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18/01/2013

Etude n°4 : Création, un thème biblique Job 38.1-21 ; 42.1-6 (26 01 13)


« Je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel ; il avait un Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, tribu, langue et peuple. Il disait d’une voix forte : « Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et prosternez-vous devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eau. » Ap 14.6-7.

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Observons Job 38.1-21

Le contexte

A la suite du discours d’Elihu le quatrième ami de Job, sans transition, Dieu s’adresse enfin à Job, en reprenant le style et la pensée de la fin du discours d’Elihu (36.26-37.24).

Le texte : 

1-3 : Apparition de Dieu qui va interroger Job sur la création :

4-7 : la terre

8-11 : l’océan

12-15 : l’aurore

16-18 : les profondeurs de l’abîme et les espaces de la terre

19-21 : la lumière et les ténèbres

Le poème continue sur le même ton jusqu’à la fin du chapitre 38, au sujet de la nature inanimée (neige, pluie, rosée, astres, nuages). Au ch 39, Job est interrogé sur la nature animale.

Job 42.1-6 : Dernière  Réponse de Job à Dieu

V 2-3a : aveu de Job sur son manque de connaissance et de sagesse

V 3b : humble aveu de petitesse devant Dieu

V 4 : prière à Dieu d’écouter sa demande d’instruction

V 5 : reconnaissance de l’expérience personnelle vécue avec Dieu

V 6 : repentir profond.

 

Comprendre

Le contexte   : Les ch 38 à 41 de Job constituent la réponse de Dieu aux cris de Job, en deux discours. Dieu ne donne pas à Job les raisons de ce qui lui est arrivé. Jamais il ne dévoile le conflit entre Satan et lui, dont Job est l’enjeu.

Le discours d’Elihu, le mystérieux quatrième ami, ne reçoit ni approbation ni désaveu, parce qu’il a servi à préparer le cœur de Job à tirer profit de l’apparition de Dieu : la souffrance endurée, lui a dit Elihu, est peut-être un avertissement de Dieu pour empêcher Job de se livrer à l’orgueil (33.17, 19), et pour le conduire à s’en remettre totalement au Seigneur miséricordieux, sans chercher à se prévaloir de mérites illusoires, et même sans comprendre, car Dieu est beaucoup plus grand que ce qu’on peut imaginer (36.22-26).aurore boréale jaune.jpg

Dans ses questions pleines d’ironie, Dieu reprend toute une série d’interrogations d’Elihu à Job (ch 37), sur les merveilles de la création. (Aurore boréale)

Les versets 3-5 du ch 40 qui terminent ce premier discours de Dieu, marquent une pause où Job avoue pour la première fois son insignifiance devant tant de grandeur divine. Il est ainsi replacé dans une attitude d’écoute et de dépendance de Dieu, qui va lui permettre d’entendre la seconde leçon de Dieu (ch 40-41)

Dans son deuxième discours (ch 40-41), Dieu va proposer à Job qui a contesté sa justice, de gouverner le monde à sa place, pour l’amener à saisir son incapacité.

 

Le texte

Dieu apparaît enfin à Job dans le tourbillon et le tonnerre d’une tempête, selon le mode habituel des théophanies bibliques (apparitions de Dieu). Cette image est destinée à faire sentir à l’homme sa difficulté à « saisir » un Dieu qui seul maîtrise les éléments les plus grandioses et les plus terrifiants de la nature.

Dans notre passage (38.1-21), Dieu cherche par des questions ironiques à faire comprendre à Job à la fois sa petitesse et sa dépendance, et la grandeur miséricordieuse de celui qui a créé la nature inanimée (ch 38) et le monde animal (ch 39), dont il continue à prendre soin.

Dans sa première question (38.2), Dieu ne dénonce pas les paroles d’Elihu, qu’il va répéter lui-même, mais il critique celles de Job et ses amis, marquées par les préjugés et les conceptions traditionnelles du rôle de Dieu dans la souffrance humaine.

Dieu enjoint ensuite Job de « l’instruire », se plaçant avec ironie dans la position de « l’élève ». Il révèle ainsi à Job son immense prétention à donner à Dieu des leçons de justice, ou à critiquer son action créatrice. La revue poétique des éléments de la nature insiste sur leur maîtrise par Dieu qui les a créés et limités, pour que l’homme puisse y vivre en sécurité, dans la stabilité de ses lieux de vie, sous la protection divine contre les « méchants » (= les impies).

L’affirmation du v 21 : « Tu le sais ! mais alors tu étais né, et le nombre de tes jours est bien grand ! » est d’une ironie mordante. On pourrait la comprendre comme ceci : « Si tu le sais, c’est qu’alors tu étais né ! Et le nombre de tes jours serait bien grand aujourd’hui ! ». Job ne peut que reconnaître son incapacité à répondre à ces questions sur la Création.pere-fils-generation-plage.jpg

C’est ce que sa réponse finale (42.1-6) avoue avec humilité. Sans connaissance profonde, sans sagesse personnelle, il a parlé de choses qui le dépassaient. Mais dans l’épreuve subie, il a fait l’expérience que son Créateur ne l’abandonnait pas et avait la puissance de rétablir la justice, puisqu’Il est le Créateur de l’Univers et de la terre dont il continue à prendre soin. Job connaissait Dieu de façon conventionnelle, selon l’image traditionnelle de son temps. Il est heureux de « voir » son Seigneur avec les yeux de son intelligence spirituelle comme un Dieu personnel qui entre dans une relation d’amour avec celui qui se confie en Lui malgré son ignorance, sa petitesse et sa souffrance.

Job peut placer sa confiance en lui. Il pressent sans le comprendre que Dieu avait un dessein, et se dispose à recevoir les instructions divines (v 4) dans une attitude d’écoute et de dialogue personnel avec lui.

Le plan de Dieu ne lui est pas révélé, sans doute pour faire comprendre que la vie de foi est d’accepter de faire confiance aveuglément à la bonté de Dieu. (Confiance de l’enfant en son père)

      La pédagogie de Dieu envers Job ne correspond pas à ce que nous attendrions; Nous aimerions qu’Il lui dévoile comme à nous, la scène du prologue, pour qu’il saisisse la globalité du problème. A Job Dieu a seulement fait comprendre sa place de créature, que la foi amène à la confiance totale en Dieu dans les bons et les mauvais jours : Dieu dans sa sagesse, sa bonté et sa puissance peut en effet « tout faire concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Romains 8.28).

Nous pouvons toutefois bénir Dieu de nous avoir aussi révélé les dessous de cette histoire, dans le prologue : au sein de la souffrance injuste, la fidélité à Dieu du croyant, son amour pour Lui et sa confiance, réfutent les accusations de service intéressé lancées par Satan, et témoignent aux yeux des hommes et des anges des bienfaits de la présence de Dieu dans la vie de ses enfants.

 

Questions pour une application dans la vie chrétienne

- Suis-je attentif et sensible aux enseignements que Dieu veut me donner par le spectacle de la nature, pour me faire grandir dans ma relation avec Lui ?

- Qu’est-ce qui dans la nature inanimée et animée m’invite à louer Dieu pour les merveilles de son  amour, et à lui faire confiance sans réserve ? (Vous pouvez faire relever les différentes merveilles des ch 38-41, et faire choisir celle qui parle à chacun, ou vous pouvez leur en faire chercher d’autres dans leur expérience personnelle).

- Pourquoi est-ce si difficile et désagréable de se reconnaître dépendant de quelqu’un et même de Dieu?

-    Notre conception de Dieu est-elle fondée sur la tradition, sur ce que les autres nous ont raconté de lui, ou sur une expérience personnelle avec lui ?

- Comment faire de notre sentiment de petitesse devant Dieu une occasion, non de repli craintif sur nous-mêmes, mais d’ouverture à la puissance de vie du Seigneur et à l’écoute de ses enseignements ?

- Quelle différence y a-t-il entre la contestation des actions divines ou de son silence, et la demande à Dieu d’explications sur son sort ?

- Nos interrogations sur la Création sont-elles inutiles et impies ? En quoi peuvent-elles nous faire croître dans la foi ? Comment parler de la Création avec humilité et respect de la sagesse de Dieu ?

08:00 Publié dans Origines | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

cest bien dit et bien pensee Gloire soit rendu a Dieu de lAmour qu Il nous porte.

Écrit par : willy | 27/04/2013

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