du Sinaï Exode 19,3-8 (23 08 25)
Etude n°9 Vivre selon la loi Matthieu 5.38-48 (30 08 25)
Etude n°10 leçons du sanctuaire Exode 25.8-22 (06 09 25)
Etude n°11 Apostasie et Intercession Exode 32,7-14 et 30-34 (13 09 25)
Etude n°12 Exode 33.12-23 Montre-moi ta gloire (20 09 25)
Moïse et Aaron conduisant le peuple hors d’Égypte
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Étude n°13 Images de la fin Apo 16.12-21 (28 06 25)
Étude n°13 Images de la fin Apo 16.12-21 (28 06 25)
« J’entendis du ciel une voix qui disait : Sortez de Babylone, mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés et de ne pas recevoir votre part de ses plaies. » Ap 18.4
Observons
Le contexte : Dans quelle section de l’Apocalypse se trouve ce chapitre 16 ? Que décrit le début du chapitre 16 (1-11) ? Avec quels effets sur les hommes, (v 9 et 11) ?
Le texte : 12-16 : A quel événement du passé fait allusion le v 12 ? Que signifie la venue des rois de l’Orient ?
13-16 : Quels sont les trois puissances décrites au v 13 (voir Ap 13) ? Quels sont leurs moyens d’action, v 14 ? Que constitue leur alliance, v 19 ? Dans quel but sont-elles alliées, v 14 et 16 ? Quel message est donné aux croyants v 15 ?
17-21 : Qui intervient alors, v 17-18 ? Par quel cri ? Avec quelles manifestations naturelles, v18, 20-21a ? Et quels effets sur les hommes, v 19et 21b ?
Comprenons
Le contexte :
Notre texte fait partie de la 6è section du livre, celle des plaies qui marquent l’exécution des sentences du jugement de Dieu, qui ont été prononcées en 11.18. Ces plaies provoquent chez les hommes sans Dieu blasphèmes, violence contre Dieu (v 14, 16) et aucun repentir (v 9, 11, 21b). La voix forte sortant du sanctuaire et ordonnant aux 7 anges de verser leurs coupes, émane du trône de Dieu, pour indiquer que les sentences de son jugement vont être exécutées.
Les 4 premières plaies touchent l’écosystème (dans le même ordre que les trompettes : terre, mer, eaux douces, soleil et astres).
Les 3 dernières plaies marquent la désorganisation des systèmes économico-politico-religieux qui dominent le monde et que symbolise le trio maléfique du dragon, de la bête, et du faux prophète (v13).
- Comparaison avec la section des Trompettes
On y retrouve la même organisation en deux groupes :
Les 4 premières plaies touchent l’écosystème dans le même ordre que les trompettes : terre, mer, eaux douces, soleil et astres.
Les 3 dernières plaies marquent la désorganisation des systèmes économico-politico-religieux qui dominent le monde et que symbolise le trio maléfique du dragon, de la bête, du faux prophète.
Les conséquences sont similaires à celles des trompettes mais décuplées : ulcères, sang, brûlures, mort, rébellion générale symbolisée par le combat d’Harmaguédon (v 16), et chute des puissances mondiales sous le nom de Babylone (v 19-20).
Pourtant on trouve des différences :
- dans l’intensité et l’étendue des plaies : ce n’est plus un tiers des hommes ou de leur environnement qui est touché, mais l’ensemble (v 3, 10, 14).
- dans la nature de ceux qui sont touchés : les plaies ne touchent que ceux qui ont « la marque de la bête et adorent son image ». Les élus demeurent sous la protection spirituelle de Dieu, ce qui ne signifie sans doute pas qu’ils échappent aux désordres physiques de la terre, car ils sont solidaires de l’humanité entière.
- dans la réaction de ceux qui sont frappés : non seulement ils ne se repentent pas (v 9 et 11 en parallèle avec 9.21), mais ils blasphèment d’abord (v 9) le nom de Dieu, qu’ils accusent comme l’auteur de leurs plaies (ils reconnaissent implicitement qu’elles sont un jugement), puis le Dieu du ciel (v 11), qui a donc autorité sur la Création dont ils font partie, enfin ils blasphèment Dieu lui-même (v 21), le seul et unique Dieu de tout l’Univers.
Le texte
Les sixième et septième plaies sont liées et nous donnent de précieux renseignements sur Babylone, déjà citée au ch 14.8, et mentionnée à nouveau au v 19, avant d’en avoir une plus ample explication dans la sixième séquence, celle des jugements (ch 17-18).
V 12 : L’Euphrate : la 6ème coupe assèche le fleuve, comme la 6ème trompette en avait délié les 4 anges. L’Euphrate, nous l’avons dit, est interprété littéralement comme représentant le Moyen Orient, et symboliquement comme représentant les peuples de la terre plongés dans l’idolâtrie et la confusion politico-économico-spirituelle que représente Babylone (17.15 en parallèle avec 13.15-17). Comme Cyrus détourna les eaux du fleuve et en assécha le lit pour pénétrer dans la Babylone antique, la puissance dominatrice du monde en ce temps de la fin sera privée de ce qui lui donnait vie et sécurité, c’est-à-dire la soumission des peuples (=eaux du fleuve) à son autorité (17.16-18).
V12 : les rois de l’Orient
On a cru longtemps que cette expression, lue littéralement, désignait les puissances de l’Est asiatique, et on a craint le « péril jaune », l’affrontement de l’Est et de l’Ouest, grâce à la disparition des puissances du Moyen-Orient.
Or géographiquement, dans la Bible, ce n’est pas d’Orient que vient l’ennemi pour Israël, mais du Nord : de Babylone pour atteindre Jérusalem, on remontait vers le Nord par la vallée de l’Euphrate, pour éviter le désert de Syrie, et on redescendait vers le Sud, vers Israël.
Dans la Bible, l’Orient a une valeur symbolique : c’est de là que vient la Lumière :
Ez 43.2 « la gloire du Dieu d’Israël s’avançait de l’Orient »
Es 41.2 « Qui a suscité de l’Orient le salut ? »
Es 41.25 « Il est venu de l’Orient celui qui invoque mon nom...mon élu que j’ai appelé pour le salut » (Es 42.6).
Comme Cyrus, venu de l’Orient, a pris la ville antique de Babylone, et a ainsi permis au peuple Juif en exil depuis 70 ans de rentrer à Jérusalem, ce Serviteur appelé de l’Orient pour le salut, c’est Christ apparaissant sur les nuées, entouré de ses armées angéliques (19.11-14), pour délivrer son peuple de la domination de la Babylone des derniers temps. La venue des rois de l’Orient préparée par la chute de Babylone symboliserait le retour du Christ avec ses anges.
V 13 : Les trois esprits impurs nous indiquent de qui est constituée Babylone :
- du dragon, symbole du pouvoir de Satan à travers l’Empire Romain antique (ch 12), puis des puissances politiques païennes, athées ou laïques du monde, incarnées dans la deuxième bête du ch 13.11, qui "parle comme un dragon".
- de la bête, symbole du pouvoir politico-religieux de l’Empire Romain Chrétien (13.1-8), dans lequel on peut reconnaître le système de la papauté,
- du faux-prophète, que l’on peut identifier à la puissance politico-économico-religieuse appelée « image de la bête » au ch 13.15, capable d’imposer une adoration mondiale d’elle-même, et de contrôler l’économie de la terre entière (13.16) ; ce faux-prophète subit le même sort que la bête dont il imite les comportements séducteurs et tyranniques (19.20).
Au moment des plaies, ces trois formes de la puissance de Satan sont alliées pour constituer la Babylone spirituelle, rassembler les peuples soumis à leur autorité et faire la guerre à Dieu à travers ses saints, dans un dernier combat. Elles se sépareront à la 7ème plaie (16.19), ce qui constituera la chute de Babylone décrite aux ch 17-18.
V14 et 16 : Harmaguédon
Ce nom mystérieux associe « Har », la Montagne, et « Meguiddo », la ville de la plaine de Jizréel, où se sont déroulés des combats sanglants depuis le début de l’histoire d’Israël. Zacharie (12.11) de même rapproche Jérusalem et Méguiddo : « En ce jour-là le deuil sera grand à Jérusalem, comme le deuil d’Hadadrimmon, dans la vallée de Méguiddon ».
Nous reproduisons ici un extrait de l’étude que fait de cette expression J. Doukhan dans son livre « Le cri du ciel », p 214-216 :
« L’apôtre Jean a l’intention « de révéler par le nom le sens profond de l’affrontement... Le prophète parle de montagne de Méguiddo (Har-Maguédon) parce qu’il pense spécifiquement à Jérusalem. Le lieu de la bataille n’est pas la vallée (géographique) de Jizréel, mais bien comme le prophète Daniel l’avait prévu (11.45), la "glorieuse et sainte montagne". Tous les rois de la terre, tous les pouvoirs ici rassemblés, ne visent qu’un seul objectif : le contrôle de Jérusalem. Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, Jérusalem est devenu le nom de la cité d’en-haut (Ga 4.26), chargée de tous les bonheurs et de la présence souveraine de Dieu (Heb 12.22). C’est cette Jérusalem-là que les forces de la terre veulent prendre d’assaut...dans un rejet délibéré et définitif du royaume d’en-haut. » Or sur terre, cette Jérusalem spirituelle est représentée par le peuple des élus, des saints de Dieu. Harmaguédon symboliserait donc le dernier combat spirituel, avec ses conséquences matérielles, que la coalition des impies sous la domination des puissances de Babylone, livrera au peuple des croyants en Dieu des derniers temps (Ap 16.14, 16), et qui aboutira à sa propre destruction (v 19).
V 15 : la béatitude : au milieu de ces troubles de la fin, le peuple de Dieu reconnaît l’approche de son Sauveur qui vient « comme un voleur », c’est-à-dire de façon inattendue et néfaste pour les impies.
Par cette béatitude, Dieu veut rassurer sur leur sort les croyants encore vivants et fidèles malgré les épreuves de la terre (3ème béatitude, 16.15). Veiller est synonyme de "garder ses vêtements". Le vêtement depuis Gen 3.21 est le symbole de la justice que Dieu accorde au pécheur repentant. Garder ses vêtements spirituellement sera rester au bénéfice du sacrifice de Christ et du pardon de Dieu, en marchant dans la justice (Ap 14.4-5 ; 7.9b, 14.c).
V 17 : Le cri « C’en est fait ! » (v 17) marque l’intervention de Dieu pour arrêter ce combat contre son peuple. Dieu prend l’initiative de la fin des souffrances de son peuple. Il intervient avec puissance avant qu’il ne soit détruit par les hommes impies. Comme dans les théophanies de l’Ancien Testament, Son apparition s’accompagne de bouleversements naturels (éclairs, tonnerres, grêles, tremblements de terre, v 18, 20-21) qui marquent sa puissance. En délivrant son peuple, Dieu abandonne les rebelles à leurs luttes internes qui vont provoquer la division et la chute rapide de Babylone par autodestruction (v 19-20), comme l’avaient prévu les prophètes Esaïe (14.20) en s’adressant au roi de Babylone « Tu as détruit ton pays, tu as tué ton peuple », et Ézéchiel à propos du roi de Tyr, (28.18) : « Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore ».
Questions pour une application dans la vie chrétienne
- Face aux événements tragiques de la fin des temps, que signifie pour moi « veiller » ?
- Qu’est-ce que le « vêtement de justice » donné par Jésus à mon baptême ? Comment le garder ?
- Quels sentiments m’habitent à l’annonce des troubles du monde à la fin des temps ? Comment ne pas être angoissé ?
- Que signifie « sortir de Babylone » Ap 18.4 ?
08:00 Publié dans Symboles prophétiques 2/2025 | Lien permanent | Commentaires (0)