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23/02/2024

Étude n°9 Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur Psaume 2 (02 03 24)

Étude n°9 Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur Psaume 2 (02 03 24)

« La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, C’est de l’Éternel que cela est venu, c’est un miracle à nos yeux. » Ps 118.22-23Christ en gloire icône.jpg

Observons

  • Distinguez les 4 strophes de 3 versets et leurs thèmes respectifs.
  • 1-3 : Qui se rebellent sur la terre et contre qui ? (relever les verbes qui expriment cette rébellion.
  • 4-6 : Quelles sont les diverses réactions de l’Éternel?
  • 7-9 : Qui parle et rappelle le décret de Dieu à son sujet ? Quand cela s’est-il réalisé ?
  • 10-12 : Qui avertit les rebelles ? Que leur demande-t-il ? Quel espoir laisse-t-il entrevoir ?

Comprenons

Ce psaume 2 prolonge le psaume d’introduction de tout le livre, en annonçant la ruine des rebelles s’ils ne se repentent pas et ne se soumettent pas à l’Éternel. David n’ayant jamais été dans la situation décrite ici, ce psaume est considéré même par les Juifs comme messianique (strophe 3) et a été cité par Paul devant les Juifs d’Antioche de Pisidie, pour en montrer la réalisation par Jésus (Actes 13.33).

La première strophe (1-3) commence par la question indignée de l’Éternel (ou du psalmiste) devant  le tableau de l’agitation des nations, peuples, rois et princes (rumeur, vains complots ou murmures, ligues) contre l’Éternel et son Oint. Le mot Oint traduit les mots hébreu et grec qui désignent le Messie, le Christ. Les premiers chrétiens dans Actes 4.25-27 attribuaient cette rébellion à l’alliance des chefs juifs  avec Pilate et Hérode contre Jésus pour obtenir sa mort. L’onction divine accordait au roi les dons nécessaires à sa mission. Jésus a ainsi été oint de l’Esprit à son baptême, comme seul vrai roi du peuple de Dieu, pour pouvoir remplir sa mission de Sauveur. Les nations désignent dans la Bible les peuples païens, sans Dieu, qui refusent l’autorité de Dieu qu’elles considèrent comme contraignante (liens, chaînes, v3). Si cette première strophe s’est réalisée avec Jésus sur terre, ne peut-on pas la voir se réaliser depuis, à toutes les époques et particulièrement aujourd’hui à la fin des temps (Ap 11.7-8 ; 12.17 ; 16.14 ; 17.12-14) ?

La deuxième strophe (4-6) est la réponse de Dieu aux hommes rebelles. Elle met en valeur son calme (il siège = il est assis), sa supériorité (il domine du haut des cieux), sa raillerie et son indignation devant la prétention des rebelles. Les verbes du v 5 sont au futur, ce qui laisse à penser qu’il y a encore un délai avant les effets de l’indignation divine. On pense aux avertissements des sceaux et des trompettes de l’Apocalypse (6-10), qui laissent un dernier délai aux hommes pour se repentir. A la fin de cette 2ème strophe l’Éternel lui-même annonce son intervention dans l’onction sur celui qui est le véritable Roi de son peuple, le Messie. Cette intervention divine doit mettre fin aux prétentions des rebelles.

La troisième strophe (7-9)  enchaîne avec les paroles de ce Messie : il se réfère à la volonté de l’Éternel de le considérer comme son Fils. Cette prophétie s’est doublement réalisée, au baptême de Jésus (Luc3.22 ; Marc 1.11 ; Mat 3.17), puis selon les apôtres à la résurrection de Transfiguration.jpg Jésus (Actes 13.33 ; Rom 1.4) ou à sa transfiguration (Mat 17.5 ; 2 Pie 1.17-18). Moments où s’est révélée l’identité divine de Christ, sa puissance et sa gloire de Fils de Dieu. La promesse de royauté sur toutes les nations de la terre n’a pas encore trouvé sa réalisation. L’Apocalypse l’annonce aussi en Ap 12.5 pour le jour de sa venue en gloire (Ap 19.15). Le sceptre insigne du pouvoir royal et de sa justice est qualifié de fer car les décisions de justice du Roi sont inflexibles (Héb 1.8-9). La faiblesse des rebelles (vase de potier) ne pourra rien contre Lui et à sa venue en gloire, sera anéantie (Ap 2.27 ; 6.16-17).

La quatrième strophe (10-12) conclut le psaume par un avertissement du psalmiste à tirer les conclusions de son enseignement ; se soumettre à l’Éternel avec respect leur procurera la joie (v11) d’une relation d’amour avec le Fils (v 12) et d’une vie apaisée. Le baiser était un signe de soumission en même temps qu’un lien d’affection. Cet appel ultime aux rebelles se fait pressant car l’instant de l’exécution des sentences divines est proche (v 12b ; Ap 1.7 ; 22.12, 20). En parallèle le psalmiste annonce une heureuse perspective pour ceux qui trouvent refuge auprès du Seigneur en reconnaissant sa royauté divine.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quelle place tient Jésus dans notre vie personnelle ou dans la vie de notre communauté : en est-il le roi qui dirige toutes choses, le juge qui condamne ou délivre, le refuge dans les difficultés, l’ami qui écoute et promet la joie de sa présence ?
  • Dans quel état d’esprit attendons-nous la manifestation glorieuse de Christ-Roi ? Comment être le relais du psalmiste dans cette attente ?

16/02/2024

Étude n°8 Instructions pour une vie droite Ps 119.1-16 (24 02 24)

Étude n°8 Instructions pour une vie droite Ps 119.1-16 (24 02 24)bible avec loupe.jpg

« Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous conduisions notre cœur avec sagesse ! » Ps 90.12

Observons

  • Qu’a de particulier ce psaume ?
  • Relever dans les deux strophes d’introduction que nous étudions tous les mots qui désignent la « loi » de Dieu ? Que peut-on en conclure sur ce que représentent ces mots pour le psalmiste ?

Première strophe (v 1-8) :

  • Par quoi commence le psaume ?
  • Qui bénéficie de ce bonheur ? v 1-2
  • Quelle conséquence a la recherche de Dieu ? v 3-4
  • Quel est le souhait du psalmiste ? v 5
  • Quel effet aura l’observation de la loi ? v 6-7
  • Que sous-entend la prière adressée à Dieu par le psalmiste ? v8.

Seconde strophe (v 9-16)

  • Qui est concerné par cette strophe ?
  • Que craint le psalmiste ? v 9-11. Comment l’éviter ?
  • Qu’a placé le psalmiste au centre de la strophe ? v 12
  • Que fait le psalmiste face à la loi de Dieu ? v 13-16

Comment Christ s’est-il identifié au psalmiste ?

Comprenons

Le Psaume 119 est le plus long chapitre de toutes les Écritures : en 176 versets il fait la louange de la Parole de Dieu dont il passe en revue tous les aspects dans une profusion de termes différents pour la désigner : dans nos deux strophes nous trouvons : loi, préceptes, statuts, prescriptions, commandements, ordonnances, parole, promesse, sentiers. Au-delà des commandements donnés par Dieu au Sinaï, le psalmiste semble considérer toute la révélation de Dieu comme parole et loi à garder dans son cœur pour vivre selon la volonté de Dieu (v 37, 40, 88, 107, 149, 154, 156, 159, 175).

Autre caractéristique de ce psaume : il est alphabétique : les vingt-deux strophes correspondent aux 22 lettres de  l’alphabet hébreu et les 8 versets de chaque strophe commencent par la lettre dédiée à la strophe. Ainsi la première de nos deux strophes correspond à l’Aleph (= a), la seconde à Beth (= b). C’était un moyen mnémotechnique pour enseigner et mémoriser les principes de la foi d’Israël.

Ce psaume a pu être composé à l’époque d’Esdras qui au retour de l’exil, cherchait à enseigner la loi de Dieu au  peuple assailli de difficultés et d'oppositions internes et externes, pour lui éviter de retomber dans l’idolâtrie qui avait conduit leurs pères à être exilés (Néh 8).

Le psaume a un sujet unique : la louange à la Parole de Dieu. S’attacher à la Parole de Dieu est le seul moyen de survivre, d’être consolé, et de trouver force et joie, c’est tout l’enseignement de ce psaume dont la pensée ne suit pas un ordre logique.

Nos deux strophes débutent par une double béatitude (v1, 2) « Heureux ceux qui… » sont intègres dans leur voie ; l’intégrité  n’est pas tant l’honnêteté que l’absence de déviation dans la marche selon la loi de l’Éternel , c’est la persévérance dans l’obéissance à l’Éternel qui rend heureux le « marcheur », le « chercheur » de l’Éternel  (v 2). Sa fidélité à suivre les commandements le préserve de l’injustice (v3) et de la honte de désobéir (v 6). Le souhait du psalmiste est d’avoir la sagesse de bien gérer sa vie selon la volonté de Dieu, et non selon ses propres idées ou désirs (v 5). En étudiant les décrets ou ordonnances de la justice de Dieu, il pourra célébrer son Dieu d’un cœur droit et confiant en son soutien au moment des tentations (v8) qui ne manquent pas d’assaillir le plus fidèle des croyants.

La seconde strophe (v 9-16) concerne plus particulièrement le jeune homme qui s’interroge sur son avenir spirituel, qui désire la pureté de cœur que David demandait à son Dieu dans le Ps 51, c’est-à-dire un cœur non-partagé, tourné tout entier vers Dieu, intègre (comme au v1). La crainte du psalmiste est en effet de s’éloigner de la volonté divine, c’est-à-dire de pécher, se couper de Dieu, (v 9-10). Pour éviter cela, il s’attache de tout son cœur à chercher l’Éternel, à s’appuyer sur les promesses divines. Au centre de la strophe (v 12), donc à la place la plus importante, se trouve une louange à Dieu et une prière de recevoir son enseignement : c’est le thème essentiel de tout le psaume !  Les versets suivants (v 13-16) expriment les effets de la parole de Dieu sur le psalmiste : il compte les bienfaits de cette parole qui fait sa joie et sa richesse (v 13-14), il la médite et en fait ses délices, il garde en mémoire les sentiers de vie qu’elle lui indique (v 15-16).

Cet hymne à la Parole de Dieu est une vision prophétique de ce que sera Christ, Parole incarnée (Jean 1.14), qui montre au croyant qui le cherche, la joie d’être en communion intime avec son Dieu par une connaissance et une obéissance sans faille à sa volonté. Jésus, comme le psalmiste, fut tenté de suivre sa propre voie (Luc 4.1-12 ; 22.42), mais en s’appuyant sur les promesses et les commandements de son Père, il sut vaincre le Malin tout au long de sa vie terrestre.

Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Quels versets de ce psaume puis-je garder dans ma mémoire et mon cœur pour dépasser les moments de tentation, de tristesse ou de difficultés ?
  • Quel réconfort, ou quel éclaircissement sur la voie à suivre, ai-je trouvés dans la Parole ? Puis-je en  témoigner à mon groupe ?