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31/10/2014

Etude n°6 : Pratiquer la foi, Jacques 2.14-26 (08 11 14)

Étude n°6 : Pratiquer la foi, Jacques 2.14-26 (08 11 14)

« Comme le corps sans esprit est mort, la foi sans les œuvres est morte » Ja 2.26

Sacrifice d’Isaac, miniatureAbraham sacrifie Isaac.jpg

Observons

Le contexte

Jacques vient d’exhorter les croyants à mettre en pratique la Parole de Dieu sans se borner à l’écouter (1.22-25). Suivent ensuite des exemples de pratique : la compassion pour les affligés, la considération du pauvre et non du riche, l‘amour du prochain comme soi-même (2.8), la miséricorde.

 

Le texte

C’est une argumentation qui oppose la foi sans les œuvres à la foi démontrée par des œuvres (v 18) :

v 14 : Quel problème important veulent aborder ces deux questions ?

v 15-16 : Par quels exemples pratiques le problème est-il illustré ?      v 17 : la foi sans les œuvres est morte

v 18 : Quelle objection peut être faite ? Comment Jacques la balaye-t-il ? Quelle place donne-t-il aux œuvres par rapport à la foi ?

v 19 -20 : Qu’est-ce que la vraie foi pour Jacques ? Quelle différence y a-t-il entre la vraie et la fausse foi ?

v 21-23 : dans l’exemple d’Abraham, comment Jacques résout-il la contradiction apparente entre les versets 21 et 23 ? Voir le v 22. Qu’est pour lui  la foi parfaite ?

v 25 : Comment l’exemple de Rahab complète-t-il celui d’Abraham ?

V 24 et 26 : Quel mot du verset 24 vient adoucir la conclusion de Jacques sur la foi et les œuvres ? Sont-elles dissociables pour le salut ? Par quelle comparaison Jacques termine-t-il son argumentation ?

 

Comprenons

Le contexte

Jusqu’à notre passage, Jacques a combattu les tendances pharisaïques d’une partie de ses lecteurs d’origine juive. Leur christianisme superficiel ne se souciait pas de mettre en pratique ce qu’ils lisaient dans la Bible ; ils ignoraient la charité et les égards envers les humbles, parce qu’ils méconnaissaient l’unité de la loi d’amour (2.1-13).

 

Le texte

Maintenant Jacques met en lumière le défaut qui est à la base de tous les autres : le sentiment trompeur de sécurité que donne une foi purement intellectuelle, du domaine du savoir, et qui n’a aucun effet sur la vie. Cette foi ne peut sauver, c’est-à-dire qu’elle ne met pas l’homme en relation personnelle avec le Sauveur, qui ainsi ne peut le libérer  de la condamnation qui pèse sur lui à cause de sa désobéissance à la loi (2.13). Jésus l’avait dit lui-même en d’autres termes : voir Matthieu 7.21.

Les deux exemples donnés montrent que les œuvres auxquelles Jacques pense pour exprimer la foi véritable, sont les œuvres du cœur. Devant la détresse matérielle des hommes, de bonnes paroles ne suffisent pas, il faut des actes concrets de miséricorde. Sans ces actes, la foi est sans puissance de vie, ni pour les autres ni pour celui qui prétend avoir la foi (v 17).

Jacques fait intervenir un interlocuteur fictif, d’accord avec sa pensée, pour rendre plus vivante son argumentation et la renforcer. On pourrait paraphraser ainsi le texte : « Quelqu’un dira avec raison à celui qui prétend avoir la foi : tu prétends croire, montre-moi donc cette foi qui n’a pas d’actes ! Et si tu es embarrassé, moi, je te montrerai par mes œuvres ce que signifie vraiment croire ! Les fruits que produit la vraie foi  en sont les seules preuves certaines. »

Comme pour les démons, la fausse foi n’est qu’une connaissance de l’existence de Dieu, qu’ils sont forcés d’admettre, mais elle ne produit qu’effroi et haine, et ne peut sauver. La vraie foi est la confiance d’un cœur qui se donne à Dieu, et elle transforme la vie toute entière en lui faisant produire le fruit de l’Esprit (Gal 5.22).

Ainsi Abraham, réputé pour sa foi, a-t-il démontré sa foi en acceptant de « sacrifier »  son fils contre toute logique ou même amour paternel. Sa justification ici n’est pas la simple approbation de Dieu pour son acte, il n’est pas rendu juste par cet acte, puisque  avant ce sacrifice, c’est sa confiance en Dieu qui lui valut d’être appelé « ami de Dieu ». Simplement sa foi fut visible par tous au moment de cet acte d’abandon total à la volonté de Dieu, qui lui valut d’être « déclaré juste », scellé comme enfant de Dieu faisant partie de son Royaume (Ap 6.10-11 et 19.8, en donnent une autre image, celle des « décisions de justice » prises au sujet des élus au moment du jugement préliminaire au retour de Jésus ). Les œuvres d’Abraham comme celles de Rahab Rahab et évasion des espions.jpg(évasion des espions grâce à Rahab) n’avaient pas pour but de les sauver, mais étaient la simple démonstration pratique, en action, de leur confiance en Dieu. Comment en effet montrer aux autres que l’on croit en Dieu, si on n’agit pas en conséquence ?  Les professions de foi en paroles doivent être confirmées par une vie conséquente (Mat 7.21-27). Dans le dernier verset de notre passage, souffle ou esprit et œuvres sont mis en parallèle, leur absence signifie la mort dans les deux cas, du corps et de la foi. On est vivant devant Dieu lorsque la foi est vive donc agissante !

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

-   Comment puis-je montrer aujourd’hui aux autres que je crois en Dieu et mets ma confiance en Lui ?

-  Quels sacrifices Dieu me demande-t-il de faire pour être sauvé ?

- Quelles « œuvres » ai- je la tentation de faire pour être sauvé ?

08:00 Publié dans Jacques | Lien permanent | Commentaires (0)