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19/01/2018

Étude n°4, Recherchez les choses d’en haut Rom 8.1-11 (27 01 18)

envol.jpgÉtude n°4, Recherchez les choses d’en haut Rom 8.1-11 (27 01 18)

« Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est  en haut et non à ce qui est sur la terre. » Col 3.1-2

 Observons Romains 8.1-11

Ce chapitre 8 termine la première partie de l’épître.

  • A quoi peut se rattacher le « donc » du verset 1 ? (6.3-11 ; 7.4-6 ; 7.25a)
  • Quelles sont les oppositions dans ce paragraphe ? Dressez-en un tableau.
  • Quels sont les synonymes du mot « chair », donnés par Paul dans ce passage, et qui en expliquent le sens ?
  • Quels sont les qualificatifs de l’Esprit ? Quels sont ses effets en l’homme ?
  • Au v 10, de quel esprit s’agit-il ? à quoi est-il opposé ?
  • Au v 11, qu’est-ce qui est mis en valeur au centre des répétitions ?
  • Quelle est la condition de la vie avec Christ ?

 Comprenons

V 1-11 : Libération en Christ :

Le paragraphe est construit sur les antithèses entre : Corps ou chair et Esprit (21 fois entre les v 1 et 27) Péché et justice, Mort et vie, Emprise de la chair et soumission à l’Esprit de Dieu. Dans ce chapitre qu’on peut considérer comme un résumé théologique de tout le message de l’Évangile, Paul décrit les conséquences de la délivrance en Christ  dont il a parlé dès le chapitre 6. L’homme au cœur partagé du ch 7 voit sa nature complètement libérée par Christ de la condamnation à mort qu’il encourt à cause de son incapacité à obéir à la loi. Il est renouvelé et rendu capable par l’Esprit qui habite en lui de marcher selon ses directives (v 4,9). Plutôt que de parler de liberté, il vaudrait mieux dire « libération » d’un poids, affranchissement d’un esclavage à un maître tyrannique et mortifère pour se soumettre volontairement à un autre maître dont la volonté est bonne et donne la vie. Paul parle de l’affranchissement de la condamnation de la loi qui, en nous rappelant sans cesse notre incapacité à lui obéir, exerce sur nous une vraie tyrannie, mais ce n’est pas pour vivre sans loi ni maître ! L’Esprit de Dieu habitant le cœur du croyant le pousse au contraire à obéir à la volonté de Dieu, à laquelle Il donne les moyens d’obéir.liberté.jpg

 Dans notre texte « corps » et « chair » représentent la nature humaine livrée à elle même, sans Dieu. Cette nature charnelle concerne les trois dimensions de la personne : son physique, son psychique (volonté, affectivité, intellect) et sa spiritualité.

Par quel moyen l’homme est-il « affranchi de la condamnation » ? Lorsque l’homme conscient de sa faiblesse, s’en remet à Christ, s’identifie à sa mort et sa résurrection dans son baptême, et accueille en soi l’Esprit Saint, la culpabilité que le péché fait peser sur lui, puis  l’emprise de ses tendances charnelles et la mort spirituelle qui en résulte, disparaissent, anéanties dans la « chair », « le corps » de Christ crucifié (v 3). Sa vieille nature  charnelle, c’est-à-dire soumise à ses tendances et ses pensées contraires à la volonté de Dieu, a laissé la place à une nouvelle nature soumise à l’Esprit. De mort spirituel, d’esclave du péché qu’il était, l’homme devient en Jésus-Christ un vivant, conduit par l’Esprit, « un fils de Dieu », lié à son Père par adoption, et héritier avec Christ de la gloire future (15-17). En nous approchant de Dieu par la prière, nous faisons l’expérience de notre relation filiale avec le Père, car « l’Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (v 15-16). Pour cela il est nécessaire que de son plein gré, l’homme décide de se détourner de ses tendances et de ses pensées « charnelles », de faire « mourir les actions du « corps » (v 13), pour devenir la demeure de l’Esprit saint (v 9,11), qui tournera ses pensées vers les « choses d’en haut », c’est-à-dire vers Christ (Col 3.1-2), et  lui donnera vie et paix (v 6), espérance, et assurance de la gloire future. Entrer et marcher dans le chemin de la sainteté comprise comme la communion constante avec Dieu, est le seul moyen d’avoir la paix et la vie.

Cette démarche de mort et de résurrection n’est pas sans souffrance, car elle réclame une repentance et un rejet quotidien de tout ce qui nous sépare de Dieu (=le péché) dans nos habitudes, nos actions, nos pensées, nos relations, pour nous tourner et nous donner sans réserves à l’inspiration de l’Esprit qui nous fait aimer « les choses d’en haut », ce qui « est noble, pur, juste, digne d’être pratiqué et honoré » pour la gloire de Christ (Phil 4.8).

 Questions pour une application dans la vie chrétienne

  • Comment laisser l’Esprit me libérer de tout sentiment de culpabilité, de toute emprise du péché ?
  • Comment ma vie démontre-t-elle qu’elle est guidée par l’Esprit et non par mes tendances naturelles ?
  • Comment laisser l’Esprit de Dieu guider mon esprit humain et le tourner vers les « choses d’en haut » ?